Bonjour,Environnement2100 a écrit :[Le paradis, pour un américain, est une sorte de lotissement sans âme constitué d'une infinité de baraques semblables posées au milieu de nulle part, mais bien reliées à une autoroute. Aucun transport en commun prévu, si ce n'est le ramassage scolaire. L'américain de base n'a rien à sa disposition pour lui éviter de prendre sa voiture. De plus, les limitations de vitesse sont déjà plus basses que chez nous.
On peut lui multiplier le prix de l'essence par trois, le problème reste le même : il habite à 50 km de son boulot, à 23 km du centre commercial, etc. Pas d'alternative.
La part de consommation "structurelle", y compris en carburants, par rapport à la consommation "variable" aux USA est sans doute plus importante que chez nous.
Je pense qu'il ne faut pas rêver, dans une moindre mesure nous avons le même problème.
Il n'y aura jamais moyen de répondre à plus de besoins avec moins de matière première et d'énergie si nous restons dans tel système.
Alors à quoi bon penser à réaliser des économies d'énergie, c'est l'ensemble du système qu'il faut d'abord changer.
Les changements nécessaires sont évidemment d'ordre économique, social et politique et ne pourront se développer que si les citoyens en prennent conscience et prennent des initiatives en conséquences.
Ce n'est pas tant les hommes au pouvoir qui sont incapables, mais l'inadéquation des institutions démocratiques qu'ils doivent diriger qui pose problème.