Re: Premiers petits avions electriques
Publié : 11 déc. 2014, 21:14
Les Chinois ont construit aussi un petit avion electrique :
(Air&Cosmos de cette semaine)
(Air&Cosmos de cette semaine)
Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
http://oleocene.org/phpBB3/
Merci pour la traduction. J' ignorais que best glide ratio était la finesse.Lansing a écrit :Il a tout a fait l'allure d'un moto-planeur.
Ce sont des avions avec une très grande finesse (best glide ratio) qui favorise une grande autonomie et une faible charge alaire.
La finesse de 33 signifie qu'il parcourra en vol plané 33 fois l'altitude de départ, c'est pas mal pour un moto-planeur de ce poids.
http://www.usinenouvelle.com/editorial/ ... se.N319814Avion électrique : l'alternative de la Nasa à Solar Impulse
19 Mars 2015 Usine Nouvelle
Le Solar Impulse, avion tout électrique, fait en ce moment son tour du monde sans une goutte de carburant. Au-delà de cette première très médiatisée, les spécialistes de l'aéronautique, dont la Nasa, se penchent très sérieusement sur l'électrique pour développer de nouvelles technologies moins dépendantes des énergies fossiles. Avec parfois des configurations étonnantes, comme pour le projet LEAPTech de l'agence aéronautique et spatiale américaine.
La Nasa s'apprête à tester un nouveau concept d'aile pensé pour les avions électriques. Un concept pour le moins déroutant : l'aile de 9,44 mètres possède un profil très particulier, et est constellée de petites hélices, neuf de chaque côté. L'appareil comporte 18 moteurs électriques, un pour chaque aile. Une configuration qui évoque les autres essais menés par l'agence américaine pour développer un système de décollage et atterrissage vertical à l'aide de moteurs hybrides.
Cette technologie, baptisée LEAPTech (pour Leading Edge Asynchronous Propeller Technology), est développée en partenariat avec deux entreprises californiennes, Empirical Systems Aerospace (ESAero) et Joby Aviation. ESAero gère l'intégration système et les instruments et Joby Aviation s'occupe de la conception et de la réalisation des moteurs électriques, des hélices et de la section de l'aile constituée de fibres de carbone. Les moteurs sont alimentés par des batteries lithium fer phosphate.
D'abord des essais au sol, puis un X-Plane
Après le succès de plusieurs essais à faible vitesse (jusqu'à 65 km/h) en janvier, le démonstrateur HEIST (Hybrid-Electric Integrated Systems Testbed) va être monté sur un camion spécialement modifié pour simuler un vol à des vitesses allant jusqu'à 110 km/h. A terme, un petit avion commercial italien, le Tecnam P2006T, sera transformé en X-Plane (démonstrateur expérimental) pour accueillir l'aile et réaliser des essais en vol. Les ingénieurs pourront ainsi aisément comparer les performances de LEAPTech par rapport à une aile classique.
La poussée combinée de l'ensemble des propulseurs augmente la vitesse de l'air uniformément sur l'aile, ce qui améliore fortement sa portance et permet de réduire la taille de l'aile pour diminuer sa traînée. Pour optimiser les performances de l'appareil, chaque moteur peut fonctionner indépendamment des autres, adaptant sa vitesse en fonction des besoins. Le but du programme est d'étudier des alternatives à l'utilisation des énergies fossiles, améliorer la performance des aéronefs et diminuer le bruit qu'ils produisent en vol. Le tout en conservant des capacités en matières de vitesse et distance similaires à celles d'un aéronef traditionnel.
Reste un détail que la Nasa ne mentionne pas : avec cette taille d'aile réduite, il semble difficile de pouvoir planer sans propulsion. Un problème qui pourrait s'avérer dramatique en cas de panne sur plusieurs moteurs.
Julien Bergounhoux
http://www.industrie-techno.com/fractur ... aire.37474Facebook teste son premier drone solaire
27 mars 2015
C’est sur sa page personnelle que Mark Zuckerberg a annoncé la nouvelle : Facebook a testé son premier drone solaire au-dessus du Royaume-Uni.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Internet.org qui vise à apporter une connexion Internet aux régions les plus reculées du monde afin de diminuer la fracture numérique. Dans cette optique, le réseau social aux 1,4 milliard d’utilisateurs avait révélé il y a un an son ambition de déployer une flotte de drones solaires. Reliés entre eux par un système de laser, ces derniers devaient faire office de satellites.
Les premiers tests ont donc été effectués au Royaume-Uni à partir d’un prototype baptisé Aquila, développé par les équipes du Connectivity Lab en partenariat avec la start-up britannique Ascenta. Sur sa page Facebook, Mark Zuckerberg explique que l’engin a l’envergure d’un Boeing 737, soit environ 28 mètres, mais ne pèse pas plus lourd qu’une voiture. Alimenté par des panneaux solaires, Aquila pourrait stationner pendant plusieurs mois à environ 18 000 mètres d’altitude.
Facebook n’est pas le seul à plancher sur de nouveaux procédés pour apporter Internet aux 4 milliards de personnes sur la planète qui n’y ont pas encore accès. Google développe des ballons géants dans le cadre du projet Loon et mène en parallèle des tests avec les drones solaires de la société Titan Aerospace, achetée en avril 2014.
http://www.techniques-ingenieur.fr/actu ... le_294371/Airbus Group construira son avion électrique E-fan à Pau
30 Avril 2015
L'E-fan, futur avion-école électrique d'Airbus Group, sera construit à Pau pour une première commercialisation prévue fin 2017, a annoncé jeudi le groupe aéronautique à Bordeaux.
Propulsé par des moteurs électriques, l'E-Fan, un biplace destiné principalement à l'instruction des pilotes, est développé par Airbus Group (ex-EADS) en partenariat avec la société Aero Composites Saintonge (ACS), installée en Charente-Maritime, et la Direction générale de l'aviation civile (DGAC).
Un prototype, l'E-Fan 1, avait été dévoilé au salon aéronautique du Bourget 2013 et des premiers essais en vol avaient été réalisés au printemps 2014 à Mérignac (Gironde). La production en série portera sur l'E-Fan 2, doté de deux sièges côte à côte, avec une autonomie programmée d'une heure pour un poids d'environ 600 kg.
Un temps envisagée à Mérignac, l'usine d'assemblage, dont le chantier démarrera début 2016, sera finalement implantée sur le site de l'aéroport de Pau.
L'usine, d'une surface de 1.500 mètres carrés, se trouvera en "bord de piste" pour faciliter les essais, a précisé lors d'une conférence de presse le directeur général délégué "technologie et innovation" d'Airbus Group, Jean Botti.
Les autres avantages: "un terrain disponible tout de suite et des conditions météorologiques favorables", a souligné Agnès Paillard, présidente de Voltair SAS, filiale d'EADS qui gèrera le développement, la production et la livraison de l'E-Fan.
Selon les responsables, une quinzaine d'employés travailleront à plein temps au lancement de l'usine pour construire jusqu'à 10 avions par an dès 2017. A terme, Airbus souhaite fabriquer sur place "40 à 80 avions".
"L'industrialisation de l'E-fan nous permettra de progresser dans le vol électrique et d'acquérir de l'expérience pour développer cette technologie", s'est félicité M. Botti, qui a annoncé que les essais allaient se poursuivre en parallèle pour l'E-Fan 1, avec une traversée de la Manche envisagée en juillet 2015.
Au total, le projet représente un investissement de 50 millions d'euros, dont 20 millions assurés par Airbus Group.
L'avion-école vise un marché mondial en devenir, avec 650.000 nouveaux pilotes professionnels qui devront être formés dans le monde sur les 20 ans à venir, soit 21.000 avions-écoles nécessaires dans les écoles de pilotage.
L'E-fan est l'un des 34 projets de "La nouvelle France industrielle", lancé en 2013 par le gouvernement pour doper industrie et innovation dans les dix ans à venir, et touchant de multiples secteurs (transports, textile, chimie, numérique, robotique, bio-technologie médicale, etc.)