[crise] l'économie UK en difficulté

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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fabinoo

Message par fabinoo » 16 mars 2006, 10:01

http://www.lemonde.fr/web/imprimer_elem ... 126,0.html
85 000 employés britanniques perdent tout ou partie de leur retraite
LEMONDE.FR | 15.03.06

e gouvernement britannique n'a pas assez bien informé les employés, ces dernières années, sur les risques présentés par les fonds de pension d'entreprises, selon les conclusions d'un rapport du médiateur parlementaire paru mercredi 15 mars.

Le rapport met en cause notamment le ministère du travail et des retraites et celui des finances. Ses auteurs estiment que le gouvernement devrait rembourser les sommes perdues par les employés, soit plus de 7 milliards d'euros. Mme Ann Abraham, médiatrice parlementaire, souligne la "mauvaise gestion" qui "a porté préjudice à de nombreuses personnes qui ont en fin de compte manqué l'occasion de faire des choix éclairés sur leur avenir".

Le nombre d'employés britanniques ayant perdu, entre avril 1997 et mars 2004, tout ou partie de leur retraite après la faillite de leur entreprise, est estimé à 85 000. Selon la médiatrice, la responsabilité du gouvernement est engagée dans la mesure où il a encouragé les employés à souscrire à un fonds d'entreprise, sans les informer des risques encourus.

BROCHURES POTENTIELLEMENT TROMPEUSES

Les brochures et autres informations fournies par le gouvernement sur le système de retraite et les risques qu'il présente sont, selon Mme Abraham, "parfois imprécises, souvent incomplètes, largement inconsistantes, et par conséquent potentiellement trompeuses", ce qui, en déduit-elle, constitue un cas de "mauvaise gestion".

Il est aussi reproché au gouvernement d'avoir ignoré les mises en garde exprimées par des experts dès 1998, et d'avoir à plusieurs reprises autorisé les entreprises à diminuer la somme minimale qu'il est requis de verser dans les fonds, accroissant le risque encouru par les employés.

Selon la médiatrice, c'est au gouvernement d'offrir une compensation financière aux employés qui ont ainsi vu partir leur épargne en fumée. Elle a étendu sa demande aux employés ayant perdu leur épargne entre avril 2004, fin de sa période d'étude, et mars 2005, dernier mois avant l'entrée en vigueur d'un fonds de protection destiné à pallier les fermetures intempestives de plans de retraites.

Selon les estimations les plus récentes, la facture se monterait à 5 milliards de livres (7,2 milliards d'euros). A la Chambre des communes mercredi, le premier ministre, Tony Blair, a évoqué un chiffre trois fois supérieur, expliquant que le gouvernement faisait face à une demande de remboursement de 15 milliards de livres.

COMPASSION DU MINISTRE

Stephen Timms, ministre de la réforme des retraites, a exprimé sa "compassion" pour les employés ayant perdu leur mise, mais souligné que son ministère rejetait l'accusation de mauvaise gestion et ne paierait pas la facture. "Affirmer que c'est au contribuable d'essuyer ces pertes (...) défie la logique. La responsabilité en revient aux entreprises", a réagi le ministre travailliste.

Le gouvernement n'est théoriquement pas obligé de suivre les conclusions du médiateur parlementaire. Mais la commission permanente de l'administration publique au Parlement a déjà annoncé qu'elle entamerait une enquête pour demander au gouvernement des explications. Deux syndicats britanniques ont par ailleurs déjà saisi la Cour européenne de justice, arguant que le gouvernement avait failli dans l'application des règles européennes sur les fonds de pension.

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Message par MadMax » 29 mars 2006, 18:57

Plus d'1 million de fonctionnaires britanniques en grève

2006-03-29 09:52:12

LONDRES, 28 mars (XINHUA) -- Plus d'1 million de fonctionnaires britanniques sont en grève mardi, entraînant la fermeture des écoles, des bibliothèques, des centres sportifs et d'une partie des transports publics.

Les syndicats ont indiqué que la grève avait été déclenchée par le projet du gouvernement de porter l'âge légal de la retraite à 65 ans au lieu de 60 pour les employés municipaux.

Les syndicats veulent que le droit à la retraite à 60 ans pour les employés du service public soit maintenu. Ils estiment que la nouvelle réglementation ne doit concerner que les nouvelles recrues et ne pas être appliquée aux anciens employés.

Les grévistes sont des employés des centres de loisirs, le personnel des écoles (concierges, cuisiniers, personnel d'entretien, personnel de bureau), des éboueurs, des puéricultrices...

Les transports sont également touchés. Les bus et les trains ne circulent pas en Irlande du Nord, dans le Mersey Tunnel à Liverpool, de même que le métro de Glasgow.

Plusieurs milliers d'employés du secteur public seraient en grève en Irlande du Nord.

Au Pays de Galles, plus de 80 000 employés locaux sont en grève et au moins 739 écoles, de nombreuses bibliothèques et des centres de loisirs sont fermés.

Cette action nationale pourrait être la plus grande manifestation depuis la Grève générale de 1926.

Des chefs d'entreprises ont indiqué que cette action aurait pu être évitée et reprochent au gouvernement d'avoir déclenché cette grève nationale.

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Message par Tiennel » 08 avr. 2006, 15:08

Protectionnisme dans l'UE: Gordon Brown tente de relancer le débat sans convaincre

VIENNE (AFP) - Le ministre britannique des Finances Gordon Brown a tenté samedi à Vienne de relancer le débat conflictuel sur le protectionnisme qui se déroule depuis plusieurs semaines dans l'UE, mais il n'a pas vraiment convaincu ses homologues européens ni la Commission.
Devant le conseil des grands argentiers européens, M. Brown a proposé de créer une autorité indépendante pour traquer et sanctionner le protectionnisme en Europe.

Cette fois-ci, le débat est resté feutré, selon des sources diplomatiques, contrairement au conseil précédent. Les idées de M. Brown n'ont pas enthousiasmé le commissaire européen aux Affaires économiques Joaquin Almunia, tandis que le ministre français Thierry Breton les a jugées sans intérêt. L'Allemagne et l'Italie se sont contentées d'acquiescer vaguement.
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Message par MadMax » 11 avr. 2006, 18:19

Grande-Bretagne

Les retraités contre Blair

Le système des retraites britannique financé par la capitalisation est en crise. Les fonds de retraite ne se remettent pas du krach boursier de 2002 et le « trou » financier est abyssal.

Frédérique Andréani

Le 28 mars, alors que les manifestants anti-CPE défilaient dans Paris, la Grande-Bretagne connaissait elle aussi un gigantesque mouvement social : 1 million de fonctionnaires étaient en grève pour protester contre une réforme des retraites du gouvernement rognant leurs avantages. Ce qui, selon les syndicats, était le plus grand mouvement social depuis 1926. Même si, ces jours-ci, les fonctionnaires sont en première ligne, c'est en réalité tout le système des retraites britannique, financé principalement par la capitalisation, qui traverse une grave crise.

Mis en place en 1946, le système est simple. Tout retraité britannique, du public comme du privé, a droit à une retraite de base versée par le gouvernement, qui s'élève au maximum à environ 570 euros pour une personne célibataire et à 875 euros pour un couple. Une retraite faible, destinée en réalité à encourager chaque employé à financer sa propre retraite, en amassant un capital via le versement volontaire d'environ 7% de son salaire à un fonds de pension privé, géré par son employeur.

Longtemps ces fonds de retraite, qui plaçaient leurs actifs en actions, généraient des revenus stables. Mais, avec le krach boursier de 2002 et le vieillissement de la population, le système est aujourd'hui particulièrement fragile et très déficitaire, puisque le « trou » du système de retraite est abyssal : 530 milliards de livres dans le secteur public et 150 milliards de livres dans le privé...

Même si de nombreuses réformes ont eu lieu depuis l'« affaire Maxwell » (le magnat de la presse avait ponctionné le fonds de pension de ses salariés pour éponger ses dettes), de nombreux salariés tombent encore des nues au moment de toucher leurs pensions. Ces dernières années, 85 000 employés ont ainsi découvert qu'ils avaient perdu tout ou partie de leur retraite. Même si l'Etat réfléchit actuellement à allonger la durée de la vie professionnelle en Grande-Bretagne, ce sont principalement les entreprises qui réforment à tour de bras le système.

Ces 10 dernières années, les 3 quarts des régimes de retraite privés existants qui basaient les pensions sur le dernier salaire ont renoncé à offrir de telles garanties aux nouveaux employés, qui doivent souscrire à des régimes beaucoup moins avantageux. Autre réforme : comme des dizaines de grandes entreprises avant elle, British Airways vient d'annoncer qu'elle allongeait l'âge de la retraite de 55 à 60 ans pour les pilotes et de 60 à 65 ans pour le reste du personnel navigant, afin de combler un déficit de 2 milliards de livres accumulé par son fonds de retraite. Les supermarchés Tesco et Sainsbury offrent désormais une retraite calculée sur la moyenne des salaires de la carrière du salarié. Quant à Provident Financial, il a accepté le maintien du système de retraite basé sur le dernier salaire mais à condition que la contribution des employés au fonds de retraite soit doublée et passe de 7 à 14 % du salaire.


Travail jusqu'à 65 ans... Dans ce contexte, un nombre croissant d'employés doute désormais des bienfaits de la retraite par capitalisation. Et choisissent de s'organiser eux-mêmes... ou de ne pas s'organiser du tout. Ces dernières années, le nombre d'employés adhérant à des fonds de pension a ainsi chuté de 1 million de cotisants. Avec cette conséquence : il y a quelques mois, une étude estimait ainsi que plus de 12 millions de Britanniques n'économisaient pas assez en vue de leur retraite et que 9 millions d'entre eux pourraient se retrouver au-dessous du seuil de pauvreté après la cessation de leur activité. Quant au nombre de retraités contraints de travailler après 65 ans pour les hommes et 60 ans pour les femmes (ils sont 1 million), leur nombre explose (+ 10% l'an passé). Et le phénomène ne fait que commencer...
Prévisions hors Peak-Oil...

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Message par MadMax » 12 avr. 2006, 13:12

R-Uni: nouvelle hausse du nombre de demandeurs d'emploi.

(Cercle Finance) - Le nombre de demandeurs d'emploi a progressé le mois dernier au Royaume-Uni, mais le taux de chômage est resté stable.

Selon l'Institut britannique National Statistics (ONS) 937 600 personnes étaient inscrites aux allocations chômage en mars 2006, soit 12 600 de plus qu'en février et 106 200 de plus qu'en mars 2005.

L'ONS précise que le nombre de chômeurs outre-Manche a progressé de 9 900 par mois en moyenne au cours des 3 derniers mois, et de 9 700 sur 6 mois.

Le taux de chômage ressort à 3 % en mars, ' virtuellement inchangé ' par rapport à février mais en hausse de 0,3 point de pourcentage sur un an.

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Message par Tiennel » 10 mai 2006, 22:31

Jerome a Paris étrille l'Europe libérale - et le gouvernement Blair tout particulièrement - dans le Courrier des Lecteurs du Financial Times : a tale of double standards, hypocrisy and sad fantasies
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Message par Sylvain » 15 mai 2006, 18:27

La géologie pétrolière se moque de votre envie de conduire une automobile.

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Message par energy_isere » 25 mai 2006, 23:19

L'âge de la retraite va progressivement passer à 68 ans en Grande-Bretagne

L'âge de la retraite va progressivement augmenter en Grande-Bretagne pour atteindre 68 ans en 2044 contre 65 actuellement, selon le Livre Blanc rendu public jeudi par le gouvernement britannique.

Cette vaste réforme du système des retraites reprend la majorité des recommandations formulées par une commission mise en place en 2002 par le gouvernement du Premier ministre travailliste Tony Blair.

L'âge de la retraite passera de 65 à 66 ans en 2024, dans un premier temps. Le gouvernement va par ailleurs revaloriser le niveau des pensions d'Etat en indexant de nouveau, à partir de 2012, ces pensions sur les salaires. Le lien avait été supprimé en 1980 par le gouvernement conservateur de Margaret Thatcher, jugeant ce dispositif trop onéreux.

Autre point principal de la réforme, l'instauration à partir de 2012 d'un plan d'épargne retraite automatique pour les salariés. Ils y verseront 4% de leur revenus, les entreprises 3% des leurs, tandis que le gouvernement contribuera à hauteur de 1% par des baisses d'impôts.

Ceci devrait contribuer à créer une "nouvelle culture de l'épargne retraite" en Grande-Bretagne, où selon le rapport gouvernemental près de 10 millions de salariés en âge de travailler n'épargnent pas assez pour avoir une retraite suffisante.

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Message par AJH » 26 mai 2006, 08:06

energy_isere a écrit :
Autre point principal de la réforme, l'instauration à partir de 2012 d'un plan d'épargne retraite automatique pour les salariés. Ils y verseront 4% de leur revenus, les entreprises 3% des leurs, tandis que le gouvernement contribuera à hauteur de 1% par des baisses d'impôts.
Tiens, les libéraux sont aussi obligés d'augmenter les prélèvements ? :-D
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Message par Cuban » 13 juin 2006, 17:39

Moi je dis il vaut mieux etre riche et en crise (pas de chomage, salaires eleves, immobilier eleve...etc) que pauvre et en crise (chomage, petits salaires, et immobilier atone).

C est ca la difference entre la France et l Angleterre. Tant qu a etre en crise, autant etre au sommet.

C est un peu le probleme de notre pays. On a jamais ete au top, et pourtant on a toujours ete en crise comme les autres :cry:
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Message par Tiennel » 13 juin 2006, 17:44

Il faut un peu sortir des clichés de la presse libérale.
1) Il vaut mieux être pauvre en France qu'au Royaume-Uni
2) il y a effectivement un écart de richesse entre la France et le Royaume-Uni : cela s'appelle le pétrole et le gaz de la Mer du Nord
3) les salaires élevés britanniques (qui permettent de se payer sa maison en s'endettant à vie) sont réservés à une classe supérieure de taille comparable à celle de la classe supérieure française. Si tu es employé dans une pizzeria, tu auras l'illusion de gagner plus en brut mais tu devras habiter dans un taudis exigu (qui te coûtera à la semaine ce que le même t'aurait coûté au mois en France) et tu n'auras aucune couverture sociale
Bref, le "modèle britannique", c'est plus de libéralisme et beaucoup plus de pétrole.
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Fin de partie pour le Royaume-Uni?

Message par Alter Egaux » 12 juil. 2006, 16:01

Tiennel a écrit : 1) Il vaut mieux être pauvre en France qu'au Royaume-Uni
2) il y a effectivement un écart de richesse entre la France et le Royaume-Uni : cela s'appelle le pétrole et le gaz de la Mer du Nord
3) les salaires élevés britanniques (qui permettent de se payer sa maison en s'endettant à vie) sont réservés à une classe supérieure de taille comparable à celle de la classe supérieure française. Si tu es employé dans une pizzeria, tu auras l'illusion de gagner plus en brut mais tu devras habiter dans un taudis exigu (qui te coûtera à la semaine ce que le même t'aurait coûté au mois en France) et tu n'auras aucune couverture sociale
Pour completer le tableau affreux ;-), j’ajouterais une composante particulière que souvent les gens oublient, ou ne savent pas :

4) La city de Londres est le premier paradis fiscal au monde (40% environ de la masse financière passant par les paradis fiscaux).

En effet, connaissez vous l’eurodollar, permettant des dépôts en dollar détenus hors des États-Unis, inventé par les anglais dès 1957, pour 2 raisons :
- pour les autorités soviétiques comme lieu de dépôt de leurs avoirs en dollars, par crainte de voir ceux-ci bloqués si elles les confiaient à des banques américaines;
- pour la modification de stratégie monétaire britannique, ayant senti à juste raison que leur monnaie serait supplanté par le dollar.

A priori, la City de Londres fournirait 15 % du PIB à la GB, ce qui est très impressionnant.

Pour la petite histoire, lorsque Mitterrand est passé en 1981 (vous savez, « les chars russes sur les champs Élysée »), une fuite massive de capitaux (on parle à la Caisse des dépôts de centaines de milliards de Francs, voir plus) vers Londres, m’étant en difficulté l’Etat français. Il faut savoir qu’à l’époque, cela se faisait sous forme de valise de liquide. Les douaniers de l’époque sont tombés sur de nombreux porteurs de valises. C’est une des explications de revirement de politique en 1982/83.

Aujourd'hui, Londres est la plus grande blanchisseuse, le Luxembourg faisant pale figure à coté.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
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Message par thorgal » 12 juil. 2006, 17:31

Alter Egaux a écrit : Aujourd'hui, Londres est la plus grande blanchisseuse, le Luxembourg faisant pale figure à coté.
donc, un blanc pale n'est pas aussi blanc que blanc

hehehehe :lol:

je sors ...
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Message par Alter Egaux » 12 juil. 2006, 17:56

thorgal a écrit :
Alter Egaux a écrit : Aujourd'hui, Londres est la plus grande blanchisseuse, le Luxembourg faisant pale figure à coté.
donc, un blanc pale n'est pas aussi blanc que blanc
Cela doit être dû aux noeuds que fait le Luxembourg puisqu'il heberge Clearstream. :-D

Ah, Coluche nous manque...
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Message par AJH » 04 août 2006, 08:08

http://www.orange.fr/bin/frame.cgi?u=ht ... 0abam.html

Extraits
GB: la poussée des crédits impayés reflète l'asphyxie financière des ménages

Les grandes banques britanniques, qui ont publié cette semaine leurs résultats semestriels, font état d'une forte augmentation des impayés, par une clientèle souvent étouffée par les traites, la hausse des factures domestiques et des crédits tentateurs.

Or aucune de ces banques n'a pour l'instant annoncé que le pic avait été atteint.

La situation est liée à différents facteurs symptomatiques de l'économie du pays. Les Britanniques, dont la plupart sont propriétaires de leur logement, s'endettent une trentaine d'années pour acheter des biens dont le prix a doublé entre 2000 et 2004.

Le crédit et les cartes de crédit portant de lourds intérêts sont très répandus, sur fond de culture du "j'achète tout de suite, je paye plus tard",
En plus, les factures d'eau et d'énergie s'envolent.

Pour consommer, il n'a pas d'autre recours que de souscrire de nouveaux crédits.

Le nombre de faillites personnelles a augmenté chaque année de 25%, depuis 2001, pour atteindre 47.287 en 2005,

Lundi, le directeur général de HSBC, Michael Geoghegan, a remarqué que les créances douteuses faisant l'objet d'une procédure d'IVA étaient passées de 22% à plus d'un tiers en un an.
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