Chauffage urbain

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Chauffage urbain

Message par energy_isere » 28 janv. 2011, 13:42

Un réseau de chauffage urbain à Paris le long du T3

Une subvention directe de l'ordre de 26 millions d'euros affectée par l'Union Européenne pour la construction d'un réseau de chauffage urbain dans la zone Paris Nord-Est a reçu le feu vert la Commission européenne.
L'aide sera octroyée à CPCU, une filiale de GDF Suez qui détient actuellement la concession de chauffage urbain à Paris. La Commission a conclu que l'aide était conforme aux règles de l'UE en matière d'aides d'État, car, globalement, les effets positifs de la mesure compensent les distorsions potentielles de la concurrence et des échanges entre États membres.

GDF Suez a vu sa concession prolongée de 7 ans, jusqu'en 2024, afin de lui permettre de récupérer l'investissement total de 170 millions d'euros dans le réseau. Les autorités françaises se sont engagées de leur côté à lancer un nouvel appel d'offres pour la concession en 2024 ou à la reprendre en régie à partir de cette date.

Ce projet fera augmenter les ventes du bénéficiaire de moins de 5 % et introduira un nouveau concurrent parmi les fournisseurs de chauffage du Nord-Est de Paris.

« Ce projet de chauffage urbain permettra à de nouveaux consommateurs de passer à une source de chauffage plus respectueuse de l'environnement et facilitera le développement futur par CPCU d'unités de production de chaleur à base d'énergies renouvelables. Il contribuera ainsi à atteindre les objectifs que l'UE s'est fixés en matière environnementale pour 2020 sans fausser indûment la concurrence » a déclaré à ce sujet M. Joaquín Almunia, vice-président de la Commission chargé de la concurrence.

Le réseau sera établi le long de la ligne de tramway T3 actuellement en construction à Paris. Auparavant, le chauffage urbain n'était pas disponible dans cette région – les consommateurs utilisaient d'autres formes de chauffage telles que le chauffage électrique individuel. Il permettra, par rapport au chauffage à partir de sources conventionnelles, de réduire les émissions de CO2 de 65 000 tonnes au total entre 2011 et 2014.

De manière plus générale, ce projet encouragera les investissements futurs dans les unités de production de chaleur utilisant des énergies renouvelables qui seront reliées à ce réseau, et permettra de supprimer une chaufferie conventionnelle utilisant des combustibles fossiles dans cette région.

Grâce à ce projet ainsi qu'à d'autres projets en cours, d'ici 2020, près de 20 % de l'énergie utilisée pour le chauffage de Paris sera produite à partir de sources d'énergies renouvelables (biomasse, biogaz, géothermie) alors que ce pourcentage est nul en ce moment.
http://www.enerzine.com/14/11250+un-res ... u-t3+.html

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Message par energy_isere » 23 avr. 2012, 09:42

500 milliards d’euros d’énergie gaspillés chaque année en Europe

21-04-2012 univers-nature

Menée par l’association internationale des réseaux de chaleur et de froid Euroheat & Power dans 14 pays européens, l’étude Ecoheat4EU révèle qu’environ 500 milliards d’euros d’énergie sont gaspillés chaque année en Europe. Cela représente une perte équivalant à 1000 euros par an, par citoyen européen. Ce gaspillage s’explique par le non recyclage de la « chaleur de récupération », à savoir la chaleur produite par les procédés industriels, exploitable en l’état. Au regard de quoi, un gisement de chaleur équivalent à plus de la moitié de l’énergie primaire disponible en Europe reste actuellement inutilisé.

Pour l’association Via Sèva, le développement des réseaux de chaleur et de froid est un remède à ce gaspillage. De fait, outre la valorisation énergétique des déchets, de nouvelles ressources de récupération se profilent : la chaleur des eaux usées, de process industriels ou encore la chaleur des serveurs informatiques. En France, 450 réseaux de chaleur utilisent 31 % d’énergies renouvelables et de récupération pour le chauffage de leurs abonnés, marquant une augmentation de 17 % par rapport à 2005. Les opérateurs visent les 50 % d’ici 2020. Toutefois, la France accuse un sérieux retard par rapport à ses voisins européens. En effet, ses réseaux de chaleur chauffent 6 % de la population, la moyenne européenne se situant à plus de 30 %. Certains pays excèdent même les 50 % , tels que le Danemark, la Tchéquie et l’Islande.

Cécile Cassier
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=5132

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Message par energy_isere » 02 mai 2012, 17:56

en relation avec ce post de fevrier 2012 viewtopic.php?p=311202#p311202
Cofely va investir 93 millions d'euros dans le réseau de chaleur nantais

30 Avril 2012 Usine Nouvelle

La filiale de GDF Suez doit construire deux chaufferies et 63 kilomètres de réseaux supplémentaires. Au bout du compte, la moitié de la population nantaise sera desservie.

Nantes métropole compte porter de 16 000 à 42 000 en cinq ans le nombre de logements raccordés à son principal réseau de chaleur, Centre-Loire. L'autre réseau, Bellevue, concédé à Dalkia, vient d'être doublé pour être porté à 13 000 logements.

Au total, en 2017, Nantes comptera donc près de 55 000 logements raccordés, soit 150 000 habitants, la moitié de la population de la ville et une partie d'une commune voisine, seront ainsi desservis par ce chauffage urbain à l'issue des travaux, en 2017. Nantes disposera alors du troisième réseau après ceux de Paris et de Grenoble.

C'est Cofely (GDF Suez) qui vient d'être nommé délégataire du réseau Centre-Loire. l'industriel portera donc les travaux d'extension d'un montant global de 93 millions d'euros. L'opération comprend la création de 63 kilomètres de réseaux supplémentaires, portant la longueur globale de Centre-Loire à 85 kilomètres.

Le projet inclut aussi la construction de sous-stations et de deux chaufferies qui consumeront principalement des produits issus de la biomasse et du bois provenant d'une filière régionale (plaquettes forestières, broyats de scierie). Le bois représentera 43 % de l'énergie contre 41 % pour les déchets. Pour l'heure, le réseau de chaleur est alimenté à 85 % par l'usine de traitement des déchets Valoréna, gérée par Suez et bientôt par Séché environnement.

"Par cette extension, l’économie de CO2 pour les vingt prochaines années sera de 880 000 tonnes. En 2020 le niveau annuel de Nantes Métropole se verra réduit de 50700 tonnes par an, soit un tiers des réductions que nous devons réaliser dans le cadre du plan climat", explique Pascale Chiron, vice-présidente (EELV) de Nantes Métropole. Cofely se rémunérera pendant vingt ans sur la vente de chaleur. Pour les habitants, les investissements se traduiront par une baisse des charges de chauffage de l'ordre de 15 %.
http://www.usinenouvelle.com/article/co ... is.N173797

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Message par energy_isere » 12 sept. 2012, 21:44

Une chaudière biomasse Renewa innovante dans l'Est

27.08.2012

A Saint-Louis en Alsace, la nouvelle chaudière biomasse du réseau de chauffage urbain sera mise en service au plus tard en juillet 2013. Elle combinera la cogénération et des systèmes innovants de manutention biomasse et de condensation sur les fumées. Cet assemblage de technologies constitue une première en France sur un réseau de chaleur urbain.

Cette chaudière à lit fluidisé sera la deuxième chaudière Renewa mise en service en France et la plus puissante. Grâce à cette technologie de combustion sur un lit de sable bouillonnant, la biomasse brûlée pourra être très variée et ainsi le mix énergétique utilisé pourra aisément évoluer en fonction des disponibilités des produits et/ou de la conjoncture économique. Cette centrale produira annuellement 93 % des besoins thermiques du réseau de chaleur de la Ville de Saint-Louis et en simultané 27 000 MWh d’énergie électrique, soit l’équivalent de la consommation électrique de 10 000 ménages. Ces performances permettront d’éviter l’émission de 9 000 t de CO2 par année.

EBM thermique, délégataire de service publique, garantit également une gestion des fumées avec un taux de poussière inférieur à 20 mg/Nm3 pouvant évoluer si besoin à 10 mg/Nm3 alors que la règlementation actuelle demande 50 mg/Nm3. La centrale représente également un atout pour la filière bois locale, puisque EBM Thermique opte non seulement pour une valorisation du bois-énergie issu d’un rayon maximum de 100 km, mais aussi pour l’utilisation de déchets issus de l’agriculture de la plaine d’Alsace (10 000 tonnes de rafles de maïs par exemple). Cette centrale consommera chaque année environ 50 000 tonnes de biomasse dont l’approvisionnement sera assuré par différents acteurs majeurs locaux.
http://www.mat-environnement.com/chanti ... ns-est.php

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Message par energy_isere » 14 nov. 2012, 12:37

Dijon se dote d’un réseau de chaleur à basse température de 30km alimenté à la biomasse

31 janvier 2012

Ce réseau de chaleur basse température, d’une longueur de 30 km, alimentera à terme des logements (dont de nombreux éco-quartiers) ainsi que des équipements publics. Il disposera de 2 points de production de chaleur : au sud de la ville, une chaufferie biomasse d’environ 30 MW qui consommera à terme environ 50 000 tonnes de bois-énergie issues en majorité de l’exploitation des forêts privées et publiques de Bourgogne, mais également des sous-produits de la filière de transformation du bois bourguignonne, et au nord, l’usine d’incinération des déchets ménagers du Grand Dijon.

La production de chaleur sera donc assurée par 80 % d’énergies renouvelables et de récupération.
L’utilisation de biomasse permettra également le renforcement de la filière bois-énergie locale qui prévoit la création de 20 emplois directs et indirects non délocalisables. La mise en place du réseau, conforme aux objectifs fixés par le Grenelle de l’environnement, est soutenue par le Fond chaleur géré par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.

.................

Cette réalisation exemplaire permettra de réduire les coûts de chauffage et d’eau chaude sanitaire pour les futurs abonnés du réseau tout en s’affranchissant, à hauteur de 80% des hausses des combustibles fossiles
...........

Notons en passant que le Grand Dijon a engagé 400 millions € dans la construction de deux lignes de tramway. Projet symbole d’une métropole de 250 000 habitants qui ne craint plus de tenir son rang, il est le fil rouge d’une vision transversale de la ville, cohérente et durable. D’ici 2015, c’est au final plus d’un milliard € que la capitale régionale aura investi pour mieux accueillir les investisseurs, mieux loger ses habitants, et surtout conforter sa qualité de vi(ll)e, où innovations écologiques riment avec attractivité, comme l’illustre cette combinaison tram-logements-réseau de chaleur. Septembre 2012, tandis que le tram sera mis en service, le centre-ville sera métamorphosé, plus valorisé que jamais. Entreprises et emplois s’implanteront dans des parcs d’activités de haute qualité environnementale. Le Grand Dijon, qui a déjà son Zénith, ses Vélodi ou le tout récent TGV Rhin-Rhône, aura son hôpital flambant neuf, son grand stade, et dix nouveaux écoquartiers et écoprojets le long des 20 km de tram. Bienvenue sur la voie d’une ville qui change !
http://www.bioenergie-promotion.fr/1859 ... -biomasse/

dans un autre article je lisais qu' une partie du réseau de chaleur était réalisée en méme temps que la ligne de Tram. ( en // de la voie)

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Message par energy_isere » 27 nov. 2012, 19:49

La ville de Hambourg en Allemagne à un énorme réseau de chaleur urbain.

lire ici : Hambourg s'associe à Vattenfall pour son approvisionnement en chaleur
.........
Vattenfall fournit en chaleur environ 440.000 ménages de Hambourg. La puissance thermique générée est d'environ 1.800 mégawatts thermiques (MWth) et l'énergie produite de 4.000 gigawatts heure (GWh). L'énergéticien suédois fournit ainsi 18 % des parts du marché de la chaleur de la ville de Hambourg.

L'extension du chauffage urbain est un élément central du concept énergétique que promeut la ville Hambourg et qui vise à réduire les émissions de dioxyde de carbone. En 2020, le réseau de chauffage urbain municipal fournira en chaleur près d'un demi-million de ménages.

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Message par energy_isere » 26 déc. 2012, 10:59

La ville d'Orléans fait le choix de la cogénération biomasse

enerzine 21/12/2012

Poursuivant son engagement dans la diminution de la production des gaz à effet de serre, la ville d'Orléans a lancé avec son concessionnaire Socos (filiale de Dalkia), la première chaufferie de cogénération fonctionnant à la biomasse à Orléans.
Une seconde chaufferie verra le jour en 2014, au nord de la ville.


La Source, l'un des quartiers les plus importants d'Orléans avec ses 18.000 habitants, bénéficie désormais d'un mode de production de chauffage urbain et d'électricité « propre ». Après 14 mois de chantier, la chaufferie est livrée dans les délais et alimentera progressivement les abonnées dès le 26 décembre prochain, pour être opérationnelle à 100% d'ici fin janvier 2013.

Cette chaufferie biomasse de 25 MW thermique, dite de « cogénération » possède une double vocation. Elle produit simultanément de la chaleur pour le réseau de chauffage urbain du quartier (puissance thermique de 17 MW), ainsi que de l'électricité injectée sur le réseau public et vendue à EDF (puissance électrique de 7,5 MW).

D'une longueur de 25 kilomètres, le réseau de chauffage urbain (eau surchauffée) alimente près de 7.500 logements et bâtiments du quartier, pour un équivalent de 13.000 logements chauffés. Parmi les principaux bâtiments concernés, on trouve : "le campus universitaire, le futur grand hôpital d'Orléans (2015), les établissements scolaires, les centres commerciaux, les immeubles de bureaux, etc."

Le montant de l'investissement nécessaire à la construction de cette chaufferie dépasse les 40 millions d'euros.

Une filière d'approvisionnement en bois

Environ 90.000 tonnes de bois seront consommées annuellement pour le bon fonctionnement de la chaufferie. L'approvisionnement se limitera à un secteur géographique d'un rayon de 100 kilomètres, offrant le double avantage de faire fonctionner les entreprises locales et de limiter les distances parcourues.

La cogénération biomasse s'appuie sur trois ressources : "la ressource forestière (produits de la sylviculture : bois d'élagage, bois déclassés, taillis,…), les sous-produits issus de l'industrie du bois (scieries, menuiseries : écorces, chutes, plaquettes, …) et les bois recyclés propres (palettes, caisses,…)". Ces consommations, qui plus est raisonnées, ne font en aucun cas disparaître les forêts : "elles contribuent à leur entretien et à leur extension".

Orléans, ville du développement durable

En initiant ce projet, la Mairie d'Orléans trouve une occasion supplémentaire de réduire les gaz à effet de serre émis sur son territoire. Près de 43 000 tonnes d'émission de CO2 seront ainsi évitées chaque année.

En multipliant ces initiatives, la Mairie d'Orléans souhaite réduire de 20% les émissions de CO2 sur son territoire d'ici 2020. Pour y parvenir, et se fixer des objectifs clairs sur ces prochaines années, elle a publié en octobre dernier son Plan Climat Energie Territorial, sorte de guide pour lutter contre le changement climatique et économiser l'énergie.

L'un des engagements forts est la construction d'une seconde chaufferie biomasse.

Biomasse, acte 2 !

La Mairie d'Orléans a dévoilé en début d'année un second projet de chaufferie biomasse, cette fois au nord, offrant ainsi une alimentation plus propre et plus écologique à l'intégralité de ses réseaux de chauffage urbain. Le projet verra le jour au cours du second semestre 2014.

Chiffres clés sur les 2 chaufferies biomasse d'Orléans

• Près de 15 000 logements concernés (soit 27% de la ville d'Orléans)
• plus de 90 millions d'euros d'investissement pour les deux projets
• 52 km de réseaux
• 90 000 tonnes d'émissions de CO2 évitées, soit l'équivalent de 40 000 voitures
• mi-2014, les 2 réseaux du chauffage urbain seront alimentés à la biomasse
http://www.enerzine.com/6/15020+la-vill ... asse+.html

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Message par energy_isere » 08 juil. 2013, 13:56

Neuilly-sur-Marne : de la géothermie pour les abonnés du réseau

08 Juillet 2013 enerzine

La ville de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) a annoncé avoir sélectionné le groupe Idex dans le cadre de l'investissement, la conception, la construction et l'exploitation de son futur réseau de chaleur à base de géothermie profonde pour une durée de 30 ans.

Le réseau existant qui fera l'objet d'une profonde rénovation utilisera à terme plus de 60% d'énergie géothermique pour alimenter le futur éco-quartier de L'Est Nocéen.

Un doublet géothermal au Dogger

Le futur réseau de chaleur s'inscrit dans le cadre d'un projet de développement ambitieux de la part de Neuilly-sur-Marne pour la création de l'éco-quartier de l'Est Nocéen (4.000 équivalents logements) et la rénovation du quartier des Fauvettes et du centre ville. La ville dispose d'une situation favorable à la création d'un doublet géothermal au Dogger (1.800 mètres de profondeur) permettant de proposer une température en tête de puits de 65°C et un débit d'exploitation de 300 m3/h.

La rénovation, la modernisation et l'extension du réseau existant

Grâce au potentiel de cette nouvelle ressource géothermale, le réseau existant du quartier des Fauvettes et du centre ville sera également raccordé. Le réseau ainsi constitué mesurera 13 km et sera doté de 108 sous-stations.

Destiné à assurer le chauffage et le réchauffage de l'eau chaude sanitaire des constructions neuves et des réhabilitations, le réseau utilisera donc 61% d'énergie renouvelable grâce à la géothermie. Les 39% restants seront issus de l'utilisation du gaz et d'une pompe à chaleur. Neuilly-sur-Marne fait ainsi coïncider ses objectifs de rénovation urbaine avec ses ambitions affichées dans la transition énergétique de son territoire.

Un déploiement progressif

A l'été 2014, le quartier des Fauvettes et du centre ville sera connecté au réseau de chaleur rénové, impliquant son passage en basse pression. Le nouveau réseau destiné à alimenter l'éco-quartier ne sera mis en service qu'à partir de 2018 et le nombre d'abonnés est destiné à croitre au rythme de la progression des constructions immobilières.

Ainsi, à horizon 2029, l'installation assurera le bien-être thermique de l'équivalent de 11.000 logements (80% logements, 5% activités commerciales et 15% équipements publics). Elle alimentera une superficie totale de 830.000 m2, soit 385.000 m2 de rénovation urbaine et 445 000 m2 de constructions neuves.

Un projet contre la précarité énergétique

Le nouvel éco-quartier de l'Est Nocéen s'inscrit aussi dans une politique de mixité sociale de la ville; il comprend notamment 30% de logements sociaux. Le choix d'un réseau de chaleur alimenté par 61% de géothermie, énergie renouvelable locale, permet de s'affranchir majoritairement de la fluctuation du prix du gaz tout en garantissant une baisse de prix qui contribue à la lutte contre la précarité énergétique.

L'investissement global de plus de 40 millions d'euros est soutenu par le fond chaleur.
http://www.enerzine.com/4/16017+neuilly ... seau+.html

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Message par energy_isere » 17 oct. 2013, 18:41

La ville de Forbach se dote d'une centrale de cogénération biomasse

17 Oct 2013 enerzine

La ville de Forbach a récemment inauguré sa centrale de cogénération biomasse qui aura pour objectif d'alimenter son réseau de chaleur urbain et permettra d'éviter le rejet dans l'atmosphère de 35.000 tonnes de CO2 par an.

La chaufferie alimentée par du bois-énergie installée par Cofely Services, filiale de GDF Suez. Ce projet aura nécessité 33 millions d'euros d'investissement.

Cette centrale, qui produit à la fois de la chaleur et de l'électricité, alimentera l'équivalent de 8.500 équivalents-logements (bâtiments publics, logements sociaux, etc.). Elle consommera 69.000 tonnes de bois-énergie par an, composées aux trois-quarts de plaquettes forestières issues des massifs alentours. La nouvelle installation, à la fois "écologique et économique", devrait générer à cet effet la création d'une cinquantaine d'emplois pérennes dans la filière bois locale.

Par ailleurs, cette chaufferie urbaine contribuera à la maîtrise de la facture énergétique. En effet, d'un côté le prix du bois énergie est plus stable dans le temps que celui des énergies fossiles. Et de l'autre, l'électricité produite sera revendue à un tarif fixe du réseau, participant à la stabilité du prix de la chaleur dans la durée.

** La centrale biomasse a été inaugurée en présence de Laurent Kalinowski, Député-Maire de Forbach et Conseiller Général de la Moselle, Paul Fellinger, Maire de Schoeneck et Président de la Communauté d'Agglomération de Forbach Porte de France, Jean-Pierre Masseret, Président du Conseil Régional de Lorraine et Jean-Pierre Monéger, Directeur Général de Cofely Services, Groupe GDF Suez.
http://www.enerzine.com/6/16394+la-vill ... asse+.html

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Message par energy_isere » 23 nov. 2013, 13:35

Séché Environnement chauffe Strasbourg

le 21 novembre 2013 | L'Usine Nouvelle

"Se chauffer sans réchauffer la planète." C’est le nouveau slogan de Séché Environnement. Le groupe ajoute une corde à son arc avec la mise en service d’un premier réseau de chaleur urbain alimentant 18 000 équivalent-logements dans les quartiers sud de Strasbourg (Bas-Rhin). Sa filiale Sénerval, qui emploie 59 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 18 millions d’euros, chargée de l’exploitation de l’usine d’incinération de la communauté urbaine de Strasbourg (CUS), a mené à bien ce projet de 20 millions d’euros, dont 6 apportés par l’Ademe. La chaleur dégagée par la combustion des déchets sera transmise à un réseau long de 12 km.

Pour la CUS, le projet est un pan d’une politique de transition énergétique qui permettra aussi l’émergence de solutions de géothermie profonde et de biométhanisation des eaux usées. "Cela s’inscrit dans l’évolution de nos métiers vers la valorisation énergétique des déchets", pointe Bruno Jarriand, le directeur de la branche déchets non-dangereux de Séché Environnement. Sénerval prévoit d’investir près de 60 millions d’euros sur le site d’ici à 2015. L’entreprise va notamment produire à partir des déchets organiques du biométhane, qu’il injectera dans le réseau de gaz naturel.
http://www.usinenouvelle.com/article/se ... rg.N219167

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Message par energy_isere » 02 déc. 2013, 20:54

Un réseau de chaleur biomasse à Aix-les-Bains dès 2015

02 Dec 2013 enerzine

Aix-les-Bains a retenu Idex pour concevoir, financer, construire et exploiter son futur réseau de chaleur biomasse, en signant un contrat d'une durée de 25 ans avec la ville thermale.

90% d'énergie biomasse

La création de ce réseau de chaleur s'inscrit dans le cadre d'un ambitieux programme de rénovation urbaine et de la politique de Développement Durable de la Ville. Ce projet vise à contribuer de manière active aux objectifs dictés par le Protocole de Kyoto et du Plan Climat, en limitant au maximum les émissions de gaz à effet de serre. La Ville entend ainsi utiliser au mieux les ressources vertes produites localement et de garantir aux habitants une maîtrise de leurs charges par l'utilisation d'une énergie renouvelable dont le prix est relativement stable.

A la clé : un réseau qui chauffera ses abonnés grâce à 90 % d'énergie biomasse, issus de l'utilisation de 10.000 tonnes de bois par an grâce à un approvisionnement de proximité*, dans un rayon maximum de 100 kilomètres, majoritairement en plaquettes forestières. L'utilisation de ces énergies renouvelables contribuera à économiser 5.000 tonnes de CO2 par an.

Des investissements optimisés

Les travaux destinés à construire le réseau débuteront mi-2014. L'installation comportera 5.4 kilomètres de réseau, alimentés par une chaufferie bois d'une capacité de production de 5 MW. Afin de concilier les objectifs de développement durable et la nécessaire réduction des émissions de particule, la chaufferie sera équipée de filtres très performants.

Le réseau est destiné à chauffer, à compter de mi-2015, près de 2.000 équivalents logements (dont une grande partie de bâtiments publics).

La solution proposée par l'opérateur de réseau de chaleur permettra d'optimiser les investissements à réaliser puisqu'elle comporte la réutilisation de deux chaufferies gaz existantes - celles de l'hôpital et de l'OPAC 73. Leurs capacités de production de 7,2 MW s'intègre au dispositif comme appoint et/ou secours de la chaufferie biomasse.

L'investissement global à réaliser s'élève à près de 7 millions d'euros. Le montant attendu des subventions, Ademe et Conseil Régional, devraient contribuer au financement du projet à hauteur de 35 %.
http://www.enerzine.com/6/16613+un-rese ... 2015+.html

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Message par energy_isere » 24 févr. 2014, 12:04

Mise en service du réseau de chaleur au bois de Châteaudun

24 fev 2014 enerzine

Didier Huguet, maire de Châteaudun (Eure-et-Loir), et Jean-Marie Hubert, Directeur régional de Cofely Services, Groupe GDF Suez, ont inauguré le 21 février la chaufferie biomasse du réseau de chaleur de la ville.

Après 10 mois de travaux, la chaufferie a été mise en service au mois de janvier 2014. Le réseau de chaleur dessert à présent l'équivalent de 1.600 logements : "les bâtiments communaux, les établissements scolaires, les logements collectifs publics et privés et le centre hospitalier."

A la suite des travaux d'isolation des bâtiments de la ville de Châteaudun, le recours à la biomasse permettra d'améliorer significativement l'efficacité énergétique de Châteaudun, de mieux maîtriser la facture énergétique et d'éviter l'émission de 3.000 tonnes de CO2 dans l'atmosphère par an.

Cette nouvelle étape concrétise la volonté commune de la ville de Châteaudun et de Cofely Services d'agir pour la transition énergétique dans les territoires.

Le réseau de chaleur contribuera également à la pérennisation de la filière biomasse locale : "la chaufferie nécessitera 6.150 tonnes de bois-énergie par an, dont l'approvisionnement sera réalisé dans un rayon de 50 km."

Cofely Services a porté l'investissement de près de 6 millions d'euros, subventionné via le Fonds Chaleur à hauteur de 2 millions d'euros par l'ADEME. En plus du soutien financier, l'ADEME a également fortement contribué au développement de ce projet par son expertise.
http://www.enerzine.com/6/16960+mise-en ... udun+.html

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Re: Chauffage urbain

Message par energy_isere » 27 févr. 2014, 20:17

A Strasbourg, Réseau GDS et EBM Thermique vont chauffer un nouveau quartier

Usine Nouvelle le 27 février 2014,

La communauté urbaine a accordé au groupement d'entreprises comprenant Réseau GDS et EBM Thermique, une délégation de service public pour la construction et l'exploitation du réseau de chaleur du quartier Wacken à Strasbourg (Bas-Rhin). Un investissement de 10 millions d'euros est prévu.

Ayant obtenu une délégation de service public de la communauté urbaine de Strasbourg (Bas-Rhin), la société d'économie mixte de la ville de Strasbourg, Réseau GDS et EBM Thermique, filiale française de la société coopérative suisse EBM, s'apprêtent à donner ensemble le coup d'envoi d'un projet de construction et d'exploitation d'un réseau de chaleur dans le quartier strasbourgeois du Wacken.

D'un montant de 10,6 millions d'euros, l'investissement prévoit la construction d'une centrale à biomasse de 18 mégawatts et du réseau de chaleur associé, long de 4 km dans une première phase. Ce réseau devra desservir, entre autres, le futur quartier d'affaires international du Wacken, situé au pied du Parlement européen,
http://www.usinenouvelle.com/article/a- ... er.N244489

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Re: Chauffage urbain

Message par energy_isere » 03 mars 2014, 14:08

Le réseau de chaleur au bois de L'Aigle (Orne) entre en service

03 Mars 2014 enerzine

La ville de L'Aigle (Orne) a confié à Cofely Services le contrat de délégation de service public pour la conception, la construction et l’exploitation pendant 25 ans, d'un réseau de chaleur urbain alimenté par une biomasse, le bois énergie.

Après 10 mois de travaux, la nouvelle chaufferie de 17,4 MW a été mise en service au mois de janvier 2014.

Le recours à une chaufferie biomasse doit permettre aux usagers de bénéficier d'une énergie compétitive et durable. La chaufferie comprend deux chaudières bois qui nécessiteront 10.000 tonnes de biomasse par an, fournies par la filière bois locale et régionale : "70 % du combustible sera approvisionné dans un rayon de 20 km autour de la chaufferie, notamment Saint-Sulpice-sur-Risle et Aube, Pays de L'Aigle."

La nouvelle installation contribuera à la création de 8 emplois locaux et régionaux ainsi qu'à la pérennisation de la filière bois.

A terme, le réseau de chaleur, long de 9 km, alimentera l'équivalent de 2 500 logements : "les bâtiments communaux, les établissements scolaires, les logements collectifs publics et privés, le centre aquatique et le centre hospitalier de L'Aigle."

Cofely Services a porté l'investissement de plus de 8 millions d’euros, subventionné à hauteur de 3,3 millions d’euros dans le cadre du Fonds chaleur renouvelable géré par l'ADEME.
http://www.enerzine.com/6/16991+le-rese ... vice+.html

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Re: Chauffage urbain

Message par energy_isere » 06 mars 2014, 10:20

Réseau de chaleur de Vittel : biomasse, cogénération, extension

06 mars 2014

Fin février, a été inauguré le nouveau réseau de chaleur de la ville de Vittel en présence de Messieurs Jean-Claude Millot, Maire de la ville et Thierry Franck de Préaumont, Président d'Idex.

Cet événement marquait la fin des travaux réalisés dans le cadre de la délégation de service public accordée à Idex par la ville thermale.

Ainsi, au-delà de la supervision, l'exploitation et la maintenance du réseau de chaleur confiées à Idex pour une durée de 23,5 ans, l'opérateur avait en charge sa modernisation et son extension.

Plus de 60 % de bois énergie et de la cogénération

Le projet de modernisation réalisé par Idex comprenait la construction d'une chaufferie biomasse d'une puissance de 2,5 MW. Aujourd'hui en service, elle est approvisionnée par de la plaquette forestière issue des forêts vosgiennes situées dans un rayon de 40 km autour de Vittel. Elle consomme environ 6.500 tonnes de bois par an, soit 0,6% de la production biologique annuelle des forêts vosgiennes. Plus de 50% de la matière utilisée provient du nettoyage des parcelles forestières.

La chaufferie biomasse couvre 61% des besoins en chaleur et eau chaude sanitaire des abonnés du réseau. Les 39% restants sont assurés par une installation gaz composée de deux chaudières d'une puissance totale de 10.1 MW et une cogénération gaz de 1,5 MW. L'électricité produite permet d'alimenter 1400 équivalent logements.

Ainsi configuré, le nouveau réseau de chaleur permet d'éviter 3.700 tonnes de CO2 par an.

L'extension du réseau de chaleur

Aux 15 bâtiments du quartier Haut de Fol raccordés jusqu'alors sont venus se rajouter la résidence Haut de Fol et 22 nouvelles sous-stations à travers la ville. Au total, ce sont donc aujourd'hui 38 sous-stations sur plus de 3,5 km à travers Vittel qui alimentent 2 473 équivalent logements dont les Thermes, le Club Med, les écoles et le collège, l'hôpital, la Mairie, les copropriétés Haut du Fol et Renaissance ...

La réduction de la facture énergétique

Au-delà d'être une réponse aux engagements de la ville en matière de développement durable, ce projet est bénéfique à la facture énergétique des abonnés. Elle va en effet connaitre une baisse de plus de 40%. Cette diminution est due au coût plus faible du combustible biomasse par rapport aux énergies fossiles, auquel s'ajoute l'application du taux de TVA réduite liée à l'utilisation de plus de 50% d'énergie renouvelable.
http://www.enerzine.com/6/17010+reseau- ... sion+.html

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