Certes, l'effet rebond existe, mais concernant les LED, l'économie est tellement importante qu'on n'est pas près de rattraper la consommation avant le remplacement.tita a écrit : ↑31 déc. 2022, 07:33C'est plutôt "division par 4 au mieux". En terme de rendement lumineux (lumens/W), la LED est plutôt équivalente aux ampoules à décharge. Tu n'as aucun gain d'efficience à remplacer des tubes fluorescents (néons) par de la LED. Là où ça devient intéressant, c'est que tu as une source plus dirigée (on éclaire que ce qu'on veut éclairer), graduable et versatile (différents types de puissance et couleur de température de couleur).
Là où je dirais que le bât blesse, c'est qu'on a tendance à en mettre partout, là où on n'avait pas d'éclairage avant. On éclaire des façades de bâtiments, on fait de l'éclairage urbain décoratif, on en met au sol dans les tunnels pour bien voir la voie, etc.
Ce qui illustre une fois encore qu'une techno plus efficiente ne conduit pas forcément à une réduction de l'énergie utilisée (effet rebond). On nous a tellement rabâché que la LED était super et ne consommait presque rien qu'on éclaire en fait plus de choses avec.
En éclairage domestique ou intérieur des bâtiments, on a 3 générations de technologie : incandescence (rendement 5% ou moins), fluocompacte, LED
Concernant l'éclairage public, je ne connais pas précisément les technologies, mais jusque vers 2014 on installait encore des systèmes avec un rendement semblable à l'incandescence (même si l'éclairage est moins laid que les vieille lampes orange à sodium). Ceux qui ont fait des rénovations massives avant la bascule technologique ont de quoi le regretter, je connais quelques cas. Ils pourraient changer par des LED et diviser par 4 leur consommation mais c'est dommage de changer du matériel récent, dilemme.
Certainement, mais quand un réseau est existant, pas la peine de cherche l'autonomie, et mieux vaut injecter la production PV sur le réseau.Le couplage avec du PV une batterie et des LED doit diviser par au moins 10 la consommation d'énergie et aussi la taille et les puissances nécessaires pour assure le service optimal
En fin de compte, ce genre d'approche est valable partout ou on ne dispose pas déjà de connexion au réseau, c'est comme le téléphone mobile en Afrique : pas besoin de mettre en place une infrastructure filaire lourde, le mobile remplace les versions anciennes devenues obsolètes
Ce que tu évoques concernant l'éclairage public a un intérêt pour conquérir des zones sombres sur la carte de France, ce qui présuppose aussi de construire là où il n'y avait rien, parce qu'on est plus nombreux, parce qu'on veut s'étaler, ce qui n'est pas souhaitable écologiquement.