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Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Publié : 13 janv. 2016, 21:17
par energy_isere
2015 : grâce au pétrole, l'inflation a été nulle en France

AFP le 13/01/2016 | Le Point.fr

Les prix à la consommation sont restés stables en moyenne sur l'ensemble de l'année grâce notamment au fort recul de l'énergie et des produits pétroliers.

En raison essentiellement de la chute des prix du pétrole, l'inflation a été nulle en moyenne en France sur l'ensemble de l'année 2015, ralentissant nettement après avoir atteint 0,5 % en 2014. Les prix à la consommation sont restés stables en moyenne sur l'ensemble de 2015, après une hausse de 0,5 % en 2014 et de 0,9 % en 2013, a annoncé mercredi l'Institut national de la statistique et des études économiques. « Ce nouveau ralentissement des prix à la consommation s'explique surtout par le fort recul des prix de l'énergie, en particulier des prix des produits pétroliers », précise toutefois l'Insee. Les prix à la consommation de l'énergie ont accusé un recul de 4,7 %, nettement plus important qu'en 2014 (- 0,9 %). Ceux du pétrole ont baissé de 10,8 % après 4,2 % en 2014, « dans le sillage de la chute des cours du brut », détaille l'institut.

Hors prix de l'énergie, les prix à la consommation ont augmenté en moyenne de 0,5 % en 2015. Car si les prix des produits manufacturés et des services de logement ont continué de baisser, ceux des services de transport et de communication, et ceux des services de santé, ont augmenté. Les prix des produits alimentaires ont pour leur part observé un « léger rebond » en 2015, tirés essentiellement par les produits frais, selon l'Insee. Pour les économistes, cette inflation à zéro n'est pas une surprise. « L'inflation en France a été très négative en début d'année, en lien avec la chute du pétrole, donc, quand on fait la moyenne sur l'année, on s'attendait à quelque chose de proche de zéro », déclare Louis Harreau, du Crédit agricole.

Plus de pouvoir d'achat pour le consommateur

Le gouvernement tablait lui-même sur une inflation moyenne de 0,1 %. En revanche, pour le seul mois de décembre, l'inflation s'est établie à 0,2 % par rapport au même mois de l'année précédente, ce qui est « plutôt une bonne surprise », pour Louis Harreau qui tablait sur une hausse de 0,1 %. Et l'indicateur d'inflation dite sous-jacente, c'est-à-dire corrigé des variations saisonnières et débarrassé des phénomènes conjoncturels tels que la volatilité des prix de l'énergie, augmente pour sa part de 0,8 % sur un an, après 0,7 % en octobre et en novembre, « son plus haut niveau depuis février 2014 », selon l'Insee. Cet indice reflète davantage la réalité de l'économie.

En ce sens, « la tendance est clairement à l'amélioration », souligne Louis Harreau. « Il faut laisser le temps à l'économie de panser ses plaies, de réduire le taux de chômage et d'avoir une croissance un peu plus vigoureuse, ce qui devrait permettre d'améliorer le taux d'inflation », estime-t-il. Car une inflation anémique, si elle constitue a priori une bénédiction pour le pouvoir d'achat des Français, peut en effet être la preuve d'une mauvaise santé de l'économie, ou provoquer sur le long terme des effets pervers. « Si l'inflation faible est due à la structure de l'économie, c'est très ennuyeux. Si c'est dû à un contre-choc pétrolier ou à des prix alimentaires ou des matières premières qui chutent, c'est un peu moins gênant », rappelle Eric Heyer, de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

Or, dans le cas présent, « la baisse des prix est due non pas au fait que les salaires baissent, qu'on est dans une spirale déflationniste, mais plutôt à des facteurs exogènes à l'économie, le prix du pétrole et des matières premières », ajoute-t-il. « Dans ce cas de figure, c'est assez favorable pour une économie comme l'économie française », a-t-il jugé. Même avis pour Michel Martinez, de la Société générale. « Le consommateur est content parce que ça lui fait plus de pouvoir d'achat », souligne-t-il. En outre, la baisse du prix du pétrole, faisant baisser le coût de production des entreprises françaises, leur fait gagner des marges, observe Eric Heyer. Selon Michel Martinez, cette inflation n'altère pas les prévisions de croissance du gouvernement, qui table sur une hausse de 1,5 % du produit intérieur brut en 2016.
http://www.lepoint.fr/economie/2015-gra ... 584_28.php

Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Publié : 27 févr. 2016, 12:00
par energy_isere
En février 2016, les prix à la consommation baissent de 0,2 % sur un an

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http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=122

Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Publié : 04 janv. 2017, 12:22
par energy_isere
L'inflation en France a redémarré en 2016

Par Lefigaro.fr avec AFP le 03/01/2017

Après deux années d'inflation quasi nulle, les prix à la consommation ont légèrement augmenté en 2016, portés par la remontée des prix du pétrole. Un phénomène qui devrait se poursuivre en 2017, avec des probables conséquences sur le pouvoir d'achat des ménages.

Finis les taux négatifs de l'hiver 2016: les prix à la consommation en France ont augmenté de 0,3% en décembre par rapport au mois de novembre, selon une estimation provisoire publiée mardi par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

A l'origine de cette progression: le rebond des prix de l'énergie, mais aussi la hausse saisonnière des prix des services, liée "essentiellement à ceux des transports aériens", a précisé l'organisme public dans un communiqué.

Sur un an, les prix à la consommation ont augmenté de 0,6%, contre 0,5% un mois plus tôt. L'indice des prix harmonisés IPCH, qui permet les comparaisons avec les autres pays de la zone euro, a pour sa part progressé de 0,8%, soit son rythme le plus élevé depuis mai 2014.

"On a évité le scénario d'une spirale déflationniste, en grande partie grâce aux efforts de la banque centrale européenne", analyse Eric Heyer, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

Entre février et avril, les prix à la consommation avaient légèrement reculé, dans un contexte de chute des cours du pétrole, faisant craindre un cycle paralysant de baisse des prix et des salaires.

Cette situation, commune à l'ensemble de la zone euro, a poussé la BCE à intensifier sa politique monétaire accommodante, marquée par une baisse drastique de son taux d'intérêt directeur et par un vaste programme de rachat de dettes, appelé "assouplissement quantitatif".

"Facteur exogène"

Pour Eric Heyer, le retour de l'inflation, perçue comme un signe de bonne santé économique lorsqu'elle se situe à un niveau modérée, reste néanmoins fragile. "La cible que s'est fixée la BCE est à 2%. On en est encore loin", rappelle le chercheur.

Un avis partagé par Hélène Baudchon, économiste chez BNP Paribas, pour qui "il reste encore du chemin à parcourir". "Même si le risque de déflation est écarté, la faiblesse de l'inflation risque de se poursuivre", explique-t-elle.

Selon l'Insee, le redémarrage de l'inflation ces derniers mois s'explique en grande partie par la hausse des cours du pétrole, actuellement proches de 55 dollars le baril, après être tombés sous la barre des 30% en début d'année.

"Aujourd'hui, le retour de l'inflation est lié en grande partie à un facteur exogène. Or ce facteur ne devrait plus jouer au cours des prochains mois, car les prix du pétrole devraient se stabiliser", note Eric Heyer.

"La remontée de l'inflation est aujourd'hui essentiellement portée par la composante énergie", abonde Hélène Baudchon. "Ce n'est pas de la bonne inflation, car ça ne traduit pas un redémarrage de l'activité".
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Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Publié : 15 mai 2018, 19:53
par energy_isere
L'inflation confirmée à +1,6% sur un an en avril

Publié le 15/05/2018 Infos Reuters PARIS

Le rythme de l'inflation s'est maintenu à 1,6% sur un an en avril en France, au plus haut depuis octobre 2012, tandis que la variation sur le mois a été révisée en hausse à +0,2% contre + 0,1% en première estimation et un rebond de 1,0% en mars, selon les données définitives publiées mardi par l'Insee.

L'évolution sur un an de l'indice des prix harmonisé IPCH - qui permet des comparaisons avec les autres pays de la zone euro - a aussi été confirmée à +1,8%.

L'Insee a aussi relevé l'évolution mensuelle de l'indice IPCH à +0,2% contre +0,1% en première estimation.

En données corrigées des variations saisonnières, les prix à la consommation français ont augmenté de 0,1% en avril et affichent aussi une augmentation de 1,7% sur un an.

L'inflation sous-jacente (hors tarifs publics et produits à prix volatils) a progressé de 0,1% le mois dernier et son évolution sur un an s'inscrit en faible hausse, à +0,8%.

Quant à l'inflation hors tabac, elle s'établit à 1,3% en rythme annuel.

Le ralentissement des prix à la consommation en avril résulte de celui, marqué et saisonnier, des prix manufacturés (+0,1% après +2,1%), qui avaient rebondi en mars avec la fin des soldes d'hiver, précise l'Insee dans un communiqué.

Les prix des services (+0,1% après +0,4%) et de l’alimentation (+0,1% après +0,4%) croissent également moins qu’en mars.

En revanche, les prix de l’énergie rebondissent nettement (+0,9% après ?0,7%) dans le sillage de ceux des produits pétroliers.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... il.N693499

Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Publié : 31 mai 2018, 20:50
par energy_isere
France: l'inflation accélère à 2% sur un an en mai

PARIS (Agefi-Dow Jones)

La hausse des prix à la consommation en France a accéléré sur un an en mai, atteignant 2% après 1,6% en avril, a indiqué jeudi l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dans une estimation provisoire.

Cette hausse de l'inflation résulterait d'une vive accélération (+10%) des prix de l'énergie et, dans une moindre mesure, des prix des produits alimentaires, selon l'Insee.

Sur un mois, les prix à la consommation ont augmenté de 0,4%, contre 0,2% en avril, du fait de la hausse des prix des produits énergétiques en lien avec le dynamisme des cours du pétrole.

L'indice des prix dit harmonisé, utilisé pour les comparaisons entre membres de l'Union européenne, a progressé de 2,3% après 1,8 % en avril. Sur un mois, il a augmenté de 0,4 % après 0,2 % en avril.
https://investir.lesechos.fr/marches/ac ... 768518.php

Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Publié : 30 juin 2018, 12:55
par energy_isere
derniers chiffre de l' inflation en Juin.

2.1% pour la France 2.0 % en Europe.

https://www.usinenouvelle.com/article/l ... ce.N713669

Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Publié : 01 août 2018, 19:20
par energy_isere
Faut-il s'inquiéter du retour de l'inflation en France ?


le 01/08/2018

Les chiffres de l'inflation publiés par l'Insee mardi 31 juillet montrent une accélération des prix en hausse de plus de 2% sur un an. Faut-il s'en inquiéter ?

Oui, car on ne sait pas où ça va s'arrêter. Petit retour en arrière : en 2015 , nous vivions avec une inflation zéro et la crainte à l'époque, c'était de tomber dans la déflation. En 2016 , les prix ont frissonné en augmentant de 0,2 %. En 2017, l'an dernier, ils ont commencé à décoller de 1 % et aujourd'hui ils ont pris leur envol : les chiffres de l' Insee que l'on vient d'avoir montrent que l'on a atteint un rythme annuel d'inflation de 2,3 %, cela veut dire que sur les 12 derniers mois les prix ont grimpé de 2,3 %. C'est un palier et l'ascension pourrait se poursuivre.

Cette hausse des prix est dû essentiellement au coût de l'énergie. Le prix du baril de pétrole est passé en un an de 52 à 75 dollars avec la couche supplémentaire de TICPP - la taxe sur les carburants - du 1er janvier. Le gaz a fait un bond de 7,5% le 1er juillet et comme si ce n' était pas encore assez, il prend encore aujourd'hui le 1er août en augmentant de 0,2%.
https://www.rtl.fr/actu/conso/faut-il-s ... 7794291120

Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Publié : 31 août 2018, 09:27
par energy_isere
France : Stabilisation de l'inflation en août


PARIS, 31 août (Reuters)

Le rythme de l'inflation sur un an est resté stable en août en France et se maintient pour le deuxième mois consécutif à un plus haut depuis mars 2012, le ralentissement des prix de l'énergie étant compensé par une légère accélération des prix alimentaires, selon une première estimation publiée vendredi par l'Insee. L'indice des prix à la consommation (IPC) s'est inscrit en hausse de 2,3% sur les douze mois à fin août, comme en juillet.


L'indice des prix harmonisés IPCH, qui permet les comparaisons avec les autres pays de la zone euro, s'inscrit quant à lui en hausse de 2,6% sur un an, au même niveau qu'en juillet, avec là encore un plus haut depuis mars 2012. A ce niveau, il s'avère légèrement supérieur aux attentes des économistes interrogés par Reuters, qui tablaient sur une hausse de 2,5%. Le taux annuel d'inflation harmonisé aux normes européennes en France dépasse ainsi nettement pour le quatrième mois consécutif l'objectif de la Banque centrale européenne (BCE), situé à un tout petit peu moins de 2%. Selon des données préliminaires publiées jeudi, l'inflation harmonisée aux normes européennes a ralenti un peu plus fortement que prévu en août en Allemagne, avec une progression de l'IPCH atteignant 1,9% sur un an.
..........
https://m.investir.lesechos.fr/actualit ... 88775.html

Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Publié : 05 janv. 2019, 10:07
par energy_isere
France: l'inflation a ralenti en décembre 2018 grâce à la baisse des cours du pétrole

AFP le 04 janv. 2019

L'inflation en France a ralenti à 1,6% sur un an en décembre, grâce à la baisse des cours du pétrole, mais devrait atteindre en 2018 son plus haut niveau en six ans, pesant sur un pouvoir d'achat au coeur des préoccupations des Français et des revendications des "gilets jaunes".

La hausse des prix à la consommation en France s'était élevée à 1,9% en novembre et 2,2% en octobre, selon l'Insee qui précise que son chiffre pour le mois dernier est encore provisoire. L'évolution moyenne des prix pour l'année 2018, qui fait référence pour les revalorisations contractuelles, sera elle publiée par l'Institut national des statistiques le 15 janvier. Selon une note de conjoncture rédigée le mois dernier par l'Institut national des statistiques, cette moyenne devrait s'élever à environ 1,8%, un plus haut depuis 2012 (2,0%), contre 1,0% en 2017.

Dans un contexte de faible progression des salaires, ce retour de l'inflation à un niveau souhaité par la Banque centrale européenne n'est pas du goût des ménages, notamment des plus modestes, plus sensibles à la hausse des prix alimentaires. Or ces derniers ont continué à accélérer avec 2,5% d'augmentation sur un an en décembre, et même 7,8% de hausse pour les produits frais.

Le décalage entre le niveau de l'inflation et l'évolution des revenus est particulièrement prononcé pour les retraités, dont les pensions ne sont revalorisées que de 0,3% en janvier et ne sont pas indexées sur l'évolution des prix.

La hausse du Smic est pour sa part limitée à 1,5% en ce début d'année même si la majorité de ceux qui le perçoivent bénéficieront d'une prime d'activité en hausse de 90 euros, concédée par le gouvernement pour calmer les "gilets jaunes". Leur mouvement, parti du refus d'une hausse de taxes sur les carburants, a perturbé l'économie française de la mi-novembre jusqu'aux fêtes de fin d'année, période cruciale pour la consommation et les commerces.

Priorité au pouvoir d'achat

L'augmentation du pouvoir d'achat, fragilisée par la reprise de l'inflation, s'inscrit désormais en tête des priorités des Français, selon un sondage Odoxa Dentsu Consulting publié jeudi, loin devant la baisse du chômage (longtemps première préoccupation, mais désormais relégué au quatrième rang, derrière la diminution de la pauvreté et de la précarité ainsi que la baisse des impôts et des taxes).

Face à la colère d'une partie de la population, le gouvernement a pris d'urgence en fin d'année pour plus de 10 milliards d'euros de mesures de soutien au pouvoir d'achat, allant de la revalorisation et de l'élargissement de la prime d'activité à l'annulation de la hausse de la CSG sur les retraites jusqu'à 2 000 euros, en passant par la défiscalisation des heures supplémentaires.

Ces mesures, qui ne pèsent pas directement sur le coût du travail mais creusent le déficit public, arrivent dans un contexte de ralentissement de la croissance, dont les prévisions ont été rabotées par l'Insee à 1,5% pour 2018 et 2019, de ralentissement chinois plus prononcé que prévu sur fond de guerre commerciale et des signes de faiblesse de l'économie américaine.

La progression du pouvoir d'achat des Français en 2018, qui atteindrait 1,4% selon les estimations de l'Insee, devrait toutefois permettre de soutenir la consommation, soutenant la croissance mais au risque de dégrader la balance commerciale par une relance des importations.

L'institut s'attend par ailleurs à ce que l'inflation continue à ralentir au premier semestre, avec une hausse des prix limitée à 1,0% en glissement annuel en juin 2019, après avoir culminé à 2,3% l'été dernier.

Dans le détail au mois de décembre, les prix des produits manufacturés sont en baisse de 0,5% sur un an et ceux des services progressent de 0,9%. Sur un mois, les prix à la consommation devraient être stables, après un repli de 0,2% en novembre, précise l'Institut national des statistiques, qui impute le ralentissement de l'inflation à la baisse des prix de l'énergie, dans le sillage de ceux du pétrole.
https://www.connaissancedesenergies.org ... 018-190104

Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Publié : 01 févr. 2019, 22:14
par energy_isere
L'inflation continue de ralentir à 1,2% sur un an en janvier

CONSOMMATION La hausse des prix de l’alimentation accélère légèrement, note l'Insee

20 Minutes avec AFP

La hausse des prix à la consommation a ralenti pour le troisième mois consécutif en France, tombant à 1,2 % sur un an en janvier, selon une première estimation publiée ce jeudi par l’Insee. Sur un mois, les prix à la consommation se replient de 0,5 %, précise l’Institut national des statistiques qui explique que « la baisse de l’inflation résulterait d’un ralentissement prononcé des prix de l’énergie ».

La hausse des prix de l’alimentation accélère légèrement, passant de 2,5 % sur an en décembre à 2,7 % en janvier, celle des produits frais passant de 7,8 % à 8,3 %. La progression des prix reste en revanche stable dans les services à 0,9 % sur an, tandis que la baisse de ceux des produits manufacturés ralentit un peu, passant de 0,5 % sur un an en décembre à 0,4 % en janvier.

Le rythme de l’inflation devrait chuter

Enfin, la hausse des prix du tabac s’est accentuée à 14 % sur un an, contre 12,8 % en décembre. L’inflation s’est élevée en moyenne à 1,8 % en France l’an dernier, son plus haut niveau depuis 2012, mais elle a commencé à ralentir depuis l’été, tombant à 1,6 % sur un an en décembre.

Selon les projections de l’Insee, son rythme annualisé devrait chuter à 1 % d’ici le mois de juin.
https://www.20minutes.fr/economie/24405 ... an-janvier

Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Publié : 02 févr. 2019, 00:19
par paradigme
C'est sûr le smartphone il augmente pas trop merci Huawei ;-) par contre l’alimentation +6.3% et les produits indispensables c'est autre chose :
Pouvoir d’achat: l’Insee et les associations de consommateurs en désaccord sur les chiffres
https://www.francetvinfo.fr/economie/bu ... 60003.html

Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Publié : 02 févr. 2019, 08:34
par mobar
C'est comme le comptage des manifestants, il y a les chiffres de la police et ceux des organisateurs
L'INSEE te donne les chiffres du gouvernement et Que choisir ceux des consommateurs
Il ne peut pas en être autrement avec des méthodes et des moyens qui favorisent le conflit d'intérêt permanent
La vérité est quelque part entre les deux

Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Publié : 28 juin 2019, 13:14
par energy_isere
France: l'inflation accélère à 1,2% en juin sur un an (Insee, provisoire)

AFP•28/06/2019

La hausse des prix à la consommation a accéléré en juin à 1,2%, après 0,9% en mai, soutenue par les prix des services et de l'alimentation, selon une estimation provisoire publiée vendredi par l'Insee.

Cette hausse de l'inflation est due à "une croissance plus vive des prix des services et de l'alimentation et d'un recul un peu moins marqué de ceux des produits manufacturés", a indiqué l'institut statistique dans un communiqué.

Ce rebond de l'inflation est toutefois "atténué" par "un moindre dynamisme des prix de l'énergie".
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https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 41a3ee30b5

Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Publié : 12 août 2019, 23:37
par paradigme
Y-a-t-il un scandale de l'inflation ?

Oui je le pense, le prix de l'immobilier, cad le prix de l'habitation pour une majorité de personne n'est pas pris en compte dans le calcul de l'inflation ??!! on croit rêver !!
http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan ... -achat.php
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Le prix d'une alimentation de qualité augmente sensiblement aussi la preuve :
- Le 8 décembre 1998 un poulet fermier acheté à Nantes valait 52F55 soit 8.01€ (voir une des vidéo ci-dessous)
- Le 11 août 2019 un poulet fermier de Vendée m'a coûté 22€, certes il était cuit à la broche, toutefois un poulet fermier coûte environ ce prix là !
Ce qui fait une augmentation de 175% en 20 ans !

Le poulet d'aujourd'hui en euro :
https://www.comme-a-la-boucherie.com/Pr ... e,123.html
https://jemangefrancais.com/produits-fr ... gLETPD_BwE
https://www.okadran.fr/volaille/poulet- ... -air-24-kg

Le poulet d'hier en francs :
https://www.youtube.com/watch?v=EWeS3UExPeE
https://www.youtube.com/watch?v=7aA5F9wZgvY
https://www.youtube.com/watch?v=6f239Twy7ck

Et puis y'a pas que le poulet hélas !

Y'a aussi l'Argentine :
https://www.lesechos.fr/monde/ameriques ... so-1123830
https://www.lesechos.fr/monde/ameriques ... ux-1123835
https://www.lalibre.be/economie/placeme ... 58a8ec5031
https://www.liberation.fr/planete/2019/ ... ri_1744643

Le Royaume uni :
https://www.lesechos.fr/monde/europe/en ... re-1123761
https://news-24.fr/leconomie-britanniqu ... ion-de-02/
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html

Et l'Italie qui fait vaciller les banques, l'Euro and co...
https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html
https://www.lepoint.fr/europe/italie-le ... 0_2626.php

Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Publié : 13 août 2019, 06:56
par mobar
paradigme a écrit :
12 août 2019, 23:37
Y-a-t-il un scandale de l'inflation ?


Le prix d'une alimentation de qualité augmente sensiblement aussi la preuve :
- Le 8 décembre 1998 un poulet fermier acheté à Nantes valait 52F55 soit 8.01€ (voir une des vidéo ci-dessous)
- Le 11 août 2019 un poulet fermier de Vendée m'a coûté 22€, certes il était cuit à la broche, toutefois un poulet fermier coûte environ ce prix là !
Ce qui fait une augmentation de 175% en 20 ans !
Faut faire la comparaison avec l'évolution de ton salaire sur la période!
Pour moi entre 1996 et 2019, pour un temps plein de 37 h/semaine au forfait jour la progression sur le période est de 310%
En temps de travail le poulet fermier bio me coute moins cher qu'en 1996
Pas sur que les retraités de l'époque soient logés à la même enseigne, mais ils ne mangent probablement plus de poulet fermier bio :lol: