oleocene.org

Créer un éco village perdu en Inde, au Brésil, dans le Larzac, c'est facile ...

Créer un éco village en pleine zone urbaine relève du challenge

La question que nous pouvons nous poser est :

comment faire muter notre habitat actuel et son environnement (résidence, immeuble, voisinage, quartier, arrondissement, ville, agglo, mégalopole...)

L'endroit ou vous habitez peut devenir un éco village, si vous arrivez à faire évoluer les habitants de votre environnement (prévoir de laisser un peu de temps au temps)

Mettre un panneau solaire, recycler son eau, mieux trier ses déchets,
c'est un bon début
ensuite partager un moyen de transport, construire en bois, développer des espaces verts, boisés...

L'écovillage commence là ou l'acte écologique n'est plus individuel mais collectif et ou la prise de consience est elle aussi collective et partagée


il faut repenser la façon de vivre dans les cités (au sens grec), les villes, les villages, les quartiers, les habitats...

La mutation de notre civilisation sera autant sociale, qu'environnementale, qu'économique...
peut être est ce ça la politique appliquée à la cité (toujours au sens Grec dans le texte... )

ARISTOT a écrit :L'écovillage commence là ou l'acte écologique n'est plus individuel mais collectif et ou la prise de consience est ele aussi collective et partagée

J'aime bien cette définition - il me semble d'ailleurs que la solution aux problématiques énergétiques et environnementales passera plutôt par les communautés locales que par un lointain pouvoir national...

Ne pourrait-on pas se mettre à plusieurs pour construire un éco-village, ça
me semble la solution la plus censée

Je vais émettre cette idée sur oléocène.


Je vous soumet cette idée car l'autarcie me semble limite, il faudrait créer
un village autonome un peu comme les Amisch mais sans religion.

Avez-vous vu le film Le village de N.Night Shyaman? Dans ce film , on y
voit des personnes vivre comme au 19 sicècle pour fuir le monde moderne et
ses dangers . Ils vivent de manière rustique . Voilà comment j'imaginerai cet
écovillage.


Au sein de l'association Oléocène ne pourrait-on pas batir ce genre de projet?

Je ne sais pas par quoi commencer et comment faire.

Ce que je propose, c'est de commencer par creer la communauté et ensuite de prendre le temps de parler philosophie. Parceque parler de tout ça au coeur de Babylone ça ne sert à rien.

Si certains sont intéressés par un grand batiment (grange) permettant la reconstruction de 300 m2 (en plusieurs logements possibles) assorti de droits de culture sur plusieurs hectares, dans la région de Masquières (Lot et Garonne), pour un peu moins de 100000 € , me contacter par M.P.

PS: si les modos estiment que mon message est mal venu je ne leur en voudrais pas s'ils le suppriment

Bon reportage chez Thorgal . 1e partie de l'emission "terre a terre"/FR. Cult. ce matin.
fonctionne depuis les années 80. 5 groupes de 10 maisons (dernier groupe en 2003). 40 hectares , pres d'une ville , auto construction , maisons communes (laverie :2 machines semi-indus pour 30familles; maisons de réunion et piaules d'acceuil ... autarcie partielle ......ne pas rater .
"""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""
http://www.radiofrance.fr/chaines/franc ... e_a_terre/

si vous voulez un meilleur exemple, moi, ma petite soeur est linguiste et a vécu quelque mois par an dans un village du Vanuatu (ex Nouvelles Hebrides).

Fonctionne depuis des milliers d'année, maisons totalement en autoconstruction, complete autarcie alimentaire. Ils sont tres accueillants, elle a une nouvelle "maman" la bas.. En realité, des qu'on sort de l'Occident, c'est pas ça qui manque . Me contacter par MP si intéressé.

lien direct en mp3:

http://media.radiofrance-podcast.net/po ... 6532-0.mp3

thorgal a écrit :lien direct en mp3:

http://media.radiofrance-podcast.net/po ... 6532-0.mp3

C'est vers chez toi ? les connais tu ?

j'ai un pote qui en sait plus que moi à ce sujet et qui a rencontré des locaux. Je m'y étais intéressé y a 2-3 ans mais mes activités m'ont poussé ailleurs. J'ai aussi une amie qui a grandi dans l'un d'eux (nord Jutland) mais qui n'y vit plus depuis qq années. Personnellement, je ne sais pas grand-chose au sujet de ces villages mais c'est une alternative qu'il faut que j'explore un peu plus.
Je sais que le projet qui s'appelle Friland n'est pas donné à tous en raison de la pratique d'endettement de la majorité des ménages. Un ménage ne peut prétendre à rejoindre la "communauté" Friland s'il a des dettes. On construit sa baraque selon ses propres moyens (sans banque) de telle sorte que l'on puisse exercer son activité à la maison et vivre en ne consommant pas plus que la moyenne mondiale, à savoir 10 fois moins que la moyenne danoise. C'est un challenge difficile pour de nombreux ménages : se débarasser de ses dettes, avoir les fonds nécessaires pour construire et vivre sur place selon ces critères énergétiques.

J'avoue que devant l'ampleur de la tâche j'ai un peu de mal à en voir le début. Et puis je n'ai plus vraiment les ressources et le temps pour construire de quelque chose d'ambitieux.
Reste deux possibilité : s'intégrer à un projet existant ou commencer seul et intégrer des gens au fur et à mesure.
En fait, je connais plein de gens intéressés par le principe mais dès qu'il s'agit de parler concrètement tout le monde attend de voir quelque chose de déjà finit.
Je comprend cette réticence, mais c'est le meilleur moyen de ne jamais rien faire.
Au moins j'ai la chance de ne pas avoir grand chose à perdre.

Non mais ce n'est pas faux. Je connais une femme qui serait intéressée par un tel projet, mais pas en partant de zero, c'est à dire en voyant quelque chose de dejà finit et qui fonctionne. Sécurité, donc.

FOWLER a écrit : ....non, il y a certaines personnes, hommes et femmes, qui vont aller vers le pognon, la sécurité, c'est sur, mais pourquoi simplifier pour provoquer : là vous faites fuir des personnes interressantes de cette discussion.

Je ne cherchais pas a faire une relation tunes/Nanas . Au contraire , les experiences de marginalisation auxquelles j'ai assisté, et qui sont toujours connotées "a risques", avaient souvent une population féminine dominante . C'est ce que je voulais dire : elles semblent moins "frileuses" que les types pour s'engager .

Tovi a écrit :Faux, pas l'argent, la sécurité...

Tout à fait d'accord, c'est elle qui porte la vie, c'est normal qu'elles soient en recherche de sécurité.

En ce qui concerne ceci "Si vous ne faites pas partie de la solution, alors vous faites partie du problème., j'ai le sentiment d'être agressé, être culpabilisé. Alors permets-moi de te proposer quelque chose comme cela: Il n'y a pas de problème sans solution, alors, je t'invites à la découvrir ensemble

kercoz a écrit :les experiences de marginalisation auxquelles j'ai assisté, et qui sont toujours connotées "a risques", avaient souvent une population féminine dominante . C'est ce que je voulais dire : elles semblent moins "frileuses" que les types pour s'engager .

Forcément, c'est elles qui accouchent, elles en savent quelque chose du terme s'engager.

Le concept d'éco-village m'intéresse aussi, mais je me vois mal m'engager avec le public Oléocène. Du moins la plupart.
Autant j'apprécie les discussions sur le forum, autant je trouve qu'il y a un léger manque d'ouverture d'esprit parmis certains "piliers". Mais c'est normal après tout, on ne peut pas être sur la même longueur d'onde que tout le monde.

Il suffit de voir le fil sur une tentative d'expliquer mon projet. J'ai eu droit à des sarcasmes, des trucs comme "secte", "survivalisme" etc.

D'une façon générale, je vois peu de gens capables de s'engager à partir de rien, la plupart veulent voir un truc déjà finit et qui tourne avant de s'engager. Typiquement petit bourgeois (et français ?)