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La croissance mondiale

Publié : 06 sept. 2005, 02:22
par kraveunn
La croissance mondiale devrait dépasser 4% en 2005 malgré le prix du pétrole


Le directeur général du Fonds monétaire international, Rodrigo Rato, le 3 septembre 2005 à Singapour (Photo : Roslan Rahman © AFP)
L'économie mondiale devrait être en mesure de supporter l'impact des prix élevés du pétrole et croître comme prévu de plus de 4% cette année, a estimé samedi le directeur général du Fonds monétaire international, Rodrigo Rato.

"S'agissant de la croissance mondiale, nous estimons en ce moment que notre analyse du printemps dernier va probablement perdurer", a déclaré M. Rato lors d'une conférence de presse à Singapour, première étape d'une visite asiatique qui le conduira également en Corée du Sud.

"Nous voyons une poursuite de la croissance mondiale clairement au-dessus de 4%", a-t-il dit.

Les déclarations de M. Rato interviennent après les remarques du président de la Banque asiatique de développement Haruhiko Kuroda qui a estimé vendredi que sa prévision de croissance pour l'Asie cette année serait inchangée à environ 6,5% en dépit de la hausse des prix du pétrole.

Alors que les chiffres exacts du FMI ne sont attendus à Washington que dans les deux prochaines semaines, M. Rato a estimé que "la tendance va continuer cette année et probablement l'année prochaine également".

"Cela prouve que le monde est maintenant plus résistant qu'auparavant face aux hausses rapides du prix du pétrole", a-t-il observé.

Selon M. Rato, l'augmentation des prix du brut, passé brièvement au-dessus des 70 dollars le baril cette semaine, reste un risque majeur pour la croissance mondiale, ainsi que les déséquilibres des balances commerciales.

"Les gouvernements vont être confrontés à une importante facture énergétique", a poursuivi M. Rato, venu assister à Singapour à une réunion de banquiers centraux de la région Asie-Pacifique.

Il a estimé que les prix élevés du pétrole devraient inciter les gouvernements à arrêter de subventionner les carburants, ce qui a induit des coûts artificiellement bas et a pesé sur les réserves de devises.

Les gouvernements devraient également injecter des fonds supplémentaires pour augmenter leurs capacités de raffinage et réévaluer leur utilisation de l'énergie, a-t-il notamment ajouté.

D'autre part, selon M. Rato, les dégâts provoqués dans le sud des Etats-Unis par le cyclone Katrina devraient provoquer peu de dommages à l'économie américaine dans son ensemble. "Le poids de ces Etats (dévastés par le cyclone) dans le PIB total des Etats-Unis est insignifiant", a-t-il dit.

Publié : 06 sept. 2005, 07:55
par Sylvain
Image
Mets-le peut-être dans « Ils l'ont dit ».

Publié : 06 sept. 2005, 09:17
par epe
J'ai entendu à la radio une analyse intéressante qui explique que les prix élevés du pétrole ont moins d'impact sur l'économie parce que les pays producteurs ne thésaurisent plus mais investissent et achètent des biens et services (pour préparer l'après pétrole?) aux pays industrialisés. An niveau macroéconomique l'argent du pétrole serait ainsi recyclé dans l'économie mondiale.

Publié : 06 sept. 2005, 11:39
par Djian
C'est un beau pari que de maintenir les prévisions au delà de 4%.

Il reste encore un trimestre devant nous avec un barril nerveux et à l'approche de l'hiver, il fort probable que le barril ne soit jamais à 70usd mais très rapidement à 80 ou 90 d'ici la fin de l'année....

Mais de dire que la croissance sera au-delà des 4% doit redonner confiance au marché. La méthode cauet ça marche des fois... :-D

Publié : 06 sept. 2005, 12:29
par phylippe
Djian a écrit : La méthode cauet ça marche des fois... :-D
Heuu... Méthode Coué, pas Cauet, l'animateur. :-D

Publié : 06 sept. 2005, 13:37
par Djian
:oops:

sâleté de télé :-D

L'économie en 2006

Publié : 16 oct. 2005, 21:29
par Maurin
XIANGHE (Chine) (Reuters) - L'économie mondiale connaîtra une croissance de 4,3% en 2006 mais est exposée à des risques accrus, ceux de la flambée pétrolière et du protectionnisme, déclare le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Rodrigo Rato.
Si cette prévision devait se réaliser, alors, compte tenu de la relation entre croissance de l'économie et croissance de la consommation de pétrole, la capacité de production résiduelle va devenir très faible !! :?

Publié : 16 oct. 2005, 23:15
par Tiennel
Après la jobless recovery, je suis prêt à parier que les USA vont inventer la oilless growth. La croissance ne se mesure pas, elle se décrète !

Publié : 18 oct. 2005, 10:44
par Inside
l'opep n'arrete pas de revoir a la baisse la demande de petrole a la baisse en ce moment.
je crois qu'ils ont prevu une augmentation de +1,2 M de Bj pour 2006.

On peut peut-etre anticiper que la croissance mondiale va etre associée a cette baisse de conso du petrole.
Moi je sens bien une baisse forte de la croissance en 2006... Peut-etre pas une recession mondiale... mais une recession partielle de certains pays... et donc une croissance timide de l'ordre de +1%... a la limite de la stagflation...

Publié : 19 oct. 2005, 12:52
par fabinoo
En fait, pour 2006, ça risque bien d'être tout l'un ou tout l'autre :
Soit on réussit à éviter tout crack en injectant encore des liquidités à tout va, et la croissance risque bien d'être encore très forte.
Soit on n'y arrive plus, par exemple parce qu'il faut remonter les taux d'intérêt de manière drastique pour calmer l'inflation, et là, on risque bien un crack avec une chute de la croissance près de 0.

Publié : 19 oct. 2005, 15:30
par MadMax
De toute façon, plus le (les ?) krach sera retardé, plus il sera violent.

Publié : 20 oct. 2005, 06:11
par cicero
fabinoo a écrit :En fait, pour 2006, ça risque bien d'être tout l'un ou tout l'autre :
Soit on réussit à éviter tout crack en injectant encore des liquidités à tout va, et la croissance risque bien d'être encore très forte.
Soit on n'y arrive plus, par exemple parce qu'il faut remonter les taux d'intérêts de manière drastique pour calmer l'inflation, et là, on risque bien un crack avec une chute de la croissance près de 0.
Certain pays on déjà commencer à ajuster leur taux d'interet pour controler l'inflation du à la hausse du petrole...

Publié : 24 nov. 2005, 17:12
par energy_isere
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=3092173
La croissance économique en Asie s'accélère en cette fin d'année
par Dhara Ranasinghe

SINGAPOUR (Reuters) - La dernière série de solides indicateurs publiés à travers l'Asie dénote une accélération de la croissance dans cette région du monde en cette fin d'année, estiment des économistes.

Ce rebond est imputable au retrait des cours du pétrole, à la baisse des devises régionales et à une demande robuste de la part des États-Unis et de la Chine qui sont aussi de bon augure pour 2006.

"Après un passage à vide plus tôt dans l'année, les économies asiatiques semblent croître de nouveau à un rythme plus rapide", souligne Rob Subbaraman, économiste chez Lehman Brothers.

"La reprise accélère et ce qui est encourageant, c'est qu'elle est généralisée. Nous avons observé une croissance vigoureuse au troisième trimestre et cela se reflète dans certaines statistiques du quatrième trimestre."

L'économie de Singapour a par exemple affiché un taux de croissance annualisé de 7,1% au troisième trimestre, les exportations de Taïwan ont fait un bond de 22% en octobre par rapport au mois identique de l'an dernier, les taux de croissance affichés à Taïwan, en Chine, à Singapour, en Corée du Sud et en Indonésie ont tous dépassé les prévisions au troisième trimestre, et enfin la banque centrale sud-coréenne a estimé que le pays devrait jouir en 2006 de conditions favorables sur son marché intérieur et à l'exportation, notamment avec l'automobile, les semi-conducteurs et la construction navale, des secteurs pour lesquels les exportations restent très toniques.

Jan Lambregts, responsable recherche Asie-Pacifique chez Rabobank, souligne que le mois statistique a été particulièrement bon pour la région.

"L'économie américaine résiste très bien. Plus près de nous, la Chine a accéléré au troisième trimestre et affiche toujours un taux supérieur à 9% chaque trimestre. Voilà dans quoi l'Asie est engagée, et ce dont elle profite", indique-t-il.

Il précise qu'un léger ralentissement pourrait toutefois avoir lieu le mois prochain, mais que la tendance générale reste solide à l'image de l'économie mondiale.

LE PÉTROLE, RISQUE NUMÉRO UN

La demande en provenance des États-Unis et de la Chine joue un rôle particulièrement important pour les pays mentionnés, et la Corée du Sud - quatrième puissance de la région - dépend par exemple de ces deux économies pour 40% de ses exportations.

La faiblesse inattendue des devises asiatiques face à un dollar bien orienté depuis le début de l'année stimule aussi l'export, et à l'exception du peso philippin, du ringgit malais et du yuan chinois, toutes les autres devises ont perdu du terrain face au billet vert.

L'Asie profite également de la reprise mondiale du secteur technologique, vitale pour des pays comme Singapour qui n'a pas de marché intérieur important avec seulement 4,4 millions d'habitants, mais qui possède une capacité exportatrice énorme.

L'économie de Singapour a rebondi depuis sa contraction du premier trimestre, et le gouvernement a relevé à 5% son objectif de croissance annuel.

Les économistes estiment que l'Indonésie pourrait faire exception et que les réformes engagées par le pays pourraient peser sur le quatrième tirmestre. L'économie a progressé de 5,34% au troisième trimestre sur un an, mieux que les 5,0% prévus mais moins que le taux annuel de 5,84% affiché au deuxième trimestre.

Comme partout, la flambée des prix de l'énergie demeure le risque numéro un pour toute les économies d'Asie. Les économistes soulignent aussi que l'année 2006 sera caractérisée par un environnement de taux moins favorable à l'échelle de la planète.

"L'Asie restant une économie tournée vers l'export, elle sentira la différence. Mais il y a des facteurs qui compensent cela, comme le repli du brut et les signes montrant que la demande intérieure résiste de mieux en mieux", résume Mike Moran, économiste régional chez Standard Chartered.

Publié : 22 avr. 2006, 23:20
par MadMax
Breton veut accroître le rôle du FMI sur la question pétrolière

Le ministre de l'Economie et des Finances français Thierry Breton a souhaité samedi que soit renforcé le rôle du Fonds monétaire international (FMI) sur la question pétrolière, selon une source proche d'une délégation assistant aux réunions de printemps du Fonds.

M. Breton a "souhaité que le FMI fasse des recommandations" dans le domaine pétrolier, sur les énergies alternatives, la spéculation, par exemple, selon cette source.

Il s'exprimait lors de la réunion de printemps du conseil des gouverneurs du FMI à Washington.

"Il faut en parler ici, dans cette enceinte", a ajouté le ministre français selon cette source.

Les délégués indien et britannique ont soutenu cette initiative, et le FMI devrait présenter des travaux sur la situation pétrolière lors des réunions d'automne, a-t-elle ajouté.

Les Etats-Unis, eux, plaident en faveur d'un renforcement du rôle du FMI en matière de politique de changes des pays (on balise ? :-D ), avec l'idée d'accroître la pression sur la Chine en particulier.

Si un modo pouvait changer le titre de cette file (-->"FMI" ?)...

Publié : 23 avr. 2006, 02:19
par Sylvain
Le titre est modifié. ;)