Publié : 30 oct. 2007, 19:33
Dans le même temps les charges énergétiques ( chauffage, ECS) devraient baisser
Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
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Ou stagner...metamec a écrit :Dans le même temps les charges énergétiques ( chauffage, ECS) devraient baisser
La rénovation des bâtiments devient réglementaire
Jean-Louis BORLOO, ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables, se félicite de l’entrée en vigueur de la réglementation thermique des bâtiments existants, qui va dans le sens des orientations du Grenelle Environnement arrêtées par le Président de la République.
Ce texte met en place pour la première fois en France, des exigences d’économie d’énergie dans les bâtiments existants, en complément des exigences applicables aux bâtiments neufs qui sont entrées en vigueur le 1er septembre 2006.
Cette réglementation s’inscrit pleinement dans la volonté du Gouvernement de rendre le parc de bâtiment économe en énergie et de limiter ses émissions de gaz à effet de serre.
A partir du 1er novembre 2007, les travaux de rénovation des bâtiments existants seront donc réglementés afin d’assurer un gain énergétique minimal, grâce à l’utilisation de produits efficaces.
Les travaux concernés sont les travaux d’isolation, les travaux de changement des fenêtres et autres parois vitrées, les travaux qui portent sur les systèmes de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de refroidissement, de ventilation, et d’éclairage pour les bâtiments tertiaires.
Un arrêté du 3 mai 2007 relatif à la performance énergétique des bâtiments existants définit les niveaux de performance minimaux pour l’ensemble de ces travaux.
A titre d’exemple lorsque des fenêtres sont remplacées, les nouvelles fenêtres doivent, sauf cas particulier, présenter une performance minimale qui correspond à un double vitrage à isolation renforcée.
Les autres produits du bâtiments sont également concernés, comme les isolants thermiques, les chaudières, les appareils de chauffage ou les ballons d’eau chaude électriques, les pompes à chaleur, les systèmes de ventilation, les climatiseurs, les chaudières et poêle à bois…
Des aides fiscales telles que les aides de l’ANAH, le crédit d’impôt, le livret de développement durable et la possibilité d’exonération de taxe foncière permettent d’aider financièrement les propriétaires qui souhaitent réaliser des travaux d’amélioration thermique.
(src : CP - Ministère écologie)
Enerzine
Qui va vérifier tout ça?A partir du 1er novembre 2007, les travaux de rénovation des bâtiments existants seront donc règlementés afin d’assurer un gain énergétique minimal, grâce à l’utilisation de produits efficaces.
C'est pas dit ! Renseigne-toi !ezza a écrit :pas les moyen financier pour réduire la facture énergétique de la france
Esperons que les reconstructions suivent bien les recommandations du Grenelle pour les performances thermiques !HLM : la rénovation urbaine pourrait accroître la pénurie
LE MONDE | 12.11.07
C'est un paradoxe : le programme national de rénovation urbaine, qui prévoit, d'ici à 2013, la reconstruction de 250 000 logements sociaux et la réhabilitation de 400 000 autres, pourrait se solder par une aggravation de la pénurie de HLM en France. Le rapport 2007 de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus), dont Le Monde a obtenu des éléments et qui doit être rendu public mercredi 14 novembre, montre qu'il sera difficile de reconstituer une offre locative équivalente à celle démolie dans les quartiers définis comme prioritaires depuis la loi du 1er août 2003.
Premier enseignement : les financements engagés au 31 décembre 2006 prévoient dix démolitions pour sept reconstructions. Même si ce ratio s'est amélioré par rapport aux années précédentes, il apparaît en contradiction avec la règle du "un pour un" : pour un logement social démoli, un autre doit être construit. Christine Boutin, ministre du logement et de la ville, a redit, le 11 octobre, lors des assises du renouvellement urbain, que cette règle "ne saurait souffrir la moindre exception". "Il ne s'agit pas de stopper les démolitions : c'est souvent la seule solution pour régénérer un quartier dégradé. Il s'agit de garantir la croissance du parc de logement social", ajoutait-elle.
DÉCALAGE CHRONOLOGIQUE
Concrètement, sur les 157 projets pluriannuels signés fin 2006 par l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU), créée pour mettre en oeuvre cet ambitieux programme de remodelage des quartiers sensibles, le budget engagé prévoyait la démolition de 28 500 logements et la reconstruction de 19 800 autres. Cet écart peut s'expliquer par un décalage chronologique : il est nécessaire de démolir d'abord, pour libérer des terrains pour les nouveaux logements. La moitié de l'offre nouvelle environ est ainsi produite sur le même site. L'ANRU promet en outre qu'en 2013, au terme du programme, la reconstitution de l'offre démolie sera quasiment complète, hormis dans les zones en déclin démographique.
Néanmoins, même si la règle du "un pour un" était scrupuleusement respectée, des statistiques inédites sur la taille des logements concernés permettent d'affirmer qu'un déficit devrait persister. Ainsi, les démolitions engagées touchent essentiellement des logements de plus de 5 pièces (48 % des démolitions, 10 % des reconstructions). D'un autre côté, les nouveaux logements comportent majoritairement moins de trois pièces (24 % des démolitions, 64 % des reconstructions). Des habitations de taille modeste vont donc se substituer à de grands logements. Même si les besoins des familles évoluent, en raison d'une réduction de leur taille, ce constat pourrait, in fine, se traduire par une aggravation des tensions entre l'offre et la demande de HLM. Le rapport souligne par ailleurs les retards pris par certains projets.
Enfin, selon l'Observatoire, qui dépend de la délégation interministérielle à la ville, les 724 communes qui n'atteignent pas le palier de 20 % de logements sociaux fixé par la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) ont fait quelques efforts en 2006. Leur taux moyen de logements sociaux est passé de 13,17 % en 2003 à 13,72 % en 2006. Cependant, 243 de ces communes n'ont financé aucune construction de HLM l'an passé. Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) reste la commune dont la part de logements sociaux est la plus faible (3,2 %) dans le classement des villes qui comptent plus de 15 000 logements et moins de 10 % d'habitations sociales.
non, rien ne le prouve. Au contraire.matériel plus sophistiqué....entretien plus cher
en particulier il y a :Inauguration d'une maison rénovée « facteur 4 »
(src : EDF, ADEME, ES)
Fin janvier, a été inaugurée la seconde maison, du programme de rénovation de 50 chantiers pionniers, rénovée pour atteindre les critères de basse consommation en Alsace, à Roeschwoog. .....
.....Murs : isolation extérieure polystyrène graphité KNAUF TH32 - 16 cm .....
http://energie.lexpansion.com/habitat/u ... -4521.htmlPour parvenir à diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020, la France doit rénover ses bâtiments.
Voici le témoignage d’un couple qui a rendu sa maison "Basse Consommation"!
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Notre logis consomme dorénavant six fois moins d’énergie primaire, émet six fois moins de Co2 et utilise uniquement des énergies renouvelables (soleil, bois, électricité verte). Nous sommes passés d’une consommation de 300kWh/m2/an à 56kWh/m2/an...
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