[Maritime] Le transport maritime mondial

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Dans le conteneur, CMA CGM en tête de la transition énergétique

Publié le 18/10/2023

Alors que le système d’échange de quotats d’émissions de carbone, dit ETS, va commencer à s’appliquer au transport maritime dans l’Union européenne, avec son lot inévitable de surtaxes pour les chargeurs, la compagnie française CMA CGM pointe largement en tête des armements au conteneur pour l’utilisation de carburants alternatifs moins carbonés que le traditionnel fuel lourd.


Le méthanol et le GNL représentent le tiers des capacités de CMA CGM en service et en commande. (Photo : Éric Houri)

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Vladimir Poutine appelle les investisseurs à développer la Route maritime du Nord
Publié le 19/10/2023

En visite à Pékin, Vladimir Poutine a profité d’un forum sur le programme chinois des nouvelles routes de la Soie, dit Belt and road initiative (BRI), pour officialiser le 18 octobre l’ouverture de la route maritime du nord, qui relie l’Asie et l’Europe via l’Arctique.

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Le « MSC Mette », un porte-conteneurs de 24 000 EVP à Fos mais pas d’inauguration

Publié le 23/10/2023 lemarin

En raison d’un coup de vent provoqué par la tempête Bernard, la fête autour de l’inauguration du MSC Mette – porte-conteneurs de 24 116 EVP qui porte le prénom de l’épouse du directeur général du n° 1 mondial du conteneur Mediterranean shipping company (MSC) – a été annulée en cours de journée le 23 octobre. Visite à bord du navire.


Arrivée du « MSC Mette » au matin du 21 octobre au terminal Seayard. (Photo : MSC)


Le « MSC Mette » doit quitter Fos et le terminal Seayard le 24 octobre pour retourner en Chine. (Photo : GPMM)

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Gros accident maritime en mer du Nord :

Un mort et quatre disparus après la collision entre deux vraquiers en mer du Nord
Publié le 24/10/2023 15:01 | Mis à jour le 24/10/2023 19:00
Une collision, le mardi 24 octobre, entre deux vraquiers en mer du Nord a fait un mort et quatre disparus parmi les membres de l’équipage de l’un des navires, qui a coulé au large des côtes allemandes, selon un bilan provisoire des services de secours, qui n’excluaient pas non plus, le mardi soir, « un danger pour l’environnement ».

« À bord du bateau qui a coulé se trouvaient sept personnes. […] Quatre sont toujours portées disparues, deux ont été sauvées et une a été retrouvée morte », a déclaré le porte-parole des secours maritimes allemands (DGZRS), Christian Stipeldey, lors d’une conférence de presse.
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Impressionnant convoi d’une sous-station électrique entre Singapour et la Norvège

Publié le 24/10/2023 lemarin

Le géant de l’offshore néerlandais Boskalis vient de lancer le départ d’un impressionnant convoi entre Singapour et la Norvège, celui d’une sous-station électrique en courant continu haute tension (HVDC) de 23 500 tonnes et d’une puissance de 900 MW.


Le convoi est d’autant plus impressionnant que la sous-station électrique de 73 mètres de large est presque une fois et demie plus large que le pont du navire « Mighty Servant 1 » de Boskalis. (Photo : Aibel/Seatrium/TenneT)


Parti le 12 octobre du chantier naval de Seatrium à Singapour, le navire transporteur de colis lourds est attendu d’ici 60 jours à Haugesund, en Norvège. (Photo : Aibel/Seatrium/TenneT)

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C'est le poids de 2 tours Eiffel !

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Airseas estime à 16 % la réduction de carburant et d’émissions grâce à son aile

Publié le 26/10/2023 lemarin

La start-up nantaise Airseas a dévoilé le jeudi 26 octobre le résultat des mesures réalisées en 2022 et 2023 lors des tests de son aile Seawing sur le roulier Ville de Bordeaux, utilisé par LDA pour Airbus sur la liaison transatlantique entre Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique) et Mobile.


Airseas vise l’équipement de 15 % des flottes de cargos existants d’ici 2030 avec son système d’aile Seawing, et 20 % d’économie d’énergie en moyenne. (Photo : Polaryse/Airseas)

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Maersk accroît les capacités de sa première série de porte-conteneurs géants

Publié le 30/10/2023 lemarin

En dépit du retournement du marché du conteneur, les armateurs jouent toujours la carte de l’économie d’échelle à la boîte transportée.



Sur sa série de porte-conteneurs triple E inaugurée il y a seulement dix ans, Maersk a trouvé le moyen de loger une rangée supplémentaire de conteneur dans quinze des baies situées à l’arrière du navire. (Photo : Éric Houri)

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On pourrait encore ajouter un demi conteneur dans la chambre du capitaine.

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Avec des résultats en berne, Maersk supprime 3 500 postes supplémentaires

Publié le 03/11/2023 lemarin

Maersk intensifie sa restructuration. Le groupe danois supprimera 3 500 postes supplémentaires après l’annonce le vendredi 3 novembre de résultats en berne au troisième trimestre, liés à la baisse des prix du fret et des volumes dans le conteneur.

De juillet à septembre, le transporteur a enregistré un bénéfice net divisé par 17, à 490 millions d’euros, après une année faste en 2022, l’amenant à intensifier sa restructuration et « réduire encore ses effectifs de 3 500 postes, dont 2 500 au cours des prochains mois et le reste jusqu’en 2024 », selon un communiqué diffusé ce vendredi. L’effectif global sera ainsi ramené à moins de 100 000 postes, contre 110 000 début 2023. Maersk ayant supprimé quelques 6 500 postes sur les neufs premiers mois de l’année, rappelle l’AFP.

Au troisième trimestre, le chiffre d’affaires du groupe a reculé de 47 %, à 11,4 milliards d’euros, contre 21,4 milliards d’euros un an auparavant. « Notre industrie est confrontée à une nouvelle normalité avec une demande modérée, des prix de nouveau en ligne avec les niveaux historiques et une pression inflationniste sur nos coûts. Compte tenu des difficultés à venir, nous avons accéléré plusieurs mesures de maîtrise des coûts et des liquidités afin de préserver notre performance financière », a déclaré Vincent Clerc, PDG de Maersk, cité dans le communiqué, qui évoque un troisième trimestre « conforme aux attentes ».

Contraction des prix

Dans le domaine du transport maritime, son cœur de métier, Maersk a enregistré une augmentation des volumes de 9 % mais la baisse des prix du fret a impacté le chiffre d’affaires, le divisant par plus de deux à 7,4 milliards d’euros, avec une contraction des prix particulièrement marquée sur les liaisons entre Asie et Europe, et Amérique du Nord et latine.

Du côté de la logistique et des services, le chiffre d’affaires s’est élevé à 3,3 milliards d’euros, contre 3,9 milliards un an auparavant. Le segment a été négativement impacté par la baisse des prix, en particulier sur le marché du transport aérien et du transport routier, alors que les volumes sont globalement au même niveau de l’an dernier.

Enfin, le segment terminaux portuaires s’est aussi légèrement contracté avec un chiffre d’affaires passant de 1 milliard à 940 millions d’euros sur un an. Une évolution liée à la baisse de la demande de stockage à la suite de la décongestion mondiale post-covid.

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Livraison à Shanghai du premier grand paquebot made in China

Publié le 06/11/2023 lemarin

Commandé en 2016 par la coentreprise associant le groupe naval China state shipbuilding corporation (CSSC) et le croisiériste américain Carnival, le paquebot Adora Magic City a été baptisé et officiellement livré le 4 novembre à Shanghai.



Issu de la classe Vista développée par Fincantieri, l’« Adora Magic City » est le premier grand paquebot construit par le chantier Shanghai Waigaoqiao.

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Des mâts rotors pour un minéralier de 400 000 tonnes

Publié le 08/11/2023 lemarin

Le spécialiste britannique des mâts rotors Anemoi signe un nouveau record avec l’installation en retrofit de cinq de ses mâts sur un navire minéralier de 400 000 tonnes de port en lourd, nouveau record pour la propulsion vélique.


On compte déjà 10 vraquiers en service utilisant l’assistance vélique, mais le « Sohar Max » sera le plus gros vraquier jamais équipé de la sorte. (Photo : Anemoi)

https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... nnes-49529

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CMA CGM redescend sur terre après ses profits records
Le numéro trois mondial du transport de conteneurs subit une chute de 42 % de son chiffre d'affaires et une division par deux de ses marges au troisième trimestre. La normalisation se poursuit, selon le groupe marseillais.

10 nov. 2023
Oubliés, les résultats trimestriels des armateurs qui brassaient des milliards. CMA CGM, le troisième mondial de la profession, a encaissé lors du troisième trimestre 2023 un bénéfice net de « seulement » 388 millions de dollars, bien loin des plus de 7 milliards de dollars affichés un an plus tôt.

Comme ses homologues et concurrents, le groupe installé à Marseille s'attendait à ce violent coup de tabac, dans la lignée des résultats enregistrés depuis le début d'année. Tendance qui reflète un certain retour à la normale après la période très particulière du Covid. (...abonnés)

https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... ds-2028230

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Le transport maritime mondial aborde un cycle compliqué

BOURSORAMA AVEC AFP•13/11/2023

Baisse significative des taux de fret, ralentissement du commerce mondial, surcapacité... les nuages s'accumulent au-dessus du transport maritime international comme l'illustrent vendredi les résultats de CMA CGM, dont le bénéfice net s'est écroulé au troisième trimestre.

Les résultats des géants du secteur publiés ces derniers jours sont venus souligner un brutal retour sur terre après les superprofits des années Covid. Le groupe danois Maersk, deuxième compagnie mondiale, a vu son bénéfice divisé par 17 au troisième trimestre comparé à celui de l'année précédente. Et il a annoncé la suppression de 3.500 emplois en 2024.

Le bénéfice du groupe français CMA CGM, troisième mondial, a lui été divisé par 18 au troisième trimestre.

La fonte des revenus des géants du transport maritime est en grande partie liée à l'effondrement des taux de fret entre mars et décembre 2022, jusqu'à retrouver leurs niveaux d'avant la crise sanitaire.

Ils s'étaient envolés avec la pandémie de Covid-19 et l'explosion de la demande de matériel médical, mais aussi de biens de consommation, alors que les restrictions sanitaires à travers le monde avaient poussé les ménages à réorienter leurs dépenses vers des équipements, meubles et autres biens matériels faute de dépenser en voyages et sorties.

L'acheminement par bateau d'un conteneur standard de 40 pieds ne coûte désormais plus que 1.216 dollars, selon le Freightos Baltic Index. Bien loin des 11.109 dollars record de septembre 2021.

Cet indice, qui mesure le prix hebdomadaire du transport par conteneurs, est même tombé fin octobre à 1.049 dollars, son plus bas historique depuis son lancement en 2016.

Centaines de nouveaux navires

Plusieurs routes maritimes atteignent à peine le seuil de rentabilité. Comme par exemple, le flux transpacifique - entre l'Asie et l'Amérique du Nord - qui est le "principal flux mondial de porte-conteneurs", d'après Arthur Barillas de Thé, directeur général du commissionnaire de transport Ovrsea.

"C'est le flux qui est monté le plus haut pendant le Covid et c'est aussi celui qui s'est effondré le plus vite. C'est un bon exemple de route sur laquelle les compagnies sont probablement en dessous de leur seuil de rentabilité", explique-t-il.

Même le flux transatlantique, traditionnellement plus profitable, a très largement baissé selon Arthur Barillas de Thé. "Il n'est plus aujourd'hui un amortissement pour les compagnies", note-t-il.

Et les indicateurs économiques mondiaux n'incitent pas à l'optimisme. "Il est probable que les dépenses de consommation stagnent dans un environnement de taux d'intérêt plus élevés" dans les grandes économies mondiales, souligne Jonathan Roach, analyste spécialiste du transport de conteneurs pour Braemar.

Rodolphe Saadé, le PDG de CMA CGM, a dit vendredi s'attendre à une croissance atone du commerce mondial pendant toute l'année 2024.

La faiblesse des échanges internationaux vient se conjuguer à une autre menace: celle de la surcapacité. Grâce aux profits phénoménaux engrangés en 2021 et 2022, les grandes compagnies ont, en effet, investi dans des centaines de nouveaux navires.

"Beaucoup plus saines"

Ceux-ci commencent tout juste à être livrés alors que la demande s'assèche, tirant encore plus les prix vers le bas.

Braemar prévoit une croissance annuelle moyenne de la flotte d'environ 5% à 5,5% entre 2023 et 2027. L'offre excédentaire de navire devrait alors atteindre 20% par rapport à 2020.

Il ne s'agit pas pour autant d'une crise, insiste auprès de l'AFP Niels Rasmussen, analyste en chef pour Bimco, principale association mondiale de transporteurs maritimes. En 2008, avant la crise financière, le carnet de commandes de nouveaux navires équivalait à 60% de la flotte mondiale en service. "Aujourd'hui, il est de 27%", précise-t-il.

Les grandes compagnies sont aussi "beaucoup plus saines financièrement car elles ont bénéficié des très forts profits" des années Covid et se sont diversifiées dans la logistique notamment, relève Camille Egloff, spécialiste du transport maritime au Boston Consulting Group.

Et si les échanges Est-Ouest sont sur le déclin, "il y a une résilience plus forte du commerce intrarégional et Nord-Sud" qui peuvent faire office d'amortisseurs, estime Mme Egloff.

"La frénésie des armateurs à acheter de nouveaux navires en période de prospérité, pour les voir arriver en période de vaches maigres, est une histoire aussi vieille que l'industrie du transport maritime elle-même", relativise Daniel Richards, analyste de MSI.

https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d96f1e7ab4

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Les États-Unis interrogent 30 transporteurs maritimes sur l’exportation de pétrole russe
Le département du Trésor américain a envoyé des avis à 30 transporteurs maritimes demandant des informations sur des navires soupçonnés de transporter du pétrole brut russe vendu plus cher que le plafond imposé dans le cadre des sanctions contre la guerre en Ukraine, selon une source qui a consulté les documents.

REUTERS 13 novembre 2023

L'Office of Foreign Assets Control (Office de contrôle des actifs étrangers) a envoyé des avis à des sociétés de gestion dans une trentaine de pays afin de demander des informations sur plus de 100 navires, a expliqué la source.

Il s'agit de la plus grande mesure de ce type prise par les États-Unis depuis que Washington et ses alliés ont imposé le plafonnement du pétrole russe à 60 dollars le baril l'année dernière, a-t-elle ajouté.

Les demandes d'informations sont une étape de routine dans les enquêtes sur les sanctions.

Le département du Trésor n'a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire.


Le G7, l'Union européenne et l'Australie ont imposé en décembre dernier un plafond sur les exportations maritimes de brut russe afin de punir Moscou pour sa guerre contre l'Ukraine. Il interdit aux entreprises occidentales de fournir des services tels que le transport, l'assurance et le financement pour le pétrole vendu au-delà du plafond.

Le plafonnement des prix a entraîné un changement sur les marchés mondiaux, la Chine et l'Inde achetant désormais du pétrole russe, dont une grande partie était traditionnellement destinée à l'Europe et à d'autres marchés. Cette année, une grande partie du pétrole russe s'est négocié au-dessus du plafond du fait de la remontée des prix mondiaux du pétrole.

Des responsables américains ont déclaré que le plafond imposait des coûts supplémentaires à la Russie en raison d'une "flotte fantôme" de pétroliers vieillissants, de voyages plus longs et d'une dépendance à l'égard de services maritimes non occidentaux, ce qui a réduit les revenus qu'elle peut consacrer à la guerre.

https://www.usinenouvelle.com/article/l ... e.N2194738

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(USA) un Cargo Nucléaire en 1960 : Mauvaise idée vidéo 15 mn https://www.youtube.com/watch?v=ztNpqrMQdw8

Alex Folidaire - vidéos sur la Mer
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12 240 vues 29 août 2023
les Cargos à moteur nucléaires, un échec du passé. NS Savannah

0:00 Intro
1:30 le NS Savannah
4:56 l'énergie infinie
9:01 échec de l'expérience
13:06 autres tentatives

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24H face aux GÉANTS du Port du Havre vidéo 23 mn https://www.youtube.com/watch?v=GjL2OxlRP5M

Alex Folidaire - vidéos sur la Mer
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160 721 vues Sortie le 12 nov. 2021
Documentaire sur les remorqueurs du port du havre.