Le FMI

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: Le FMI

Message par energy_isere » 02 nov. 2020, 19:41

Le FMI table sur une contraction d'environ 10% du PIB de la France en 2020, reprise de 5 à 6% en 2021
PUBLIÉ LE 02/11/2020
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... 1.N1023449

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Message par energy_isere » 22 sept. 2021, 08:09

La directrice du FMI Kristalina Georgieva soupçonnée d’avoir falsifié un rapport en faveur de la Chine

Le Parisien avec AFP 17 sept 2021

La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, était sous le feu des critiques ce jeudi. Elle est mise en cause pour avoir, alors qu’elle était en poste à la Banque Mondiale, fait pression pour modifier un rapport afin de ménager la Chine, ce qu’elle dément.

Une enquête du cabinet d’avocats WilmerHale a mis en lumière des irrégularités dans la rédaction des éditions 2018 et 2020 du rapport « Doing Business » de la Banque Mondiale, qui passe au crible les conditions d’affaires dans les différents pays. Lors du classement de 2017, la Chine s’était montrée mécontente de sa 78e place.

Fin octobre 2017, peu avant la publication de l’édition 2018, la Banque Mondiale était engagée dans des négociations sensibles avec Pékin. De hauts responsables chinois auraient été consternés par le classement du pays. Kristalina Georgieva, qui était alors directrice générale de la Banque Mondiale, et Jim Yong Kim, qui en était président, auraient alors demandé à leurs équipes d’adapter la méthodologie, pour ménager la Chine, selon cette enquête.

Kristalina Georgieva aurait réprimandé un haut responsable de la Banque mondiale pour « avoir mal géré les relations de la Banque avec la Chine et ne pas avoir apprécié l’importance du rapport Doing Business pour le pays », selon le rapport qui a analysé 80 000 documents et interrogé plusieurs dizaines d’employés actuels et anciens. Sous la pression, ses équipes auraient alors modifié certaines données, et permis à la Chine de conserver sa 78e place, au lieu de dégringoler de sept places. Kristalina Georgieva aurait ensuite remercié ce responsable d’avoir « fait sa part pour le multilatéralisme », et aidé à « résoudre le problème », rapporte l’enquête.

Kristalina Georgieva, qui a pris la tête du FMI en octobre 2019, a réfuté ces accusations. « Je suis en désaccord fondamental avec les conclusions et les interprétations » de cette enquête « en ce qui concerne mon rôle dans le rapport Doing Business de la Banque mondiale de 2018 », a-t-elle réagi. « J’ai d’ores et déjà tenu une réunion avec le conseil d’administration du FMI sur ce sujet », a-t-elle ajouté.

La Banque mondiale a elle annoncé, dans la foulée, la suspension immédiate de ce rapport, qui passe au crible le cadre réglementaire des PME dans 190 économies -conditions pour lancer leur activité, avoir accès à l’électricité, au crédit ou payer leurs impôts. Ces modifications dans l’établissement du classement avaient, en janvier 2018, poussé à la démission l’ancien chef économiste de la Banque mondiale, Paul Romer, nobélisé quelques mois plus tard.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon ... NewsSearch

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Message par energy_isere » 19 avr. 2022, 23:21

Le FMI réduit ses prévisions à cause des "ondes sismiques" de la guerre

REUTERS•19/04/2022

Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé mardi avoir réduit ses prévisions de croissance mondiale en raison de l'impact direct et des retombées de la guerre en Ukraine, et il a averti que l'inflation représentait désormais "un danger clair et bien présent" pour de nombreux pays.

Le conflit entre la Russie et l'Ukraine freine l'activité économique et favorise la hausse des prix, explique l'organisation dans la dernière édition de ses Perspectives économiques mondiales, en précisant que ses nouvelles prévisions sont soumises à "une incertitude inhabituellement élevée".

De nouvelles sanctions visant le secteur russe de l'énergie, un élargissement du conflit armé, une décélération plus marquée qu'anticipé en Chine ou encore une résurgence de la pandémie pourraient accentuer le ralentissement mondial tout en amplifiant l'inflation, ajoute le FMI en soulignant que l'envolée des prix menace de déclencher des troubles sociaux dans les pays émergents et en développement.

Le Fonds table désormais sur une croissance mondiale de 3,6% en 2022 comme en 2023, soit 0,8 point de pourcentage de moins que prévu en janvier pour cette année et 0,2 point de moins pour l'an prochain, en raison de l'impact direct de la guerre sur les économies de l'Ukraine et de la Russie, et de ses retombées sur le reste du monde.

La croissance à moyen terme devrait ralentir autour de 3,3%, contre 4,1% en moyenne sur la période 2004-2013.

......................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... cb843dac44

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Message par energy_isere » 28 juil. 2022, 12:48

Le monde «au bord d’une récession mondiale», selon le FMI
Mardi 26 juillet, le Fonds monétaire international a abaissé sa prévision de croissance mondiale pour 2022 à 3,2%, tout en jugeant les perspectives économiques «de plus en plus sombres et incertaines».


par Anne-Sophie Lechevallier Libération publié le 26 juillet 2022

Les exercices de prévision pour l’économie mondiale se suivent, et finissent par se ressembler. A chaque nouvelle mise à jour, les perspectives se dégradent. Cette fois, c’est le Fonds monétaire international (FMI) qui les juge «de plus en plus sombres et incertaines» et qui revoit à la baisse les différents indicateurs. L’institution internationale ne table plus que sur une croissance du PIB mondial de 3,2% cette année. C’est presque deux fois moins qu’en 2021 (6,1%). Et 0,4 point de moins que ce qu’elle prévoyait trois mois auparavant. Quant à l’inflation, elle est anticipée à 6,6% sur l’année dans les pays aux économies avancées et à 9,5% dans les pays émergents et en développement.

Et encore, il ne s’agit pas du pire scénario. Pierre-Olivier Gourinchas, l’économiste en chef du FMI, a évoqué «un ralentissement considérable», sans miser encore sur un «scénario de récession mondiale», mais ne cachant pas les inquiétudes vis à vis «des risques baissiers qui s’accumulent». Parmi ces derniers, la guerre en Ukraine et ses éventuelles nouvelles conséquences comme une interruption des importations de gaz russe en Europe, une inflation qui s’incrusterait, une lutte contre l’envolée des prix qui se révélerait très onéreuse, un surendettement des pays émergents, une nouvelle flambée de Covid en Chine… Si ces menaces se concrétisaient, alors «le monde pourrait bientôt se trouver au bord d’une récession mondiale, deux ans seulement après la précédente».

Les Etats-Unis accusent le coup

La France n’échapperait pas à ce marasme. La croissance de son PIB serait cette année de 2,3% – une prévision conforme à plusieurs autres prévisions, mais en-deçà de celle du gouvernement (2,5%), et elle retomberait à seulement 1% l’an prochain. Là aussi, c’est inférieur à la prévision de 1,4% pour 2023 que Bercy a inscrite dans le programme de stabilité, que l’exécutif français s’apprête à communiquer à la Commission européenne.

Si l’Europe subit de plein fouet les conséquences de l’invasion russe de l’Ukraine et le resserrement de la politique monétaire, elle n’est pas la seule à voir l’horizon s’assombrir. Avec une croissance estimée à 2,3% cette année, soit 1,4 point de moins que lors de la dernière prévision d’avril, les Etats-Unis accusent le coup d’un ralentissement de la croissance, d’une baisse du pouvoir d’achat des ménages et d’un durcissement de la politique monétaire. D’ailleurs, la Réserve fédérale américaine s’apprête à relever cette semaine ses taux directeurs pour la quatrième fois depuis le début de l’année. Le pays se rapproche même à grands pas de la récession. La probabilité que les Etats-Unis y échappent est faible, estime le FMI. Pierre-Olivier Gourinchas juge qu’un «choc infime risque de faire plonger l’économie américaine dans la récession». Quant à la Chine, son PIB ne progresserait plus que de 3,3% en 2022, soit 1,1 point de moins que dans la dernière prévision du FMI. L’explication tiendrait aux «reconfinements» et à «l’aggravation de la crise de l’immobilier» dont les répercussions ont été «majeures à l’échelle mondiale».

Inflation partout

Une exception notable à cette dégradation générale, la Russie. Quand le FMI tablait sur un affaissement de son PIB de 8,5% cette année, à cause des sanctions occidentales, il ne prévoit plus qu’une baisse de 6%. Ce serait notamment une conséquence des «exportations de pétrole brut et de produits non énergétiques se maintenant mieux qu’attendu» et d’une certaine résilience de la demande intérieure.

L’inflation, elle, s’installe partout dans le monde à la suite de «la hausse des prix des produits alimentaires et de l’énergie, les contraintes pesant sur l’offre dans de nombreux secteurs et un rééquilibrage de la demande en faveur des services», souligne le FMI. Et elle progresse aussi à cause «des tensions sur les coûts par le biais des chaînes d’approvisionnement et de la pénurie de main-d’œuvre, en particulier dans les pays avancés». Les salaires ne suivant les prix nulle part, le pouvoir d’achat s’effrite partout. Le FMI n’est pas non plus très optimiste sur le moment du pic inflationniste : «Il est généralement attendu que l’inflation se rapproche de ses niveaux enregistrés avant la pandémie d’ici la fin de 2024. Plusieurs facteurs pourraient cependant la faire continuer sur sa lancée et augmenter les anticipations à plus long terme.» Ces facteurs sont là encore en lien avec la guerre menée par la Russie en Ukraine, qui pourraient accroître l’inflation et entraîner un nouveau relèvement des taux directeurs par les banques centrales. «Ces chocs, s’ils sont suffisamment graves, entraîneraient une récession accompagnée d’une inflation élevée et en hausse, un phénomène dit de stagflation», redoute le FMI qui précise néanmoins que cela «ne fait cependant pas partie du scénario de référence». Pas sûr que cela soit si rassurant.
https://www.liberation.fr/economie/le-m ... GINOLC3MI/

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Message par energy_isere » 13 janv. 2023, 08:12

Les Etats-Unis pourraient éviter une récession cette année selon Kristalina Georgieva du FMI

REUTERS•13/01/2023
WASHINGTON

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a déclaré jeudi qu'un nombre croissant d'éléments indiquaient que les Etats-Unis pourraient éviter une récession cette année et parvenir à un "atterrissage doux" de leur économie.

S'exprimant au cours d'un point presse, son premier en 2023, Kristalina Georgieva a mis en exergue la résilience du marché du travail américain et la solidité de la demande des consommateurs en dépit des hausses des taux d'intérêt opérées par la Réserve fédérale (Fed) pour lutter contre l'inflation.

Elle a estimé qu'il y a eu un virage positif vers moins d'achats inutiles de produits, qui avaient accentué les pressions sur les prix, pour se tourner vers les services, avec par ailleurs des sources plus diversifiées de croissance pour l'économie.

"Cela étoffe un peu l'argumentaire selon lequel on peut s'attendre à ce que les Etats-Unis soient en mesure d'éviter de tomber en récession", a dit Kristalina Georgieva.

"Et en fait, je dirais même qu'en termes techniques, il s'agirait d'une récession très modérée", a-t-elle ajouté, disant pencher pour le scénario d'un atterrissage doux de l'économie américaine.

Le FMI avait indiqué en octobre dernier anticiper une croissance de 1,0% de l'économie américaine en 2023, une prévision qui pourrait faire l'objet d'une mise à jour ce mois-ci. La Banque mondiale table, elle, sur une croissance de 0,5%, comme elle l'a annoncé mardi.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 193b7c6e73

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Message par energy_isere » 13 janv. 2023, 08:21

Le FMI devrait garder à 2,7% sa prévision de croissance mondiale pour 2023

REUTERS•13/01/2023 par Andrea Shalal
WASHINGTON

Le Fonds monétaire international (FMI) ne devrait pas revoir à la baisse sa prévision de croissance mondiale de 2,7% pour l'année, a déclaré jeudi sa directrice générale Kristalina Georgieva, notant que les craintes concernant les prix du pétrole ne s'étaient pas concrétisées et que les marchés du travail demeuraient solides.

S'exprimant devant des journalistes depuis le siège du FMI à Washington, Kristalina Georgieva a déclaré que 2023 serait une autre "année difficile" pour l'économie mondiale, alors que l'inflation reste élevée, mais elle a ajouté ne pas s'attendre à ce que les prévisions de croissance soient revues à la baisse à plusieurs reprises, comme ce fut le cas l'an dernier, sauf événement inattendu.

"La croissance va continuer de ralentir en 2023", a-t-elle dit. "L'aspect le plus positif du tableau est la résilience des marchés du travail. Tant que les gens ont un emploi, même si prix sont élevés, les gens dépensent (...) et cela aide les performances".

Elle a indiqué que le FMI s'attendait à ce que le ralentissement économique mondial touche à sa fin et marque un virage positif vers la fin de l'année et en 2024.

D'après Kristalina Georgieva, il est vraisemblable que la Chine - qui a affiché des résultats "décevants" l'an dernier alors que le pays contribuait auparavant à près de 40% de la croissance mondiale - redevienne un vecteur de croissance autour de la mi-2023. Mais cela dépend des mesures sanitaire décidées par Pékin, qui vient de mettre fin à sa politique de "zéro-COVID", a-t-elle ajouté.

Les Etats-Unis devraient eux parvenir à un atterrissage doux de leur économie, a estimé la directrice du FMI.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... bc7ff20bd9

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Re: Le FMI

Message par energy_isere » 26 mars 2023, 13:32

La cheffe du FMI appelle la Chine à rééquilibrer son économie vers la consommation

AFP•26/03/2023

La cheffe du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a salué dimanche la forte contribution que la Chine apportera à la croissance mondiale en 2023, exhortant toutefois Pékin à rééquilibrer son économie vers la consommation.

Le FMI prévoit une hausse de 5,2% du PIB du géant asiatique cette année, une performance rendue possible par la progressive normalisation de l'activité après la levée des restrictions anti-Covid dans le pays en décembre.

"Ce rebond vigoureux signifie que la Chine devrait représenter environ un tiers de la croissance mondiale en 2023, ce qui donnera un coup de fouet bienvenu à l'économie mondiale", s'est félicité Kristalina Georgieva.

Elle s'exprimait lors d'un forum organisé à Pékin.

Kristalina Georgieva a cependant appelé la Chine "à augmenter la productivité et à rééquilibrer l'économie en délaissant l'investissement au profit d'une croissance davantage axée sur la consommation".

Cette méthode est selon elle plus durable, moins dépendante de l'endettement et contribuera à relever les défis climatiques.

"Pour y parvenir, le système de protection sociale devrait jouer un rôle central en augmentant les prestations d'assurance maladie et d'assurance chômage afin d'amortir les chocs subis par les ménages", a-t-elle plaidé.

La protection sociale en Chine est en progression depuis plusieurs décennies, au fil de l'enrichissement du pays, mais n'est pas au niveau des économies les plus avancées.

Kristalina Georgieva a également appelé à des "réformes" afin "d'uniformiser les règles du jeu entre le secteur privé et les entreprises publiques", ces dernières étant traditionnellement privilégiées par l'Etat.

Ces mesures de rééquilibrage pourraient conduire selon elle à une réduction des émissions de dioxyde de carbone de l'ordre de 15% en trois décennies.

"Cela se traduirait par des bénéfices pour le monde entier: une baisse des émissions mondiales de 4,5% au cours de la même période", a-t-elle déclaré.

Comme d'autres pays, la Chine est vulnérable aux phénomènes météorologiques extrêmes, de plus en plus fréquents avec le changement climatique.

Le géant asiatique a été touché l'an passé par une grave sécheresse qui a réduit la production d'énergie hydroélectrique et entraîné des coupures d'électricité.

"La plupart des émissions de dioxyde de carbone du pays sont générées par les secteurs de l'énergie et de l'industrie", a souligné Kristalina Georgieva.

"Le passage à une croissance tirée par la consommation permettra donc de réduire la demande d'énergie et d'atténuer les pressions en matière de sécurité énergétique."
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 62a6b3ff1e

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Re: Le FMI

Message par Paulad » 26 mars 2023, 14:28

Bah voyons... Si il y autant d'énergie et d'industrie, c'est bien qu'il y a un besoin quelque part dans le monde.
Conclure qu'une baisse dans ces domaines menera à une baisse de 15% des émissions de CO2 est une vaste blague.
Soit ça n'arrivera tout simplement pas, soit c'est un autre pays qui s'en occupera...

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Re: Le FMI

Message par mobar » 26 mars 2023, 15:33

Donc?
Ca n’arrivera pas! :lol: :lol:
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: Le FMI

Message par energy_isere » 12 avr. 2023, 09:25

Le FMI abaisse légèrement sa prévision de croissance mondiale pour 2023

AFP•12/04/2023

Le Fonds monétaire international (FMI) a légèrement révisé à la baisse sa prévision de croissance mondiale pour 2023 mais s'attend à ce que les principales régions économiques évitent la récession, selon les données publiées mardi à l'occasion de ses réunions de printemps à Washington.

L'institution anticipe désormais une croissance mondiale de 2,8% en 2023, en léger recul par rapport à son estimation précédente en janvier (-0,1 point de pourcentage).

Pour 2024, le FMI table sur une croissance mondiale de 3%, qui devrait également être la moyenne attendue sur les cinq prochaines années, la pire perspective de moyen terme depuis 1990.
...................

Image
......................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 5da1537099

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Re: Le FMI

Message par energy_isere » 12 mai 2023, 00:58

Un défaut sur la dette américain aurait de "très graves répercussions", déclare FMI

REUTERS•11/05/2023

Le Fonds monétaire international (FMI) a déclaré jeudi qu'un défaut de paiement des Etats-Unis sur leur dette aurait de "très graves répercussions" sur l'économie mondiale, notamment une hausse des coûts d'emprunt.

La porte-parole du FMI, Julie Kozack, a également indiqué que les autorités américaines devaient rester vigilantes sur les risques que pourrait rencontrer le secteur bancaire américain si les taux d'intérêt augmentaient.

Elle a déclaré que le FMI n'était pas encore en mesure d'évaluer l'impact d'un défaut de paiement des Etats-Unis sur la croissance mondiale.

Julie Kozack a expliqué qu'un défaut américain pourrait mener à une hausse des taux d'intérêt et à une plus grande instabilité de l'économie mondiale.

"Nous aimerions éviter ces très graves répercussions", a-t-elle expliqué. "C'est pourquoi nous demandons encore une fois à toutes les parties de parvenir à un consensus et de résoudre ce problème au plus vite."

Les discussions sur le relèvement du plafond de la dette américaine sont dans l'impasse, démocrates et républicains campant sur leurs positions, alors que l'échéance du 1er juin se rapproche.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... e27cd4b7e8

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Re: Le FMI

Message par energy_isere » 10 oct. 2023, 20:10

Les perspectives pour la croissance mondiale "médiocres" à moyen terme selon le FMI
MARRAKECH (Reuters) - Le Fonds monétaire international (FMI) a réduit mardi ses prévisions de croissance pour la Chine et la zone euro et a fait état d'une croissance mondiale faible et inégale malgré la résistance de l'économie américaine.

REUTERS 10 octobre 2023

Le FMI a laissé inchangée sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel mondial en 2023 à 3,0% dans ses dernières Perspectives de l'économie mondiale (WEO), mais a réduit sa prévision pour 2024 de 0,1 point de pourcentage à 2,9% par rapport à sa prévision de juillet. La production mondiale a augmenté de 3,5% en 2022.

Pierre-Olivier Gourinchas, économiste en chef du FMI, a déclaré à la presse que l'économie mondiale continuait à se remettre de la pandémie de COVID-19, de l'invasion de l'Ukraine par la Russie et de la crise énergétique de l'année dernière, mais que les tendances de croissance étaient de plus en plus divergentes à travers le monde et que les perspectives à moyen terme étaient "médiocres".

Les prévisions indiquent un atterrissage en douceur des économies, mais le FMI reste préoccupé par les risques liés à la crise immobilière en Chine, à la volatilité des prix des matières premières, à la fragmentation géopolitique et à la résurgence de l'inflation, a ajouté l'économiste.

Le conflit israélo-palestinien pose un nouveau risque inattendu, mais Pierre-Olivier Gourinchas estime qu'il est trop tôt pour dire comment l'évolution du conflit affecterait l'économie mondiale, a-t-il déclaré à Reuters.


L'inflation a continué à diminuer dans le monde entier en raison d'une baisse des prix de l'énergie et, dans une moindre mesure, des prix des denrées alimentaires. Elle devrait tomber à 6,9% sur un an en moyenne en 2023, contre 8,7% en 2022, et 5,8% en 2024.

L'inflation sous-jacente, qui exclut les prix des denrées alimentaires et de l'énergie, diminue plus lentement et devrait tomber à 6,3% en 2023, contre 6,4% en 2022, et à 5,3% en 2024, compte tenu de marchés du travail toujours tendus et d'une inflation des services plus forte que prévu, a indiqué le FMI.

Le FMI a relevé ses prévisions de croissance pour les États-Unis, la plus grande économie du monde, de 0,3 point de pourcentage à 2,1% pour 2023, et de 0,5 point de pourcentage à 1,5% pour l'année prochaine, en évoquant des investissements importants et une consommation en hausse. Les États-Unis sont ainsi la seule grande économie à avoir dépassé les prévisions de croissance réalisées avant la pandémie.

En Chine, en revanche, le PIB devrait augmenter de 5,0% en 2023 et de 4,2% en 2024, des révisions à la baisse de 0,2 et 0,3 point de pourcentage respectivement, principalement en raison de la crise immobilière du pays et de la faiblesse de la demande extérieure.

Le FMI a également réduit ses estimations de croissance pour la zone euro à 0,7% en 2023 et 1,2% en 2024, par rapport à des prévisions en juillet à 0,9% et 1,5%.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... i.N2180597

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Re: Le FMI

Message par energy_isere » 12 oct. 2023, 22:25

Climat : la taxe carbone, une mesure essentielle à toute politique environnementale efficace, estime le FMI
"Si l'on en reste aux politiques actuellement existantes, nous n'atteindrons pas les objectifs des Accords de Paris", selon l'organisation internationale.


BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•12/10/2023

Pour les finances publiques et pour le climat, imposer une taxe carbone, notamment aux entreprises émettrices, doit tenir une place centrale dans une politique environnementale efficace, a estimé mercredi 11 octobre le responsable des politiques budgétaires du FMI, Vitor Gaspar, lors d'un entretien avec l' AFP .

"La taxation du carbone est l'instrument de loin le plus efficace et est un élément très important d'un ensemble de politiques qui puisse être soutenable" pour les finances publiques, a insisté Vitor Gaspar, qui souligne que "si les émissions de carbone sont taxées convenablement, la capacité de mobiliser les financements du secteur privé augmentent significativement". Pour les États, il est en effet nécessaire non seulement de pouvoir disposer d'autres ressources mais également de pousser à une hausse des investissements privés, estime le Fonds monétaire international (FMI) dans son rapport sur la politique budgétaire (Fiscal monitor), publié mercredi.

Dans le cas contraire, la dette publique, déjà particulièrement élevée un peu partout dans le monde, pourrait augmenter de 45 à 50% du PIB d'ici 2050. À l'inverse, la mise en place d'une politique environnementale intégrant une taxe carbone viendrait réduire significativement les effets de long terme sur les finances publiques, avec une dette qui n'augmenterait plus que de 12 à 15% du PIB sur la même période, "ce qui est nettement plus soutenable", souligne Vitor Gaspar.

Déjà adoptée par une cinquantaine de pays

Mais afin d'être pleinement efficace, une taxation du carbone "doit être accompagnée par d'autres instruments" , notamment des subventions ciblées afin d'aider les entreprises à la transition énergétique et financer un soutien aux foyers les plus vulnérables, qui seraient dès lors confrontés à une hausse des prix, notamment de l'énergie. "Si l'on en reste aux politiques actuellement existantes, nous n'atteindrons pas les objectifs des Accords de Paris", insiste Vitor Gaspar, "la seule solution est de revenir sur ce que nous considérons comme des lignes rouges politiques et mettre en place des mesures soutenables pour les finances publiques qui puissent en même temps atteindre plusieurs objectifs".

La taxe carbone gagne en popularité, avec d'ores et déjà une cinquantaine de pays qui l'ont mise en place et une vingtaine d'autres qui réfléchissent à son introduction, selon le rapport. Mais le principal défi est de faire face à la fois à la nécessaire transition énergétique et à la hausse attendue de la consommation d'énergie dans les pays en développement, où l'accès y reste un point essentiel. Pour ces pays, qui ne jouent qu'un rôle mineur dans la hausse des émissions de gaz à effet de serre, l'important est en effet de s'assurer que leurs citoyens ont accès à l'électricité et d'éradiquer la pauvreté et les crises alimentaires.

Dès lors, "la stratégie climatique doit être compatible non seulement avec l'accès aux technologies vertes et à la transition énergétique mais également avec une hausse massive de la production d'énergie", a rappelé Vitor Gaspar. "Ce n'est pas seulement une question de mix énergétique mais également d'intensifier la production à une échelle gigantesque" , a-t-il souligné.
..........................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 978991e755

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Re: Le FMI

Message par energy_isere » 30 janv. 2024, 22:26

Le FMI revoit en légère hausse ses prévisions de croissance mondiale pour 2024 à 3,1%

BOURSORAMA AVEC AFP•30/01/2024

Les bonnes performances de l'économie américaine et de certains des principaux pays émergents, au premier rang desquels la Chine, devraient permettre à l'économie mondiale de faire mieux cette année qu'initialement attendu, a estimé mardi le Fonds monétaire international (FMI), qui reste cependant prudent pour 2025.

L'institution, basée à Washington, s'attend désormais à une croissance mondiale de 3,1% pour 2024, contre 2,9% lors de son estimation précédente en octobre, et à une croissance très légèrement accélérée à 3,2% en 2025, sans changement cette fois par rapport à l'estimation précédente.

Si l'économie mondiale semble partie pour réaliser une meilleure année 2024 qu'envisagé initialement, la croissance devrait rester sensiblement inférieure à la tendance historique observée entre 2000 et 2019, de 3,8% en moyenne.

"Nous avons eu à la fois moins d'inflation et plus de croissance. Cela montre que la politique monétaire menée a fonctionné, mais aussi d'autres facteurs, tels que la solidité du marché du travail, la détente observée sur les chaînes d'approvisionnement ou encore la baisse des prix de l'énergie et des matières premières", a souligné le chef économiste du FMI, Pierre-Olivier Gourinchas, lors d'une conférence de presse en ligne.

Toutefois, les taux des banques centrales, qui sont toujours élevés afin de lutter contre l'inflation, viennent peser sur l'économie. Et les politiques budgétaires de soutien mises en place durant la pandémie de Covid-19 puis le pic d'inflation, en particulier sur l'énergie, disparaissent peu à peu dans tous les pays.

La lutte contre l'inflation semble néanmoins porter ses fruits dans les pays les plus riches: cette dernière devrait revenir à 2,6% cette année, soit 0,4 point de pourcentage de moins que l'estimation d'octobre, avant de rejoindre la cible de 2% en 2025.

Mais la situation devrait être différente dans le reste du monde, où l'inflation ralentit moins vite, et même plus lentement qu'attendu il y a trois mois, pour rester à 8,1% cette année, soit 0,3 point de pourcentage plus haut qu'espéré en octobre.

Cette hausse s'explique cependant en premier lieu par l'envolée de l'inflation en Argentine, qui est attendue au-delà de 100% cette année.

- Disparité entre économies -
Mais la lutte contre l'inflation ne pèse pas de la même manière d'un pays à l'autre.

Les Etats-Unis devraient ainsi, une nouvelle fois, connaître en 2024 une croissance supérieure à 2% (2,1%), une donnée importante pour le président sortant Joe Biden, en pleine année électorale et alors que l'économie sera un des thèmes majeurs de la campagne.

La première puissance mondiale, longtemps attendue en récession, a finalement terminé l'année en force, avec une croissance de 2,5%.

A l'inverse, la zone euro ne devrait pas dépasser le 1% (0,9%) de croissance, une nouvelle fois plombée par l'Allemagne, dont l'économie va continuer à tourner au ralenti (0,5% attendu), avec une correction assez importante par rapport à la dernière estimation (-0,4 point de pourcentage).

"Il faut se souvenir de l'ampleur du choc subit par plusieurs pays européens depuis 2022. Le choc énergétique, en particulier en Allemagne a été très important (...) Néanmoins l'économie allemande a montré un degré incroyable de résilience. Elle fait pire que certains pays, comme les Etats-Unis mais la nature du choc était bien différente", a détaillé M. Gourinchas.

Si l'Italie devrait faire à peine mieux que l'Allemagne (0,7% en 2024), la France et surtout l'Espagne peuvent espérer mieux, respectivement 1% et 1,5% de croissance pour l'année en cours, alors que, hors Union européenne, le Royaume-Uni devrait rester à la peine (0,6%).

Du côté des pays émergents, les précisions de croissance de l'économie chinoise s'améliorent (4,6% contre 4,2% attendu initialement) malgré un climat économique qui reste compliqué, alors que pointe un risque persistant de déflation dans le pays.

"La révision concernant la Chine n'a pas été aussi importante que nous l'envisagions, du fait des difficultés du secteur immobilier et malgré le soutien budgétaire significatif de la part des autorités", a souligné le chef économiste du FMI.

L'Inde devrait de son côté continuer à connaître une croissance supérieure à 6% (à 6,5%), alors que les principales économies d'Amérique latine profitent d'une demande intérieure plus forte qu'anticipée qui leur permettent d'espérer de bonnes performances.

Seule exception, l'Argentine, qui voit ses prévisions être largement révisées (-5,6 points de pourcentage) et est désormais attendue en récession (-2,8%) cette année, alors que les prévisions d'octobre anticipaient une croissance de 2,8%

La Russie est de son côté, comme en 2023, le pays voyant ses prévisions s'améliorer le plus fortement, avec une correction de +1,5 point de pourcentage par rapport à octobre, et une croissance attendue à 2,6%, toujours soutenue par le volume de dépenses publiques, notamment militaires.
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