[pétrole & matiéres premiéres] Bulle spéculative ?

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Message par energy_isere » 15 juil. 2021, 07:17

suite de ce post du 19 avril 2021 : http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 0#p2317610

je redonne l' indice des matiéres premiéres CRB Index : on était à l'indice 205. Passé à 226 maintenant.

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Re: [pétrole & matiéres premiéres] Bulle spéculative ?

Message par energy_isere » 11 nov. 2021, 20:00

Update. l' indice des matiéres premiéres CRB Index : Passé à 249 maintenant.

https://tradingeconomics.com/commodity/crb


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Re: [pétrole & matiéres premiéres] Bulle spéculative ?

Message par energy_isere » 25 févr. 2022, 21:41

PÉTROLE BRENT : PÉTROLE, GAZ, BLÉ, ALUMINIUM, PALLADIUM... LES COURS DES MATIÈRES PREMIÈRES LIÉES À LA RUSSIE S'ENVOLENT

24 février 2022 BFM Bourse

Les matières premières flambent après l'invasion de l'Ukraine par la Russie

Outre le séisme sur les marchés boursiers mondiaux, l'invasion de l'Ukraine par la Russie provoque également de brusques secousses sur les marchés de matières premières, notamment ceux sur lesquels la Russie est un acteur important, soit le pétrole, le gaz et le blé, mais aussi des métaux comme l'aluminium, le cuivre, le palladium ou encore le nickel.

Les craintes énoncées depuis des semaines par l'Occident se sont bel et bien matérialisées: Vladimir Poutine, dans la nuit de mercredi à jeudi, a déclenché une vaste offensive contre l'Ukraine. Au grand dam des marchés financiers mondiaux, qui semblaient circonspects à l'idée que les provocations verbales du maître du Kremlin ne se transforment en véritable conflit armé.

Mises devant le fait accompli ce jeudi matin, les Bourses mondiales décrochent violemment alors que les investisseurs se détournent des actifs risqués.

Les marchés actions ne sont pas les seuls à subir les conséquences de la déclaration de guerre de Poutine, et des ripostes occidentales économiques que cette invasion va engendrer. L'émoi est en effet également palpable sur le front des matières premières, où la Russie jouit d'un poids considérable.

On pense évidemment en premier lieu au pétrole, qui a largement dépassé la barre des 100 dollars le baril dans la matinée pour la première fois depuis 2014, les opérateurs du marché craignant que le conflit en cours ne perturbe l'approvisionnement du deuxième exportateur mondial d'or noir. Peu avant 15h20, le baril de Brent de mer du Nord bondit de 7,1% à 100,7 dollars, quand celui de "light sweet crude" texan, ou WTI, décolle de 7,6% à 99,1 dollars, les deux références mondiales de brut évoluant à un plus haut depuis l'été 2014. Et "en cas d'invasion russe à grande échelle, il devrait atteindre au moins 130 dollars le baril" prévenait Jeffrey Halley, analyste chez Oanda, mercredi. "La flambée du prix du pétrole est une terrible nouvelle pour les entreprises et les consommateurs, et fondamentalement cela clarifie l'un des principaux impacts de la guerre entre la Russie et l'Ukraine" sur l'économie mondiale: "elle servira à alimenter davantage l'inflation", avance pour sa part Russ Mould, analyste chez AJ Bell.

La Russie est par ailleurs le premier producteur mondial de gaz naturel, l'Europe important notamment environ 40% de ses besoins depuis la Russie. Les prix s'envolent donc aussi sur ce marché, le MWh ayant bondi à plus de 130 euros sur le TTF (pour "Title Transfer Facility), un point d'échange virtuel de gaz naturel situé aux Pays-Bas qui sert de référence pour le marché européen. En hausse de plus de 50% par rapport à la veille, le gaz semble en bonne voie pour signer sa plus forte hausse journalière en plus de trois ans.

Si les cours énergétiques flambent, de nombreuses autres matières sont affectées à divers degrés par les événements en cours. Parmi celles-ci, le blé, dont la Russie est le premier exportateur mondial et l'Ukraine le 5e, a grimpé à un niveau jamais atteint, à 344 euros la tonne sur Euronext. Le précédent record remontait à novembre 2021, lorsque la tonne s'avait grimpé à à 313 euros.

Le maïs, dont l'Ukraine est également l'un des plus importants exportateurs mondiaux, a aussi vu son cours s'apprécier nettement ce jeudi matin, jusqu'à 304 euros la tonne, proche de son niveau record d'août dernier. Les conséquences de l'attaque lancée dans la nuit par la Russie sont encore difficiles à jauger pour les marchés agricoles. "C'est totalement inédit", a souligné Sébastien Poncelet, du cabinet Agritel. "Quand on voit qu'il y a des explosions à Odessa, qui est le premier port ukrainien, on présume qu'il n'y aura pas beaucoup de grains à charger aujourd'hui", estime-t-il néanmoins, fataliste. Après l'invasion russe de la Crimée en 2014, "les prix avaient augmenté de 15 à 20% sur les marchés, avant de dégonfler au bout de 4 à 5 mois" rappelle-t-il. Mais "les combats s'étaient essentiellement cantonnés au Donbass, qui n'est pas une grosse région agricole et la crise était restée centrée sur la Crimée. Ce que l'on voit aujourd'hui est d'une tout autre ampleur", prévient l'expert.

Outre l'énergie et les céréales, la Russie est également l'un des acteurs qui compte sur le marché des métaux. Premier producteur mondial de palladium (plus de 40% du marché), la Russie est par ailleurs le deuxième producteur d'aluminium (loin derrière la Chine et pratiquement au niveau de l'Inde) et de nickel (derrière l'Afrique du Sud), le troisième plus important producteur de nickel (derrière les Philippines et l'Indonésie) ou encore le 7e producteur de cuivre.

Les cours de l'ensemble de ces métaux décollent donc ce jeudi sur fond de craintes quant à leur approvisionnement. Sur le London Metal Exchange, l'aluminium a notamment inscrit un nouveau record à plus de 3.440 dollars la tonne. Le nickel a de son côté touché un pic depuis plus de 10 ans, à 25.600 dollars la tonne. Le palladium -notamment utilisé dans la fabrication de pots catalytiques pour les véhicules à essence- flambe enfin de plus de 6% à plus de 2.640 dollars l'once, au plus haut depuis août dernier.
https://www.tradingsat.com/petrole-bren ... 07827.html

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Message par mobar » 25 févr. 2022, 21:42

C'est sur que certains ne vont pas laisser passer l'occasion de se gaver!
Acheter au son du canon, vendre au son du clairon!
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: [pétrole & matiéres premiéres] Bulle spéculative ?

Message par energy_isere » 25 févr. 2022, 21:48

mobar a écrit :
25 févr. 2022, 21:42
C'est sur que certains ne vont pas laisser passer l'occasion de se gaver!
Acheter au son du canon, vendre au son du clairon!
Ben vas y Mobar. Prend le risque, chiche ? ;-)

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Re: [pétrole & matiéres premiéres] Bulle spéculative ?

Message par mobar » 25 févr. 2022, 22:09

[-X Les spéculateurs, je serais plutôt du genre à les pendre haut et court! :-"
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Message par energy_isere » 29 janv. 2023, 11:24

Visualizing US consumption of fuel and materials per capita

Visual Capitalist - Elements | January 27, 2023

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Wealthy countries consume massive amounts of natural resources per capita, and Americans are no exception.


According to data from the National Mining Association, each American needs more than 39,000 pounds (17,700 kg) of minerals and fossil fuels annually to maintain their standard of living.

Materials we need to build

Every building around us and every sidewalk we walk on is made of sand, steel, and cement.

As a result, these materials lead consumption per capita in the United States. On average, each person in America drives the demand of over 10,000 lbs of stone and around 7,000 lbs of sand and gravel per year.

The construction industry is a major contributor to the U.S. economy.

Crushed stone, sand, gravel, and other construction aggregates represent half of the industrial minerals produced in the country, resulting in $29 billion in revenue per year.

Also on the list are crucial hard metals such as copper, aluminum, iron ore (used for steel), and of course many rarer metals used in smaller quantities each year. These metals are still high value even when uses are more concentrated—for example, battery-grade lithium costs over $80,000 per tonne.

Fuels powering our lives

Despite ongoing efforts to fight climate change and reduce carbon emissions, each person in the U.S. uses over 19,000 lbs of fossil fuels per year.

Gasoline is the most consumed petroleum product in the United States.

In 2021, finished motor gasoline consumption averaged about 369 million gallons per day, equal to about 44% of total U.S. petroleum use. Distillate fuel oil (20%), hydrocarbon gas liquids (17%), and jet fuel (7%) were the next most important uses.
https://www.mining.com/web/visualizing- ... er-capita/

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Message par energy_isere » 09 juil. 2023, 12:29

Le marché de l'Or noir plus gros que les marchés des 10 plus gros métaux combinés !
Sizing up: The oil market vs Top 10 metal markets combined

Visual Capitalist - Elements | July 4, 2023

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The size of the oil market vs Top 10 metal markets

While the global economy relies on many commodities, none come close to the massive scale of the oil market.

Besides being the primary energy source for transportation, oil is a key raw material for numerous other industries like plastics, fertilizers, cosmetics, and medicine. As a result, the global physical oil market is astronomical in size and has a significant economic and geopolitical influence, with a few countries dominating global oil production.


The above infographic puts crude oil’s market size into perspective by comparing it to the 10 largest metal markets combined. To calculate market sizes, we used the latest price multiplied by global production in 2022, based on data from TradingEconomics and the United States Geological Survey (USGS).

Note: This analysis focuses on raw and physical materials, excluding derivative markets and alloy materials like steel.

How big is the oil market?

In 2022, the world produced an average of 80.75 million barrels of oil per day (including condensates). That puts annual crude oil production at around 29.5 billion barrels, with the market size exceeding $2 trillion at current prices

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The combined market size of the top 10 metal markets amounts to $967 billion, less than half that of the oil market. In fact, even if we added all the remaining smaller raw metal markets, the oil market would still be far bigger.

This also reflects the massive scale of global oil consumption annually, with the resource having a ubiquitous presence in our daily lives.

The big picture

While the oil market towers over metal markets, it’s important to recognize that this doesn’t downplay the importance of these commodities.

Metals form a critical building block of the global economy, playing a key role in infrastructure, energy technologies, and more. Meanwhile, precious metals like gold and silver serve as important stores of value.

As the world shifts towards a more sustainable future and away from fossil fuels, it’ll be interesting to see how the markets for oil and other commodities evolve.

(This article first appeared in the Visual Capitalist Elements)
https://www.mining.com/web/sizing-up-th ... -combined/

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Message par energy_isere » 20 janv. 2024, 12:14

It was a challenging year for commodity returns in 2023.

visual Capitalist January 8, 2024

It was a challenging year for commodity returns in 2023.
But there were a few exceptions. Gold was a standout performer, reaching record highs of $2,135 an ounce. As rate cuts began to look more likely in 2024, investors sought out the safe-haven asset and a weaker dollar also boosted demand for gold.

Copper, meanwhile, barely etched its way into the green, as China’s slumping property market weighed on demand.

Commodity Returns in 2023
After several years of strong performance, most commodities ended 2023 in negative territory, as the table below shows:

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In a departure from other commodities, gold jumped over 13%, driven by investor demand and central bank purchases.

Over the first three quarters of 2023, global central banks bought roughly 800 tonnes of gold, with China, Poland, and Singapore being the top buyers.

Crude oil sank nearly 11%. In 2023, the U.S. produced a record 13.3 million barrels per day in mid-December, supported by growing operational efficiencies. The number of active U.S. oil rigs stands at 501—a 69% decline from a decade ago.

Also putting pressure on oil prices was slower global demand as interest rates notched higher.

Like crude oil, the supply of lithium and nickel were robust last year, causing prices to fall sharply. In fact, some major producers reined in production amid collapsing prices last year. The surplus in lithium supply is projected to reach 30,000 metric tons globally in 2024, outpacing demand.

Outlook for 2024

While slower global growth could dampen commodities demand in 2024, the easing of interest rates by the Federal Reserve could be beneficial.

ING projects that gold will hit new highs in 2024, with potential rate cuts supporting prices.

From a geopolitical standpoint, escalating tensions in the Middle East could lead to stricter U.S. sanctions of oil in Iran and tighter supplies. OPEC+ policy, which has pushed for supply cuts, could also influence oil prices.

Commodities used in the green energy transition—such as nickel, copper, lithium, and zinc—have mostly bearish outlooks. A significant supply glut in nickel could depress prices, with a forecasted 239,000 metric ton surplus in 2024.

Copper, lithium, and zinc are also forecast to have surpluses next year.

However, taking a longer-term view, the IEA projects that copper production from existing mines and those in construction will meet 80% of climate goal requirements by 2030. For lithium, it will meet just half of these requirements in the green energy transition.
https://www.visualcapitalist.com/period ... 2014-2023/

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