[Véhicule électrique] la question des métaux rares

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par mobar » 29 janv. 2022, 20:41

Silenius a écrit :
29 janv. 2022, 00:44
Des aimants puissants sans terre rare , en nitrure de fer
https://nironmagnetics.com/
Ce sont les Cassandre et les catastrophistes qui ne vont pas apprécier!
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 29 janv. 2022, 22:30

Silenius a écrit :
29 janv. 2022, 00:44
Des aimants puissants sans terre rare , en nitrure de fer

https://nironmagnetics.com/
bon, alors, ils ont levé 21 millions de dollars des investisseurs, dont Volvo.
Published July 29, 2021
MINNEAPOLIS–(BUSINESS WIRE)–Niron Magnetics, the company developing the world’s first high performance permanent magnets free of rare earths, today announced it has raised $21.3M in new financing. The Volvo Cars Tech Fund and Volta Energy Technologies join existing investors Anzu Partners and the University of Minnesota. Niron will use the funding to build its pilot production facility in Minnesota and accelerate the development of its Clean Earth Magnet™ technology.
en 2010 Futura Sciences avait fait un court article sur le Nitrure de Fer :
https://www.futura-sciences.com/science ... que-23119/

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 31 janv. 2022, 15:52

...... la Chine fournit aujourd'hui 98% de la demande européenne en terres rares
.........
vu dans : https://www.connaissancedesenergies.org ... ces-220131

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 10 févr. 2022, 09:09

Renault et Valeo s'associent pour concevoir un moteur électrique sans terres rares

AFPparue le 10 févr. 2022

Le groupe Renault, Valeo et sa coentreprise Valeo Siemens eAutomotive ont annoncé jeudi avoir signé un accord pour concevoir, développer et produire en France un moteur électrique de nouvelle génération "permettant d'éliminer les terres rares".

Renault développera et produira le rotor, "sans utilisation de terres rares" pour "gagner en rendement énergétique", tandis que Valeo et Valeo Siemens eAutomotive développeront et produiront le stator, ont indiqué les groupes dans un communiqué commun.

Les trois entreprises se félicitent dans le texte de devenir ainsi "les premiers acteurs à produire à grande échelle un moteur électrique de 200kW conçu sans terres rares et ce, dès 2027". Ces moteurs seront plus puissants que ceux qui équipent actuellement les Mégane électriques commercialisées par Renault (160kWh).

La production du moteur, pour les besoins de Renault, sera basée dans son usine de moteurs de Cléon en Normandie. Les montants des investissements nécessaires n'ont pas été précisés.

La plupart des moteurs électriques ont besoin d'aimants permanents pour convertir l'électricité en force motrice et donc d'alliages de terres rares (dysprosium, neodynium, praséodyme) ajoutés à des alliages de fer et à du bore. Certains modèles, comme ceux qui équipent la ZOE de Renault ou les Tesla n'utilisent toutefois pas de terres rares.

Mercredi, l'équipementier français Valeo avait déjà annoncé le rachat de l'intégralité des parts de sa coentreprise avec l'allemand Siemens pour 277 millions d'euros pour se renforcer sur le marché des moteurs électriques et se concentrer sur les systèmes de propulsion. L'intégration est attendue à partir de juillet 2022.

De son côté, l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Motors avait annoncé fin janvier un investissement de 23 milliards d'euros dans l'électrification sur les cinq prochaines années pour arriver à lancer 35 nouveaux modèles électriques d'ici à 2030.
https://www.connaissancedesenergies.org ... res-220210

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par tita » 10 févr. 2022, 21:55

Certains modèles, comme ceux qui équipent la ZOE de Renault ou les Tesla n'utilisent toutefois pas de terres rares.
Pas toutes les Tesla... En fait les Model 3 et Y (qui font plus de 90% de la production) utilisent bien des moteurs à aimants permanents.

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 26 mars 2022, 23:09

Video 35 mn Les terres rares. https://www.youtube.com/watch?v=OAyYSlMhgI4

140 016 vues12 oct. 2021

Le Réveilleur
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Dans cette vidéo, je vous explique ce que sont les terres rares, à quoi elles servent et quels sont les problèmes qu'elles soulèvent.

0:00​ • Introduction
1:14 • Que sont les terres rares ?
2:35​ • À quoi servent les terres rares ?
7:06 • Indispensables aux technologies "vertes" ?
10:12 • Les terres rares sont-elles rares ?
13:39 • La Chine domine le marché
16:34 • Une production polluante
18:00 • Des déchets radioactifs ?
21:30 • Intéressantes malgré tout ?
25:17 • Produire en Europe ?
30:15 • Recyclage ?
32:01 • Conclusion
34:03 • Le mot de la fin

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 18 avr. 2022, 10:40

par chez moi :
Terres rares : la start-up MagREEsource ne recyclera pas les aimants en Chine, mais à Grenoble, avec de l’hydrogène

Par Dominique Largeron 18 avril 2022

Le phénomène de relocalisation engagé suite à la pandémie de Covid-19 progresse pas à pas. Et ce, d’une certaine manière, grâce à la start-up grenobloise MagREEsource qui va installer une unité de recyclage pour aimants près de Grenoble d’ici 2025, permettant de recréer une filière qui jusqu’à présent passait prioritairement par la Chine.

Créée par Erick Petit et Sophie Rivoirard, ses deux cofondateurs, la startup MagREEsource est une spin-off (retombée d’un ou de plusieurs brevets de recherche) du CNRS de Grenoble. Elle a été créée tout juste il y a un an.

Son métier : les aimants à base de terres rares, indispensables pour des technologies de l’énergie plus propres (éoliennes, e-mobility, véhicules électriques, …).

Elle a mis au point des technologies pour valoriser les aimants en fin de vie, en produisant de nouveaux aimants à destination des fabricants européens de moteurs, capteurs et actionneurs ; ce qui permet de favoriser le circuit le plus court possible entre l’approvisionnement et le client.

“Notre procédé est durable, n’utilise pas de produits chimiques, est créateur d’emploi non délocalisable et s’insère dans une filière européenne de recycleurs, intégrant des acteurs du démantèlement de l’économie sociale et solidaire », fait savoir la cofondatrice de la start-up , la chercheuse Sophie Rivoirard.

Un réacteur alimenté en hydrogène

En tant que chercheuse, elle travaillait sur les matériaux magnétiques et leur réaction à l’hydrogène. Ce qui lui a permis de mettre au point une technologie qui, grâce à un réacteur alimenté en hydrogène, se charge de séparer l’acier des terres rares composant les aimants.

Un procédé qui, en générant une poudre métallique (photo), peut ensuite servir à produire de nouveaux aimants en s’appuyant sur le principe du “frittage”, lequel consiste à chauffer une poudre sans la mener jusqu’à la fusion afin de solidifier une pièce.

Ce qui va permettre à la France de disposer d’une technologie de pointe sans susciter de pollution, et de facto, de réduire sa dépendance aux matériaux chinois.

Objectif : lever 3,5 millions d’euros

L’objectif de la jeune entreprise est de lever dans un premier temps 3,5 millions d’euros afin de produire 50 à 60 tonnes dès la fin de l’année ; puis progressivement de monter à 500 tonnes, d’ici 2025. L’ambition de sa start-up qui est lauréate du Plan de Relance est de capter jusqu’à 30 % de la demande de recyclage des aimants en Europe.

Pour Sophie Rivoirard, la co-fondatrice en charge de la technologie et des produits, interviewée par “la Fabrique Aviva”, “ces aimants sont à 85 % produits en Chine avec un minerai de Terres Rares (Nd) exploités dans des conditions environnementales et sociales déplorables. La question de souveraineté économique, de diversité d’approvisionnement et de durabilité se pose aujourd’hui aux industriels européens.”

Pour la chercheuse, le terrain de la société qu’elle co-dirige est vierge : “Le recyclage des aimants à base de terres rares en est à ses débuts. Il n’existe pas encore en Europe de filière de fabrication d’aimants recyclés. Il n’existe même pas de filière de collecte et les aimants sont valorisés comme l’acier, en sidérurgie alors qu’ils contiennent des matériaux stratégiques !”
https://www.lyon-entreprises.com/actual ... d=msedgntp

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 16 juil. 2022, 10:59

selon PwC, valeur du marché du charbon par rapport aux métaux nécessaires à la transition énergétique :

Image

source https://www.pwc.com/gx/en/energy-utilit ... t_2022.pdf

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 25 sept. 2022, 10:12

L' administration Biden va injecter 156 millions de dollars pour établir une raffinerie de terres rares et métaux critiques.
Biden administration to fund $156m for critical minerals refinery in US
The refinery project will have to enable the extraction and separation of rare earth elements and critical minerals from mining waste and other unconventional sources


By NS Energy Staff Writer 20 Sep 2022

The US Department of Energy (DOE) has announced a funding of $156m from President Joe Biden’s Bipartisan Infrastructure Law to establish the country’s first-of-a-kind critical minerals refinery.

The refinery project will have to enable the extraction and separation of rare earth elements and critical minerals from unconventional sources such as mining waste.

According to the DOE, rare earth elements and other highly important minerals are essential to domestically manufacturing clean energy technologies like wind turbines, solar panels, hydrogen fuel cells, and electric vehicles.

US Secretary of Energy Jennifer Granholm said: “President Biden’s Bipartisan Infrastructure Law provides America with a historic opportunity to turn legacy waste into the components of clean energy technology in a way that bolsters domestic supply chains and enhances our national security.

“The demand for clean energy technology continues to grow at a rapid pace and an American-made critical minerals refinery will help generate jobs and increase our competitiveness on the global stage.”

Presently, the US is importing over 80% of its rare earth elements from offshore suppliers for the production of clean energy technologies and other essential products like computers, smartphones, and medical equipment.

The new initiative aims to extract valuable rare earth elements and other critical minerals from billions of tons of coal waste and ash, discharged water, and acid mine drainage. These streaming from mining, energy production, and associated activities can be repurposed into clean energy technologies, said the DOE.

The funding opportunity announcement (FOA) invites proposals from academic institutions in the US for a front-end engineering design study. It will be followed by the design, construction, and operation of a domestic demonstration plant.

As per the DOE, the facility will be used for extracting, separating, producing, and refining rare earth elements and other critical minerals from the waste streams from energy production and mining.

In addition to prioritising environmental justice when choosing project sites, the selected applicant will have to maximise opportunities for local workforce development for operating the pilot critical minerals refinery.

Furthermore, throughout the project, the chosen applicant is ought to interact with historically underserved communities through community outreach and consultations.
https://www.nsenergybusiness.com/news/b ... finery-us/

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 20 nov. 2022, 11:32

Charted: The most expensive battery metals

Visual Capitalist - Elements | November 16, 2022 |

Image

The five most expensive battery metals
Battery metal markets are booming on the back of rising electric vehicle sales.


Supply chain issues and a global rush to secure supplies have skyrocketed battery metal prices over the last year. And if battery metals remain expensive, the decade-long freefall in lithium-ion battery prices might come to a temporary halt.


The above infographic highlights the five most expensive battery metals as of November 2022 using prices from Shanghai Metals Market.

How much do battery metals cost?

Cobalt was by far the most expensive battery metal until late 2021, which was when lithium prices hit an inflection point, heading towards all-time highs.

A single tonne of lithium carbonate, one of the refined forms of lithium that’s used in batteries, now costs over $75,000, up from around $6,500 at the beginning of 2021.

Image

Lithium carbonate prices rose by around 496% in 2021, and have surged by over 100% year-to-date as of November 2022. Increasing EV demand and sales are driving prices from the demand side, with the lack of supply tightening the squeeze.

This year, lithium supplies have been affected by heatwaves in China, where some factories were temporarily shut down due to power shortages from drought-hit hydropower generation. From a broader perspective, it takes anywhere between three to five years for new lithium supply capacity to come online, making it difficult for suppliers to react quickly to rising demand.

Cobalt’s high cost is largely attributed to how geographically concentrated its supply is. Around 70% of global mined cobalt production comes from the Democratic Republic of Congo (DRC). Furthermore, cobalt mining in the DRC is associated with several human rights issues, including child labor.

The majority of the most expensive battery metals are used to build the cathode. The cathode is arguably the most important part of the battery, determining performance, longevity, and range. Copper is the only non-cathode material on the list. Thanks to its excellent electrical conductivity, copper is used as a current collector for battery anodes, serving as a medium for electric current and an outlet for heat.

On average, the cathode accounts for 51% of the cost of a single lithium-ion battery cell, largely due to the metals it contains.

What does this mean for EVs?

After falling by 89% from 2010 to 2021, lithium-ion battery pack prices are forecasted to rise this year, according to BloombergNEF.

Average battery pack prices are expected to increase from $132 per kilowatt-hour (kWh) in 2021 to $135/kWh in 2022. While the increase is small, if prolonged, it could delay price parity between EVs and gas-powered cars, which is projected to occur once prices fall below $100/kWh.

In terms of the EV transition, higher battery metal prices could ultimately end up increasing the cost of the average electric vehicle, potentially becoming a speed bump to EV adoption. Consequently, an increase in battery metal supply and the subsequent stabilization in prices will be critical in keeping EV momentum on track.
https://www.mining.com/web/charted-the- ... ry-metals/

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 12 févr. 2023, 11:27

Redwood Materials wins $2bn DOE loan for EV materials plant

Reuters | February 9, 2023 |

Image
Credit: Redwood Materials

Redwood Materials said on Thursday it has received a conditional commitment for a $2 billion loan from the US Energy Department to help build out a $3.5 billion recycling and re-manufacturing complex in Nevada for electric vehicle battery materials.


Redwood Materials expects to draw down the first loan tranche later this year, Chief Executive JB Straubel said in an interview.

The initial loan draw “will help accelerate (production) and compress the time for us to get to full scale” at the northern Nevada complex, which has started to produce copper foil for battery anodes, Straubel said.

Straubel said there has been “a frenzy of activity” among electric vehicle and battery manufacturers since President Joe Biden passed the Inflation Reduction Act (IRA) in August. The IRA rules are designed to shift the US battery supply chain away from China, which currently produces 70% of batteries for electric vehicles.

Last July, the Energy Department said it would loan $2.5 billion to Ultium Cells, a joint venture between General Motors Co and LG Energy Solution, to help finance construction of new battery cell manufacturing facilities in Ohio, Tennessee and Michigan.

Last month, the department said it planned to loan Ioneer Ltd up to $700 million to build its Rhyolite Ridge lithium mining project in Nevada.

The loans are coming from the Advanced Technology Vehicles Manufacturing (ATVM) loan program. More than 10 years ago, the ATVM program provided low-cost government loans to Tesla, Ford Motor and Nissan Motor, which included some cell manufacturing.

Expansion plans

Redwood Materials, founded in 2017 by ex-Tesla executive Straubel, is on a path to become one of the world’s largest recyclers and re-manufacturers of battery materials, including copper, lithium, cobalt and nickel.

In addition to the Nevada site near Reno, Redwood Materials in December said it planned to construct a similar facility northwest of Charleston, South Carolina, also at a cost of around $3.5 billion.

Each facility will have an initial planned capacity to process 100 gigawatt-hours of electrode materials, enough to supply more than 1 million EVs each. The South Carolina complex eventually could be expanded to “several hundred gigawatt-hours,” Straubel said.

Straubel said the South Carolina project is running about two years behind the Nevada facility.

Redwood Materials said it will supply copper foil from Nevada to Panasonic for battery cells produced at the Nevada Gigafactory that Panasonic jointly operates with Tesla. It will also supply cathode material to Panasonic’s new Kansas battery plant, which is slated to open in 2025.

Redwood Materials has supply agreements with a number of manufacturers, including Ford, Toyota Motor and Volkswagen Group.
https://www.mining.com/web/redwood-mate ... als-plant/

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 04 mars 2023, 11:00

L’absence de Tesla sur le marché des terres rares passera « inaperçue » à long terme (Adamas Intelligence)

Agence Ecofin 3 mars 2023

Tesla a annoncé cette semaine son intention de supprimer les terres rares des prochains moteurs de ses véhicules électriques. Une décision diversement appréciée alors que l’automobile représente, avec l’industrie éolienne, un moteur de la croissance prévue de la demande mondiale des terres rares.

Tesla a révélé le mercredi 1er mars dernier, sa décision de ne plus utiliser d’aimants permanents contenant des terres rares, le néodyme en l’occurrence, dans ses moteurs PMSM de prochaine génération. Selon le cabinet de recherche Adamas Intelligence, cette décision ne devrait entrainer qu’une baisse de 3 à 4 % au maximum de la demande mondiale à long terme des aimants NdFeB (néodyme, fer et bore), même si elle concerne l’ensemble de la gamme de véhicules du géant électrique.

Dans une analyse publiée le 2 mars sur son site web, le cabinet estime que la réaction des médias et du marché à l’annonce de Tesla a donc « été largement exagérée ». Une forte vente des actions des mineurs chinois de terres rares à la suite de l’annonce a ainsi été rapportée par Bloomberg, avec à la clé une baisse de plus de 7 % des cours de JL Mag Rare-Earth Co. et de Jiangsu Huahong Technology Stock Co. en Chine continentale.

Il est vrai qu’à court terme, la décision de Tesla concerne essentiellement les entreprises chinoises qui représentent collectivement 80 à 90 % de l’offre mondiale, mais dont les mines et usines de traitement font partie des plus polluantes au monde. Le géant américain de l’automobile électrique a en effet cité les risques que cette industrie, réputée très polluante, fait peser sur l’environnement et la santé, pour justifier sa décision d’abandonner les terres rares.

Or, les rares évaluations disponibles montrent que les impacts environnementaux et sanitaires de la production de terres rares hors de Chine sont ou devraient être juste une fraction de ceux de la Chine. Pour un kilogramme de NdFeB produit par la mine de Mountain Pass, aux États-Unis, les impacts sont par exemple un tiers de ceux de Bayan Obo en Chine, d’après une étude de 2018 cité par le cabinet.

Des perspectives positives pour les mines africaines de terres rares

Selon Adamas Intelligence, Tesla pourrait donc s’approvisionner ailleurs qu’en Chine, pour respecter ses exigences, surtout avec l’émergence de nouveaux acteurs décidés à contester l’hégémonie de l’empire du Milieu. Une vague de désintérêt des autres constructeurs automobiles pour les terres rares, à cause de ces impacts environnementaux et sanitaires, reste donc peu probable. Il ne s’agit pourtant pas de l’argument qui relativise le mieux les conséquences sur le marché mondial des aimants contenant des terres rares, si les choix de Tesla sont définitifs.

Dans un rapport publié en avril 2022, le cabinet a estimé que la demande mondiale d’aimants NdFeB devrait augmenter à un taux de croissance annuelle composé (CAGR) de 8,6 % entre 2022 et 2035, contre un CAGR de 5,4 % pour la production mondiale de néodyme, de praséodyme, de dysprosium et de terbium. Sur la base de ces estimations, Adamas Intelligence conclut qu’« une baisse de 3 à 4 % de la demande d’ici 2035 passerait pratiquement inaperçue » par rapport à l’ampleur du déficit d’approvisionnement.

C’est une conclusion bienvenue pour les pays africains qui développent activement des projets de terres rares depuis quelques années en misant sur la croissance de la demande dans les industries de l’automobile et de l’énergie éolienne. La compagnie minière britannique Pensana, active sur le projet de terres rares Longonjo en Angola, s’est d’ailleurs empressée de partager la note d’Adamas Intelligence.
https://www.agenceecofin.com/analyse/03 ... telligence

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 26 mars 2023, 17:38

Image

The infographic above by Benchmark Mineral Intelligence demonstrates how different models and battery types impact critical mineral demand.

While a Tata Motors Tiago battery contains only 1.1kg of lithium carbonate equivalent (LCE), a Tesla Semi truck requires over 500kg of LCE to operate.

https://www.mining.com/graphic-the-impa ... ev-market/

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 30 mars 2023, 10:23

Le Canada, destination de choix pour l'industrie des batteries électriques

AFP•30/03/2023

Dans la course aux batteries électriques, de plus en plus de multinationales se tournent vers le Canada, qui met les bouchées doubles pour les attirer, vantant ses incitations fiscales, son accès aux minéraux critiques et aux énergies renouvelables.

Mardi, Ottawa a annoncé lors de la présentation de son budget annuel un crédit d'impôts de 30% pour la fabrication de technologies propres et l'extraction, la transformation ou le recyclage de minéraux critiques.

Une façon pour le Canada d'accentuer un virage déjà bien amorcé. En deux ans, le pays a enregistré plus de 18 milliards de dollars d'investissements dans le secteur des batteries électriques, donnant un coup de fouet à l'industrie automobile du pays, sinistrée depuis le départ ces dernières décennies de nombreuses usines vers le Mexique, moins cher.

La dernière annonce en date est venue de Volkswagen, qui va construire sa première usine de batteries hors d'Europe dans la province de l'Ontario, devenant ainsi le premier nouveau constructeur à s'installer au Canada en 35 ans.

"Il ne s'agit pas seulement d'un nouveau chapitre. C'est presque un nouveau livre que nous écrivons sur le secteur automobile au Canada", a déclaré le ministre de l'Industrie François-Philippe Champagne après l'annonce début mars.

Plusieurs autres poids lourds du secteur ont également choisi le Canada pour s'implanter sur le marché nord-américain, à l'image du constructeur Stellantis, associé avec le coréen LG, le fabricant de pneus français Michelin, l'américain General Motors...

"Le Canada est passé du cinquième au deuxième rang mondial pour ce qui est de notre chaîne d'approvisionnement de batteries", se targuait encore récemment le Premier ministre Justin Trudeau, en référence au dernier classement de la firme de recherche BloombergNEF, qui place Ottawa juste derrière Pékin.

Le pays doit cette position à ses "importantes ressources en matières premières" et sa chaîne d'approvisionnement verte, indique le rapport.

"Fabriquer le véhicule le plus vert au monde, c'est vraiment notre intention pour attirer davantage d'investissements", indiquait encore le ministre François-Philippe Champagne, au moment où de nombreux pays veulent s'émanciper de la mainmise de la Chine, qui produit 75% des batteries au lithium mondiales.

- L'atout des minéraux critiques -

Pour la spécialiste Sarah Houde de Propulsion Québec, entreprise qui accompagne les acteurs du secteur, le principal argument du Canada est qu'il est "un des seuls pays dans le monde qui possède tous les minéraux nécessaires à la production de batteries".

Selon l'Agence internationale de l'énergie, la demande en minéraux essentiels pourrait quadrupler, voire être multipliée par six d'ici à 2040.

"Etre proche du marché principal mais aussi de la source d'approvisionnement est primordial pour nous", explique ainsi Brett Lynch, PDG de la minière australienne Sayona, qui vient de s'implanter au Québec pour y développer un des premiers projets d'extraction de lithium.

Une autre raison, et "probablement la plus importante", réside dans l'hydro-électricité québécoise, ajoute le dirigeant.

"Nulle part ailleurs sur cette planète on ne trouve une énergie verte aussi généreuse, aussi rentable et aussi peu polluante", précise-t-il. Selon les données de la province, 99% de l'énergie produite au Québec est propre.

- Une économie circulaire -
Le gouvernement investit aussi dans le recyclage des batteries électriques afin de développer une chaîne de production circulaire.

Plusieurs usines sont déjà en place au Canada et permettent de recycler 95% des métaux stratégiques présents dans une batterie tout en utilisant "97% moins d'eau que l'extraction et le raffinage par tonne de matériau de batterie" et en polluant moins, explique Louie Diaz, de l'entreprise de recyclage Li-Cycle.

L'autre atout de l'industrie canadienne, c'est son accès aux milliards annoncés par Washington pour les véhicules électriques, les batteries et les projets d'énergie renouvelable.

Li-Cycle a ainsi bénéficié en février d'un investissement conditionnel du Pentagone de 375 millions de dollars américains (346 millions d'euros).

Mais ces investissements américains rappellent également à quel point le Canada, dont l'impact financier est bien moindre que son voisin, va devoir maintenir un "rythme soutenu, accéléré", soutient la spécialiste Sarah Houde, s'il ne veut pas "se faire prendre de court par les autres pays".
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 726149ed98

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 28 avr. 2023, 12:33

Stellantis multiplie les investissements miniers et annonce un nouveau projet à 9,2 millions d'euros en Australie

Le constructeur automobile Stellantis multiplie depuis quelques mois les annonces de partenariat et d’investissement dans divers projets miniers autour du globe. L’objectif : assurer sur le long terme son approvisionnement en métaux à mesure que l’électrification des véhicules s’accélère.

28 Avril 2023

Un contrat d’approvisionnement en sulfate de manganèse monohydraté à cheval sur l’Australie et les Etats-Unis, un partenariat pour la fourniture de sulfate de nickel en Finlande et un investissement de 155 millions de dollars pour du cuivre en Argentine. Depuis le début de l’année 2023, le constructeur franco-italo-américain Stellantis multiplie les annonces dans le domaine des métaux. Dans le cadre de la stratégie d'électrification de sa gamme, le groupe dirigé par Carlos Tavares dit vouloir «constituer un panel de partenaires clés afin d’assurer un approvisionnement stable en matériaux essentiels pour son avenir électrifié».

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