Avant d'avoir une électricité abondante, fiable et bon marché l'industrie était embryonnaire par rapport à maintenant. La commande numérique n'était qu'un exemple parmi tant d'autres possibles : un pays qui n'a pas de courant fiable n'attire pas les industriels ! Pire il fait fuir ceux déjà installés. Et avec des millions de chomeurs supplémentaires à la clé. Car un emploi industriel en induit plusieurs dans d'autres secteurs.sherpa421 a écrit :Pour ce qui est de l'industrie, elle a commencé avant l'utilisation intensive de l'électricité, elle continuera après. Par contre, ce sera sans commande numérique auto-destructrice.sceptique a écrit :Mais on parle de sortir du nucléaire en sous entendant que l'on va conserver grosso modo notre mode de vie en compensant par des ENR, des NegaWatts, ...
Pour le gouvernement français on a donc une contradiction :
1) il veut redévelopper l'industrie pour, entre autres, réduire le chômage. Correct.
2) Pour cela il faut être compétitif. Par rapport à l'Allemagne un de nos points forts (il y en a pas beaucoup) est justement le courant fiable et bon marché. A tel point que l'Allemagne permet à ses industriels de ne pas financer les ENR intermittentes et fait reposer le surcout des ENR aux ménages !
3) Les ENR qui nécessiteraient à grande échelle (ce n'est pas encore le cas) un gros backup thermique augmente considérablement le cout et l'instabilité. Ou alors on se contente d'un mix 20-30% ENR intermittentes ( éolien et PV surtout l'hydraulique est à part : fiable stable et bon marché) et le reste en thermique charbon, le moins cher.
Voilà le dilemme actuel. Et pour trouver une solution peu couteuse aux ENR intermittentes il faudra de nombreuses années. En attendant entretenons soigneusement notre parc nucléaire.