Chauffage urbain

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Re: Chauffage urbain

Message par energy_isere » 26 mai 2023, 18:22

Un projet de réseau thermique sous le Rhin obtient un feu vert financier de l'UE

AFP le 26 mai 2023

Un projet de réseau thermique franco-allemand passant sous le Rhin et visant à chauffer plusieurs milliers de foyers à Strasbourg a reçu une subvention européenne importante pour sa réalisation, a-t-on appris vendredi auprès du Land allemand du Bade-Wurtemberg et de la région Grand Est.

La commission de suivi du programme européen de coopération transfrontalière "Interreg du Rhin supérieur", réunie en début de semaine, a décidé de "soutenir avec des moyens financiers de l'Union européenne la construction du réseau de chaleur entre Strasbourg et Kehl", commune allemande limitrophe située sur l'autre rive du Rhin, pour un montant de "2,1 millions d'euros", a annoncé dans un communiqué le Regierungspräsidium Freiburg.

Cette instance représente le Land du Bade-Wurtemberg dans la région de Fribourg-en-Brisgau voisine de l'Alsace et préside la commission Interreg.

Les informations sur ce soutien et son montant ont été confirmées à l'AFP par le conseil régional du Grand Est.

"C'est une très bonne nouvelle qui représente une avancée majeure pour la réalisation du projet", a réagi auprès de l'AFP Marc Hoffsess, adjoint à la mairie de Strasbourg en charge de la transformation écologique.

Ce projet consiste à chauffer une partie de la ville de Strasbourg grâce à la chaleur dite "fatale" de l'aciérie BSW (Badische Stahlwerke) de Kehl, produite en excédent de ses opérations. Cela implique de construire une conduite d'une longueur de 4,5 kilomètres sous le Rhin qui sépare l'unité sidérurgique de la chaufferie située dans le quartier strasbourgeois de l'Esplanade.

"Avec la chaleur fatale de BSW, ce sont environ 7.000 foyers de Strasbourg qui doivent être alimentés à partir de 2027", et "20.000 tonnes de C02 qui doivent être évitées" chaque année, a précisé le Regierungspräsidium Freiburg dans son communiqué.

Le projet représente un investissement chiffré à 25,5 millions d'euros devant être apportés, outre l'Union européenne, par les collectivités locales françaises et allemandes, la Banque des territoires, l'Ademe et son homologue Outre-Rhin Dena (Deutsche Energie-Agentur).

Il est piloté par une société d'économie mixte (SEM) composée d'actionnaires publics français et allemands et dénommée "Calorie Kehl-Strasbourg".

Cette SEM prévoit de désigner en juin un opérateur qui assurera pour son compte la maîtrise d'ouvrage déléguée, ce qui doit permettre d'affiner l'estimation financière et le tracé retenu et de respecter l'objectif d'une mise en service à l'hiver 2026/27, a indiqué M. Hoffsess.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 60b8b6c6d0

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Message par energy_isere » 07 nov. 2023, 23:15

La France à la traîne sur les réseaux de chauffage urbain

AFP le 07 nov. 2023

Les raccordements au chauffage urbain en France ont presque doublé en dix ans mais cet essor reste "insuffisant" pour un mode de chauffage pourtant moins émetteur de gaz à effet de serre et 20 à 30% moins cher, selon la dernière enquête annuelle du secteur présentée mardi.

"Entre 2012 et 2022, le nombre de bâtiments connectés aux réseaux de chaleur a enregistré une croissance de 82%", indique l'étude supervisée par le ministère de la Transition énergétique.

Ce sont ainsi 2,7 millions de logements (ou 47.380 bâtiments) qui étaient desservis en 2022 en eau chaude et chauffage par l'un de ces 946 réseaux de chaleur (+48 comparé à 2021). Ils s'étendent sur 7.046 kilomètres (+529 km), principalement dans les régions Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et Grand Est.

Parent pauvre de la planification énergétique, les réseaux de chaleur se composent d'une usine qui génère la chaleur et d'un réseau de conduites qui amènent cette chaleur jusqu'aux immeubles. Ils sont plus avantageux pour l'usager et plus écologiques.

Historiquement utilisateurs de fioul, ils intègrent désormais un taux croissant d'énergie renouvelables ou de récupération (66,5% en 2022) provenant par exemple de l'incinération des déchets urbains, de la géothermie, de la biomasse, etc, à côté d'une part de gaz décroissante (30,3%) et devenue anecdotique pour le charbon (encore 5 réseaux en 2022) et pour le fioul.

Si leur progression est indéniable, ainsi que celle des trop rares réseaux de froid pour la climatisation (1.563 bâtiments raccordés en 2022, +118 comparé à 2021), "il est impératif d'accélérer", enjoint l'étude, réalisée pour la Fédération des Services Energie Environnement (Fedene) et l'association de collectivités Amorce.

- 30 milliards d'investissements -

"On observe un rythme de créations de réseaux de chaleur insuffisant", constate-t-elle en rappelant que la France émarge dans le bas du tableau européen et est loin de ses propres objectifs, malgré pas moins de 1.600 projets identifiés.

Il faudrait raccorder "300.000 à 360.000 logements en moyenne par an d'ici 2035", a précisé devant la presse Diane Simiu, directrice du climat au ministère, si la France veut accroître la part des énergies renouvelables dans son chauffage et atteindre l'objectif "très ambitieux" fixé par le gouvernement de 90 térawattheures (TWh) livrés par réseau de chaleur en 2035, avec 80% d'énergies renouvelables et de récupération, contre 30 TWh en 2022.

"Il y a beaucoup à faire", a admis pour sa part Yann Rolland, directeur général d'Engie Solutions et président de la branche Réseaux de chaleur et froid de la Fedene.

"Mais on assiste depuis deux ou trois ans à une multiplication du nombre de projets (...) il y a un vent d'optimisme incroyable dans nos métiers, et la question principale est de savoir si on arrivera à trouver les équipes pour monter ces projets", assure-t-il.

Les arguments sont simples: "On n'est pas cher, résilient, on rejette peu de carbone, on est local et c'est une source de chauffage qui ne consommera pas d'électricité dans un temps où il n'y en aura peut-être pas assez pour tout le monde", souligne M. Rolland.

Les freins sont essentiellement financiers: rien que pour atteindre le palier de 68 TWh livrés par réseau de chaleur en 2030, l'enquête rappelle qu'il faudrait réaliser 30 milliards d'euros d'investissements.

Coûteux, les projets de réseau de chaleur sont également longs à mener pour les collectivités (environ 4 ou 5 ans) alors que le soutien de l'Etat --via le Fonds chaleur géré par l'Ademe-- reste en deçà des besoins même s'il n'a jamais été aussi élevé.

En 2024, le gouvernement prévoit une dotation record de 800 millions d'euros du Fonds chaleur (contre 600 M EUR en 2023, 520 M en 2022 et 200 M à sa création en 2009) mais cela ne suffira pas.

"Ce budget permet pour l'instant de répondre à deux tiers des projets qu'on a identifiés pour 2024", a précisé devant la presse Patricia Blanc, directrice générale déléguée de l'Ademe.
https://www.connaissancedesenergies.org ... n-231107-0

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Re: Chauffage urbain

Message par energy_isere » 01 janv. 2024, 12:06

Extension du réseau de chaleur de Perigueux fonctionnant à la biomasse.
Périgueux poursuit sa transition énergétique en étendant son réseau de chaleur biomasse

En septembre 2018, la ville de Périgueux et ENGIE mettaient en service le réseau de chaleur biomasse des Deux Rives, un réseau de 4,8 kilomètres de long, pour desservir en chaleur les quartiers de Bertran-de-Born, de la Cité et des Mondoux. Cet investissement de 5,7 millions d’euros permet alors de livrer 15 GWh de chaleur annuellement pour subvenir aux besoins en chauffage et eau chaude sanitaire de l’équivalent de 2000 logements. Pour cela, une chaufferie biomasse est construite et équipée d’une chaudière bois Agroforst d’une puissance de 3,5 MW qui consomme environ 5300 tonnes de bois par an. Ce bois, livré dans un silo de plain pied à râteau, est constitué de plaquettes forestières et de plaquettes de scieries, des ressources locales disponibles dans un rayon de 80 kilomètres autour de Périgueux. A ce stade du projet, la chaleur est produite à 87 % par le bois. En complément, deux chaudières gaz d’une puissance totale de 7,6 MW sont utilisées en appoint lors des pics hivernaux ou en secours en cas de panne et lors des périodes de maintenance.

Le 29 novembre 2023, la ville de Périgueux a signé un contrat d’extension de son réseau de chaleur avec ENGIE Solutions, dans le cadre de la délégation de service public signée en 2015 pour 25 ans. Les nouveaux abonnés du réseau de chaleur sont le musée Vesunna, la cité administrative avec sept bâtiments, le lycée Jay de Beaufort et les bâtiments de la CAF, de la CARSAT, de la CPAM, de l’UIOSP et de l’URSSAF. Au total, ce sont 59 000 m² supplémentaires qui seront raccordés, ce qui portera la consommation de bois à 7300 tonnes par an.

Cette extension constitue une première étape dans l’évolution du réseau car d’autres bâtiments font d’ores et déjà l’objet d’études pour être raccordés à l’avenir. Cette phase d’extension du réseau de chaleur nécessite un budget de 3 M€ et bénéficie du soutien financier de l’ADEME.

Avec le renforcement du recours à la biomasse, la ville de Périgueux améliore son bilan carbone en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre. Dans un souci d’équité et comme lors de la conception du réseau initial, les particuliers qui se trouvent à proximité immédiate des nouvelles infrastructures de distribution de chaleur pourront solliciter ENGIE Solutions pour étudier la faisabilité technico-économique du raccordement de leur logement.

Sur le plan économique, la Ville pérennise sa facture énergétique avec un prix du bois-énergie décorrélé des cours volatiles des énergies fossiles et donc quasi-stable dans le temps. Ainsi, grâce au principe de la mutualisation des infrastructures, le raccordement de nouveaux bâtiments va permettre de faire baisser la facture énergétique moyenne des abonnés actuels de 5%.

Le calendrier des travaux d’extension
Les travaux consisteront à implanter de nouvelles canalisations souterraines pour desservir les nouveaux abonnés. Sous réserve des fouilles archéologiques qui pourraient survenir au gré des tranchées effectuées pour passer les nouvelles canalisations, les travaux devraient se dérouler sur l’année 2024. Le calendrier précis des travaux sera publié et actualisé rue par rue au fil du temps sur le site www.rezomee.fr/perigueux/
..............................
https://www.bioenergie-promotion.fr/983 ... -biomasse/

vidéo de 1mn37s dans le lien

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Message par energy_isere » 01 janv. 2024, 12:09

Le chauffage urbain de Pau fait bondir de 30% la production d’énergie vertueuse du territoire

FRÉDÉRIC DOUARD · 9 DÉCEMBRE 2023

La Communauté d’Agglomération de Pau Béarn Pyrénées (CAPBP) développe depuis plusieurs années des politiques énergie climat ambitieuses dont la finalité est d’atteindre la neutralité carbone dès 2040, soit dix ans plus tôt qu’au niveau national. Les réseaux de chaleur qui fonctionnent aux énergies renouvelables et de récupération sont l’un des leviers les plus efficaces de la décarbonation du chauffage. Grâce à son projet de Réseau de Chaleur Urbain, la Communauté d’Agglomération de Pau Béarn Pyrénées a augmenté d’un coup de 30% la production d’énergies renouvelables de son territoire.
......................
lire https://www.bioenergie-promotion.fr/984 ... erritoire/

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Message par energy_isere » 18 févr. 2024, 20:20

Le sixième réseau de chaleur au bois d’Angers Loire Métropole dans le quartier Monplaisir

PAR FRÉDÉRIC DOUARD · 2 JANVIER 2024

En service depuis le mois d’avril 2023, la nouvelle chaufferie bois du quartier Monplaisir à Angers (5,45 MW bois) a été officiellement inaugurée le mardi 19 décembre 2023. Elle alimente des logements, des équipements publics du quartier et l’usine Scania toute proche.

Un projet politique de grande ampleur

Ce projet est la sixième chaufferie urbaine à bois d’ampleur de la métropole angevine après celles des résidences Nozay et Briollay à Monplaisir (2,3 MW en 1986), des Hauts-de-Saint-Aubin (2,8 MW en 2009), de la Roseraie (22 MW en 2012), du Centre Hospitalier Universitaire (6 MW en 2014) et du quartier de Belle-Beille (8 MW en 2017), et ce sans compter la chaufferie bois des serres municipales (900 kW en 2004) et celle de la commune d’Ecouflant (460 kW en 2012).

Angers Loire Métropole (ALM), 270 000 habitants, gère les réseaux de chaleur de son territoire via des contrats de délégation de service public. Ce mode de fonctionnement permet à la communauté urbaine d’agir plus rapidement qu’avec ses propres ressources pour mettre en oeuvre un mix énergétique décarboné et pour une politique tarifaire la plus équitable possible.

Le projet du réseau de chaleur Monplaisir est piloté par la Société Publique Locale Alter Services, titulaire d’un contrat de prestations intégrées confié par la communauté urbaine Angers Loire Métropole en septembre 2020. Il s’inscrit dans la continuité du schéma directeur des réseaux de chaleur d’ALM.

La chaufferie biomasse de Monplaisir fonctionne avec au moins 80% de bois-énergie, des résidus d’exploitation forestière et d’entretien des haies bocagères, une ressource locale, abondante et renouvelable. Tous les utilisateurs de la chaleur renouvelable de ce réseau, soit à terme l’équivalent de 5400 habitants, participeront ainsi aussi à la réduction de l’empreinte carbone du territoire.

Notons que pour faire profiter ses locataires des avantages de ce réseau de chaleur, et en particulier d’une chaleur verte à coût maîtrisé, le bailleur social Angers Loire Habitat va progressivement basculer le mode de chauffage de 439 logements de chaudières gaz individuelles vers le réseau de chaleur via un circuit intermédiaire de distribution.

La chaufferie bois de Monplaisir
La chaufferie biomasse de Monplaisir, dont la construction avait débuté au printemps 2022, est implantée chemin de la Tournerie, au bord de l’A11. Deux chaudières biomasse Weiss-France de 1,25 et 4,2 MW y assurent la base de la production annuelle. Elles sont supplées et secourues par deux chaudières à gaz en cas de besoin. La chaufferie consommera à terme environ 10 000 tonnes de bois par an.
.........................
Image
https://www.bioenergie-promotion.fr/985 ... onplaisir/

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Re: Chauffage urbain

Message par energy_isere » 18 févr. 2024, 20:28

Bientôt cinq réseaux de chaleur durable pour décarboner le territoire de Limoges Métropole
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PAR FRÉDÉRIC DOUARD · 24 NOVEMBRE 2023

Limoges, ville d’art et d’histoire, affiche le titre de capitale des Arts du Feu, en référence à son illustre industrie des émaux, de la porcelaine et des vitraux. Dans ce même domaine du feu, la ville s’illustre également depuis des années par une transition énergétique qui passe par la combustion de ressources locales renouvelables en biomasse et en déchets résiduels. Pour aller encore plus loin, le 21 novembre 2023, Limoges Métropole et son concessionnaire ENGIE Solutions ont annoncé le lancement de deux nouveaux projets d’envergure pour alimenter plus largement la Ville de Limoges en chaleur durable. Le premier permettra de verdir le réseau de chaleur existant de l’Hôtel de Ville et de l’étendre significativement ; le second veut tirer parti de l’énergie fatale des eaux usées de Limoges Métropole et de la biomasse pour alimenter un nouveau réseau de chaleur sur la Rive gauche de Limoges.

Une stratégie basée sur les réseaux de chaleur

Ces deux projets s’inscrivent dans le Plan Climat Air-Energie Territorial de l’aire urbaine qui a adopté une stratégie de développement de réseaux de chaleur sur son territoire depuis la fin du vingtième siècle. Le Conseil Communautaire vient de confier à ENGIE Solutions ces deux nouvelles Délégations de Service Public pour l’exploitation et le développement des deux réseaux de chaleur pour une durée de 30 ans. Les projets seront financés à 100 % par l’énergéticien.

Le réseau de l’Hôtel de Ville

Le projet du centre-ville est né de deux objectifs : verdir le réseau de l’Hôtel de Ville, jusqu’alors alimenté à 55 % en biogaz et à 45 % en gaz naturel ; et en profiter pour l’étendre largement. Les installations passeront donc de 740 mètres linéaires et 10 sous-stations à 23 kilomètres et 135 points de livraison pour distribuer quelque 9 470 équivalents-logements. La nouvelle Chaufferie de l’Est sera, à terme, alimentée majoritairement par la Centrale Energie Déchets de Limoges Métropole (CEDLM), exploitée par Véolia Propreté. Grâce à la récupération de l’énergie perdue, sous forme de chaleur, issue de l’incinération des déchets, le réseau sera alimenté à terme à 97 % d’Energies Renouvelables et de Récupération (EnR&R).

Un important travail de tracé du réseau et de phasage des travaux a été réalisé afin d’intégrer les contraintes archéologiques et le planning des travaux de voiries prévus pour le déploiement d’un réseau de voies rapides pour les bus dans le centre-ville. Pour limiter au maximum les perturbations occasionnées aux riverains, les travaux s’étaleront entre 2023 et 2028 pour une mise en service lors de la saison de chauffe 2028-2029.

Chiffres-clés pour le réseau de chaleur du centre-ville de Limoges

23 km de réseau
64 GWh distribués, soit les besoins de 9 470 équivalents-logements
135 points de livraison
97 % d’énergies renouvelables et de récupération à partir de 2032
5000 m3 de stockage de chaleur, installé à côté de la Chaufferie de l’Est
17 760 tonnes de CO2 évités par an, soit les émissions annuelles de 7 835 voitures thermiques
2 chaufferies gaz en appoint

Le réseau Limoges Rive-Gauche

Le réseau de chaleur Rive gauche de Limoges permettra quant à lui de livrer du chauffage et de l’eau chaude sanitaire aux habitants et entreprises situés au sud de la Vienne, dans le quartier du Sablard. L’idée initiale est de tirer parti des travaux de modernisation de la station d’épuration principale engagés par Limoges Métropole en récupérant l’énergie des eaux de rejet. Trois pompes à chaleur en valoriseront cette énergie pour alimenter le réseau de chaleur.


Comme à la chaufferie du CHU de Limoges, le quartier du Sablard sera en bonne partie chauffé au bois, photo Compte.R

En complément, une chaudière biomasse d’une puissance de 8,5 MW sera également installée dans la centrale de production. Alimentée par de la biomasse d’origine locale, elle permettra au réseau d’atteindre près de 98% d’énergie renouvelable. Avec 14,3 km de réseau et 40 GWh distribués, ce réseau de chaleur vertueux permettra de distribuer environ 5 880 équivalents-logements.

Chiffres-clés pour le réseau de chaleur Rive Gauche

14,3 km de réseau
40 GWh distribués soit les besoins de 5 880 équivalents-logements
une chaudière biomasse de 8,5 MW
51 points de livraison
97,6 % d’EnR&R (énergies renouvelables)
8 039 tonnes de CO2 évités par an, soit les émissions annuelles de 3 650 voitures
2 chaudières gaz en appoint

................................
https://www.bioenergie-promotion.fr/982 ... metropole/

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