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Re: Le FMI

Publié : 12 avr. 2016, 20:14
par energy_isere
Le FMI est plus pessimiste que jamais

LE MONDE ECONOMIE | 12.04.2016


La croissance économique mondiale est « trop faible, depuis trop longtemps ». Dévoilé mardi 12 avril, le nouveau diagnostic du Fonds monétaire international (FMI) est encore plus pessimiste que les précédents. Selon la dernière édition des Perspectives de l’économie mondiale, le PIB mondial ne devrait s’accroître que de 3,1 à 3,2 % en 2016 et de 3,5 % en 2017, un niveau « décevant », selon Maurice Obstfeld, l’économiste en chef de l’institution créée en 1944. La dernière prévision, faite en janvier, tablait plutôt sur une croissance de 3,4 % de la richesse mondiale en 2016.

Dans un discours prononcé devant le who’s who de la finance mondiale réuni cette semaine à Washington, M. Obstfeld n’a pas caché son inquiétude. « Nos prévisions sont de moins en moins optimistes », a souligné cet universitaire nommé au FMI en septembre 2015, et qui était auparavant conseiller économique du président américain, Barack Obama.

Demande en berne

Les risques qui pèsent sur l’économie mondiale sont bien connus : la chute du prix du pétrole, les conséquences de la guerre en Syrie, les menaces terroristes, ou encore la perspective du « Brexit » (c’est-à-dire la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne). Mais ce qui laisse le FMI perplexe, c’est l’absence d’efficacité de ses remèdes conventionnels.

Compte tenu des politiques monétaires « accommodantes » des banques centrales, l’argent n’a jamais été si bon marché, et pourtant, la demande – qu’il s’agisse de la consommation ou de l’investissement - est en berne. S’ils ne veulent pas s’enliser dans cette situation que plusieurs économistes, parmi lesquels l’Américain Lawrence Summers, qualifient de « stagnation séculaire », – les Etats doivent réagir « immédiatement ». « Il n’y a plus beaucoup de place pour l’erreur », a averti Maurice Obstfeld.

Dans ce contexte incertain, le FMI se soucie plus particulièrement de l’avenir des pays émergents, frappés de plein fouet par l’effondrement du prix des matières premières. Tant qu’ils n’auront pas diversifié leur économie, un retour à la croissance semble peu probable. « En principe, les pertes enregistrées par les pays producteurs devraient se traduire par des gains équivalents pour les pays importateurs, mais le bilan s’avère négatif », soulignent les économistes du Fonds.

Entre janvier et avril, ils ont notamment abaissé de 0,9 point leurs perspectives pour le Nigeria (+ 2,3 %), premier exportateur africain de pétrole et de 0,8 point celles de la Russie (- 1,8 %), troisième producteur mondial. En revanche, le FMI a révisé à la hausse ses perspectives (+ 0,2 point) pour la Chine. Avec une croissance estimée à 6,5 %, le pays reste l’un de ses « champions », avec l’Inde dont le PIB devrait progresser de 7,5 %.

Les révisions du FMI sont moins spectaculaires pour les économies avancées : les Etats-Unis comme la zone euro perdent 0,2 point. Leur PIB devrait croître respectivement de 2,4 et 1,5 % (1,1 % pour la France). Dans ces économies, « la croissance devrait rester modeste, en ligne avec ce qui a été observé en 2015. L’impact négatif de la démographie, la faible croissance de la productivité et les séquelles de la crise financière continuent d’entraver la reprise de l’activité », regrette le FMI.

« Plan de secours »
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http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

Re: Le FMI

Publié : 05 oct. 2016, 20:08
par energy_isere
Le FMI ne veut pas admettre que la Chine est la première économie mondiale

Par Jean-Pierre Robin
le 05/10/2016 Le Figaro
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http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016 ... ndiale.php

ou il faut distinguer le PIB et le PIB en «parité de pouvoir d'achat» (PPA)

Re: Le FMI

Publié : 18 avr. 2017, 19:45
par energy_isere
Le FMI revoit à la hausse ses prévisions de croissance mondiale pour 2017

Par RFI Publié le 18-04-2017

Le Fonds monétaire international a publié mardi 18 avril ses prévisions pour l'économie mondiale en 2017. Il prévoit une légère hausse et relève ainsi à 3,5%, contre 3,4% auparavant, ses attentes pour cette année. En revanche l’institution financière internationale est moins optimiste à moyen terme à cause des tendances protectionnistes.

Pour la première fois depuis deux ans, le FMI revoit à la hausse ses prévisions de croissance mondiale. Certes il s’agit d’une légère progression, 0,1% pour l’année en cours. Mais le fonds monétaire se montre optimiste en raison de l’accélération de l’activité économique dans toutes les zones du monde, et plus particulièrement dans les pays riches.

La zone euro va mieux : le FMI prévoit pour 2017 une progression du PIB de 1,7%, ce que la région n'avait pas connu depuis la crise de 2008. Quant aux Etats-Unis, le FMI maintient toujours sa prévision élevée à 2,3%. L’institution basée à Washington croit en un rebond de l’activité après les promesses du président Donald Trump en faveur d’un gigantesque plan d’investissements dans les infrastructures.

En revanche, en moyen terme, le fonds monétaire est peu optimiste en raison des menaces d’une guerre commerciale alimentée par des politiques protectionnistes défendues notamment aux Etats-Unis.

Le Brexit et l'élection présidentielle en France, où plusieurs candidats défendent des thèses antimondialisation, suscitent également des inquiétudes.

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http://www.rfi.fr/economie/20170418-le- ... diale-2017

Re: Le FMI

Publié : 23 avr. 2017, 19:44
par mobar
Combien sont ils à nous saôuler avec le « déclin », la » crise » et à vouloir REDRESSER la FRANCE ? Mais quelle vision ont ils de la 5ème puissance mondiale ?Du 5ème pays le plus riche du monde ?…si nous sommes dans la crise en étant la cinquième puissance mondiale, qu’est ce que ça doit être chez les 189 autres états derrière nous ?!? Quelle blague : la France dégueule de richesse, la France fabrique du riche à tour de bras en augmentant les inégalités depuis les années 80. Et ce sont les représentants des riches (Fillon) qui parlent de Crise pour mieux continuer à massacrer nos « Acquis », « privilèges » et autres « assistanats « . C’est de la haine de classe à l’état pur. Comme dit Guillaume Meurice, A 8.000 euros, t’es « assistant », à 400 euros t’es « assisté » !!! Qui sont ces candidats dirigeants qui ne promettent que des malheurs et veulent rajouter du malheur au malheur ? encore des sacrifices… c’est la crise !!!!!!!!

La plaisanterie commence en 1973 avec la « crise pétrolière ». Coup de génie des classes dominantes, relayées par des média aux ordres, qui nous informent que des décisions prises très loin de nous et sur lesquelles nous n’avons aucune prise vont avoir des répercussions sur notre niveau de vie. Le président Pompidou, (déjà ancien fondé de pouvoir de la même banque d’affaires que Macron), nous l’annonce solennellement à la télé : il va falloir se serrer la ceinture. Les vaches grasses, c’est fini ! On va démolir vos protections et vous faire vivre dans la terreur du lendemain. Et bientôt, début du gag de la fameuse « mondialisation » dont le véritable nom est la dérégulation : faire sauter toutes les barrières du droit qui encadraient la prédation par les possédants.

Qu’est-ce qu’une crise économique ? C’est un manque de richesses. Y a-t- il manque de richesses ? Non ! La France transpire sa richesse par tous ses pores ! Un seul chiffre : entre 2000 et 2017, soit en seulement dix-sept ans, le cinquième pays le plus riche du monde a doublé son PIB (Produit intérieur PIB alors qu’il avait mis auparavant quarante ans à réaliser cela. Il y a une formidable accélération de la richesse, et des écarts de salaires qui passent de 1 à 14 dans les années 1970 à 1 à 400 dans les années 1980, les années « socialistes »… En dix-sept ans, 1 000 milliards d’euros supplémentaires se promènent donc en France. La FRance est le premier pays du monde pour le nombre de résidences secondaires !!! De quelle « crise » s’agit-il alors ? A la fois d’une crise de surproduction et d’une crise de répartition de la richesse produite.

Il s’agit surtout de défaire méthodiquement – pardon : de « réformer » – toutes les avancées de 1945 en termes de protection sociale : attaque du pouvoir ouvrier sur la sécurité sociale avec les ordonnances de 1967 par De Gaulle qui organisent la « parité », démolition de la souveraineté salariale sur la formation avec la loi Delors de 1971, mise à mal progressive des retraites à partir du livre blanc de Rocard en 1991, puis de l’assurance-chômage avec Jospin, de la santé et des allocations familiales avec Hollande… Le projet totalitaire d’une société entièrement marchande a ses metteurs en scène – Macron, Fillon – pour nous rappeler qu’il y a « crise » et un cadre : l’Union Européenne, qui veille sur la stabilité monétaire (des riches) et qui est là pour nous protéger de la dite crise.

Le terme est utilisé, usé, abusé jusqu’à plus soif pour nous expliquer qu’une seule politique est possible ! Le problème, c’est qu’à force de durer, de se pérenniser, on ne sait plus quel autre terme utiliser quand une vraie crise apparaît, comme celle de 2008. Ou alors, on verse dans la surenchère : au-delà de la crise, il y a l’« état d’urgence », que l’on décline désormais sur tous les modes : sécuritaire, bien sûr, mais aussi écologique, économique ou social… Quand une « crise » dure depuis quarante ans et qu’en plus elle est mondiale, il ne s’agit plus d’une crise, mais de la modalité normale de fonctionnement d’un système. Il est temps de mettre ce système en crise : mettons la crise en crise !
Source le Facebook de Franck Lepage
https://www.facebook.com/permalink.php? ... 6107658982

Re: Le FMI

Publié : 28 avr. 2017, 13:53
par nemo
mobar a écrit :
Combien sont ils à nous saôuler avec le « déclin », la » crise » et à vouloir REDRESSER la FRANCE ? Mais quelle vision ont ils de la 5ème puissance mondiale ?Du 5ème pays le plus riche du monde ?…si nous sommes dans la crise en étant la cinquième puissance mondiale, qu’est ce que ça doit être chez les 189 autres états derrière nous ?!? Quelle blague : la France dégueule de richesse, la France fabrique du riche à tour de bras en augmentant les inégalités depuis les années 80. Et ce sont les représentants des riches (Fillon) qui parlent de Crise pour mieux continuer à massacrer nos « Acquis », « privilèges » et autres « assistanats « . C’est de la haine de classe à l’état pur. Comme dit Guillaume Meurice, A 8.000 euros, t’es « assistant », à 400 euros t’es « assisté » !!! Qui sont ces candidats dirigeants qui ne promettent que des malheurs et veulent rajouter du malheur au malheur ? encore des sacrifices… c’est la crise !!!!!!!!

La plaisanterie commence en 1973 avec la « crise pétrolière ». Coup de génie des classes dominantes, relayées par des média aux ordres, qui nous informent que des décisions prises très loin de nous et sur lesquelles nous n’avons aucune prise vont avoir des répercussions sur notre niveau de vie. Le président Pompidou, (déjà ancien fondé de pouvoir de la même banque d’affaires que Macron), nous l’annonce solennellement à la télé : il va falloir se serrer la ceinture. Les vaches grasses, c’est fini ! On va démolir vos protections et vous faire vivre dans la terreur du lendemain. Et bientôt, début du gag de la fameuse « mondialisation » dont le véritable nom est la dérégulation : faire sauter toutes les barrières du droit qui encadraient la prédation par les possédants.

Qu’est-ce qu’une crise économique ? C’est un manque de richesses. Y a-t- il manque de richesses ? Non ! La France transpire sa richesse par tous ses pores ! Un seul chiffre : entre 2000 et 2017, soit en seulement dix-sept ans, le cinquième pays le plus riche du monde a doublé son PIB (Produit intérieur PIB alors qu’il avait mis auparavant quarante ans à réaliser cela. Il y a une formidable accélération de la richesse, et des écarts de salaires qui passent de 1 à 14 dans les années 1970 à 1 à 400 dans les années 1980, les années « socialistes »… En dix-sept ans, 1 000 milliards d’euros supplémentaires se promènent donc en France. La FRance est le premier pays du monde pour le nombre de résidences secondaires !!! De quelle « crise » s’agit-il alors ? A la fois d’une crise de surproduction et d’une crise de répartition de la richesse produite.

Il s’agit surtout de défaire méthodiquement – pardon : de « réformer » – toutes les avancées de 1945 en termes de protection sociale : attaque du pouvoir ouvrier sur la sécurité sociale avec les ordonnances de 1967 par De Gaulle qui organisent la « parité », démolition de la souveraineté salariale sur la formation avec la loi Delors de 1971, mise à mal progressive des retraites à partir du livre blanc de Rocard en 1991, puis de l’assurance-chômage avec Jospin, de la santé et des allocations familiales avec Hollande… Le projet totalitaire d’une société entièrement marchande a ses metteurs en scène – Macron, Fillon – pour nous rappeler qu’il y a « crise » et un cadre : l’Union Européenne, qui veille sur la stabilité monétaire (des riches) et qui est là pour nous protéger de la dite crise.

Le terme est utilisé, usé, abusé jusqu’à plus soif pour nous expliquer qu’une seule politique est possible ! Le problème, c’est qu’à force de durer, de se pérenniser, on ne sait plus quel autre terme utiliser quand une vraie crise apparaît, comme celle de 2008. Ou alors, on verse dans la surenchère : au-delà de la crise, il y a l’« état d’urgence », que l’on décline désormais sur tous les modes : sécuritaire, bien sûr, mais aussi écologique, économique ou social… Quand une « crise » dure depuis quarante ans et qu’en plus elle est mondiale, il ne s’agit plus d’une crise, mais de la modalité normale de fonctionnement d’un système. Il est temps de mettre ce système en crise : mettons la crise en crise !
Source le Facebook de Franck Lepage
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Re: Le FMI

Publié : 24 juil. 2017, 14:03
par energy_isere
L’économie mondiale reprend, sauf aux Etats-Unis
Le FMI a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour plusieurs pays d’Europe. Grande-Bretagne et Etats-Unis ont en revanche eu une activité plus faible que prévu.


LE MONDE | 24.07.2017

La croissance de l’économie s’affermit au niveau mondial mais va ralentir aux Etats-Unis cette année et en 2018 par rapport aux précédentes prévisions, a estimé le Fonds monétaire international (FMI), dimanche 23 juillet.
Dans une actualisation de ses chiffres publiés en avril, le FMI prévoit également que la croissance devrait être un peu plus forte que prévu au sein de la zone euro, grâce à de meilleures performances de l’Espagne, de l’Italie et, dans une moindre mesure, de la France et de l’Allemagne.

« La reprise de la croissance mondiale annoncée [en avril] suit son cours comme prévu : la production mondiale devrait enregistrer une croissance de 3,5 % en 2017, puis de 3,6 % en 2018. Ces projections inchangées masquent toutefois des différences entre pays. Aux Etats-Unis, la croissance devrait être inférieure aux prévisions d’avril, en partant essentiellement de l’hypothèse que la politique budgétaire sera moins expansionniste que prévu », explique l’institution économique internationale.


En conséquence, les chiffres pour les Etats-Unis ont été révisés à 2,1 % cette année et en 2018, contre respectivement 2,3 % et 2,5 % envisagés au printemps, bien en deçà des 3 % visés par le gouvernement de Donald Trump.

En Grande-Bretagne, la croissance devrait également ralentir à 1,7 % (− 0,3 point par rapport à avril) cette année « en raison d’une activité plus faible que prévu au premier trimestre », même si elle devrait se maintenir à 1,5 % l’an prochain.
« En revanche, les prévisions pour 2017 ont été révisées à la hausse dans beaucoup de pays de la zone euro, dont l’Allemagne, l’Espagne, la France et l’Italie, où la croissance au premier trimestre 2017 a généralement dépassé les attentes » grâce à une demande intérieure « plus vigoureuse que prévu », souligne le FMI.

Quant à la Chine, les prévisions ont été très légèrement relevées à 6,7 % (+ 0,1) cette année et 6,4 % (+ 0,2) en 2018, « en raison d’un niveau d’activité plus solide que prévu au premier trimestre, fruit de l’asso
http://www.lemonde.fr/economie-mondiale ... 56941.html

Re: Le FMI

Publié : 21 janv. 2019, 22:06
par energy_isere
Le FMI abaisse à nouveau ses prévisions de croissance mondiale

Publié le 21/01/2019 PARIS (Reuters)

Le Fonds monétaire international (FMI) a revu lundi une nouvelle fois en baisse ses prévisions de croissance pour l'économie mondiale en raison d'un moindre dynamisme de l'activité au deuxième semestre 2018, de la dégradation du sentiment sur les marchés financiers mais aussi de l'attente d'une contraction plus forte que précédemment prévu de l'économie turque.

Les économistes du FMI anticipent désormais une croissance mondiale de 3,5% cette année et de 3,6% en 2020 soit respectivement 0,2 point et 0,1 point de moins que dans leurs perspectives économiques d'automne, publiées en octobre.

Ils préviennent que les biais baissiers entourant ces prévisions prédominent, du fait notamment des risques associés aux tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, de ceux concernant les modalités de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (Brexit) et de l'éventualité d'un ralentissement plus marqué qu'attendu de l'économie chinoise.

"La première priorité que les pays devraient partager est de résoudre de manière coopérative et rapide leurs désaccords commerciaux et l'incertitude qui en résulte plutôt que d'augmenter encore des barrières néfastes et de déstabiliser une économie mondiale déjà en ralentissement", plaide le FMI.

Il confirme sa prévision d'une croissance en volume du commerce mondial de 4% cette année comme en 2018 et table sur la même progression en 2020 (-0,1 point par rapport aux prévisions d'octobre).



NET ABAISSEMENT POUR L'ALLEMAGNE, LA FRANCE ÉPARGNÉE

L'abaissement de la prévision de la croissance mondiale pour cette année résulte en grande partie de celle de la zone euro.

La révision est de 0,3 point à 1,6%, sous l'effet d'un recul de 0,6 point pour l'Allemagne à 1,3% et de 0,4 point pour l'Italie à 0,6%.

L'économie allemande a été pénalisée par un affaiblissement de la demande privée et par l'impact sur la production industrielle des nouvelles normes de certification dans l'industrie automobile, explique le FMI.

Concernant l'Italie, l'organisation internationale pointe la faiblesse de la demande intérieure et la hausse des coûts de financement liée à celle des taux souverains.

La prévision de croissance pour la France n'est en revanche révisée en baisse que de 0,1 point, à 1,5%, en dépit du mouvement des "Gilets jaunes" et d'autres mouvements sociaux.

Le FMI maintient toutefois ses prévisions de croissance 2020 pour les trois principales économies de la zone euro comme pour le bloc dans son ensemble et table sur une expansion du produit intérieur brut de 1,6% en Allemagne comme en France et de 0,9% en Italie.

La zone euro enregistrerait quant à elle une croissance de 1,7% l'année prochaine.

La croissance de l'économie britannique reste prévue à 1,5% cette année, comme en octobre, mais est relevée de 0,1 point à 1,6% en 2020. Mais le FMI prévient que ces prévisions supposent qu'un accord sur le Brexit soit conclu en 2019 et que le Royaume-Uni s'adapte graduellement au nouveau régime.

Les prévisions de croissance pour les Etats-Unis sont inchangées par rapport au mois d'octobre, à 2,5% pour cette année et 1,8% pour l'année prochaine.

Le ralentissement qu'elles impliquent reste motivé par l'atténuation de l'effet des baisses d'impôt et la perspective d'un objectif des fonds fédéraux qui dépasserait temporairement le taux neutre, soit le taux directeur qui ne freine ni ne stimule l'activité, en dépit du ralentissement attendu du resserrement monétaire par la Réserve fédérale.

Les prévisions de croissance pour le Japon sont revues en hausse de 0,2 point en 2019 comme en 2020, à respectivement 1,1% et 0,5%, pour tenir compte de nouvelles mesures de soutien budgétaire attendues cette année, notamment pour compenser les effets de la hausse de TVA prévue en octobre.



RALENTISSEMENT CONFIRMÉ À 6,2% EN CHINE EN 2019 ET 2020

S'agissant des pays émergents, le FMI révise sa prévision de croissance à la baisse de 0,2 point pour cette année à 4,5% et la confirme à 4,9% pour l'année prochaine.

Il maintient sa prévision d'une croissance de l'économie chinoise à 6,2% en 2019 comme en 2020, après 6,6% en 2018.

En revanche la croissance de l'Europe émergente est revue en baisse de 1,3 point à 0,7% cette année et de 0,4 point à 2,4% en 2020 principalement du fait d'une contraction nettement plus prononcée que précédemment attendu en Turquie.

Les prévisions pour l'Amérique latine sont revues en baisse de 0,2 point pour les deux années, à 2,0% puis 2,5% avec un abaissement pour le Mexique de 0,4 point en 2019, à 2,1%, et de 0,5 point en 2020, à 2,2%, du fait de la baisse de l'investissement privé.

Pour le Brésil, où Jair Bolsonaro, premier président issu de l'extrême droite depuis la dictature militaire, a pris ses fonctions en début d'année, le FMI a relevé de 0,1 point sa prévision de croissance 2019 à 2,5% et abaissé dans la même proportion celle de 2020 à 2,2%.

Le FMI précise que cette actualisation de ses prévisions prend en compte les tarifs douaniers à l'encontre de la Chine annoncés par Washington en septembre et les mesures de rétorsion qui ont suivi et qu'elle s'appuie sur un cours moyen du baril de pétrole de 60 dollars en 2019 comme en 2020, contre respectivement 69 dollars et 66 dollars précédemment.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... le.N795945

Re: Le FMI

Publié : 09 avr. 2019, 21:29
par energy_isere
Le FMI abaisse encore ses prévisions de croissance 2019

Publié le 09/04/2019 (Reuters)

Le FMI a de nouveau abaissé mardi sa prévision de croissance pour l'économie mondiale cette année après sa fin 2018 difficile sur fond de ralentissement en Chine et de tensions commerciales, le tout s'accompagnant d'une moindre confiance des acteurs économiques.

Le Fonds monétaire international, qui avait déjà révisé à la baisse à deux reprises ses anticipations les trimestres précédents, n'attend plus que 3,3% de croissance cette année dans le monde, soit 0,2 point de moins par rapport à sa prévision de janvier et 0,4 de moins par rapport à celle d'octobre 2018.

Il la voit rebondir en 2020 pour retrouver son rythme de 3,6% (prévision inchangée) constaté l'an passé, tout en avertissant que, dans l'environnement actuel, elle ne devrait pas accélérer plus à moyen terme.

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https://www.usinenouvelle.com/article/l ... 19.N829015

Re: Le FMI

Publié : 09 sept. 2019, 21:44
par energy_isere
Peut être une autre femme pour succéder à Christine Lagarde au FMI.

lire : https://www.boursorama.com/actualite-ec ... df57fdeeaa

Re: Le FMI

Publié : 26 sept. 2019, 08:18
par energy_isere
Georgieva prend les rênes du FMI dans une économie fragilisée

AFP•26/09/2019

La Bulgare Kristalina Georgieva est devenue officiellement mercredi la seconde femme à diriger le Fonds monétaire international (FMI) avec pour premier objectif d'aider les pays membres à faire face au ralentissement économique.

"Je prends mes nouvelles fonctions en étant consciente des gros défis à relever", a-t-elle déclaré immédiatement après sa nomination au poste de directrice générale par le conseil d'administration.

Son mandat démarrera le 1er octobre pour une durée de cinq ans.

"La croissance économique mondiale continue de décevoir, les tensions commerciales persistent, et le fardeau de la dette s'alourdit dans beaucoup de pays", a-t-elle noté, relevant également "l'énorme responsabilité" de diriger cette institution dans cette conjoncture défavorable.

"Dans ce contexte, ma priorité immédiate à la tête du FMI sera d'aider les (189) pays membres à minimiser le risque des crises et à être prêts à faire face au ralentissement économique", a-t-elle expliqué tout en se disant "profondément honorée d'avoir été choisie" pour ce poste.
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Agée de 66 ans, elle avait bénéficié, à la dernière minute, d'un changement de statut du Fonds, relatif à la limite d'âge, pour rendre valide sa candidature.

Economiste de formation, elle remplace Christine Lagarde qui a démissionné pour aller présider la Banque centrale européenne (BCE).
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A la Banque mondiale, où elle a effectué l'essentiel de sa carrière avant d'en devenir directrice générale en 2017, elle s'est forgée une expertise dans le domaine de l'environnement en multipliant les fonctions dans le secteur du développement durable et des questions agricoles notamment.

En outre, elle a beaucoup oeuvré en faveur des femmes appelant à une meilleure éducation des filles, à bannir les lois entravant le travail des femmes, et en incitant à leur entrepreneuriat, notamment en Afrique.
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https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 9f0784ebf2

Image
https://m.tdg.ch/articles/11704108

Re: Le FMI

Publié : 08 oct. 2019, 19:48
par energy_isere
Les anti croissantistes vont aimer :
La guerre commerciale menée par Trump ralentit la croissance mondiale

AFP•08/10/2019

"L'économie de la Suisse toute entière" ou environ 700 milliards de dollars. Voilà ce que coûte la guerre commerciale menée par Donald Trump à la croissance mondiale, a souligné mardi Kristalina Georgieva, la nouvelle directrice générale du FMI.
La croissance de la planète "connaît désormais un ralentissement synchronisé", a-t-elle déploré, prévenant que le Fonds monétaire international allait publier le 15 octobre des prévisions de croissance révisées en baisse à la fois pour 2019 et 2020.

En juillet, le FMI projetait une expansion de 3,2% cette année et de 3,5% l'an prochain.

"En 2019, nous nous attendons à une croissance plus lente dans près de 90% du monde", a poursuivi Kristalina Georgieva dans un discours donnant la tonalité des prochaines réunions d'automne du FMI et de la Banque mondiale à Washington.

Mme Georgieva, qui a pris ses fonctions il y a tout juste une semaine, ajoute que "la croissance va tomber cette année à son plus bas niveau depuis le début de la décennie".

Le président américain a lancé il y a plus d'un an et demi une guerre commerciale contre la Chine pour mettre fin à des pratiques commerciales jugées "déloyales".

Ce conflit, qui s'est traduit par des tarifs douaniers punitifs réciproques sur des centaines de milliards de marchandises, a considérablement affecté l'ensemble du commerce international.

"La croissance du commerce mondial est presque au point mort", a ainsi constaté Mme Georgieva.

Et alors que l'administration Trump menace aussi de droits de douane supplémentaires ses autres partenaires, dont l'Union européenne, la confiance des investisseurs s'est érodée.

Le produit intérieur brut mondial pourrait être amputé d'environ 0,8% d'ici 2020, contre 0,5% estimé en juillet. "C'est environ la taille de l'économie de la Suisse", note-t-elle.
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https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 88110051a0

Re: Le FMI

Publié : 31 janv. 2020, 09:19
par energy_isere
Coronavirus: des conséquences négatives sur l'économie ce trimestre (FMI)

AFP•31/01/2020

Le nouveau coronavirus aura des conséquences négatives sur l'économie mondiale au premier trimestre, mais il est trop tôt pour les mesurer, a déclaré jeudi la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva.


"Disons que pour ce trimestre, il y a aura très probablement des conséquences négatives", a déclaré la patronne du FMI lors d'une conférence au Centre pour le développement mondial.

"Il serait irresponsable de spéculer sur la suite. Je peux simplement me référer à un cas similaire, l'épidémie de Sras", un coronavirus qui avait touché 8.000 personnes et fait 774 morts en 2002-2003.

"Ce qui s'était alors passé, en effet, a été un ralentissement sur le court terme, puis un rééquilibrage de la croissance économique", a détaillé Mme Georgieva, s'interrogeant: "cela sera-t-il le cas cette fois? C'est très difficile à prévoir".

Elle a souligné que "les conséquences immédiates sont évidentes. Nous avons les voyages, le tourisme, l'industrie en Chine, et, au-delà de la Chine, l'Asie qui est un peu touchée".

Pour elle, "se préparer, prévenir, agir tôt: cela doit être dans les veines des politiciens, qu'il s'agisse d'une pandémie, d'un choc climatique ou de tensions géopolitiques".

Le porte-parole du FMI avait assuré jeudi matin que l'institution surveille "en temps réel" les développements du nouveau coronavirus en Chine, soulignant que l'impact sur l'économie mondiale dépendra notamment de la durée de l'épidémie.

"Au FMI, nous surveillons cette situation de très près", a expliqué Gerry Rice lors d'une conférence de presse, notant que, pour le moment, c'est la Chine qui en subissait les impacts "directs" en raison des confinements et des fermetures provisoires d'entreprises. Et ce, au moment de la semaine du Nouvel an chinois.

"Si les chaînes d'approvisionnement mondiales étaient systématiquement affectées ou si les marchés financiers mondiaux étaient considérablement touchés par une incertitude croissante, alors évidemment, l'impact serait plus important", a-t-il ajouté, relevant un possible effet de contagion dans toute l'Asie.

Le bilan des contaminations s'élève à environ 7.700 cas et 170 personnes sont mortes en Chine.

Le FMI avait dévoilé le 20 janvier ses dernières prévisions pour l'économie mondiale, tablant alors sur une reprise (+3,3% après +2,9% en 2019), grâce notamment à la pause dans la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine.

Mais il avait alors prévenu que cette reprise était fragile et qu'un regain d'incertitude pourrait contrarier le rebond.

Gerry Rice a souligné que dans la province de Hubei, épicentre de l'épidémie et qui compte pour 4,5% du PIB chinois, "l'activité économique avait considérablement diminué".

Selon lui, les effets devraient toutefois être "temporaires" et "réversibles" quand le virus faiblira, et à mesure que les routes et aéroports vont rouvrir, les personnes pourront retourner travailler et les entreprises rattraper leur travail.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... af4fac5169

Re: Le FMI

Publié : 16 févr. 2020, 13:32
par energy_isere
Le coronavirus pourrait avoir un impact négatif sur la croissance en 2020 (patronne du FMI)

AFP•16/02/2020

L'épidémie du nouveau coronavirus pourrait avoir un effet négatif sur la croissance mondiale en 2020 en fonction de la capacité de la Chine à contenir sa propagation, a prévenu dimanche la directrice du Fonds monétaire international (FMI).

"Pour le moment, notre prévision est de 3,3% et il pourrait y avoir une réduction de 0,1 à 0,2% (...) c'est un cas particulier et j'incite tout le monde à ne pas tirer de conclusions hâtives", a déclaré Kristalina Georgieva lors du Global Women's Forum à Dubaï.

"Il y a beaucoup d'incertitudes et nous parlons ici de scénarios, pas de projections, reposez-moi la question dans dix jours", a-t-elle ajouté.

Affirmant qu'il était encore "trop tôt" pour estimer précisément l'impact de l'épidémie, qui a fait près de 1.700 morts, elle a toutefois reconnu que les secteurs du tourisme et du transport, entre autres, avaient d'ores et déjà été touchés.

"Nous ne connaissons pas la nature exacte de ce virus, nous ne savons pas à quelle vitesse la Chine sera capable de le contenir et s'il va se répandre (davantage) dans le monde, ce que nous savons c'est que cela affectera les chaînes de valeurs à échelle mondiale", a-t-elle ajouté.

Mercredi, Mme Georgieva avait indiqué sur la chaîne de télévision américaine CNBC que le scénario le plus probable était une forte baisse des activités en Chine suivie d'une reprise rapide et d'un impact mondial in fine relativement limité, soulignant que cela avait le cas durant l'épidémie de Syndrome respiratoire aigu sévère (Sras), qui avait fait 299 morts en 2002-2003.

Si la Chine réussit à contenir l'épidémie, "il pourrait y avoir une petite baisse et un rebond très rapide", a-t-elle réitéré dimanche, précisant cependant que le poids de la Chine dans l'économie mondiale était passé "de 8% lors du Sras à 19% aujourd'hui".

Quant à la croissance de la Chine, elle ralentissait déjà naturellement, a déclaré Mme Georgieva, soulignant toutefois que "la baisse des tensions commerciales" entre Washington et Pékin avec la signature en janvier d'un accord commercial préliminaire avait permis aux FMI de prévoir une amélioration de sa projection pour 2020.

Le FMI avait dévoilé le 20 janvier ses dernières prévisions pour l'économie mondiale, tablant alors sur une reprise (+3,3%, contre +2,9% en 2019) grâce à notamment une pause observée dans la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine.

Mais il avait alors prévenu que cette reprise était fragile et qu'un regain d'incertitude pourrait contrarier le rebond.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... dc3031b1d0

Re: Le FMI

Publié : 27 mars 2020, 21:15
par energy_isere
Récession mondiale au moins aussi sévère qu'en 2008-2009, dit le FMI

PUBLIÉ LE 27/03/2020 WASHINGTON (Reuters)

L'économie mondiale est entrée avec la pandémie de nouveau coronavirus dans une récession au moins aussi sévère, si ce n'est plus, que celle traversée lors de la crise financière de 2008-2009, a déclaré vendredi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva.

Elle a notamment souligné lors d'un point de presse l'importance de la mise en place de mesures de confinement solides, indispensables pour contenir la propagation du virus et éviter que les difficultés de trésorerie des entreprises ne s'aggravent au point de soulever des problèmes de solvabilité, ce qui compromettrait la reprise attendue l'an prochain.

Engageant les Etats à prendre des mesures énergiques pour atténuer le choc économique découlant de la crise sanitaire en cours, Kristalina Georgieva a précisé que le FMI passait en revue ses instruments de prêts pour identifier les mesures complémentaires qui feraient défaut en ces temps de crise.

Elle a par ailleurs mis en garde contre une levée prématurée des mesures de confinement, lors d'un entretien accordé à la chaîne de télévision américaine CNBC.

"Il sera impossible de parvenir à une reprise solide sans un confinement solide", a-t-elle prévenu.
https://www.usinenouvelle.com/article/r ... mi.N947111

Re: Le FMI

Publié : 25 juin 2020, 00:20
par energy_isere
Scénario encore plus sombre pour une récession historique (FMI)

AFP•24/06/2020

Plus de 12.000 milliards de dollars de perte cumulée pour l'économie mondiale en 2020 et 2021 à cause de la pandémie de coronavirus. Cette "crise pas comme les autres" est bien plus sévère que prévu et la reprise sera plus lente qu'espéré, a prévenu mercredi le Fonds monétaire international.

Gita Gopinath, son économiste en chef, a dévoilé une prévision de récession de 4,9% cette année. C'est bien pire que les 3% anticipés en avril, en plein coeur de la pandémie, quand le FMI soulignait déjà qu'il s'agissait de la pire crise depuis la Grande Dépression des années 30.

Et pour certains pays notamment en Europe, la contraction du Produit intérieur brut est vertigineuse: -12,5% pour la France, -12,8% pour l'Espagne et l'Italie.

"Un degré élevé d'incertitude entoure" ces prévisions, reconnaît Mme Gopinath alors que l'épidémie n'est pas terminée et que des foyers resurgissent là où elle semblait endiguée, comme en Allemagne où les autorités ont annoncé mardi des reconfinements locaux.

A ce jour, la pandémie de Covid-19 a fait plus de 477.500 morts dans le monde.

Aucun pays n'échappe au pessimisme ambiant à commencer par la Chine, d'où est parti, fin 2019, le virus mortel. La croissance du géant asiatique ne sera que de 1%, loin des 6,1% réalisés en 2019, déjà un plus bas historique du fait de la guerre commerciale avec Washington.


La crise sanitaire va être encore plus dévastatrice pour les Etats-Unis, dépourvus de filet de sécurité sociale et malgré les gigantesques plans d'aide du gouvernement (quelque 3.000 milliards de dollars).

Le PIB de la première puissance du monde va ainsi s'effondrer de 8% contre 5,9% estimé en avril. La reprise en 2021 sera, elle, moins soutenue (+4,5%).

Partout ailleurs dans le monde, des chiffres catastrophiques: -10,2% pour les pays de la zone euro et pour le Royaume-Uni, -9,4% dans la région d'Amérique latine et des Caraïbes, -8% en Afrique du Sud, -5,8% au Japon, -4,7% au Moyen-Orient et Asie centrale ou encore -4,5% en Inde.

La dégradation des prévisions s'explique par un impact plus marqué que prévu au premier semestre et une "reprise partielle" au début du troisième trimestre.

- "Rester vigilants" -
En 2021, la croissance mondiale devrait ainsi atteindre 5,4% (-0,4%).
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https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 819aa5682b