Recession, déflation, inflation et autres...

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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jerome
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Recession, déflation, inflation et autres...

Message par jerome » 09 janv. 2008, 14:44

Noyé sous les termes économiques utilisés pour nous décrire un futur (sombre) potentiel, j'ai décidé de les réunir ici.
chaque article trouvé sur le net nous parle de la peur de la future récession, qui ne sera pas une déflation, mais une hyper-inflation, sorte de dévaluation intense avec pistons angularisés surnuméraires... (oups je m'égare).

Donc, pour faire simple, et pour tous ceux qui comme moi, n'y comprennent plus rien, voici les définitions données par WikiPédia :

Récession :
Une récession économique est une diminution passagère de la production. Aux États-Unis, le critère officieux est deux trimestres consécutifs de diminution du PIB. S'il n'y a qu'un trimestre de baisse de la production puis une reprise au second trimestre, on ne peut parler de récession économique.

La notion est à distinguer de:
* ralentissement, où la croissance du PIB diminue mais reste positive (l'économie continue de croître, mais plus lentement);
* dépression, où la diminution du PIB est durable, et le cycle économique ne se redresse pas naturellement.

Aux États-Unis, où le rôle stabilisateur de l'État est amoindri, il se produit une récession tous les 5 à 10 ans (les dernières étant en 1991 et 2001). Depuis 1950, la France a connu deux récessions, en 1974 et 1993.

Dépression :
En économie, une dépression est une forme grave de crise économique. Elle consiste en une diminution importante et durable de la production et de la consommation, par opposition à une récession, qui n'est qu'une phase passagère du cycle économique.

L'exemple le plus connu est la Grande dépression des années 1930, qui a touché tous les pays occidentaux, et a été particulièrement sévère aux États-Unis.

inflation :
L'inflation est la « hausse généralisée et durable du niveau général des prix »[1]. Elle se traduit par une baisse du pouvoir d'achat de la monnaie, et à un taux de croissance différent entre valeur nominale et valeur réelle.

Employé seul, le terme d'inflation fait référence à la seule hausse de prix des biens de consommation, à l'exclusion de la hausse des prix des actifs (financiers, immobilier,…). Lorsqu'on parle de l'augmentation des prix de l'immobilier, des actions, des fonds de commerce ou autres actifs, on doit alors préciser que l'inflation se rapporte au niveau des prix de ces actifs.

hyper-inflation :
L'hyperinflation est une inflation extrêmement élevée échappant à tout contrôle. Elle entraîne en général une forte récession économique. Phillip Cagan la définit en 1956 comme une période durant laquelle le niveau d'inflation se maintient au-dessus de 50% par mois.

Déflation:
La déflation est une baisse des prix, donc le contraire de l'inflation. C'est un phénomène qui peut être généralisé à l'économie ou particulier à un secteur économique volatil (p. ex. déflation du marché immobilier), durable (parfois sur une décennie), autoentretenu, parce qu'il modifie les anticipations des agents économiques. Comme le phénomène historiquement le plus fréquent (du moins dans la période contemporaine) est bien l'inflation, on parle parfois aussi d'une inflation négative.

La désinflation :
La désinflation, quant à elle, est une baisse du taux d'inflation, qui reste positif. Par exemple, si pendant des années l'inflation s'est située à 10 % en moyenne et que l'inflation des années suivantes baisse à 7%, puis 5%, puis 2%, on parlera de phénomène désinflatoire. Lorsque l'inflation approche de zéro, on risque un passage en déflation.

Stagflation :
On parle de stagflation pour décrire l'état d'une économie qui souffre à la fois :
* d’une faible croissance (située sous le niveau de la croissance potentielle), souvent accompagnée d'un niveau élevé du taux de chômage ;
* et d'une forte inflation (c’est-à-dire une croissance rapide des prix).

Ce mot-valise (contraction de « stagnation » et d’« inflation ») aurait été forgé par l'économiste autrichien Friedrich Hayekréférence souhaitée pour décrire des effets pervers du keynésianisme qu'il anticipait, ou par le Chancelier de l'Échiquier Iain Macleod en 1965[1]. Il a ensuite été utilisé pour décrire l’originalité de la crise de 1973.



Un peu d'histoire :
- Sous la République de Weimar en Allemagne, après la Première Guerre mondiale, où une inflation galopante se transforma en hyperinflation à partir de janvier 1923. Elle prendra fin le 15 novembre 1923 par décision de l'État avec le rétablissement de la parité au dollar du mark d'avant-guerre. Pendant ces mois, les prix ont augmenté d'environ 3,25 × 10^6 % par mois (Les prix doublaient toutes les 49 heures). :shock:
- Une période de déflation générale, à laquelle on fait le plus souvent référence, est celle des années 1930 après l'effondrement des actifs boursiers de 1929. Entre décembre 1929 et mars 1933, les prix avaient baissé de 27% aux États-Unis ; ce net recul traduisit alors un effondrement de la demande et donc de l'activité. L'emploi baissa de 16% en trois ans et l'ensemble des salaires versés subit un recul de plus de 40%, créant dans le pays une situation dramatique.
- Si la tendance se maintient, le Canada vivra une désinflation lors de l'année 2009.
Quelques économistes pensent que l'on observe des risques importants de déflation au Japon, à Hong-Kong et en Allemagne, alors que pour les États-Unis et la France, le risque serait plus limité[1].


... et maintenant la discussion :
tout ceci pour amener, vous vous en doutez la question qui nous chatouille tous : nous sommes nombreux a penser que l'économie mondiale actuelle est dans une impasse, qui va se terminer par une crise économique majeure, ... certe mais de quelle forme? Bien sûr personne ne possède le don de divination, mais je propose de réunir sous ce fil les différents articles anonciateurs ou explicatifs.
En bonus, nous pouvons proposer les solutions de sauvegarde pour chaque type de crise possible (avec les risque si ce futur ne se réalise pas).

EDIT 1 : ajout de la Stagflation
Dernière modification par jerome le 09 janv. 2008, 15:15, modifié 1 fois.
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Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Message par Saratoga Elensar » 09 janv. 2008, 15:13

Tu as oublié Stagflation qui est caractéristique des deux premières crises pétrolières
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Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Message par jerome » 09 janv. 2008, 15:16

Saratoga Elensar a écrit :Tu as oublié Stagflation qui est caractéristique des deux premières crises pétrolières
Ajouté! Merci.
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Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Message par Turanil » 10 janv. 2008, 15:32

chaque article trouvé sur le net nous parle de la peur de la future récession, qui ne sera pas une déflation, mais une hyper-inflation
Je suis persuadé que l'économie actuelle se dirrige vers un gros crash, suivi de quelques années difficiles. Par contre je n'ai pas le moindre début d'idée sur la forme que cela pourrait prendre... De ce fait, j'aimerai bien savoir qu'est-ce qui t'amène (ou les sources citées) à dire que cela prendra la forme d'une hyper-inflation. Surtout que l'hyper-infation est le scénario le plus terrible je pense. Je préférerai nettement une déflation, que le prix des appartements diminue de moitié... :-x
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Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Message par GillesH38 » 10 janv. 2008, 17:18

jusqu'ici, l'économie occidentale s'est développé dans un réservoir potentiel a priori infini (FAPP = for all practical purposes) d'énergie fossile.

Cette époque se termine à peu près en ce moment. Les crises futures seront aussi différentes des crises passées que l'Alzheimer est différent de l'acné juvénile.
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Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Message par lionstone » 10 janv. 2008, 17:58

La description précédente des possibilités de crise semble aller de soi. Mais il ne faut pas oublier une hypothèse fondamentale, qui avait cours lors de chacune d'entre elles : le marché tend spontanément à l'équilibre ! :-D
La nature aime la symétrie et l'équilibre! regardez à nouveau les graphiques sur les différentes bulles de l'histoire... et que remarquez-vous?

On voit bien qu' à chaque fois, on peut tracer un axe de symétrie vertical passant par le sommet de la bulle... et oui, le chemin en sens inverse se fait toujours sur les mêmes bases de temps! http://www.immobilier-bulle-krach.com/a ... 34894.html
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Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Message par Turanil » 10 janv. 2008, 19:45

lionstone a écrit :On voit bien qu' à chaque fois, on peut tracer un axe de symétrie vertical passant par le sommet de la bulle... et oui, le chemin en sens inverse se fait toujours sur les mêmes bases de temps! http://www.immobilier-bulle-krach.com/a ... 34894.html
Trop bon ! =D> =D>
:smt077 Dormez braves gens, les marchés veillent sur vous... :smt077

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Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Message par lionstone » 10 janv. 2008, 20:02

Certes ! Mais même dans un phénomène localisé (par opposition à une crise générale du système), c'est une intervention de l'Etat (fut-ce par le biais d'une banque centrale) qui limite ou désactive le phénomène.
Mais quand l’Etat devient un instrument des acteurs locaux, alors la crise ne peut plus être que systémique. L’article 104 de Maastricht (qui est devenu l’article 123 du traité de Lisbonne), dit ceci : « Les États n’ont plus le droit d’emprunter auprès de leurs banques centrales ». Pour le commun des mortels c’est incompréhensible.

De quoi s’agit-il ? Depuis des siècles, les États ont abandonné une partie de leur pouvoir de créer la monnaie aux banques privées : les banques ont obtenu des gouvernants, très certainement par corruption, le droit (fondamental) de créer la monnaie.
Mais au moins, jusqu’à une période récente (1974 en France), les États partageaient encore avec les banques privées le droit de créer la monnaie : quand un État avait besoin d’argent pour créer des voies ferrées, des logements ou des hôpitaux, l’État créait lui même sa monnaie, et il ne devait pas payer d’intérêts pendant les remboursements - ne relâchez pas votre attention et n’oubliez pas : c’est le point crucial, celui qui vous condamne aux travaux forcés au profit de rentiers oisifs.
C’est comme cela que l’État créait la monnaie : l’État empruntait auprès de sa banque centrale (qui créait cette monnaie pour l’occasion) et, au fur et à mesure où l’État remboursait cet emprunt, la Banque centrale détruisait cet argent, mais sans faire payer d’intérêts à l’État !
Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État —et c’est sans doute pareil dans les autres pays européens— s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à-dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

Les acteurs privés tels que les banques, donc locaux, ont par leur lobbying pris le pouvoir non sur des nations, mais une communauté de nations en Europe par le biais du traité simplifié désormais et par la FED au Stats. S’arrogeant le pouvoir de création monétaire sans frein, elles sont le moteur de la crise du crédit actuel, dont on voit que les Etats sont absolument impossible d’intervenir si ce n’est pour soutenir l’insoutenable. Ceci n’est rien d’autre qu’un viol démocratique.
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Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Message par thorgal » 10 janv. 2008, 20:07

juste pour préciser, Lionstone a cité Etienne Chouard (voir ici le reste de l'interview : http://www.voltairenet.org/article154208.html, lien donné hier par Phylippe).
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Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Message par Environnement2100 » 10 janv. 2008, 20:11

jerome a écrit : nous sommes nombreux a penser que l'économie mondiale actuelle est dans une impasse,
Tu veux dire que vous êtes très peu nombreux ? Si tu regardes autour de toi, j'espère que tu te rends compte de la réalité. A ta place, j'aurais écrit "Nous sommes une minorité, minuscule mais courageuse, à penser que..."
qui va se terminer par une crise économique majeure,
Alors ça c'est sûr, et probablement dans d'horribles souffrances. Quand ? C'est quoi la longueur de l'impasse ? Parce que si elle se termine en 2100, tu penses bien que j'en ai rien à foutre.
Toute prédiction non assortie d'une date est du niveau CM2, que tu as pourtant dû franchir il ya un certain temps... :)
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

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Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Message par lionstone » 10 janv. 2008, 20:20

à thorgal: Etienne Chouard est la source d'inspiration de mon post. Ce type est formidable et un vrai démocrate.
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Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Message par Saratoga Elensar » 11 janv. 2008, 00:10

Environnement2100 a écrit : Toute prédiction non assortie d'une date est du niveau CM2, que tu as pourtant dû franchir il ya un certain temps... :)
T'es quand meme très drole, quand il s'agit de donner des dates de prévisions, comme le fameux " pic/plateau ondulé whatever !! " , tu nous dit en gros de la boucler et qu'on ne dit que des conneries (avec nos amis d'ASPO et de TOD) mais quand on veut émettre des suppositions cohérentes de prédictions sans dates précises car on est pas devin, on repasse au CM2.... :-D

Alors pour faire plaisir à E2100 voici une ribambelle de prévisions datées !!!

PO : 2010
Récession Américaine : 2008
Récession Mondiale : 2011
Impasse et début du Gouffre Economique : 2012
Révolution en Belgique : 2012
Mort de Genevieve de Fontenay : 2015

:-P
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Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Message par phyvette » 11 janv. 2008, 00:39

Un atterrissage en douceur ne serait il pas un peu comme cela dans la réalité........ :roll:
Dans l'affirmative transmettre à Kurt Saturax .

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Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Message par AJH » 11 janv. 2008, 09:09

lionstone a écrit : Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État —et c’est sans doute pareil dans les autres pays européens— s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à-dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.
Le compteur des intérêts de la dette ... c'est toujours impressionnant. Comme tu l'expliques bien, c'est particulièrement du à la loi d'Etat 73-7 du 3 janvier 1973 ((Giscard était ministre des finances)

(page 1) http://www.legifrance.gouv.fr/imagesJO/ ... 300165.pdf
puis (page 2) http://www.legifrance.gouv.fr/imagesJO/ ... 300166.pdf
et (page 3) http://www.legifrance.gouv.fr/imagesJO/ ... 300167.pdf

L'article important est l'article 25 (sur la page 2) : "Le trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France"

[EDIT] Je précise: la dernière "avance au Trésor" de la banque de France date du 21 mars 1974
http://www.banque-france.fr/fr/stat_con ... 0.0000.txt [/EDIT]

Cette loi a été remplacée par la loi n° 93.980 du 4 août 1993 modifiée sur le Statut de la Banque de France.
Elle interdit à celle-ci dans son article 3 d'"autoriser des découverts ou d'accorder tout autre type de crédit au Trésor public ou à tout autre organisme ou entreprise publics, de même que l'acquisition de titres de leur dette. Les services bancaires (opérations de caisse, tenue de compte, placement des bons du Trésor, etc.) encore assurés par la Banque pour le compte du Trésor sont désormais rémunérés par l'État" pour se mettre en conformité avec l'article 104 du Traité de Maastricht

Mais pour plus de précision sur tout cela, lire le site "fauxmonnayeurs.org" (lien sur ma signature)
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Re: Recession, déflation, inflation et autres...

Message par hyperion » 11 janv. 2008, 13:41

les pays de l'ocde n'appartenant pas à l'europe ont pourtant autant de dette.
ce n'est sans doute pas de la mauvaise foi de la part des organisateurs de la bce.

la difficulté vient de ce que les politiques budgetaires ne sont pas harmonisés.plusieurs pays.

est -ce que celà a tant d'importance que ce soit les banques qui pretent à l'état aux societés ou aux particuliers plutot que la banque centrale?
dans le cas contraire les interets se transforment alors en inflation.la perte est la même pour tous.
d'autres part les interets gagnés par les banques sont reintroduit dans l'économie soit comme base pour de nouveaux prets soit comme investissement. peut etre aussi bien que ne le ferait l'état.
dans 1984, la novlangue; mais surtout la double pensée: la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force, l'hcq c'est hautement toxique

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