Message
par Freditoy » 26 mars 2007, 11:43
Bonjour,
Nouveau sur le site, voilà une pierre de plus sur la réflexion voiture verte.
Mais d'abord, merci d'exister au forum et aux différents intervenants. Ces forums contribuent à un enrichissement personnel incontestable.
Bravo autant pour votre dévouement (quel temps passé), que pour le sérieux, la rigueur, la courtoisie, l'intransigeance parfois (qui me semble tout aussi nécessaire) et l'humour qui s'exprime sous toutes ses formes avec la diversité des personnalités.
Encore bravo pour l'atmosphère que vous avez su créer, et que vous savez si bien maintenir en évitant, et consensus mou et bataille de tranchées.
Il y a une approche que je n'ai vu nulle part depuis que je fréquente Oléocène (à moins que je l'ai loupée), concernant les véhicules, et la consommation:
il m'a toujours semblé,que la voiture la plus verte est d'abord celle qu'on n'achète pas(celle qu'on fait durer) et ensuite celle qu'on récupère, répare, améliore éventuellement, et qui roulerait 500 000km. Bien sur sont à exclure tous les monstres non justifiés qui pèsent autant qu'ils consomment.
Avec un idéal pour les légères, sobres et rustiques, adaptées au besoin et ces modèles "anciens" existent chez certains constructeurs.
Chercher à économiser le carburant par les améliorations technologique ne fait que pousser la croissance, consommer des matières premières (métaux, énergie fossiles...), et faire tourner une économie qui n'a pour horizon le plus probable qu'un mur, un crash.
Que dire d'un véhicule qu'on va "jeter": ça me semble du gaspillage (mot cher à nos ancêtres) dans beaucoup de cas, une bonne partie des matières premières partiront en fumées et débris de casse (et un peu d'énergie...récupérée? ), sans oublier l'énergie consommée pour la construction de cette vieille carcasse, qui pourrait encore rouler avec un mécano qui réfléchit et qui récupère (pas un changeur de pièces).
Il me semble aussi qu'on ne comptabilise pas le cout écologique d'une casse auto: vous aurez surement vu ces camion-presse qui viennent transformer en cube les carcasses, avec un "jus" nauséabond (boite, freins, batterie, refroidissement, assistance direction ou freinage...) qui coule sans être vraiment récupéré, et je ne parle pas de l'état du sol des casses qui regorge de saloperies en tout genre.
Enfin quand on achète une voiture neuve, ce n'est que de l'énergie fossile et quelques matières premières épuisables.
J'ai donc opté, depuis toujours, pour l'occasion, la récup, et par principe le minimum d'achat neuf possible, et pas seulement pour les véhicules, pour tout ce qui est possible de réutiliser ou de recycler.
Etre honnête avec mes valeurs passe par le principe: chaque fois que j'achète neuf,c'est un échec, je n'ai pas su me débrouiller pour réutiliser, réparer, recycler.
Je crois qu'on a oublié ces valeurs qu'a su exposer René Dumont au bébut des 70, sans être entendu, ou alors étant déformé.
Mais ces couts amont, aval et collatéraux ne sont jamais abordés sous prétexte de croissance, alors que leur intégration modulerait peut être sensiblement l'achat neuf.
Quen pensez vous? avez vous des infos sur ces couts "globaux"?
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