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Re: Finances françaises & conjoncture

Publié : 11 févr. 2008, 20:22
par kercoz
@PURA :
Sur E. COHEN que FR Culture nous ressert a ttes les sauces , j'ai comme un doute depuis que je l'ai entendu dire qu'il fallait que nous nous"décomplexions" sur le tiers monde . Qu'on ne l'a pas exploité , que s'ils sont pauvres , c'est qu'ils se démerdent mal et qu'en aucun cas on ne les a "pillé"
Ca a comme une "odeur" de libéral décomplexé !

Re: Finances françaises & conjoncture

Publié : 11 févr. 2008, 23:06
par MadMax
MadMax a écrit :Le déficit commercial français a dépassé 39 milliards d'euros en 2007
...
Qualifié de "triste record" par le secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur Hervé Novelli, ce chiffre traduit notamment l'évolution de la facture énergétique ...
Tiens, tiens, autre son de cloche...
Imputer ce creusement au seul déficit énergétique serait évidemment pratique, mais serait surtout fallacieux. Et pour cause : entre 2006 et 2007, le déficit énergétique français a été... réduit de 1,3 milliard d’euros, à 45,2 milliards contre 46,5 en 2006 ! Il s’agit pourtant là des chiffres officiels des Douanes que M. Novelli n’a peut-être pas eu le temps de consulter avant d’annoncer que la dégradation du commerce extérieur français était principalement due à notre déficit énergétique...
A ce compte de vouloir masquer les réalités qui dérangent, il serait peut-être tout aussi opportun de regarder notre déficit « propre », c’est-à-dire hors matériel militaire et là, attention les dégâts, puisque ce déficit atteint 54,867 milliards d’euros !
http://www.boursorama.com/votreinvite/i ... ws=5131275

Re: Finances françaises & conjoncture

Publié : 14 févr. 2008, 10:13
par Pura Vida
Sachant très bien qu'on marche actuellement sur des œufs, et qu'il faut, au moins, avoir l'essentiel des résultats de l'exercice 2007 des sociétés, des compagnies, et autre "cac", pour connaître les données et les éléments de base concernant l'économie et la "croissance", ce qui est peut-être un peu tôt encore. Il faut bien se rappeler que, crise financière ou pas, l'année 2007 n'a été que "partiellement" touchée par la crise dite des subprime, et encore pas dans tous les pays et continents, loin s'en faut. Ce sont les bilans des banque de 2008 qui commenceront réellement à "dire quelque chose de la vérité" (toutes choses bien comprise par ailleurs...), c'est à dire et surtout: est-ce que l'économie réelle, non financière, est, ou sera touchée vraiment par les pertes, loopings, vrilles, valdingues et autres numéros de trapèze avec ou sans filet? Là est le principal "mystère".

Re: Finances françaises & conjoncture

Publié : 15 févr. 2008, 11:56
par Pura Vida
Suite à ce que je disais hier, ci-dessus, je me demande si, entre autres, le CAC 40 va faire des résultats comparables sur l'exercice 2007 à ceux de 2006? Sans doute. J'ai gardé le N° de la Tribune du 12 mars 2007 où la une annonce: Le CAC 40 frôle en 2006 les 100 milliards de profit. Quand on entend que les PDG français se sont augmentés en moyenne de 40% en 2007 (par comparaison, 20 000 euros par an sont à peu près le plafond moyen des salaires courants en France) on a là un saisissant panorama de ce qui sort de nos brillantes têtes. Mais je crois que les profits du CAC 40 drainent surtout les bénéfices des investissements français dans le monde entier, l'activité française ne représente à peu près rien de déterminant.
Reste des inconnues, ces merveilleux profits vont-ils se transformer en investissements dans de nouveaux modes technologiques de l'énergie? Ce serait intéressant de vérifier quelles proportions de ces investissements vont vraiment aller dans cette direction...On dirait que la "croissance" française n'a plus de signification... et, en plus d'un groupe richissime, il nous faut traîner un boulet, l'État et ses ponctionnaires (j'écris bien: ponctionnaires), soit: 44,5% de prélements!
On peut jeter un coup d'œil à ça:

http://www.latribune.fr/info/Les-valeur ... nel=Bourse

Re: Finances françaises & conjoncture

Publié : 15 févr. 2008, 12:19
par switch
Pura Vida a écrit : il nous faut traîner un boulet, l'État et ses ponctionnaires (j'écris bien: ponctionnaires), soit: 44,5% de prélements!
On peut jeter un coup d'œil à ça:
Si le ralentissement de l'économie se confirme, nous n'échapperons pas à un énième plan de rigueur , je vois bien une augmentation de la CSG, puis de la TVA après les municipales. Ce qui devrait porter les prélèvements au dessus de la barre des 45% , je pense que nous allons battre un record mondial ...

Re: Finances françaises & conjoncture

Publié : 15 févr. 2008, 13:03
par AJH
switch a écrit :
Pura Vida a écrit : il nous faut traîner un boulet, l'État et ses ponctionnaires (j'écris bien: ponctionnaires), soit: 44,5% de prélements!
On peut jeter un coup d'œil à ça:
Si le ralentissement de l'économie se confirme, nous n'échapperons pas à un énième plan de rigueur , je vois bien une augmentation de la CSG, puis de la TVA après les municipales. Ce qui devrait porter les prélèvements au dessus de la barre des 45% , je pense que nous allons battre un record mondial ...
Attention quand même de bien réfléchir avant de critiquer..
Cette monnaie ne disparait pas, elle est redistribuée.. après il y a les choix de redistribution (à qui) et de l'utilisation : Plus d'Etat ou moins d'Etat ? Et on commence par supprimer quoi ? Moins de fonctionnaires, c'est (peut être) plus de chômeurs ...

La réponse n'est pas simple...

Re: Finances françaises & conjoncture

Publié : 15 févr. 2008, 13:28
par sylva
AJH a écrit :
switch a écrit :
Pura Vida a écrit : il nous faut traîner un boulet, l'État et ses ponctionnaires (j'écris bien: ponctionnaires), soit: 44,5% de prélements!
Si le ralentissement de l'économie se confirme, nous n'échapperons pas à un énième plan de rigueur , je vois bien une augmentation de la CSG, puis de la TVA après les municipales. Ce qui devrait porter les prélèvements au dessus de la barre des 45% , je pense que nous allons battre un record mondial ...
Attention quand même de bien réfléchir avant de critiquer..
Cette monnaie ne disparait pas, elle est redistribuée..
merci de le préciser...
à chaque fois que je lis ou j'entends "les fonctionnaires" coûtent 44,5% etc... on a l'impression que cet argent est jeté dans un puits sans fond et qu'on ne le revoit jamais... eh bien non ; c'est dingue, mais les fonctionnaires sont des gens normaux, qui consomment, achètent, font circuler l'argent... je ne pense pas qu'ils thésaurisent tellement... au contraire des profits qui alimentent les bulles... (et accessoirement certains fonctionnaires, si pas tous, remplissent une mission utile à la collectivité... ;) en revanche, quelle est l'utilité d'un Daniel Bouton pour la collectivité ? et quel % de la richesse nationale lui et ses semblables engloutissent-ils ?)

par ailleurs, ce n'est pas parce qu'on répète inlassablement une contre-vérité qu'elle devient vérité :
non, la France ne bat pas le record des prélèvements obligatoires... je n'ai pas les chiffes précis, mais voyez du côté de la Suède et autres pays scandinaves..

Re: Finances françaises & conjoncture

Publié : 15 févr. 2008, 15:20
par lionstone
à chaque fois que je lis ou j'entends "les fonctionnaires" coûtent 44,5% etc... on a l'impression que cet argent est jeté dans un puits sans fond et qu'on ne le revoit jamais... eh bien non ; c'est dingue, mais les fonctionnaires sont des gens normaux, qui consomment, achètent, font circuler l'argent... je ne pense pas qu'ils thésaurisent tellement... au contraire des profits qui alimentent les bulles... (et accessoirement certains fonctionnaires, si pas tous, remplissent une mission utile à la collectivité... ;) en revanche, quelle est l'utilité d'un Daniel Bouton pour la collectivité ? et quel % de la richesse nationale lui et ses semblables engloutissent-ils ?)
A comparer aux profits du CAC40 dont la moitié part à l'étranger pour les dividendes et pour les investissements c'est carrément tout.

Re: Finances françaises & conjoncture

Publié : 15 févr. 2008, 16:15
par AJH
sylva a écrit :je n'ai pas les chiffes précis, mais voyez du côté de la Suède et autres pays scandinaves..
Ici http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9l% ... ligatoires
et là http://www.oecd.org/dataoecd/44/22/39495104.pdf

Re: Finances françaises & conjoncture

Publié : 15 févr. 2008, 18:37
par Pura Vida
Je ne suis pas à priori contre l'État et ne partage nullement les critiques habituelles des libéraux et ultras-libéraux demandant la suppresion de l'État. D'ailleurs toutes les formations politiques, philosophiques, etc, de toute nature, allant des ultra-libéraux, aux libertaires, anarchos-ceci ou anarchos-cela et autres nombreux goupes historiques de toutes sortes (voir, par ex. l'irremplaçable: "Histoire des Doctrines Économiques" de Charles Ritz et Charles Gides, dernière édition en date, chez Dalloz, 2000, première édition, peu d'année avant 1914), tous, dans leurs, essai ou "prototypes", etc, ou leurs laboratoires d'idées, refont, sans y prendre garde, quelque chose qu'on pourrait nommer: État.

Mais l'État actuel pourrait, au bas mot, diminuer de 2/3 peut-être. Certes, il faut, faute de mieux, une Justice, des services se sécurité, santé publique, sécurité civile, bureaux des normes techniques, etc, une structure monétaire et financière. Tout ceci étant un vaste sujet à débattre et surtout un chantier à mettre en route et à élaborer... ceci dit ici rapidement.

Le drame de l'État en France, sa paralysie accentuée qui nous ruine, c'est principalement le "vivier-de-voix-électorales" que les millions de fonctionnaires représentent (sauf erreur ils sont plus ou moins 4 millions) et qui sont quasi "intouchables"... "Pas question de toucher à ces voix électorales, j'en ai, ou nous en avons bien trop besoin"... se disent, ou plutôt pensent sans le dire, tous ceux dont l'intérêt est d'être élu, ou réélu... Le résultat, on le voit et on le vit au quotidien.

Avec ce que l'État prend d'autorité comme impôts, entre tant autres usages qui seraient tous à vérifier, prenant à Paul pour donner à Pierre, Paul et Pierre étant à peu près autant fauchés l'un que l'autre! Tandis que l'impôt direct, spécialement injuste (même indirect d'ailleurs), représente jusqu'à 50% ou 60% pris aux très riches, c'est à dire les plus gros payeurs d'impôts, lesquels vivent parfaitement bien avec les 40% ou 50% qui leur restent! Tandis que les 5 à 10% d'impôt directs pris sur les revenus salariés que l'État fait payer à ceux qui sont les premiers imposés du bas de l'échelle, ce sont, précisément, ces 5 ou 10% parfois plus d'impôts directs qui font commencer les fins de mois entre le 15 et le 20 du mois. L'impôt est bien plus cruel pour les classes de revenus qui font bouillir la marmite et qui n'ont aucun recours ni marge de manœuvre pour y échapper, contrairement à beaucoup. Et quand l'État en arrive à confier la création monétaire à des entreprises à actionnaires que sont les banques commerciales, et ne crée plus de monnaie, et bien l'impôt c'est du vol, un système de coupe-jarret!

Re: Finances françaises & conjoncture

Publié : 15 févr. 2008, 19:07
par kercoz
Bon , là , faut expliquer . L'economie , c'est pas mon truc , mais je pensais acquis le fait que l'impot INDIRECT est injuste . Et que c'est la plus grande source de revenu ! (Essence , TVA, ...)

Re: Finances françaises & conjoncture

Publié : 15 févr. 2008, 19:07
par energy_isere
Pura Vida a écrit :..... Tandis que l'impôt direct, spécialement injuste (même indirect d'ailleurs), représente jusqu'à 50% ou 60% pris aux très riches, c'est à dire les plus gros payeurs d'impôts, lesquels vivent parfaitement bien avec les 40% ou 50% qui leur restent! ......
Les trés riches (en France) pour toi, ce sont les payeurs d' ISF ?
ISF: 528.000 contribuables en 2007, contre 457.000 en 2006

Près de 528.000 contribuables français ont réglé l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en 2007, contre 457.000 en 2006, ce qui représente un nouveau record, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Selon le ministère du Budget, cette augmentation de 15% du nombre de personnes assujetties à l'ISF est due directement à la hausse du marché de l'immobilier et au dynamisme des marchés financiers en 2006.

Cela se traduit à la fois par une augmentation du nombre de personnes redevables et par une augmentation des recettes, précise le ministère.

Les recettes de l'ISF ont progressé de près de 20%, atteignant 4,42 milliards d'euros, contre 3,85 milliards initialement prévu. Ce montant ne tient toutefois pas compte des remboursements éventuels au titre du "bouclier fiscal", qui s'élevaient à 121 millions d'euros au 31 août 2007, derniers chiffres disponibles.

En 2006, les recette d'ISF étaient de 3,7 milliards, déjà en hausse de près de 20% par rapport à 2005.

"Cette évolution s'inscrit dans la continuité de la tendance apparue les années précédentes", estime-t-on à Bercy.

Pour le syndicat national unifié des impôts (Snui), ce niveau record atteint par l'ISF s'explique non seulement par la "hausse combinée des valeurs mobilières (actions) et du marché immobilier" mais aussi par la démographie, "notamment les effets du vieillissement de la population".

"En effet, avec l'âge, les dettes diminuent, ce qui augmente mécaniquement la valeur du patrimoine net (obtenu par la différence entre valeur brute et dettes)", relève le Snui, citant également l'augmentation du patrimoine par le biais des héritages.

"L'ISF est un excellent révélateur des inégalités de patrimoine", ajoute le syndicat, qui déplore toutefois que cet impôt, symbolique mais "ultra minoritaire", "concentre à lui seul une grande partie du débat fiscal".

"L'ISF représente environ 1,5% des recettes fiscales nettes de l'Etat" alors que la TVA en représente 50%, note le Snui. En 2007, les recettes fiscales nettes de l'Etat se sont élevés à 232,5 milliards d'euros.

Pour 2008, la recette de l'ISF prévue par le budget s'élève à 4,2 mds d'euros.


Boursoram^ le 15 fev 2008

Re: Finances françaises & conjoncture

Publié : 15 févr. 2008, 19:45
par switch
Pura Vida a écrit :Je ne suis pas à priori contre l'État et ne partage nullement les critiques habituelles des libéraux et ultras-libéraux demandant la suppresion de l'État. D'ailleurs toutes les formations politiques, philosophiques, etc, de toute nature, allant des ultra-libéraux, aux libertaires, anarchos-ceci ou anarchos-cela et autres nombreux goupes historiques de toutes sortes (voir, par ex. l'irremplaçable: "Histoire des Doctrines Économiques" de Charles Ritz et Charles Gides, dernière édition en date, chez Dalloz, 2000, première édition, peu d'année avant 1914), tous, dans leurs, essai ou "prototypes", etc, ou leurs laboratoires d'idées, refont, sans y prendre garde, quelque chose qu'on pourrait nommer: État.

Mais l'État actuel pourrait, au bas mot, diminuer de 2/3 peut-être. Certes, il faut, faute de mieux, une Justice, des services se sécurité, santé publique, sécurité civile, bureaux des normes techniques, etc, une structure monétaire et financière. Tout ceci étant un vaste sujet à débattre et surtout un chantier à mettre en route et à élaborer... ceci dit ici rapidement.

Le drame de l'État en France, sa paralysie accentuée qui nous ruine, c'est principalement le "vivier-de-voix-électorales" que les millions de fonctionnaires représentent (sauf erreur ils sont plus ou moins 4 millions) et qui sont quasi "intouchables"... "Pas question de toucher à ces voix électorales, j'en ai, ou nous en avons bien trop besoin"... se disent, ou plutôt pensent sans le dire, tous ceux dont l'intérêt est d'être élu, ou réélu... Le résultat, on le voit et on le vit au quotidien.

Avec ce que l'État prend d'autorité comme impôts, entre tant autres usages qui seraient tous à vérifier, prenant à Paul pour donner à Pierre, Paul et Pierre étant à peu près autant fauchés l'un que l'autre! Tandis que l'impôt direct, spécialement injuste (même indirect d'ailleurs), représente jusqu'à 50% ou 60% pris aux très riches, c'est à dire les plus gros payeurs d'impôts, lesquels vivent parfaitement bien avec les 40% ou 50% qui leur restent! Tandis que les 5 à 10% d'impôt directs pris sur les revenus salariés que l'État fait payer à ceux qui sont les premiers imposés du bas de l'échelle, ce sont, précisément, ces 5 ou 10% parfois plus d'impôts directs qui font commencer les fins de mois entre le 15 et le 20 du mois. L'impôt est bien plus cruel pour les classes de revenus qui font bouillir la marmite et qui n'ont aucun recours ni marge de manœuvre pour y échapper, contrairement à beaucoup. Et quand l'État en arrive à confier la création monétaire à des entreprises à actionnaires que sont les banques commerciales, et ne crée plus de monnaie, et bien l'impôt c'est du vol, un système de coupe-jarret!
Très bonne analyse.

Ce qui me fait le plus peur, c'est que si nous somme face à une grosse dépression économique , pire un crash , l'état n'aurait aucune marge de manoeuvre pour ré-affecter des crédits pour ceux qui en auraient vraiment besoin.

Re: Finances françaises & conjoncture

Publié : 16 févr. 2008, 12:06
par ten
kercoz a écrit :Bon , là , faut expliquer . L'economie , c'est pas mon truc , mais je pensais acquis le fait que l'impot INDIRECT est injuste . Et que c'est la plus grande source de revenu ! (Essence , TVA, ...)
Ben pas forcement, c'est plutôt un débat sans fin, rien n'est acquis. Il faut de toute façon voir les impôts dans leur ensemble et non prendre un impôt isolé pour l'analyser. C'est un peu pour cela que la fiscalité Française est très alambiquée, on a jamais pu avoir de vrai débat national sur les impôts, chaque idéologie voir midi à sa porte, les uns défendent uniquement les impôts progressifs et les autres les impôts proportionnels dans un dialogue de sourds. A ajouter les anti taxes de tous bords qui sont souvent bien aidé par un état qui met des taxes plus ou moins justifiées sur tout ce qu'il peut.

Au final on a que des réformettes en douce, soutenues par des lobbys et idéologies du fric, comme les niches fiscales, des flats taxe sur beaucoup de types de revenus (spéculatifs notamment) qui font que quasiment seul le revenu du travail est soumis à l'IR alors que tout le monde ou presque sans trop de discernement paye la CSG.

Re: Finances françaises & conjoncture

Publié : 16 févr. 2008, 16:33
par AJH
Pura Vida a écrit :
Mais l'État actuel pourrait, au bas mot, diminuer de 2/3 peut-être.

Je suis souvent de ton avis, mais pas ici. Si encore tu avais parlé de 10% ... mais 66%, même les libertariens n'en rêvent pas!

Prends la répartition des fonctionnaires et dis moi où "couper" (et combien de fonctionnaires en moins dans chaque branches) ... on en reparle après...