CAS : Pas de PO mais pas de facteur 4 non plus

Ce forum ne traite pas du «grand jeu» mais des réactions plus locales au pic pétrolier, à l'échelle du pays, des régions, ou des villes.

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Message par Tiennel » 08 mai 2007, 14:08

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(extrait de la page 42)
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Message par Tiennel » 22 mai 2007, 23:19

Le détail des mesures nationales proposées par les auteurs du rapport :
La Commission Energie du CAS a écrit :Actions territoriales
Sensibilisation accrue du public à la réduction de la consommation d'énergie et au développement des énergies renouvelables
Pouvoirs donnés aux collectivités territoriales de mettre en oeuvre des péages urbains ou d'imposer des dispositions en matière d'économies d'énergie et d'utilisation d'énergies renouvelables lors de la délivrance des permis de construire
Redéploiement des moyens dédiés à la politique énergétique dans les Régions

Transport
Augmentation de la TIPP avec ajustement progrssif du gazole sur l'essence
Rétablissement de la vignette automobile sur base de la production de CO2
Suppression des obstacles juridiques au covoiturage
Contrôles de vitesse entre péages successifs d'autoroute

Habitat-Tertaire
Extension aux propriétaires bailleurs sur les des avantages fiscaux en matière d'économies d'énergie et d'utilisation d'énergies renouvelables
Limitation desdits avantages aux matériels performants
Obligation de "ravalement thermique" des bâtiments existants
Contrôle extensif de l'efficacité thermique réelle des logements neufs
Obligation de comptage individuel du chauffage
Suppression de la TVA à taux réduit sur la climatisation
Interdiction de vente de matériaux de rénovation énergétiquement inefficaces
Obligation de pompes à chaleur et/ou de panneaux solaires sur tout nouveau bâti

Incitation à la production d'énergies renouvelables
Substitution des tarifs de reprise actuels par une obligation d'incorporation
Suppression de la défiscalisation des biocarburants
Suppression des aides à la production de chaleur et d'électricité
Relance de l'hydraulique

Electricité
Surveillance du marché par le Conseil de la Concurrence
Installation systématique de compteurs d'électricité télérelevés permettant l'effacement pendant les pointes de consommation
Obligation faite à EDF de réduire la production de CO2 en France

R&D
production de biocarburant de deuxième génération
réacteur nucléaire de génération 4
captage et stockage de CO2
bâtiments à "énergie positive"
Vous remarquerez qu'il n'est écrit nulle part "renforcement du nucléaire" :) même si évidemment, certains membres de la Commission n'en pensent pas moins.
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Message par th » 26 mai 2007, 08:31

Tiennel a écrit :Vous remarquerez qu'il n'est écrit nulle part "renforcement du nucléaire" :) même si évidemment, certains membres de la Commission n'en pensent pas moins.
Mais il est ecrit "Obligation faite à EDF de réduire la production de CO2 en France". Sans sequestration, je ne vois pas comment EDF pourra ateindre ce resultat sans plus de nucleaire ....

"the greatest shortcoming of the human race is our inability to understand the exponential function"- Bartlett.

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Message par Tiennel » 09 oct. 2007, 21:37

Je sens que celle-là va vous plaire...
Les Echos a écrit :Pétrole : le Centre d'analyse stratégique table sur un baril à moins de 100 dollars jusqu'en 2015

Dans un rapport rédigé par Jean Syrota, le CAS affirme que la France ne pourra pas diviser par quatre ses émissions de CO2 d'ici à 2050. Mais il plaide pour que cette division soit limitée à 2,5 en France où la production électrique est très majoritairement "décarbonée"

Dans un rapport mis en ligne aujourd'hui et consacré aux perspectives énergétiques de la France, le Centre d'analyse stratégique (CAS) table sur "raréfaction progressive des ressources", mais il estime que le baril ne franchira durablement la barre des 100 dollars qu'après 2015. Ce texte, rédigé par Jean Syrota, ancien patron de la Cogema et actuel président de la Commission énergie du CAS, fait en effet l'hypothèse d'un baril de brut entre 50 et 80 dollars jusqu'en 2015, puis entre 100 et 150 dollars de 2015 à 2030 et d'environ 100 dollars au-delà.

A court terme, explique ce rapport, même si l'Opep est "devenue très vigilante sur les évolutions à la baisse", on pourrait assister à un léger repli des cours grâce à "l'ajout récent de capacités de production". "Ensuite, survient une période d'incertitude correspondant au pic de production des pays non-Opep". Enfin, au-delà de 2020-2030, "le prix devrait être dirigé en fonction des substituts (aux hydrocarbures, ndlr) vers une valeur estimée à 100 dollars par baril".

S'il mise sur une "raréfaction des ressources et des matières premières", le document n'anticipe toutefois pas de plafond de la production pétrolière mondiale ("peak oil") :shock: , mais une régulation de la consommation d'hydrocarbures liée aux contraintes environnementales, qui devrait aboutir à une stabilisation, voire une baisse des prix pétroliers.

A partir de ces hypothèses et en élaborant plusieurs scénarios, le rapport estime que la France ne pourra pas diviser par 4 ses émissions de CO2 d'ici à 2050, mais seulement par 2,1 à 2,4. Cette division par quatre est un objectif que l'Union Européenne voudrait tenir d'ici à 2050.

M. Syrota estime toutefois que la France devrait bénéficier d'une exception, vu la part importante du nucléaire dans son "mix" énergétique. "Ce qui fait la différence par rapport à nos principaux partenaires européens (Allemagne, Italie, Espagne, Grande-Bretagne), c'est que la France a presque totalement +décarboné+ sa production d'électricité" grâce à la production hydraulique et nucléaire, explique ce texte."La division par environ 2,5 des émissions de CO2 en France permettrait d'atteindre l'objectif du +facteur 4+ au niveau européen" et "conduirait à une situation équitable, avec des émissions par habitant qui seraient, en 2050, les mêmes pour tous les citoyens de l'Union européenne" (UE), ajoute-t--il. "Rien ne justifie qu'un citoyen français doive consacrer des moyens économiques importants pour limiter ses émissions à la moitié de celles d'un citoyen allemand ou britannique", insiste-t--il.

La France doit toutefois "jouer un rôle moteur pour faire adopter par l'Union européenne (UE) la décision de diviser par 4 ses émissions de CO2 en 2050 par rapport à celles de 1990, en privilégiant une démarche de convergence progressive des émissions par habitant" ou unité de PIB, affirme ce rapport. Le rapport recommande notamment de développer les énergies renouvelables, mais de maintenir la part de production énergétique nucléaire, d'arrêter les investissements dans les biocarburants de première génération pour se concentrer sur ceux de deuxième génération, et d'augmenter la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP).
http://www.strategie.gouv.fr/article.ph ... rticle=675

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Message par GillesH38 » 09 oct. 2007, 22:20

j'arrive pas à comprendre là.. on va baisser la consommation mais pas la production ? p... mais qu'est ce qu'on va faire de tout ce pétrole en trop !!! et en plus pourquoi les prix monteraient si on produit plus qu'on ne consomme?. :shock:

j'comprends plus rien ouuinnn
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Message par Tiennel » 09 oct. 2007, 22:47

Bon, j'ai feuilleté la synthèse rapidement : la base de travail est le scénario de référence de l'AIE (qui est une ineptie géologique, même l'AIE le reconnaît) et on oublie globalement partout la question des débits.

La production d'uranium, un problème ? Allons, allons, y en a plein les océans...

Ce rapport mérite donc, je crois, un MiniTax d'Or pour son approche très "prenons les faits qui m'arrangent pour arriver à la conclusion que je souhaite", cette conclusion étant : "ne laissons pas l'Europe décider de notre politique énergétique nationale".
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Message par sceptique » 09 oct. 2007, 23:03

Je confirme.
Il y a par exemple la perle habituelle : 30 ans de "réserves prouvées" en 1970, 40 ans maintenant, dormez tranquilles ... :lol:
Un lecteur peu attentif en déduit : 50 ans de réserves en 2040 :-D
Sauf que, dans le paragraphe suivant, ils parlent des "réserves ultimes" et annoncent benoitement qu'elles n'ont pas bougé ! Toujours 2000 Gb depuis 1970 ... Comme les "réserves prouvées" sont en Gt le lecteur est prié de faire la conversion ! Et ils n'indiquent pas que sur ces 2000 Gb on en a déjà consommé la moitié.
En plus, ils omettent de dire que les vraies réserves sont les "réserves ultimes". Et que, pour les "réserves prouvées" on a simplement basculé des "réserves ultimes" en "réserves prouvées". Un simple jeu d'écriture. Mais que la différence entre les deux est maintenant très faible.

Bref, une vaste escroquerie intellectuelle, comme d'habitude. :evil:

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Message par phyvette » 09 oct. 2007, 23:27

Tiennel a écrit :
Ce rapport mérite donc, je crois, un MiniTax d'Or pour son approche très "prenons les faits qui m'arrangent pour arriver à la conclusion que je souhaite.
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Message par Schlumpf » 09 oct. 2007, 23:30

merci pour le travail de décryptage. Comme en plus on reprend les mêmes pour le Grenelle et le graver dans le marbre, on n'est pas sorti de l'auberge !
L'Homo sapiens se conjugue à la première personne du présent irresponsable...

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Message par jimfells » 10 oct. 2007, 00:16

Tiennel a écrit :Je sens que celle-là va vous plaire...
Les Echos a écrit :Pétrole : le Centre d'analyse stratégique table sur un baril à moins de 100 dollars jusqu'en 2015

Dans un rapport rédigé par Jean Syrota, le CAS affirme que la France ne pourra pas diviser par quatre ses émissions de CO2 d'ici à 2050. Mais il plaide pour que cette division soit limitée à 2,5 en France où la production électrique est très majoritairement "décarbonée"

Dans un rapport mis en ligne aujourd'hui et consacré aux perspectives énergétiques de la France, le Centre d'analyse stratégique (CAS) table sur "raréfaction progressive des ressources", mais il estime que le baril ne franchira durablement la barre des 100 dollars qu'après 2015. Ce texte, rédigé par Jean Syrota, ancien patron de la Cogema et actuel président de la Commission énergie du CAS, fait en effet l'hypothèse d'un baril de brut entre 50 et 80 dollars jusqu'en 2015, puis entre 100 et 150 dollars de 2015 à 2030 et d'environ 100 dollars au-delà.

A court terme, explique ce rapport, même si l'Opep est "devenue très vigilante sur les évolutions à la baisse", on pourrait assister à un léger repli des cours grâce à "l'ajout récent de capacités de production". "Ensuite, survient une période d'incertitude correspondant au pic de production des pays non-Opep". Enfin, au-delà de 2020-2030, "le prix devrait être dirigé en fonction des substituts (aux hydrocarbures, ndlr) vers une valeur estimée à 100 dollars par baril".

S'il mise sur une "raréfaction des ressources et des matières premières", le document n'anticipe toutefois pas de plafond de la production pétrolière mondiale ("peak oil") :shock: , mais une régulation de la consommation d'hydrocarbures liée aux contraintes environnementales, qui devrait aboutir à une stabilisation, voire une baisse des prix pétroliers.

A partir de ces hypothèses et en élaborant plusieurs scénarios, le rapport estime que la France ne pourra pas diviser par 4 ses émissions de CO2 d'ici à 2050, mais seulement par 2,1 à 2,4. Cette division par quatre est un objectif que l'Union Européenne voudrait tenir d'ici à 2050.

M. Syrota estime toutefois que la France devrait bénéficier d'une exception, vu la part importante du nucléaire dans son "mix" énergétique. "Ce qui fait la différence par rapport à nos principaux partenaires européens (Allemagne, Italie, Espagne, Grande-Bretagne), c'est que la France a presque totalement +décarboné+ sa production d'électricité" grâce à la production hydraulique et nucléaire, explique ce texte."La division par environ 2,5 des émissions de CO2 en France permettrait d'atteindre l'objectif du +facteur 4+ au niveau européen" et "conduirait à une situation équitable, avec des émissions par habitant qui seraient, en 2050, les mêmes pour tous les citoyens de l'Union européenne" (UE), ajoute-t--il. "Rien ne justifie qu'un citoyen français doive consacrer des moyens économiques importants pour limiter ses émissions à la moitié de celles d'un citoyen allemand ou britannique", insiste-t--il.

La France doit toutefois "jouer un rôle moteur pour faire adopter par l'Union européenne (UE) la décision de diviser par 4 ses émissions de CO2 en 2050 par rapport à celles de 1990, en privilégiant une démarche de convergence progressive des émissions par habitant" ou unité de PIB, affirme ce rapport. Le rapport recommande notamment de développer les énergies renouvelables, mais de maintenir la part de production énergétique nucléaire, d'arrêter les investissements dans les biocarburants de première génération pour se concentrer sur ceux de deuxième génération, et d'augmenter la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP).
http://www.strategie.gouv.fr/article.ph ... rticle=675

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En fait il a raison cet expert ...



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... s'il ajoute +/- 100% de tolérance à ses estimations de prix :lol:

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Message par Seiya » 10 oct. 2007, 00:25

Ça ne fait pas plaisir à l'Alliance pour la planète, du Grenelle :
Rapport Syrota : un faux réalisme pour justifier un manque d’ambition ?
À quelques jours du Grenelle de l’environnement, le rapport sur l’énergie remis par Jean Syrota au Conseil d’analyse stratégique ressemble à ce qui pourrait sortir de pire de cette négociation : un prétendu pragmatisme plutôt qu’une politique déterminée à lutter contre le changement climatique.

[...]

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Message par energy_isere » 10 oct. 2007, 12:47

La contrainte CO2 déterminera plus le "pic pétrolier" que les réserves, estime GDF

Le "pic pétrolier", qui désigne le moment à partir duquel la production de pétrole dans le monde commencera à décroître, sera plus déterminé par "les contraintes" de réduction de carbone que par l'épuisement des réserves, a estimé mercredi un responsable de Gaz de France.

"In fine, la quantité de gaz et d'huiles sera plus déterminée par la contrainte carbone que par les réserves disponibles", a jugé Didier Holleaux, directeur exploration production de GDF, lors d'une conférence à Paris sur les activités parapétrolières.

"La contrainte carbone aura un impact sur notre industrie. La question est de savoir quand", a-t-il ajouté.

La "pic pétrolier" ("peak oil" en anglais) fait débat au sein de l'industrie pétrolière et parmi les experts du secteur.

La position de GDF est partagée par le rapport du Centre d'analyse stratégique, rédigé par Jean Syrota, sur les perspectives énergétiques pour la France et mis en ligne mardi.

A l'inverse, un directeur de Total, interrogé en marge de la même conférence, a estimé que réduire les émissions de carbone, qui favorisent le réchauffement du climat, "n'était pas une limitation à la production" de pétrole même si ce phénomène "doit être pris en compte".

Total ne prévoit pas de "pic" pétrolier mais un "plateau de 100 à 110 millions de barils par jour", qui sera atteint vers 2015-2020 et qui restera à ce niveau pendant plusieurs années, a ajouté Patrick Pouyanne, directeur stratégie croissance recherche en exploration-production du groupe pétrolier.

La réduction des émissions de carbone "sera intégrée dans le prix du brut. Notre objectif c'est d'arriver à traiter le CO2 à 50 dollars la tonne, ce qui a un impact de 5 à 10 dollars sur le baril de pétrole", a-t-il précisé.

Claude Mandil, ancien directeur de l'Agence internationale de l'énergie, a indiqué lors de cette même conférence, qu'il ne "croyait pas beaucoup au +peak oil+ car on sous-estime gravement le progrès technique" pour découvrir d'autres réserves.

Boursorama

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Message par energy_isere » 10 oct. 2007, 12:54

La page de strategie.gouv.f sur le rapport Syrota (Jean Syrota est le directeur de la commission)

Pour étre plus explicite que le post de Tiennel :
Les perspectives énergétiques de la France à l’horizon 2020-2050

Ce rapport rassemble les travaux de la « commission Énergie » mise en place par le Centre d’analyse stratégique et présidée par Jean Syrota, il ne constitue pas une position du gouvernement .

La Commission énergie » a rassemblé de juin 2006 à septembre 2007 les différents acteurs et partenaires concernés dans le domaine énergétique (plus de 80 membres parmi lesquels : élus, partenaires sociaux, administrations nationales et européennes, opérateurs du secteur de l’énergie, industriels, experts, associations de consommateurs, organismes de recherche,...).

Ce rapport fait suite à la saisine adressée par le Premier ministre au Centre d’analyse stratégique en date du 12 mai 2006. Il avait été précédé par un rapport d’étape en novembre 2006 et un rapport d’orientation en avril 2007.

Le rapport se conclut (chapitre 7) par une liste de recommandations pour la politique française de l’énergie tant au plan national qu’au plan communautaire.

Ce rapport constitue une réflexion d’ordre technique qui n’a pour d’autre ambition que de contribuer au débat, sans engager le gouvernement qui fixera ses orientations dans le cadre plus large du Grenelle de l’Environnement, dont ce rapport sera l’une des contributions.
le rapport lui méme en pdf : http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/EN ... 07VF-2.pdf 162 pages.

Dans les 80 membres de la comission il y a Michel Destot, député de l' Isére (celui de ma circonscription).
Dernière modification par energy_isere le 10 oct. 2007, 21:02, modifié 4 fois.

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Message par tolosa » 10 oct. 2007, 12:56

"Total ne prévoit pas de "pic" pétrolier mais un "plateau de 100 à 110 millions de barils par jour", qui sera atteint vers 2015-2020 et qui restera à ce niveau pendant plusieurs années, a ajouté Patrick Pouyanne, directeur stratégie croissance recherche en exploration-production du groupe pétrolier."

C'est beau, l'autopersuation :-D
Un changement radical de nos modes de vie et un renoncement au « progrès » est le prix à payer pour éviter le désastre. Comme cela paraît irréalisable, l’occultation du mal s’ensuit inévitablement (jean-Pierre Dupuy).

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Message par GillesH38 » 10 oct. 2007, 13:16

c'est quand meme hallucinant. 100 millions de bl/jour en 2015, on n'a plus que 7,5 ans pour y arriver, il faut donc + 2 Mbl/jour /an. C'etait le rythme d'accroissement de la production avant 2005, mais depuis il s'est réduit a ZERO, voire négatif (il n'est pas impossible que la production de 2007 soit inférieure 2006, ou tout juste égale.). Il ne peuvent pas ne pas le savoir, c'est public et apparent sur les données de l'AIE et de l'EIA !

est-ce qu'ils pourraient au moins avoir l'honneteté de nous expliquer pourquoi ce rythme n'existe pas actuellement, et ce qui leur fait penser qu'il va reprendre? et d'abord qui est chargé de produire ces 15 Mbl/jour supplérmentaires.
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