La croissance mondiale

[LeLama]

Si je peux donner un avis, si Rocard réalise, c'est soit que le fait qu'il ait frôlé la mort lui a donné enfin l'envie de dire la vérité (il était temps), soit que l'heure est encore plus grave que Oleocene ne le laisse penser.

T'es dur avec lui. Père de la CSG, defenseur du logiciel libre, aujourd'hui analyste de la situation financiere internationale, c'est quand meme un mec qui reflechit largement plus que la moyenne des politiques...

[Environnement2100]

T'es dur avec lui. Père de la CSG, defenseur du logiciel libre, aujourd'hui analyste de la situation financiere internationale, c'est quand meme un mec qui reflechit largement plus que la moyenne des politiques...

Ca doit être pour ça qu'il s'est fait éjecter ?

L'article est passionnant, mais il faut bien une heure pur commenter ça.

[Nyx]

J'ai rien vu de bien transcendant dans cet article... Ces constats ont déjà été faits par d'autres avant lui... Bon, cela n'enlève quand même rien à la qualité du contenu informatif
Pour rire un peu, vous pouvez aussi consulter l'article du très con(sensuel) Aurélien Véron http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=21931 sur la financiarisation de notre économie que critique Roccard

[Environnement2100]

Acier inoxydable: production mondiale quasiment stable sur neuf mois

La production mondiale d'acier inoxydable est restée quasiment stable au cours des neuf premiers mois de 2007, freinée par une chute de la production au troisième trimestre en raison de déstockages et de prix élevés du nickel, a indiqué jeudi le Forum international de l'acier inoxydable.

Dans un communiqué, l'ISSF, qui représente les industriels de l'inox, estime toutefois que "la demande latente en acier inoxydable est généralement solide".

La production mondiale a progressé de 0,4% entre le 1er janvier et le 30 septembre par rapport à la même période de 2006, pour atteindre 20,9 millions de tonnes, soit "tout juste 90.000 tonnes de plus" qu'un an plus tôt, a indiqué l'ISSF.

Sur le seul troisième trimestre, elle a chuté de 16,6%, à 5,9 millions de tonnes, une baisse qui se constate "dans toutes les régions".

"Par trimestre, la production 2007 montre une claire tendance à la baisse, tirée par des prix du nickel élevés et le besoin de réduire les stocks mondiaux d'acier inoxydable", a expliqué l'ISSF, qui n'est toutefois pas revenu sur ses prévisions annuelles.

En octobre, le Forum avait fortement révisé à la baisse sa prévision de production d'inox pour 2007, en raison de ces tendances, tablant sur une croissance de 1,1%, à 28,7 millions de tonnes, contre 5,1% estimé en mai.

La production d'inox avait crû de 16,9% en 2006.

[energy_isere]

Brésil, Inde et Chine entament leurs "Trente glorieuses" (étude) :

Le Brésil, l'Inde et la Chine (BIC) ont entamé leurs "Trente glorieuses" et, après avoir assis leur essor notamment sur les exportations, entrent dans une "deuxième phase" axée sur le développement interne, affirme l'assureur-crédit Euler Hermes dans une étude publiée jeudi.

Jusqu'ici, ces pays émergents "se sont développés par les exportations", a rappelé la chef économiste du groupe, Karine Berger, devant des journalistes à Paris.

Mais, selon elle, "cette première phase de la mondialisation" des trois pays "est arrivée à un seuil maximal", et "ils entrent dans une deuxième phase axée sur le développement interne et structurel".

"Ces pays sont en train d'entamer leurs Trente glorieuses à eux", a-t-elle ajouté. "Les BIC qui sont capables de vendre des T-shirts et rien d'autre, ce n'est pas l'histoire des années 2010, qui est celle d'un déplacement vers le leadership sur les industries lourdes", a estimé l'économiste. "La chimie chinoise rattrapera la chimie américaine à l'horizon 2015", a-t-elle affirmé en guise d'exemple.

De la même manière, en raison d'un fort besoin d'infrastructures, ces pays vont massivement investir dans la construction ainsi que dans le transport ferroviaire et aérien.

Parallèlement, "les trois marchés vont systématiquement se retourner vers leur consommation intérieure dans les cinq prochaines années pour atténuer leur dépendance au moteur des exportations", explique Karine Berger, ce qui favorisera la montée en puissance des industries automobiles locales.

Pour autant, "ils ne se transformeront pas rapidement en marchés de consommation de masse" en raison du niveau de richesse par habitant, qui demeure très en-deçà de celui des pays avancés, précise-t-elle.

D'après l'économiste, la Chine deviendra à l'horizon 2025 la première économie mondiale et l'Inde occupera la quatrième place.

Ce "mouvement est pérenne", a par ailleurs assuré le président du directoire d'Euler Hermes, Wilfried Verstraete.

Cela se traduira selon lui par l'émergence de plusieurs acteurs de taille mondiale originaires de ces pays aptes à concurrencer dans les cinq prochaines années les entreprises des pays riches, notamment dans l'automobile, l'aéronautique et la chimie.

http://www.boursorama.com/international ... b07645ff7b

Ce "mouvement est pérenne" !

Jusqu' à ce que leur croissance soit confronté au mur des importations de pétrole d' ici quelques années. (à part pour le Brésil, qui découvert ses champs de pétrole antésalifére).

[Raminagrobis]

Sans compter que l'Inde et la Chine souffrent de terribles problèmes environnementaux : érosion très rapide des sols et déplétion des aquifères!

Le Brésil, avec sa faible densité de population, est bien mieux lotti.

[energy_isere]

Les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI) sur la croissance font froid dans le dos. Certes, la croissance mondiale ne baisserait que très légèrement sa prévision, à 4,2% pour 2011 (au lieu de 4,3%) et 4,3% pour 2012 (4,5% attendus). Mais, si l'on regarde de près les pays développés, la situation est bien plus alarmante.
............

http://www.latribune.fr/actualites/econ ... -peur.html

[mahiahi]

Sans compter que l'Inde et la Chine souffrent de terribles problèmes environnementaux : érosion très rapide des sols et déplétion des aquifères!

Le Brésil, avec sa faible densité de population, est bien mieux lotti.

Si on regarde de loin, mais une large part de sa superficie est encore sauvage et la population se concentre sur la côte, principalement vers Rio de Janeiro.
Ensuite, l'espace vierge est rapidement grignoté par les entreprises pour le bois, puis des cultures extensives

[Loloil]

Un article intéressant sur la croissance dans le blog de Matthieu Peltier

http://legrandtournant.over-blog.com/ar ... 82075.html

[matthieu25]

- Le prix élevé du pétrole pourrait "étrangler" les efforts pour remettre l'économie mondiale retomber sur ses pieds et peut également entraver la capacité de l'Asie pour aider à la sortie ouest de sa crise, l'économiste en chef de l'Agence internationale de l'énergie, a déclaré jeudi.

L'AIE a déclaré Fatih Birol de l'économie mondiale était dans un état plus fragile maintenant que pendant la crise de 2008-2009, lorsque les prix du pétrole étaient plus bas.

"Je crois que les prix du pétrole sont bien placés aujourd'hui pour étrangler les efforts de relance économique", at-il déclaré à Reuters en marge d'un séminaire avec l'agence nucléaire de l'ONU à Vienne.

Les prix du pétrole ont augmenté vers 108 $ le jeudi, aidé par de plus grandes que prévu des stocks dessine aux États-Unis et les tensions autour des ambitions nucléaires de l'Iran, tandis que les données allemandes fortes de compenser certains des sentiments négatifs générés par enchères mercredi obligataire pauvres.

Birol déclaré que l'Europe était particulièrement à risque par rapport au prix élevé du pétrole, mais qu'il pouvait également se transformer en un problème majeur pour l'Asie gourmands en énergie.

"C'est un risque majeur pour le ralentissement (de) la croissance économique dans les pays asiatiques qui ont été les pays qui nous a fait sortir de la crise financière en 2008», a dit Birol, dont l'organisation représente les pays majeur de l'énergie de consommation.

«Si nous n'avons pas leur force cette fois-ci, il sera beaucoup plus difficile de sortir de cette crise financière."

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a déjà signalé qu'il ne voit aucune nécessité de libérer toute l'huile supplémentaire pour les marchés lorsqu'il se réunira en Décembre, mais sera probablement subir une pression accrue des consommateurs que l'AIE insiste pour que les prix sont préjudiciables à l'économie.

Interrogé pour savoir si le bloc producteurs de pétrole devrait augmenter sa production en raison du danger pour l'économie mondiale, Birol a dit qu'il appartenait à l'OPEP.

«J'espère que les collègues des pays producteurs sont aussi regarder attentivement les indicateurs du marché, y compris les niveaux de la diminution des stocks de l'OCDE et de la fragilité de la situation économique mondiale et de prendre leurs décisions en tenant compte de tous ces indicateurs", at-il dit.

"Je pense que les pays producteurs ont également besoin des clients avec des économies saines."

TROP PEU D'HUILE D'INVESTISSEMENT?

Les relations entre l'OPEP et l'AIE planchers atteints plus tôt cette année lorsque l'OPEP a échoué à s'entendre sur une augmentation de la production de pétrole et les stocks de l'AIE a publié pour compenser la perte de pétrole libyen et de contribuer à soutenir la reprise économique de signalisation.

Basé à Paris, l'AIE conseille 28 pays industrialisés et gère leurs stocks pétroliers d'urgence. AIE pays membres sont tenus de détenir des réserves pétrolières d'urgence équivalant à au moins 90 jours de leurs importations nettes de pétrole.

Plus tôt cette année, l'AIE exploiter des réserves d'urgence des pays membres pour la troisième fois seulement depuis qu'il a été fondé en 1974 dans le sillage de l'embargo pétrolier arabe.

L'AIE a déclaré dans son rapport mensuel au début de Novembre que les fondamentaux offre et la demande sont sous-tendent les prix du pétrole obstinément élevés.

Birol a déclaré que plus de 90 pour cent de la croissance future de la production de pétrole nécessaire pour venir de pays du Moyen-Orient et Afrique du Nord, par exemple l'Irak, l'Iran, l'Arabie saoudite et le Koweït.

Mais les développements politiques dans la région, qui a été secouée par des bouleversements au cours de la dernière année, peut conduire à des "sous-investissement» et une croissance plus lente de sortie, dit-il.

Interrogé sur durcissement des sanctions à l'Iran sur son programme nucléaire controversé, a déclaré M. Birol principale de l'Etat islamique clients brut ont été en Asie, par exemple la Chine et l'Inde.

"Il n'ya pas encore des signes qu'il y aura des implications majeures de ces discussions et le débat sur la capacité de l'Iran d'exporter aujourd'hui comme la mesure où ces pays sont concernés", a déclaré M. Birol.

Peu de temps après il a parlé, ministère des Affaires étrangères de la France a déclaré que le pays serait d'imposer une interdiction unilatérale des importations iraniennes brut.

[pascal47]

Un article intéressant sur la croissance dans le blog de Matthieu Peltier

http://legrandtournant.over-blog.com/ar ... 82075.html

Oui l'article est tout à fait excellent. A diffuser.

[energy_isere]

L’Asie toujours locomotive de l’économie mondiale

Les Echos 13/06

La croissance mondiale progresse plus lentement mais de façon moins volatile, selon la Banque mondiale. L’Afrique sub-saharienne confirme son réveil. Cette année, la zone euro est la seule à la traîne.

Le réservoir de la croissance mondiale se situe plus que jamais dans les pays émergents puisque, selon les toutes dernières projections de la Banque mondiale, la croissance moyenne du PIB des pays en développement atteindra cette année 5,1 % puis 5,6 % en 2014 et 5,7 % en 2015. Cela, alors que la croissance mondiale devrait s’établir à +2,2 % cette année puis +3 % en 2014 et +3,3 % l’année suivante.

Par grandes régions, c’est toujours l’Asie de l’Est et Pacifique qui affiche les meilleures performances avec +7,3 % attendus cette année devant l’Asie du sud (+5,2 %) ; l’Afrique sub-saharienne confirme sa perçée avec +4,9 % (+4,4 % en 2012), signe d’une santé retrouvée. Même si les économies africaines partent d’un niveau bas et bénéficient donc d’un effet rattrapage, d’autres régions comme le Moyen orient font presque pâle figure avec +2,5 % cette année. Ou encore l’Europe et l’Asie centrale (+2,8 %), l'Amérique latine et les Caraïbes affichant un honnête +3,3 %. Seule, la zone euro reste dans le rouge avec une contraction de 0,6 % de son PIB cette année qui devrait toutefois, sauf accident, se transformer en légère croissance l’an prochain (+0,9 %).

La dynamique des pays en développement masque quelques disparités. A commencer par les champions d’hier, les BRICS essentiellement, qui ne sont plus ceux d’aujourd’hui. Ainsi, l’Afrique du sud, le Brésil, l’Inde, la Russie et même la Turquie voient leur croissance freinée par des goulets d’étranglement situés au niveau de l’offre. « Il est peu probable, note la Banque mondiale. que ces pays connaissent à nouveau des taux de croissance comparables à ceux qu’ils affichaient avant la crise ». La Chine, tout en restant à des niveaux de croissance élevés, se situe dans le peloton des économies en ralentissement. Selon les prévisions de l’organisme multilatéral, sa croissance de +7,7 % cette année devrait se transformer en +8 % en 2014 puis en +7,9 % en 2015. Bien loin des +10,4 % de 2010.

Le commerce mondial en faible hausse

Dans un tel contexte de reprise lente de la croissance mondiale, le commerce demeure un baromètre important. Les échanges, estime le rapport ne devraient progresser que de 4% cette année, soit à un niveau bien inférieur à ceux enregistrés avant la crise (+7,3%). Les volumes devraient progresser moins vite en volume aussi bien qu’en valeur du fait d’un tassement du prix des produits de base . Ainsi, les prix des métaux et des minerais ont déjà chuté de 30 %, ceux de l’énergie de 14 % par rapport aux records du début de 2011. Au delà de l’effet-prix, les pays en développement sont de plus en plus intégrés dans les échanges puisque plus de 50% des exportations de ces derniers sont destinées à d’autres pays en développement. Même hors Chine, le commerce sud-sud a progressé en moyenne de 17,5 % par an au cours des dix dernières années et les échanges de produits manufacturés progressent à un rythme aussi élevé que les produits de base.

http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... picks=true

[energy_isere]

Nouvelles prévisions OCDE de croissance dans le monde

03 Sept 2013 LeParisien

A la veille du sommet du G20 de Saint-Pétersbourg (Russie), l'Organisation de coopération et de développement économioque (OCDE) revoit ses prévisions de croissance dans le monde avec la poursuite de la reprise économique. Si l'institution basée à Paris parle de «taux encourageants» de croissance pour l'Amérique du Nord, le Japon et le Royaume-Uni, elle ouvre une perspective plus optimiste pour la France.

La croissance frémit Moscovici revoit à la baisse sa prévision de croissance 2013 Croissance : «Des jours meilleurs sont devant nous», assure Cazeneuve Elle table désormais sur une croissance de 0,3% en 2013, alors qu'elle voyait encore une contraction d'ampleur équivalente du produit intérieur brut hexagonal à la fin du printemps. Cette prévision a de quoi surprendre. Elle contredit celle du FMI, qui mise sur une contraction de l'économie de 0,2%, et même sur celle du gouvernement français qui attend une petite reprise de 0,1%.

Plus largement, l'OCDE croit à une poursuite de la reprise économique mondiale mais, sur fond d'inquiétudes pour les pays émergents. «Le rythme de la reprise dans les principales économies mondiales s'est amélioré au deuxième trimestre et la croissance devrait se maintenir aux mêmes taux au deuxième semestre», affirme l'Organisation. Elle s'attend à une croissance de 7,4% en Chine, de 1,3% aux Etats-Unis, de 1,6% pour le Japon ou encore de 0,7% en Allemagne et de 1,5% au Royaume-Uni.



................

http://www.leparisien.fr/economie/l-ocd ... 103783.php

[Rod]

Ce soir à 20h45 sur ARTE:

"Moins, c'est mieux - Limiter la croissance pour une vie meilleure

Synopsis : De plus en plus de personnes sont convaincues que la croissance économique ne s'accompagne pas forcément d'une amélioration des conditions de vie. Selon elles, le système n'est pas viable à long terme dans un monde où les ressources s'épuisent peu à peu. Pour en savoir plus, la réalisatrice s’est rendue en France, en Allemagne, en Espagne et en Angleterre à la rencontre de celles et ceux qui envisagent d'autres modèles économiques. L’occasion de découvrir de nouvelles façons de vivre qui ne sont pas nécessairement synonymes de privation, de sacrifice, bien au contraire… "

[mahiahi]

Oui, il est bon que les peuples qui quittent la société de croissance apprennent à s'en passer