CAS : Pas de PO mais pas de facteur 4 non plus

Ce forum ne traite pas du «grand jeu» mais des réactions plus locales au pic pétrolier, à l'échelle du pays, des régions, ou des villes.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
matthieu25
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 3357
Inscription : 21 juil. 2005, 00:17
Localisation : passenans

CAS : Pas de PO mais pas de facteur 4 non plus

Message par matthieu25 » 02 juin 2006, 20:12

Déplacé depuis "Humour" : fini de rire, ça devient sérieux



Pourquoi viser si loin?Ils ont peur du présent?
http://fr.biz.yahoo.com/02062006/155/un ... ergie.html :lol:
La religion est la maladie honteuse de l' humanité.la politique en est le cancer(Millon de Montherlant)

Avatar de l’utilisateur
MadMax
Modérateur
Modérateur
Messages : 2990
Inscription : 12 août 2005, 08:58
Localisation : Dans un cul-de-sac gazier

Message par MadMax » 02 juin 2006, 20:19

75 membres :shock: dont une dizaine de personnalités qualifiéesLa commission énergie, installée hier par Sophie Boissard, directrice générale du Centre d'analyse stratégique, est composée de quelque 75 membres parmi lesquels on distingue notamment des représentants des cinq organisations syndicales représentatives (CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC), mais également de la FNSEA (agriculteurs), du Medef, de la CGPME et de l'UPA (artisans). Les consommateurs sont notamment représentés par le Conseil national de la consommation et l'UFC Que choisir. Une dizaine de personnalités qualifiées apporteront leur expertise parmi lesquelles Jean-Louis Beffa, PDG de Saint-Gobain, Christian de Boissieu, président délégué du Conseil d'analyse économique, Thierry de Montbrial, directeur de l'Institut français des relations internationales, ou encore Alain Maugard, président du Centre scientifique et technique du bâtiment.
Je vois déjà les décisions : ne mécontenter personne !

Avatar de l’utilisateur
Tiennel
Modérateur
Modérateur
Messages : 5019
Inscription : 12 mars 2005, 00:37

Message par Tiennel » 29 janv. 2007, 12:27

Les premières publications sont téléchargeables ici en PDF.

Vous pouvez commencer par ne lire que le plan du rapport d'étape pour vous faire une idée : les têtes de chapitre étant formulées sous forme de phrases de synthèse, le plan vaut résumé.

J'ai simplement survolé le doc mais j'ai déjà vu les mots "peak oil" (avec les guillemets) :)
Méfiez-vous des biais cognitifs

Avatar de l’utilisateur
Environnement2100
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 2492
Inscription : 18 mai 2006, 23:35
Localisation : Paris
Contact :

Message par Environnement2100 » 29 janv. 2007, 16:36

Pour tous ceux qui s'imaginaient que nos instances dirigeantes "n'étaient pas au courant du Pic" :
un joli groupe de crânes d'oeuf a écrit :Le jeu de valeurs suivantes commence donc à faire un assez large consensus :
- date du pic pétrolier : 2020 ± 5 ans ;
- production mondiale : 100 Mb/j ± 5 Mb/j ;
- évolution à moyen long terme du prix du baril dans la fourchette 100 à 200 $/b ±20 $
Autant je suis d'accord sur le chiffre de 100 Mbbl/d (même si je pense que nous ne l'atteindrons pas), autant les 200 USD/bbl me paraissent hors du champ des possibles : comme je l'ai déjà dit, à ce prix-là il y a beaucoup de vendeurs, mais plus beaucoup d'acheteurs. Il s'agit bien de compulser des opinions, ce n'est pas forcément l'avis de la commission.
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

Avatar de l’utilisateur
GillesH38
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 27214
Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
Contact :

Message par GillesH38 » 29 janv. 2007, 17:59

Tu as raison, mais il est difficile pour eux de l'admettre : le problème est que les réserves non conventionnelles permettant d'atteindre 100 Mb/jour ne sont rentables que pour un prix assez élevés du baril, et donc ils sont obligés de supposer un baril durablement cher. Inversement, cela veut dire que si il n'y a pas d'acheteur, on ne fera pas les investissements pour les exploiter, et donc que le pic arrivera plus tot que leurs prévisions...
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

Avatar de l’utilisateur
Environnement2100
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 2492
Inscription : 18 mai 2006, 23:35
Localisation : Paris
Contact :

Message par Environnement2100 » 29 janv. 2007, 22:05

Beaucoup de bonnes choses dans ce rapport, avec des recommandations pour 2005-2030 qui sont du pur tartiflette, je cite :
- l’objectif accru d’obtention de meilleurs rendements énergétiques ;
- l’organisation, la rationalisation des systèmes et l’adaptation des modes de vie, où l’énergie intervient de façon majeure, avec l’utilisation des techniques existantes, disposent d’un grand espace d’intervention, permettant là aussi d’optimiser l’existant ;
- la substitution partielle des sources d’énergie va concerner les grands secteurs qui vont aller vers un mix énergétique final plus équilibré. Il s’agit en priorité des transports (biocarburants 2G, véhicule électrique, …), de la production électrique (nucléaire 3G, charbon avec CCS, éolien et solaire…), de l’organisation des villes et des modes de vie, de
l’habitat (rendement des bâtiments existants, énergies renouvelables, …).

La difficulté sera d’intégrer la dimension mondiale dans la conception des produits. La normalisation et les perspectives de la standardisation pour réduire les coûts et développer les marchés seront des éléments majeurs.
Si j'ai un peu de mal à percevoir la portée du premier alinea, le reste a été développé en détail dans ce forum à divers titres.

La "dimension mondiale" un peu cryptique du dernier paragraphe rappelle sans doute que certains projets (VE en particulier) sont d'une taille telle qu'il est illusoire de vouloir les lancer dans son coin sans consulter ses petits camarades ; j'aurais été plus mesuré sur ce point, en me satisfaisant d'une taille "Européenne" : il n'est pas dit que tout l'OCDE veuille déclencher au même moment.
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

Avatar de l’utilisateur
Tiennel
Modérateur
Modérateur
Messages : 5019
Inscription : 12 mars 2005, 00:37

Message par Tiennel » 30 janv. 2007, 23:01

Bon, j'ai profité d'un voyage en TGV pour lire le rapport d'étape in extenso. Voici les points que j'ai noté :
  • les commentaires de la commission sur les scénarios d'émission donnés par le World Energy Outlook 2006 de l'AIE montrent que la coupable principale du baseline scenario d'ici 2030, c'est la production électrique. Arrêtons de fantasmer sur les voitures chinoises et effrayons-nous des centrales au charbon du BRICAS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud)
  • la disponibilité des technologies montre que le CCS ne sera pas opérationnel avant 2020. La capture oui, dès 2010, mais la séquestration n'est pas si maîtrisée que ça.
  • gros espoirs d'améliorations fortes (30-50%) de rendement des centrales fossiles (cogénération, j'imagine)
  • progrès tendanciels en éolien et PV
  • Pas de tête de série surgénérateur avant 2040
  • BTL : pas avant 2020
  • hydrogène : peut-être dès 2010 pour stocker de l'électricité. Autres usages aux calendes grecques
  • véhicules hybrides diesel en 2010-2015, avec -30% de conso sur le HDI seul. L'hybride rechageable est plutôt pour 2020 et rien sur le VE
  • construction : atteinte de l'objectif Facteur 4 en neuf dès 2010 (50 kWh/m2)
  • l'éolien c'est nul (on l'aura compris, des gens d'EDF ont participé) :)
  • le rapport loue les bienfaits des marchés énergétiques et CO2... tout en insistant sur le fait que les investisseurs, qui ne sont pas les utilisateurs et pas toujours sensibles à l'intérêt général, ne peuvent pas choisir correctement les bons investissements - d'où nécessité de coercition politique en matière énergétique
  • d'ici 2012, ladite politique devra se focaliser sur les comportements en attendant Kyoto 2 : DPE obligatoire, interdiction des appareils trop consommateurs (dont les 4x4 ? :smt077), limitations de vitesse, limitations de la voiture en ville comme à Londres, obligations de rénovation et... professionnalisation de la filière génie climatique (un point rarement évoqué par ailleurs)
  • une approche "rationnelle" concernant les EnR est souhaitée : soutenir le solaire thermique résidentiel plutôt que le PV, la biomasse en production de chaleur plutôt que de carburant pour le transport.
Version finale prévue en avril 2007 !
Méfiez-vous des biais cognitifs

Avatar de l’utilisateur
Schlumpf
Modérateur
Modérateur
Messages : 2381
Inscription : 20 nov. 2005, 12:11
Localisation : Wiesbaden

Message par Schlumpf » 30 janv. 2007, 23:05

"les projets de demain sont élaborés par des hommes d'aujourd'hui qui ont été formés hier sur des idées d'avant hier". Bon. on n'est pas sorti de l'auberge.
L'Homo sapiens se conjugue à la première personne du présent irresponsable...

Berthier
Brut léger
Brut léger
Messages : 446
Inscription : 19 sept. 2005, 21:46

Message par Berthier » 31 janv. 2007, 21:36

Bonsoir Tiennel,

Pour répondre à ton interrogation plus haut : L'augmentation des rendements des centrales thermiques, ce n'est pas la cogénération mais le cycle combiné gaz (turbine à gaz+ turbine vapeur sur le refroidissement de la précédente) ou charbon (turbine CO/turbine CO2/turbine vapeur)

Avatar de l’utilisateur
Environnement2100
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 2492
Inscription : 18 mai 2006, 23:35
Localisation : Paris
Contact :

Message par Environnement2100 » 31 janv. 2007, 21:41

Et ces procédés modernes sont plus favorables au piégeage, le CO2 étant nativement séparé en sortie.

Quelqu'un maîtrise les centrales en phase supercritique ? Ca a l'air d'être à la mode...
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

Avatar de l’utilisateur
Tiennel
Modérateur
Modérateur
Messages : 5019
Inscription : 12 mars 2005, 00:37

Message par Tiennel » 07 mai 2007, 21:09

Le rapport de synthèse (PDF de 131 pages) est sorti, il y a un mois déjà, en toute discrétion !
Le Centre d'Analyse Stratégique a écrit :La question de la date et des circonstances dans lesquelles la production de produits pétroliers connaîtra, soit un maximum avant de commencer sa décroissance ("peak oil"), soit plus probablement un "plateau" ;), reste controversée. En bonne logique économique, c'est la réduction de la demande de produits pétroliers dans les pays les plus développés, imposée par la maîtrise du risque climatique, qui devrait en être le fait générateur.

Mais il n'est nullement exclu, surtout si ces politiques tardent à se mettre en place, que ce soit le comportement des pays producteurs qui, par volonté délibérée ou par insuffisance d'investissement, constitue le goulet d'étranglement conduisant à une telle situation. Rappelons à nouveau, enfin, qu'une crise a priori sans rapport avec les réserves et leur exploitation peut créer un tel goulet (menace terroriste, évolution du marché de l'assurance, évolution du transport maritime,...) et que ces crises, dont la survenance est certaine, sont quasi imprévisibles dans leur origine et parfois dans leurs conséquences...


Le commentaire de Jerome a Paris (qui m'a fait découvrir ladite publication) : http://www.eurotrib.com/user/Jerome%20a%20Paris/diary

La politique énergétique recommandée se trouve en page 118 et suivantes. C'est concret mais si l'oléocénien chevronné peut trouver cela peu original.
et y a la GenIV :)
Méfiez-vous des biais cognitifs

Avatar de l’utilisateur
GillesH38
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 27214
Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
Contact :

Message par GillesH38 » 08 mai 2007, 00:00

Tiennel a écrit :Le commentaire de Jerome a Paris (qui m'a fait découvrir ladite publication) :
.. pathétique !!!

"En bonne logique économique, c'est la réduction de la demande de produits pétroliers dans les pays les plus développés, imposée par la maîtrise du risque climatique, qui devrait en être le fait générateur. "

c'est du grand portnawak. Si les pays développés réduisent leur demande, sans qu'il y ait réduction de l'offre, ça fera baisser les prix du baril et les pays moins développés se jetteront dessus comme la vérole sur le bas clergé....
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

Avatar de l’utilisateur
Tiennel
Modérateur
Modérateur
Messages : 5019
Inscription : 12 mars 2005, 00:37

Message par Tiennel » 08 mai 2007, 11:08

Le prix ne baissera pas forcément beaucoup, car les producteurs veulent maintenant recevoir au moins $50 par baril pour financer leurs projets nationaux personnels (du meilleur, les programmes sociaux venezuéliens, au pire, les stations de ski en plein désert).

Regarde les fraises et les tomates en ce moment chez nous : le mois d'avril exceptionnel a généré une surproduction démentielle, mais les prix de détail ne se sont pas effondrés car les grossistes et les détaillants tentent de maintenir des prix élevés pour gagner plein plein plein d'argent :smt077
Méfiez-vous des biais cognitifs

Avatar de l’utilisateur
GillesH38
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 27214
Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
Contact :

Message par GillesH38 » 08 mai 2007, 11:28

certes, mais ça ne conduit pas à une baisse totale de production comme le dit le rapport ! ça limite la surproduction, mais de là à en produire moins ....tant qu'on a des acheteurs, on vend!
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

Avatar de l’utilisateur
hyperion
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 2199
Inscription : 18 juin 2005, 19:36
Localisation : herault

Message par hyperion » 08 mai 2007, 12:35

2.4.2 Les États-Unis entendent affirmer leur « leadership » technologique en matière
de maîtrise des émissions de gaz à effet de serre
Les États-Unis, mettant à profit les différents partenariats technologiques qui s'organisent aujourd'hui,
expriment des ambitions fortes dans le domaine de l’énergie, par le biais d’une stratégie
technologique mondiale très pragmatique. Ils cherchent notamment à vendre leurs futurs savoir-faire
et leurs techniques dans les pays en développement.
• La loi de programmation sur l’énergie du 8 août 2005 affirme la primauté de la technologie
américaine et se donne pour ambition d’utiliser cette technologie pour être « leader » mondial dans les
techniques d’économies d’énergie.
• Le récent programme américain « Advanced Energy Initiative » (AEI) affiche les objectifs
poursuivis à court et moyen terme. Ce programme vise à promouvoir les nouvelles technologies
énergétiques pour réduire la dépendance des États-Unis aux hydrocarbures importés17, pour protéger
l’environnement et stimuler la croissance économique. Ce programme AEI se focalise en particulier
sur la substitution des carburants fossiles des véhicules et sur le basculement des modes de la
production électrique vers une utilisation accrue du charbon propre, du nucléaire, du solaire et de
l’éolien.
• Le programme « Energy Star » sur l’efficacité énergétique des appareils est désormais de portée
internationale, à travers des partenariats avec l’Union européenne et le Japon.
• Les initiatives des États-Unis en matière de nucléaire18 laissent entrevoir le rôle clé que pourrait
jouer cette technologie dans le monde à moyen/long terme.

ben on a eu raison, d'élire sarko. et puis,il ya la belle idée de n'acheter qu'à des pays qui font des efforts en matieres de GES. "la france a un role à jouer au dela de sa seule population ou force économique....."
La question de la date et des circonstances dans lesquelles la production de produits pétroliers
connaîtra, soit un maximum avant de commencer sa décroissance (« peak oil »), soit plus
probablement un « plateau », reste controversée. En bonne logique économique, c'est la réduction de
la demande de produits pétroliers dans les pays les plus développés, imposée par la maîtrise du
risque climatique, qui devrait en être le fait générateur. Mais il n'est nullement exclu, surtout si ces
politiques tardent à se mettre en place, que ce soit le comportement des pays producteurs qui, par
volonté délibérée ou par insuffisance d'investissement, constitue le goulet d'étranglement conduisant
à une telle situation. Rappelons à nouveau, enfin, qu’une crise a priori sans rapport avec les réserves
et leur exploitation peut créer un tel goulet (menace terroriste, évolution du marché de l’assurance,
évolution du transport maritime,…) et que ces crises, dont la survenance est certaine, sont quasi
imprévisibles dans leur origine et parfois dans leurs conséquences…
"la maitrise du risque climatique devrait en etre le fait générateur."
comme la dette pour le contre choc de 86 , je ne nie pas le réchauffement,je fais mes ave maria tous les jours et mes paters également, mais il s'agit tout de même de rester les patrons....
Pour le moyen terme, la problématique de l'utilisation du charbon est beaucoup plus dominée
par la maîtrise des émissions de CO2 que par les risques de difficulté d'approvisionnement ou
de dérives importantes de prix. Il n'est cependant pas exclu qu'apparaissent des tensions sur les
capacités de production et de transport compte tenu des perspectives de développement de la
demande à un rythme extrêmement soutenu. On risque même paradoxalement de voir apparaître des
situations nouvelles de dépendance de pays consommateurs vis-à-vis de pays producteurs de
charbon, ce qui posera problème du point de vue environnemental tant que l’utilisation propre du
charbon dans la génération électrique ne sera pas généralisée.
• S'agissant enfin de l'approvisionnement en uranium naturel, un certain nombre de circonstances
peuvent donner le sentiment globalement justifié d'une situation sans risque majeur en termes
d'approvisionnement. Les ressources d’uranium identifiées, accessibles à moins de 130 $/kg U
(gisements existants et leurs extensions) — soit 4,7 Mt — peuvent couvrir 70 ans de consommation
au rythme actuel. Elles peuvent être très sensiblement augmentées, au-delà de 130 $/kg U, l’uranium
étant une substance très largement répandue dans la nature ; une réserve ultime de 4 000 Mt existe
dans l’eau de mer. Or le prix de l’uranium naturel ne représente qu’une faible part du coût de la
production du kWh nucléaire.
Les réserves identifiées à moins de 40 $/kg U, soit 2,8 Mt d’uranium, sont par ailleurs assez bien
réparties géographiquement (37 % en Australie, 16 % au Kazakhstan, 15 % au Canada, 8 % au Niger,
7 % en Afrique du Sud,…)
tjs les mêms problèmes. on voit qu'ils bossent ,mais les choses changent tres vite cf prix spot uranium
dans 1984, la novlangue; mais surtout la double pensée: la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force, l'hcq c'est hautement toxique

Répondre