hyperion a écrit :Que vaut-il mieux ? Ne pas payer d'intérêt ou payer des intérêts aux rentiers?
personne n'est obligé d'emprunter. budget équilibré.
il me semble tout de même que le fait que ce soit le métier des banques d'emettre la monnaie limite la dérive de l'état à faire marcher la planche à billet.
que l'état récupere sous forme d'impot ou de dividende les interets, la population n'en est pas moins appauvri pour autant.et le train de vie de l'état risque de déraper encore plus.
mais c'est vrai ,les banques beneficie d'un privilege. est-ce que nous en sommes lésés: pas sur.
l'idéal ,amha, serait que les interets percus par la banque et ceci pour les seuls investissement de l'état, soient reversé à chaque citoyens sous forme de dividendes.
Comment tu redistribues tes dividendes aux citoyens ? Une banque commerciale n'a pas pour object de jouer les bons Samaritains et s'occuper du bien commun du peuple souverain. La banque n'en a rien à battre de l'Etat.
Je pense amha qu'il peut etre trouvé une solution intermédiaire entre la situation actuelle et un controle total de l'endettement étatique par l'éxécutif, ce qui pourrait bien évidemment se voir amorcer une dérive très importante de voir chauffer la planche à billet.
"La population n'en est pas appauvri pour autant." Je ne dirais pas cela. Si à court terme c'est peut etre vrai, sur le moyen et long terme en revanche, une administration financièrement optimisée et plus performante est gage de potentiels prélèvements d'impots réduits et également d'une meilleure régulation des systèmes sanitaires et socio économiques. Par exemple une meilleure organisation de l'ANPE.
Faisons un petit constat de la situation actuelle :
- Les comptes de l'Etat ne sont pas sains, car les recettes ne permmetent pas de couvrir les dépenses hors remboursement des interets de la dette.
- L'éxécutif est voué à rester irresponsable dans sa gestion des finances car soumis à aucun réel controle que ce soir la cour des comptes ou un législatif qui n'est plus (problématique constitutionnelle)
- l'Europe cherche à limiter les déficits astromiques qui se creusent et n'a qu'un pouvoir partiel de les limiter
-L'Etat dans sa situation actuelle ne peut réaliser les investissements nécessaires au bien commun et à l'adaptation sociétal face à des défis comme le PO
- Pourquoi quelques interets privés devraient se goinfrer de cet investissement
Selon moi, il faut donc avoir une séparation entre les dépenses de fonctionnement de l'Etat et les dépenses d'investissements.
Les dépenses caractérisées comme investissements doivent etre contractées auprès de la banque centrale sans taux d'interets. Les grandes politiques d'investissements doivent subir l'approbation du véritable législatif, cad le peuple souverain par référundum, votant le quitus du budget énoncé.
Les dépenses de fonctionnement doivent en revanche etre régies pourquoi pas constitutionnellement par la nécessité de respecter un strict budget à l'équilibre en ce qui les concerne. Le recours au crédit ne peut etre par contre contracté auprès de la banque centrale. La raison principale à ce choix est la possibilité de voir arriver rapidement une dérive d'utilisation massive de prets à taux nul avec l'approbation du peuple, et une Etatisation plus importante de l'économie, ce qui menerait sans doute à une spirale de non recherche d'optimisation de fonctionnement et donc d'augmentation des déficits.
La banque centrale doit avoir un role de régulateur et posséder un véritable poids à donner une limite à moins de 3% des déficits de fonctionnement. La cour des comptes doit également avoir un role renforcé face à l'executif.
La banque centrale doit garder une certaine indépendance de politique et doit pouvoir répondre de ses choix face au législatif, donc au peuple souverain. Là encore tout recours au crédit auprès du prix doit recevoir l'approbation du peuple souverain par référundum.
another world is not only possible, she is on her way, on a quiet day i can hear her breathing