)Mais bon, je pense que ça n'étonnera personne...
La connerie ne se limite pas aux 4x4
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Pepe de Bienvenida
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La connerie ne se limite pas aux 4x4
J'en discutais avec un agriculteur qui fait du bio (ça existe): il paraît que dans le monde du tracteur on assiste à la même surenchère de CV inutiles. C'est à celui qui aura le plus gros ( il doit y avoir du Freud là-dessous )
Mais bon, je pense que ça n'étonnera personne...
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Alter Egaux
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Oh, un petit 175cv d'occas de 2004 avec 2000 heures au compteur est à 60000€ !
Rien de très affolant, pour un agriculteur productiviste arrosé par les subventions de la PAC...
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Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
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Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett
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kraveunn
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Eh oui, les agriculteurs eux aussi ont envie de frimer et d'avoir la plus grosse...pardon, le plus grosPepe de Bienvenida a écrit :J'en discutais avec un agriculteur qui fait du bio (ça existe): il paraît que dans le monde du tracteur on assiste à la même surnchère de CV inutiles. C'est à celui qui aura le plus gros ( il doit y avoir du Freud là-dessous
Mais bon, je pense que ça n'étonnera personne...
. Les subventions servent souvent en priorité à investir dans un beau modèle stylé dragster (ça en jette). Dans mon bled, tous les paysous sont sur-équipés en monstres n'ayant aucune utilité réelle en vue du type de terrain et de taille des exploitations.Il y a aussi dans ce milieu une mode pour les quads agricoles et une tendance non négligeable pour les 4X4 agricoles ; dans le domaine des matériels, on assiste aussi à une croissance en taille (camions de transport de bétail sur dimentionnés (jamais remplis à leur totale capacité), remorques monstrueuses qui bousilles les petites routes de campagnes, etc.
Bref, les ploucs eux aussi veulent vivres comme les urbains ; comment le leur reprocher ?
Juste l'opinion d'un cul terreux un peu jaloux de ne pouvoir rivaliser avec ses collègues
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sylva
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Re: La connerie ne se limite pas aux 4x4
MDR...Pepe de Bienvenida a écrit :J'en discutais avec un agriculteur qui fait du bio (ça existe): il paraît que dans le monde du tracteur on assiste à la même surenchère de CV inutiles. C'est à celui qui aura le plus gros ( il doit y avoir du Freud là-dessous
Mais bon, je pense que ça n'étonnera personne...
justement ca me rappelle une scène du film "Titanic", l’héroïne qui dîne avec l’armateur et l’ingénieur du navire, comme elle les entend dire que c’est le plus gros navire du monde (déjà !!) , leur répond d’un air ingénu qqchose comme : « c’est fou cette obsession de la taille, chez les hommes, non.... ? il y a un médecin autrichien, le Dr Freud je crois, qui s’intéresse à ces questions....»
bon en fait, tous ces engrais et pesticides pour améliorer les rendements, ce n'est pas pour qu'ils puissent vivre, mais juste pour qu'ls puissent acheter des mastodontes... donc ils pourraient s'en passer, des pesticides.... (voir le fil "environnement", "les agriculteurs les + bêtes du monde"...) alors qu'ils aillent pas pleurnicher...
et puis la folie du 4x4 et l'obsession de la taille touche maintenant aussi certaines femmes !!!
c'est ça la "libération de la femme" !??? des années de luttes féministes pour arriver à ça !!? groumpf... c'était bien la peine... ](./images/smilies/eusa_wall.gif "Brick wall"){kind=small}
La Terre est bleue comme une orange. Paul Eluard
Il n'y a que la fiction qui dise le vrai. Vladimir Nabokov
Un écran, ça empêche de voir ; c'est sa fonction.
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Lansing
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Pour la Bretagne la taille démesurée des tracteurs est assez facile à comprendre, il suffit de regarder la taille des tonnes (citerne) à lisier qu'ils utilisent aujourd'hui, jusqu'à trois essieux.
Avec de pareils masses si tu n'est pas équipé d'un 4x4 puissant, les jours de pluie tu ne sors pas du champ.
Je rappelle que le volume de ces tonnes à lisier a triplé en 20 ans, que la surface cultivable a diminué et que ce phénomène touche aussi les zones en excédent structurel d'azote.
Celle-là est même équipée d'un ordinateur de dosage, on nous dit pas si l'épandage se fait même si le champ est trop petit.
Avec de pareils masses si tu n'est pas équipé d'un 4x4 puissant, les jours de pluie tu ne sors pas du champ.
Je rappelle que le volume de ces tonnes à lisier a triplé en 20 ans, que la surface cultivable a diminué et que ce phénomène touche aussi les zones en excédent structurel d'azote.
Celle-là est même équipée d'un ordinateur de dosage, on nous dit pas si l'épandage se fait même si le champ est trop petit.
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kraveunn
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Salut,
Les mastodontes sont payés par des crédits et/ou des subventions.
Une petite mise au point s'impose toutefois, je crois :
on nous a longtemps donné de jolis petits sobriquets : ploucs, culs terreux, bouseux ; aujourd'hui, le paysou moyen en a marre d'être un laissé pour compte de la société de consomation moderne, il en a assez d'être un barbare sans cesse raillé, un indigène de l'intérieur arriéré, un primitif ; il en a assez de trimer comme un con pour un salaire horaire scandaleux, pour une retraite de misère, sans vacances, sans congés payés et sans week end (pour beaucoup), pour que d'autres profitent tranquilos de la belle vie moderne.
Le plouc, il veut avoir la même vie que vous et consommer comme un gros blaireau moyen et, au sein de cette société, c'est son droit le plus fondamental. Pour cela il lui faut s'automatiser, réduire la main d'oeuvre et l'intervention manuelle directe, etc. Le primitif veut entrer dans la modernité.
Le bouseux est désormais un citoyen comme les autres et à ce titre il revendique son obsession pour le matérialisme ambiant..comment s'en étonner ?
L'agriculture moderne est le reflet de sa société.
Ces engrais et ses pesticides permettent de gérer des exploitations sans cesse plus grosses et ceci avec moins d'employés et moins de temps de travail (donc moins d'argent de salaires et donc des coût pour les intermédiaires et les consommateurs moindres). L'agriculture moderne ne peut pas, à l'heure actuelle, se passer massivement de ces intrants.sylva a écrit :bon en fait, tous ces engrais et pesticides pour améliorer les rendements, ce n'est pas pour qu'ils puissent vivre, mais juste pour qu'ls puissent acheter des mastodontes... donc ils pourraient s'en passer, des pesticides.... (voir le fil "environnement", "les agriculteurs les + bêtes du monde"...) alors qu'ils aillent pas pleurnicher...
Les mastodontes sont payés par des crédits et/ou des subventions.
Une petite mise au point s'impose toutefois, je crois :
on nous a longtemps donné de jolis petits sobriquets : ploucs, culs terreux, bouseux ; aujourd'hui, le paysou moyen en a marre d'être un laissé pour compte de la société de consomation moderne, il en a assez d'être un barbare sans cesse raillé, un indigène de l'intérieur arriéré, un primitif ; il en a assez de trimer comme un con pour un salaire horaire scandaleux, pour une retraite de misère, sans vacances, sans congés payés et sans week end (pour beaucoup), pour que d'autres profitent tranquilos de la belle vie moderne.
Le plouc, il veut avoir la même vie que vous et consommer comme un gros blaireau moyen et, au sein de cette société, c'est son droit le plus fondamental. Pour cela il lui faut s'automatiser, réduire la main d'oeuvre et l'intervention manuelle directe, etc. Le primitif veut entrer dans la modernité.
Le bouseux est désormais un citoyen comme les autres et à ce titre il revendique son obsession pour le matérialisme ambiant..comment s'en étonner ?
L'agriculture moderne est le reflet de sa société.
Ce matériel est indispensable pour traiter des exploitation intensives ; avec du matos plus tradi tu mettrait sinon des plombes à traiter des centaines d'hectares.Lansing a écrit :Pour la Bretagne la taille démesurée des tracteurs est assez facile à comprendre, il suffit de regarder la taille des tonnes (citerne) à lisier qu'ils utilisent aujourd'hui, jusqu'à trois essieux.
Avec de pareils masses si tu n'est pas équipé d'un 4x4 puissant, les jours de pluie tu ne sors pas du champ.
Je rappelle que le volume de ces tonnes à lisier a triplé en 20 ans, que la surface cultivable a diminué et que ce phénomène touche aussi les zones en excédent structurel d'azote.
Celle-là est même équipée d'un ordinateur de dosage, on nous dit pas si l'épandage se fait même si le champ est trop petit.
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Lansing
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Non, tu ne connais pas bien l'agriculture en Bretagne, la taille moyenne ici c'est 23 hectares. Lorsque tu observes comme je le fais des tonnes à lisier monstrueuses rentrer dans des tous petits champs tu sais très bien que toute la merde en excédant va se retrouver dans la rivière en contre bas à la première pluie.
Un exemple frappant mais ce n'est pas le seul. Le plus gros éleveur breton était Alexis Gourvennec, oui, le patron entre autre de la Brittany Ferry, son plan d'épandage s'étendait sur plus de 600 hectares. Lorsque tu regardais la carte de son plan tu t'apercevais immédiatement qu'il ne pouvait pas l'utiliser en raison des distances énormes de ses lieux d'élevage, je te laisse imaginer la suite.
J'ai assisté à des bagarres dans des réunions de conseil municipal lorsqu'il a fallu mettre en place la règlementation sur la protection des captage d'eau. J'ai compris ce jour là pourquoi rien ici ne pourra jamais empêcher la pollution des rivières et des nappes.
Et encore le conseil municipal n'était pas tenu majoritairement par des agriculteurs, je vous laisse imaginer ce qui se passe là où ils règnent en maître.
Patrick
Un exemple frappant mais ce n'est pas le seul. Le plus gros éleveur breton était Alexis Gourvennec, oui, le patron entre autre de la Brittany Ferry, son plan d'épandage s'étendait sur plus de 600 hectares. Lorsque tu regardais la carte de son plan tu t'apercevais immédiatement qu'il ne pouvait pas l'utiliser en raison des distances énormes de ses lieux d'élevage, je te laisse imaginer la suite.
J'ai assisté à des bagarres dans des réunions de conseil municipal lorsqu'il a fallu mettre en place la règlementation sur la protection des captage d'eau. J'ai compris ce jour là pourquoi rien ici ne pourra jamais empêcher la pollution des rivières et des nappes.
Et encore le conseil municipal n'était pas tenu majoritairement par des agriculteurs, je vous laisse imaginer ce qui se passe là où ils règnent en maître.
Patrick