Traffic aérien

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Re: Traffic aérien

Message par energy_isere » 22 juin 2022, 09:29

A court et long terme, les tarifs des billets d'avion voués à augmenter

AFP le 22 juin 2022

Dopés par l'inflation, les prix des billets d'avion sont repartis à la hausse après deux ans de déprime pandémique, une tendance qui risque de s'accentuer à long terme, sous la pression environnementale et réglementaire.

Pour les participants de l'Association internationale du transport aérien (Iata), réunis en assemblée générale annuelle à Doha au Qatar cette semaine, la question sera de savoir si ce renchérissement aura des conséquences sur l'accès à ce mode de transport, et à ses ambitieux plans de croissance malgré la crise climatique.

Le monde de l'aérien vient de traverser deux ans d'avions volant en partie vides et de tarifs relativement bas par rapport à la période pré-Covid.

Mais avec la levée de la plupart des restrictions de déplacement, cette période d'aubaine pour les voyageurs est révolue. Et la tendance est nette quelles que soient les destinations et les dates.

- "Pas de réduction de la demande" -

Aux Etats-Unis, le prix moyen d'un trajet intérieur a explosé en six mois, de 202 dollars en octobre 2021 à 336 dollars en mai 2022, selon les statistiques de la branche de la Réserve fédérale de Saint Louis.

Dans l'Union européenne, le tarif hors taxes moyen d'un billet aller est revenu en avril au niveau de celui du même mois de 2019, après avoir chuté de plus de 20% en 2020, selon des données de Cirium, une entreprise spécialisée dans l'étude du secteur.

Et en France, les prix des vols au départ du territoire, pour tous les types de trajets, ont augmenté de 19,4% en mai par rapport au même mois de 2021, selon la Direction générale de l'aviation civile.

Les causes de cette hausse sont connues: demande revigorée plus vite que prévu, offre toujours contrainte par des difficultés d'organisation et de pénurie de main d'oeuvre, inflation sans précédent depuis 40 ans, nourrie en particulier par un choc pétrolier accentué par l'invasion de l'Ukraine par la Russie...

Les compagnies aériennes s'attendent à consacrer 24% de leurs coûts au carburant cette année, contre 19% en 2021. Et, alors qu'elles doivent reconstituer leurs trésoreries saignées par la crise sanitaire, elles sont contraintes de transférer ces hausses aux clients.

Pourtant, "nous ne voyons pas de réduction de la demande, et je ne pense pas que nous en verrons", assure le directeur général du géant américain United Airlines, Scott Kirby, en mettant les hausses actuelles en perspective: "en termes réels, les prix sont revenus au niveau de 2014, et plus bas qu'avant cette époque".

- Fin de la démocratisation? -

"Les voyages qui se déroulent actuellement résultent des plans de relance des gouvernements, qui sont devenus du revenu disponible" pour les particuliers, constate Vik Krishnan, partenaire chez McKinsey et spécialiste de l'aérien.

"Le premier poste de dépense discrétionnaire est le voyage, et c'est ce que les gens font. Reste à savoir combien de temps ça va durer", se demande-t-il.

Au-delà de ces défis, plane sur le transport aérien une épée de Damoclès: la nécessité de ne plus contribuer au réchauffement climatique à l'horizon 2050, comme il s'y est engagé, tout en transportant 10 milliards de personnes par an contre 4,5 milliards en 2019.

Pour décarboner, les compagnies comptent aux deux tiers sur les carburants d'aviation durables (sustainable aviation fuels, SAF) qui sont actuellement deux à quatre fois plus chers que le kérosène d'origine fossile. Certains gouvernements commencent à en rendre l'incorporation obligatoire en petites quantités, ce qui a déjà contraint des compagnies à imposer des surcharges.

Mardi, l'Iata a exhorté à subventionner la production de SAF pour parvenir à 30 milliards de litres disponibles en 2030 contre 125 millions en 2021, avec l'obsession de faire baisser les prix.

Le coût total de la transition vers "zéro émission nette" ? Selon l'Iata, 1.550 milliards de dollars sur 30 ans. "Les compagnies ne pourront pas absorber ces hausses de coûts (...), la transition devra être répercutée sur les prix des billets, et cela pourrait ralentir une partie de la croissance", a concédé mardi le directeur général de l'organisation, Willie Walsh.

De quoi renverser la tendance de longue date à démocratiser le secteur ? Pour M. Krishnan, en effet, "la démocratisation va être plus difficile à obtenir". Mais "ce sera très compliqué pour les gouvernements de revenir" sur l'accès du plus grand nombre aux voyages aériens, prévient-il.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ter-220622

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Re: Traffic aérien

Message par energy_isere » 19 juil. 2022, 09:38

Le marché de l'aéronautique va gonfler, avec 82 % d'avions en plus d'ici 20 ans, prévient Boeing

Alexandre Boero 18 juillet 2022

......................
Tous constructeurs confondus, la flotte mondiale d'avions devrait dépasser les 47 000 en 2041, selon le dernier rapport commercial de Boeing. Pour nous faire prendre conscience de l'évolution monstre qui attend l'aéronautique, le constructeur américain rappelle qu'en 2019, année précédant la pandémie, cette même flotte planétaire était composée de 25 900 appareils.

La demande de nouveaux appareils, elle, devrait s'élever à plus de 41 000 sur les vingt prochaines années, avec un renouvellement profond donc de la flotte mondiale. Airbus, de son côté, estime à 39 490 le nombre de nouveaux avions passagers dont le monde aura besoin d'ici 2041, évoquant une flotte quasiment égale à celle estimée par Boeing, autour de 47 000. La croissance du nombre de passagers devrait, elle, progresser de 3,8 %.

......................
https://www.clubic.com/aeronautique/act ... oeing.html
Trafic aérien : En 20 ans, Airbus estime que le nombre d’avions dans le monde devrait doubler
PREVISIONS Selon Airbus, la flotte mondiale devrait être de 46.930 appareils en 2041, contre 22.880 en 2020

20 Minutes avec AFP Publié le 12/07/22

Le ciel va connaître des embouteillages. Le nombre d’avions dans le monde devrait doubler au cours des 20 ans à venir sous l’effet de la croissance du trafic aérien mondial mais aussi de la nécessité pour les compagnies de remplacer leurs appareils par des avions plus économes, selon Airbus.

Le besoin est évalué à 39.490 avions passagers et cargo neufs d’ici 2041, portant la flotte mondiale à 46.930 appareils, contre 22.880 en 2020, a estimé lundi l’avionneur européen dans ses prévisions de marché à quelques jours du salon aéronautique de Farnborough au Royaume-Uni.

Fin de l’impact du Covid-19 au plus tard en 2025

Cette estimation est conforme à la précédente (39.020 avions neufs) à laquelle s’était livré Airbus en novembre 2021. L’avionneur européen a toutefois légèrement revu à la baisse, de 3,9 à 3,6 %, la croissance annuelle moyenne du trafic. Elle est plus conservatrice que celle du rival Boeing, qui prévoit un besoin de 43.610 nouvelles livraisons. Le géant américain doit publier dimanche ses prévisions actualisées.

Malgré l’effondrement du trafic aérien mondial, qui ne devrait retrouver son niveau de 2019 qu’entre 2023 et 2025, la pandémie de Covid-19 n’aura donc pas d’impact à long terme sur le besoin d’avions neufs. Si 60 % des futures livraisons doivent servir à faire face à l’augmentation du trafic (24.000 appareils), 40 %, soit 15.400, sont destinées au remplacement d’avions actuellement en service par des avions consommant moins de carburant.

« Zéro émission nette » de CO2 à l’horizon 2050

Les appareils les plus récents permettent de gagner 15 à 20 % de consommation de kérosène, et donc autant d’émissions de CO2 en moins, par rapport à la génération précédente. Un argument de poids pour le secteur aérien, sous pression pour réduire son empreinte environnementale et qui s’est engagé à l’horizon 2050 à « zéro émission nette » de CO2.

Les principales zones de croissance attendues sont l’Asie-Pacifique, qui devrait concentrer 23 % des livraisons d’avions neufs, devant la Chine (21 %), l’Europe (21 %) et l’Amérique du Nord (18 %).

Quelque 80 % du besoin d’avions neufs concernent des avions monocouloirs (type A320 ou Boeing 737), 20 % des long-courriers (A330, A350, B787, B777). Le besoin d’avions-cargos devrait lui être de 2.440 appareils, soit 900 de plus qu’actuellement porté notamment par le développement du commerce en ligne.

L’ampleur du besoin justifie selon Airbus son intention de porter en 2025 à 75 appareils mensuels sa production d’appareils de la famille A320 contre un peu plus de 45 actuellement. Le carnet de commandes d’Airbus s’établissait fin juin à 7.046 appareils, dont 5.829 de la famille A320, lui assurant de nombreuses années de production.
https://www.20minutes.fr/economie/33242 ... it-doubler

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Re: Traffic aérien

Message par alain2908 » 19 juil. 2022, 14:11

Tout cela me parait quelque peu suréaliste.
Je comprends que cela dessine le scenario ideal du transport aerien mais j’ai des doutes sur le fait que toutes les étoiles s’alignent aussi bien.
Mais pour l’instant c’est vrai que l’avion reste 2 fois moins cher que le train. Et que c’est un peu problématique.

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Re: Traffic aérien

Message par energy_isere » 17 août 2022, 01:29

ADP-Trafic total sur janvier-juillet à 74% du niveau de 2019

REUTERS•16/08/2022

....................
DEPUIS LE DÉBUT DE L'ANNÉE, LE TRAFIC À PARIS AÉROPORT EST EN HAUSSE DE + 30,8 MILLIONS DE PASSAGERS PAR RAPPORT À 2021, À 46,5 MILLIONS DE PASSAGERS, SOIT 74,1 % DU NIVEAU DE TRAFIC SUR LA MÊME PÉRIODE EN 2019
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... 81f6f95543

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Re: Traffic aérien

Message par energy_isere » 20 août 2022, 00:30

Les prix des billets d'avion ont fortement augmenté en juillet

AFP•19/08/2022

Avec la flambée des prix du kérosène et une forte hausse de la demande, les prix des billets d'avion ont augmenté de 43,5% en un an en France, toutes liaisons confondues, selon les derniers chiffres, et la hausse devrait se poursuivre dans les prochaines semaines.

Les tarifs des billets ont même bondi de 54,5% en juillet par rapport à juillet 2021 sur les moyen-courriers en partance de France pour des destinations européennes, très prisées cet été, selon l'indice des prix du transport aérien, mis à jour chaque mois par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC).

L'augmentation est moins importante pour les long-courriers internationaux, en hausse de 28,8% en un an, liaisons encore affectées par certaines restrictions de circulation liées à la situation sanitaire, comme vers l'Asie.

Les voyagistes confirment de leur côté cette tendance à la hausse des prix.

"Il y a une augmentation mécanique liée à la hausse du pétrole et à l'inflation. Et puis il y a un phénomène plus récent: les réservations tardives. Plus la réservation est tardive et plus le billet est cher. Or, la tendance de cet été a été de ne pas anticiper les vacances", résume auprès de l'AFP Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du Voyage.

Cette tendance inflationniste (+19,3% depuis le début de l'année), s'explique d'abord par la hausse des cours du pétrole, qui s'est accélérée avec la guerre en Ukraine, souligne Marc Ivaldi, spécialiste du transport aérien de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Toulouse (EHESS).

"L'augmentation des prix du pétrole et du kérosène a impacté directement le prix des billets", explique-t-il à l'AFP.

Cette progression répond également au besoin des compagnies de "rétablir leurs comptes et d'augmenter leurs marges", ajoute Bruno Gazeau, président de la Fédération nationale des associations des usagers des transports (Fnaut).

"La flambée des prix est pérenne, aussi bien pour les compagnies low-cost que les compagnies classiques", constate-t-il. "C'est d'ailleurs beaucoup plus important que pour la voiture et pour le train".

- Fin des billets bradés -
Mais l'envolée des prix s'explique aussi par le déséquilibre entre la forte demande de l'été et le manque d'offres sur les destinations phares, vers lesquelles les compagnies ne font pas voler assez d'avions.

"La pandémie passée, les gens ont massivement voulu reprendre leurs habitudes de voyages. Mais face à une pénurie de personnel dans les aéroports et à bord des avions, certaines compagnies, dans l'incapacité de répondre à la demande, ont supprimé des vols, faisant grimper les prix", analyse M. Ivaldi.

La fréquentation des deux grands aéroports parisiens Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-Orly a retrouvé en juillet 86,3% du niveau de juillet 2019, soit 9,1 millions de passagers.

De nombreuses tensions sont apparues depuis l'ouverture de la haute saison estivale car plusieurs aéroports européens connaissent des dysfonctionnements, entre manque de personnels et mouvements sociaux, provoquant annulations, retards ou pertes de bagages.

Pour l'heure, selon les experts, les hausses de prix devraient encore se poursuivredans les prochaines semaines avant de baisser au début de l'automne. "Cette tendance va a priori se confirmer au moins en août, et dans une moindre mesure en septembre, même si la situation reste très difficile à prédire", assure Marc Ivaldi.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 496d9dcb84

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Re: Traffic aérien

Message par energy_isere » 20 août 2022, 23:37

La fréquentation d’Orly revient au niveau d’avant la crise
L’aéroport de Paris-Orly, très impacté par la crise du Covid-19, voit ses fréquentations repartir à la hausse pour l’été 2022.

18/08/2022 air-cosmos

Une hausse des fréquentations inattendue

Depuis le mois de juin, le groupe ADP (Aéroport de Paris) revoit à la hausse ses hypothèses de trafic. En effet, avec 18 962 mouvements sur l’aéroport en août 2019, ils retrouvent 99 % de leur trafic pour cet été 2022. Le groupe affirme que le niveau d’avant crise est attendu pour 2023. Le chiffre d’affaires du groupe qui a été très affecté par la crise sanitaire a doublé à tout juste 2 milliards d’euros. Si l’on cumule l’augmentation de trafic des deux aéroports de Paris, on observe 86,3 % du trafic de juillet 2019.

Le trafic de juin de Paris Aéroport

Le trafic de juin 2022 est en hausse de + 5,3 millions de passagers, avec 8,1 millions accueillis sur Paris Aéroport par rapport au mois de juin 2019.

En 2022 :
Paris-Charles de Gaulle a accueilli 5,5 millions de passagers (78,8 % du trafic de juin 2019)
Paris-Orly a accueilli 2,7 millions de passagers (89,6 % du trafic de juin 2019)
Ces fréquentations inattendues et ces chiffres en hausse ont permis au groupe ADP la réouverture de certains terminaux qui se sont vu fermés à cause de la crise. A Paris-Charles de Gaulle, l’ensemble des terminaux sont actuellement ouverts au trafic de passagers à l’exception du Terminal 1 et pour Paris-Orly, tous les secteurs sont ouverts.
https://air-cosmos.com/article/la-frequ ... rise-49229

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Re: Traffic aérien

Message par kercoz » 21 août 2022, 08:09

l'automne approche...un bon variant ça va nous calmer tous ces connards.....10% des vols seraient des vols privés.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: Traffic aérien

Message par mobar » 23 août 2022, 12:12

kercoz a écrit :
21 août 2022, 08:09
l'automne approche...un bon variant ça va nous calmer tous ces connards.....10% des vols seraient des vols privés.
Les variants actuels qui font juste tousser risquent de ne pas être suffisant!
on n'entends plus qu'il y ait des hécatombes avec la covid, ou bien?
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Traffic aérien

Message par kercoz » 23 août 2022, 13:17

mobar a écrit :
23 août 2022, 12:12
kercoz a écrit :
21 août 2022, 08:09
l'automne approche...un bon variant ça va nous calmer tous ces connards.....10% des vols seraient des vols privés.
Les variants actuels qui font juste tousser risquent de ne pas être suffisant!
on n'entends plus qu'il y ait des hécatombes avec la covid, ou bien?
Homme de peu de foi.....Puisque la "raison" est une illusion, Gaïa va se charger de rétroagir qqs catastrophes "naturelles" ....genre variant surprise, ou poutine radioactif. Il l' a dit bouffimacron : va falloir payer le soutien à l' ordre nouveau occidental ...et pas avec un ISF.
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Re: Traffic aérien

Message par mobar » 23 août 2022, 15:14

kercoz a écrit :
23 août 2022, 13:17

Homme de peu de foi...
C'est un compliment! ;)

Après la Covid et l'invasion de l'Ukraine par les russes, l'intérêt de la populace s'étiole, va falloir bientôt trouver autre chose pour captiver les foules!
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Traffic aérien

Message par kercoz » 28 août 2022, 20:44

Le bras d'honneur des riches:

https://www.mediapart.fr/journal/france ... e-impunite

Le leader français du jet privé brûle la planète en toute impunité

Mediapart révèle comment VallJet, première compagnie française d’aviation d’affaires, n’a pas compensé financièrement ses énormes émissions de gaz à effet de serre. Bénéficiaire d’importantes aides publiques, elle se préparerait de plus à contourner la future réforme européenne sur le carbone.

En Europe, les émissions de CO2 de ces avions pour ultra-riches ont augmenté de près d’un tiers entre 2005 et 2019. « Le secteur des jets s’est développé à la faveur du Covid-19, indique à Mediapart Pierre Leflaive, responsable transports du Réseau Action Climat. Durant la pandémie, les passagers les plus aisés, ne pouvant plus prendre les avions des opérateurs commerciaux, ont fait appel aux sociétés de jets privés pour se déplacer. »

La fédération européenne Transport & Environment souligne pour sa part : « En août 2020, alors que la plupart des Européens étaient toujours cloués au sol et que les vols commerciaux étaient en baisse de 60 % par rapport à l’année précédente, le trafic des jets privés avait retrouvé son niveau d’avant la crise de la Covid-19. »

"""""""""""""Sous le radar du marché carbone

Forts de cette croissance, les avions de VallJet ont tellement émis de CO2 en 2021 que la compagnie a dépassé le plafond d’émissions de gaz à effet de serre autorisé par l’Union européenne dans le cadre de son marché carbone.

« Fondé sur le principe du pollueur-payeur, ce système impose depuis 2012 aux exploitants aériens de restituer des quotas d’émissions pour toute tonne de CO2 émise lors d’un vol intra-espace économique européen », détaille auprès de Mediapart la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).

VallJet a déclaré auprès de l’UE 12 890 tonnes de CO2 émises dans l’espace européen pour l’année 2021 – l’équivalent de 1 430 fois l’empreinte carbone annuelle d’un Français moyen.

Mais aucune compensation financière pour ces émissions n’a été, à l’heure actuelle, réglée par VallJet, comme l’indiquent les données de suivi du marché carbone européen.

Pourquoi ? Comme l’explique à Mediapart Neil Makaroff, responsable Europe au Réseau Action Climat, « l’aviation bénéficie de quotas d’émissions gratuits alloués par les États membres de l’UE pour protéger ce secteur contre la concurrence internationale non soumise au prix du CO2. Le marché carbone a besoin de connaître combien de quotas gratuits sont distribués à telle et telle compagnie pour calculer ce que les firmes aériennes lui doivent. Or, la France fait partie des États les plus en retard dans l’allocation de ces permis de polluer aux différentes compagnies, notamment celles qui viennent de rentrer dans ce marché carbone. »"""""""""""""""""""
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Re: Traffic aérien

Message par energy_isere » 08 sept. 2022, 00:16

Le transport aérien est revenu en juillet aux trois quarts de son niveau pré-Covid

AFP•07/09/2022

Le transport aérien de passagers est revenu en juillet aux trois quarts de son niveau du même mois de 2019, avant la pandémie qui a ravagé le secteur, a annoncé mercredi la principale association de compagnies aériennes.

Le trafic mondial, exprimé en passagers-kilomètres payants (RPK de son acronyme en anglais, un des indices de référence du secteur), a atteint "74,6% du niveau d'avant-crise", a souligné l'Association internationale du transport aérien (Iata) dans un communiqué.

Ce résultat, obtenu en plein dans la cruciale saison estivale, marque une nette accélération par rapport à juin, quand le secteur avait retrouvé 70,8% des RPK de 2019.

Le directeur général de l'Iata, Willie Walsh, a salué la poursuite "forte" de la reprise, en remarquant que "certains marchés se rapprochent de leurs niveaux pré-Covid".

Ce sont les liaisons intérieures qui se portent le mieux, avec 86,9% des RPK de 2019 en juillet contre 81,4% en juin, grâce à une remontée du trafic en Chine après un printemps marqué par des restrictions de déplacement.

Si les liaisons internationales restent en retrait, à 67,9% du niveau de juillet 2019, elles enregistrent aussi une augmentation par rapport à juin (65%). leur taux est surtout plombé par la situation en Asie, où certains pays n'ont pas encore totalement rouvert leurs frontières.

La confirmation d'une reprise générale constitue un "signal formidable au moment où nous entrons dans les saisons d'automne et d'hiver, traditionnellement plus calmes, dans l'hémisphère Nord", a ajouté M. Walsh, rappelant que les résultats de juillet avaient été obtenus "malgré des capacités réduites dans certaines parties du monde".

Le début de l'été a été marqué en Europe et aux Etats-Unis par de multiples retards, engorgements et annulations de vols dus à des pénuries de personnels, qu'il s'agisse de bagagistes, d'agents de sécurité ou de navigants. Le secteur a aussi connu des mouvements sociaux pour obtenir des hausses de salaires et une amélioration des conditions de travail.

L'Iata reste néanmoins préoccupée par les cours du kérosène qui restent très élevés, "un défi pour les compagnies", selon M. Walsh.

De son côté, le secteur du fret aérien évoluait en juillet à 3,5% sous le niveau de 2019 sur fond de baisse des commandes, selon l'Iata. Ce volet du transport aérien a prospéré pendant la crise sanitaire grâce à la réduction des capacités et à l'explosion de la demande, qui ont fait bondir les prix.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 6cd2194aa0

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Re: Traffic aérien

Message par energy_isere » 18 nov. 2022, 19:13

France: les tarifs des billets d'avion vont encore augmenter

AFP le 18 nov. 2022

Les tarifs des billets d'avion vont encore augmenter à courte échéance, les compagnies aériennes répercutant les cours du pétrole et l'inflation, ont prévenu vendredi les représentants du secteur aérien français.

Au moment où la SNCF annonce une hausse moyenne des tarifs du TGV de 5%, ceux des billets d'avion ont bondi de 18,9% au départ de la France sur un an, selon le dernier indice publié en septembre par la Direction générale de l'aviation civile.

En cumulé depuis le début de l'année, la hausse des tarifs est de 14,2% sur les liaisons intra-métropolitaines et de 16,7% entre métropole et outre-mer. La progression atteint même 24,3% sur le réseau international moyen-courrier.

"On est obligés, on n'a pas le choix de remonter les prix des billets d'avion", a expliqué Marc Rochet, patron des compagnies Air Caraïbes et French Bee, au nom des membres de la Fédération nationale de l'aviation et de ses métiers (Fnam) lors d'une conférence de presse de l'organisation.

Les compagnies aériennes du monde entier, après deux ans de crise aiguë du Covid-19 qui ont vidé leurs trésoreries, affrontent désormais la crise énergétique, avec un "pétrole qui a pris environ 50% en un an", a souligné M. Rochet, alors que ce poste représente environ 25% des coûts de revient des transporteurs aériens.

A cela s'ajoute la hausse du dollar, durement ressentie par un secteur dont 40% des dépenses s'effectuent dans cette devise: outre le pétrole, il s'agit notamment de pièces de rechange, à base de matières premières comme l'acier et le titane qui ont aussi vu leurs cours exploser.

"On subit également une inflation générale sur les coûts salariaux (...) ça pèse lourd", a encore remarqué le dirigeant d'entreprise, évoquant aussi les surcoûts induits, sur les liaisons vers l'Asie, par la fermeture de l'espace aérien russe.

En conséquence, "il faut s'attendre à de nouvelles hausses tarifaires pour répercuter simplement et de manière mécanique ces hausses de coûts que nous subissons", a prévenu M. Rochet.

"Les clients, je pense, le comprennent en partie", et la demande ne faiblit pas, sauf pour quelques segments de clientèle, a-t-il estimé: les réservations pour l'hiver "sont de bonne qualité", traduisant une "envie de voyager très claire" en particulier pour des raisons familiales et de loisirs vers les destinations "soleil" et les Etats-Unis.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ter-221118

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Re: Traffic aérien

Message par energy_isere » 06 déc. 2022, 13:42

Le secteur aérien devrait renouer avec les bénéfices en 2023, selon l'IATA

par Emma Farge REUTERS 06 Décembre 2022

Le secteur aérien devrait renouer avec les bénéfices dès l'année prochaine, la reprise des voyages se poursuivant après environ deux ans de restrictions liées à la pandémie de COVID-19, a déclaré mardi l'Association internationale du transport aérien (IATA).

Les compagnies aériennes ont perdu des dizaines de milliards de dollars en 2020 et 2021 en raison de l'épidémie, mais le trafic aérien s'est partiellement redressé et certains aéroports ont peiné à y faire face.

L'IATA prévoit désormais un bénéfice net de 4,7 milliards de dollars (4,48 milliards d'euros) pour le secteur l'année prochaine, avec plus de 4 milliards de voyageurs. Elle avait auparavant déclaré que les bénéfices étaient "à portée de main" en 2023.

Pour 2022, l'IATA a réduit ses prévisions de pertes pour l'ensemble du secteur à 6,9 milliards de dollars, contre 9,7 milliards de dollars précédemment.

Le retour aux bénéfices en 2023 est "une grande réussite compte tenu de l'ampleur des dommages financiers et économiques provoqués par les restrictions gouvernementales imposées lors de la pandémie", estime le directeur général de l'IATA, Willie Walsh.

L'ancien patron de British Airways et d'IAG a toutefois prévenu que de nombreuses compagnies aériennes continueront à éprouver des difficultés l'an prochain, citant les réglementations, les coûts élevés et les politiques gouvernementales incohérentes.

"Les compagnies aériennes doivent rester vigilantes face à toute augmentation des taxes ou des frais d'infrastructure", a-t-il souligné, y compris celles effectuées "au nom du développement durable".

Ces prévisions reposent sur une réouverture progressive de la Chine au trafic international et sur l'assouplissement des restrictions mises en oeuvre dans le cadre de la politique "zéro COVID", a précisé IATA. Dans le cas contraire, la rentabilité des compagnies aériennes serait affectée. Le risque de récession dans certaines économies représente une autre menace pour les perspectives du secteur en 2023, ajoute l'association.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... a.N2074636

4,7 milliards de dollars (4,48 milliards d'euros) pour le secteur l'année prochaine, avec plus de 4 milliards de voyageurs.

ca fait en moyenne mondiale de 1.12 euro de bénéfice par voyageur en avion, même pas le prix d'un ticket de bus .......

Très précaire tout ça. Un petit coup d'augmentation du baril et ça sera effacé. :-k

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kercoz
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Re: Traffic aérien

Message par kercoz » 06 déc. 2022, 14:42

On ne peut que souhaiter que des problèmes plus graves que précédemment puisque la connerie repart de plus belle.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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