Croissance de l'économie chinoise

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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energy_isere
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Croissance de l'économie chinoise

Message par energy_isere » 06 déc. 2005, 18:24

Hier vous achetiez vos Teeshirt en importation de Chine
Aujourd'hui, les produits electronique
demain , les voitures,
aprés-demain , les AIRBUS :-D


http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 352,0.html
Après ses tee-shirts, la Chine vend son acier, ses télés et ses lave-linge
LE MONDE | 06.12.05 | 15h19 SHANGHAÏ CORRESPONDANT

Pour la première fois de son histoire, la Chine est devenue, sur les dix premiers mois de l'année 2005, exportatrice nette de véhicules : d'après l'agence Xinhua, le pays a vendu à l'étranger 135 000 unités jusqu'en octobre, surtout des camions à destination de pays en voie de développement, et n'en a importé que 128 000, en grande partie des voitures de luxe, en provenance du Japon, d'Italie ou d'Allemagne.

Les chiffres du commerce extérieur chinois dans le domaine de l'automobile sont minuscules. Et pour cause : Pékin a choisi de faire fabriquer les quelque 5 millions de véhicules, qui sortent de ses chaînes de montage chaque année, par des constructeurs étrangers, tous présents en Chine dans des sociétés mixtes aux côtés de fabricants chinois.

Mais ils sont révélateurs d'une tendance qui pourrait faire de la Chine, dans un futur pas si lointain, un nouveau Japon : quand on sait que les investissements tous azimuts des marques étrangères en Chine sont en train de créer une capacité de production de 20 millions de véhicules en 2010, pour un marché intérieur qui pourrait ne pas dépasser les 9 millions d'unités (selon un scénario, raisonnable, de 10 % de croissance annuelle des ventes), il y a de quoi s'inquiéter.

Car ce qui ne se passera peut-être pas dans l'automobile avant dix ans est déjà en train d'avoir lieu dans quelques autres secteurs : les excédents commerciaux chinois ont atteint 80 milliards de dollars (67,9 milliards d'euros) pour les dix premiers mois de l'année, contre 32 milliards de dollars en 2004. Les prévisions vont de 90 à 115 milliards de dollars pour l'année 2005.

Or une telle performance du commerce extérieur chinois marque une vraie rupture avec le passé. "Contrairement à une idée communément répandue, le modèle de développement commercial suivi par la Chine depuis le début des années 1980 n'a jamais engendré d'excédents commerciaux massifs", écrit Stéphane Cieniewski, conseiller financier à la Mission économique de Pékin, dans une note récente sur le sujet.

La Chine a dégagé des excédents compris entre 20 et 35 milliards de dollars de 1999 à 2004, en raison d'un mode de développement gourmand en importation (énergie, biens d'équipement), et d'un positionnement à l'exportation de produits à faible valeur ajoutée. Mais ce modèle est en train d'évoluer.

Une analyse plus précise des chiffres révèle que l'explosion des surplus commerciaux chinois cette année est d'abord due à une baisse des importations. Deux facteurs sont à l'oeuvre : d'une part, l'appétit vorace de la Chine en biens d'équipements lourds (matériel de centrales électriques, machines-outils) et en énergie s'est refroidi à la suite de mesures de "contrôle macro-économique" mises en oeuvre par le gouvernement chinois en 2004. La Chine est en quelque sorte au régime sec.

Mais surtout, notent les experts, la politique industrielle de substitution des importations dans la chimie, la sidérurgie, l'électronique ou le textile commence à produire ses effets. Dans les aciers, la Chine est exportatrice nette depuis 2004. C'est ainsi que sa capacité de fabrication pour les aciers inox a quadruplé depuis 2000, pour le plus grand malheur des groupes sidérurgistes mondiaux, dont les exportations vers la Chine sont en baisse constante.

Dans l'électronique, secteur où la "substitution" est la plus avancée, la Chine s'équipe massivement en usines de semi-conducteurs, financées par les groupes taïwanais. Malgré tout, celles-ci conservent encore une ou deux générations de retard par rapport aux Coréens ou aux Japonais.

En revanche, la Chine est, pour les produits électroniques grand public, de plus en plus maîtresse de son propre marché, et de plus en plus présente à l'exportation : c'est le cas de l'électroménager, de la télévision (TCL), des télécommunications (Huawei). Le ralentissement des importations chinoises n'est pas encore compensé par une demande intérieure robuste : malgré son récent boom, la consommation intérieure chinoise reste faible et est de plus en plus satisfaite par la fabrication par les marques étrangères elles-mêmes de leurs produits en Chine.

Géographiquement, les exportations de l'Allemagne et du Japon, gros fournisseurs de biens d'équipement, sont en train de marquer le pas : la croissance à deux chiffres des années passées ne sera pas au rendez-vous en 2005. En revanche, la France est un peu moins touchée : ses exportations devraient se maintenir en 2005 à 15 %.

L'explosion de ses excédents commerciaux n'est pas forcément une bonne nouvelle pour la Chine : les exportations de biens et de marchandises représentent désormais près de 40 % du produit intérieur brut (PIB). Pour la sixième économie mondiale — qui passera cette année devant l'Italie — un ratio aussi élevé constitue une anomalie. Les exportations sont équivalentes à 32 % du PIB en Corée mais à seulement 15 % dans les vieux pays industrialisés. Un tel écart a pour conséquence d'exposer dangereusement la Chine aux évolutions conjoncturelles internationales et aux pressions extérieures.

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Message par energy_isere » 15 déc. 2005, 19:19

finalement peut étre pas les pieds d'argiles !

http://www.boursorama.com/international ... ws=3133375
L'économie chinoise peut-être largement sous-évaluée
La Chine rendra public la semaine prochaine un rapport qui pourrait bien rétablir la réalité sur la taille réelle de son économie, vraisemblablement sous-évaluée ces dernières années, en particulier dans le domaine des services.

Il suffit d'entrer dans un centre commercial de Pékin ou dans un restaurant chic de Shanghaï pour s'apercevoir du fossé existant entre les statistiques officielles, qui évaluent à 1.000 dollars par habitant le produit intérieur brut (PIB) du pays, et les vrais chiffres.

Pour nombre d'experts, les résultats déjà stupéfiants de l'économie chinoise, notamment sa croissance annuelle de plus de 9%, seraient en fait supérieurs d'environ 20%. Autrement dit, un trésor caché de 330 milliards de dollars n'apparaîtrait pas dans le chiffre officiel de la production chinoise, qui s'établissait à 1.650 milliards de dollars l'an dernier.

Difficile de savoir de combien Pékin augmentera les estimations concernant la production chinoise. Reste que les résultats du rapport du Bureau national des statistiques, attendus mardi, pourraient avoir un réel impact sur la politique économique et sociale du gouvernement, mais aussi sur le débat avec Washington relatif à la sous-évaluation du yuan, la devise chinoise, et sur les programmes d'investissements.

"La Chine est dans les faits 20% plus riche que ce qu'on croyait jusqu'alors", confirme Qu Hongbin, économiste à la banque d'investissements HSBC à Hong Kong. Un avis partagé par son confrère Chen Xingdong, de BNP Paribas Peregrine Securities à Pékin, qui estime lui aussi à 20%, "au minimum", la part du PIB n'apparaissant pas dans les données officielles.

Le vrai problème réside dans le système de statistiques chinoises, un héritage de l'ère communiste qui se concentre sur le secteur manufacturier et ne prend en compte que les entreprises ayant des employés à plein-temps, excluant de fait les commerces familiaux et les petites sociétés privées.

La grande faiblesse de ce système est de sous-évaluer les services, secteur à forte croissance qui va des restaurants aux commerces en ligne en passant par les taxis et les coiffeurs.

Jointe au téléphone mercredi, une responsable du Bureau national des statistiques a refusé de dévoiler le contenu du rapport à paraître. En revanche, elle a jugé "totalement erronée" l'idée d'une augmentation du PIB chinois de 20%.

En tout état de cause, précise l'économiste Chen Xingdong, une telle révision à la hausse propulserait la Chine au rang de quatrième économie mondiale, alors qu'elle n'apparaît encore qu'en septième position. L'Empire du Milieu n'aurait plus devant lui que les Etats-Unis, le Japon et l'Allemagne.

Une réévaluation de l'économie chinoise rendrait en outre au secteur des services sa vraie place, de l'ordre de 30% des richesses produites, contre 45% au puissant secteur industriel.

"Si cela se confirme, la Chine n'aura d'autre choix que d'augmenter sa capacité manufacturière si elle veut absorber son surplus de main d'oeuvre", de l'ordre de 200 millions de personnes, avertit pour sa part Qu Hongbin.

Mais la révision attendue pourrait être beaucoup plus modeste que ce que certains attendent. De l'avis de Wu Kangping, économiste à l'université Ysinghua de Pékin, les chiffres officiels pourraient avoir déjà été adaptés afin que la différence soit minime. "Cela n'aura ainsi qu'une influence négligeable sur la politique gouvernementale", prévient-il. AP

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Message par MadMax » 07 janv. 2006, 14:51

Le rythme de croissance à la chinoise risque d'être fatal pour la planète

AFP
[ samedi 07 janvier 2006 - 12h17 ]



WASHINGTON (AFP) - Le maintien de l'actuel rythme de croissance économique de la Chine risque d'être fatal à la planète si ni Pékin ni le reste du monde ne modifient rapidement leur modèle de production et de consommation, a averti jeudi Lester Brown, président du Earth Policy Institute à Washington.

"Notre économie mondiale est engagée sur une voie environnementale que la planète ne peut supporter", a déclaré M. Brown en présentant son dernier livre "Plan B 2 pour sauver une planète stressée et une civilisation en danger".

"Ce qui se passe en Chine devrait commencer à convaincre les économistes" de la nécessité de restructurer le système, a-t-il estimé.

Selon les chiffres compilés par son institut, les Chinois consomment déjà actuellement 2 fois plus de viande (67 millions de tonnes contre 39 millions de tonnes) que les Américains et plus de 2 fois plus d'acier (258 M tonnes contre 104 M tonnes).

Et si la Chine continue de se calquer sur le rêve américain, d'ici 2031 ses 1,45 milliard d'habitants prévus consommeront l'équivalent des 2/3 de l'actuelle production mondiale de céréales, et plus du double de l'actuelle production mondiale de papier. "Ainsi partent les forêts de la planète", a souligné M. Brown.

Le modèle économique occidental - basé sur des énergies fossiles, construit autour de la voiture et des produits jetables - ne pourra pas fonctionner en Chine, ni en Inde, dont la population devrait même dépasser celle de la Chine en 2031, a-t-il estimé.

A l'heure de la mondialisation et de la concurrence effrénée pour produire toujours plus et à des prix toujours plus compétitifs, l'actuel modèle va mener le monde à sa perte.

Côté changement climatique, Lester Brown affirme que le point de non-retour pourrait être déjà atteint et que les données scientifiques disponibles ne permettent pas de l'infirmer.

Aussi faut-il, sans tarder, restructurer l'économie mondiale pour soutenir notre civilisation, lancer un effort général pour éradiquer la pauvreté et la restauration des milieux naturels, selon le Plan B de Lester Brown.

Il a noté quelques signes encourageants en provenance de Chine où la pression pour agir en faveur de l'efficacité énergétique et de la protection de l'environnement semble avoir pris une tournure politique.

"Ils commencent à reconnaître qu'ils doivent procéder à des modifications mais ils ne sont pas encore allés jusqu'à dire en public que le modèle occidental ne marchera pas chez eux", a noté M. Brown, invité à présenter ses vues au Forum économique mondial à Davos (Suisse) fin janvier.

Selon lui, 5 des 8 plus grandes entreprises chinoises dans l'électronique et l'aérospatiale ont déjà annoncé leur entrée dans l'énergie éolienne, emboîtant le pas au géant américain General Electric.

Les Chinois "ont aussi adopté des normes d'efficacité pour la consommation en carburant des véhicules", s'est-il réjouit, ajoutant que Pékin s'intéresse également davantage, depuis peu, à la pollution de l'air et de l'eau.

L'exploitation accrue des sources d'énergie renouvelable devra se faire intelligemment, selon M. Brown pour éviter par exemple une pénurie de produits alimentaires et une flambée des prix de ces denrées si les agriculteurs devaient opter en masse pour la production d'éthanol par exemple, un biocarburant à base de céréales.
Dernière modification par MadMax le 08 janv. 2006, 12:20, modifié 1 fois.

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Message par mahiahi » 07 janv. 2006, 15:04

Pour le bien de la planète, je propose d'exterminer la Chine à coup de bombes atomiques... Euh, non, ils en ont aussi :smt017
Ah! J'ai trouvé : on va envenimer leurs relations avec les Indiens et du coup ils vont s'entretuer :twisted:
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux

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Message par MadMax » 15 janv. 2006, 21:34

La Chine va ouvrir un marché de dérivés financiers /sources

SHANGHAI (Reuters) - La Chine s'apprête à ouvrir une Bourse de produits dérivés financiers dans le cadre de la modernisation de ses marchés financiers, apprend-on de sources financières haut placées.

Ce marché, probablement basé à Shanghai, traitera des instruments tels que des futures sur actions ou sur taux d'intérêt et pourra être par la suite étendu aux taux de change, ont précisé les sources.

La Chine compte actuellement 2 marchés d'actions, à Shanghai et Shenzhen, et 3 Bourses de matières premières à Shanghai, Dalian et Zhengzhou.

Pékin a légalisé en octobre les produits dérivés financiers qui avaient été interdits après un scandale en 1995 à la Bourse de Shanghai.

Selon les analystes, le manque d'instruments d'arbitrage freine le développement des marchés financiers chinois en privant les institutions de la possibilité de couvrir leurs risques. Un risque lié aux taux de change a en outre fait son apparition depuis la décision du pays de renoncer, en juillet, à son lien fixe avec le dollar pour le remplacer par un flottement administré du yuan.

Selon le journal China Securities News, le projet de nouveau marché a déjà reçu le feu vert du gouvernement et pourrait voir le jour l'année prochaine. Les 5 Bourses existantes du pays détiendront chacune 20% du nouveau venu et il sera vraisemblablement dirigé par Fan Fuchun, actuel vice-président de la Commission de réglementation des Bourses chinoises, ajoute le journal sur son site web.

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Message par Tiennel » 15 janv. 2006, 23:35

Huawei signe un accord avec le Mali pour un réseau mobile
BAMAKO (Reuters) - Huawei Technologies Co Ltd (HWT.UL), premier fabricant chinois de matériel de télécommunications, a signé un accord de partenariat avec la société nationale malienne de télécommunications, à l'occasion d'une visite dans le pays du ministre chinois des Affaires étrangères, Li Zhaoxing.

Huawei aidera la compagnie malienne Sotelma à développer un réseau GSM en établissant le réseau et en aidant Sotelma à chercher le financement du projet, dit l'accord.

"Ainsi, le gouvernement chinois pourra accorder des prêts (...) à l'Etat malien en précisant que le prêt est destiné à la Sotelma pour l'installation du réseau dont le fournisseur est Huawei", a déclaré à Reuters David Yuang, directeur adjoint de Huawei Technologie au Mali.

Li, en tournée dans six pays d'Afrique dans le but de renforcer la présence économique et diplomatique de Pékin sur le continent, a signé avec son homologue malien Moctar Ouane l'octroi d'un don de 30 millions de yuans (3,72 millions de dollars), dans le cadre d'un accord de coopération économique et technologique.

Troisième producteur d'or d'Afrique après l'Afrique du Sud et le Ghana, le Mali est l'un des pays les plus pauvres du monde et plus de 90% de sa population vit avec moins de deux dollars par jour.

Li, qui s'était rendu auparavant au Cap Vert et au Sénégal, pays qui a renoué en octobre ses relations diplomatiques avec Pékin, devait ensuite se rendre au Liberia, au Nigeria et en Libye.

Le Mali, qui aimerait, à l'instar de ces deux derniers pays, devenir producteur de pétrole, a accordé des droits d'exploration pétrolière à plusieurs compagnies, notamment à la compagnie nationale chinoise Sinopec Corp.

Ouane a déclaré qu'il avait aussi été question d'un renforcement de la coopération agricole et de ventes de coton, dont le Mali est un important producteur.

Des entreprises chinoises sont déjà présentes au Mali dans les secteurs du sucre, de la santé et du textile.

La Chine souligne qu'elle offre une aide économique et une coopération sans conditions, à la différence des pays occidentaux qui réclament souvent un engagement des pays africains à lutter contre la corruption et à mieux respecter les droits de l'homme.
A Liberia, Li assistera à la cérémonie d'investiture d'Ellen Johnson-Sirleaf, qui deviendra le 16 janvier la première femme chef d'Etat africaine.
Méfiez-vous des biais cognitifs

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Message par MadMax » 16 janv. 2006, 19:53

Cetelem (BNP Paribas) a signé un partenariat avec la banque chinoise NCCB

Cetelem, filiale de crédit à la consommation de BNP Paribas, et la banque chinoise Nanjing City Commercial Bank (NCCB) ont signé un accord de partenariat, a annoncé lundi BNP Paribas dans un communiqué.
Comme si leur croissance n'était pas assez élevée. :roll:

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Message par MadMax » 13 mars 2006, 12:00

ALSTOM/SIEMENS : La Chine ne veut pas d'étrangers pour son TGV

(AOF) - Le ministre des Transports chinois, Liu Zhijun, a annoncé jeudi que Pékin se passerait de technologie étrangère pour construire les 1.300 kilomètres de la ligne à grande vitesse reliant Pékin et Shanghai, rapporte "Les Echos". Cette ligne sera "entièrement fondée sur notre propre technologie", a déclaré le ministre. "Nous sommes capables de la réaliser grâce aux efforts de nos ingénieurs et de nos techniciens". Ces déclarations constituent un gros revers pour les consortiums emmenés respectivement par le français Alstom, l'allemand Siemens et le japonais Kawasaki.
Une intox pour faire baisser les prix ? Ou une grosse mauvaise nouvelle pour l'avenir...

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Message par energy_isere » 13 mars 2006, 12:27

MadMax,
j'ai vu aussi cette info dans les Echos version papier ce matin.

J'espére que les Européens (Alsthom et Siemens) on bien bétoné par brevets toute leur technologies ferroviaire à grande vitesse.

Mais sera ce efficace contre la Chine qui n' hesite pas à détourner la propriété intellectuelle ? J'en doute.

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toto
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Message par toto » 13 mars 2006, 15:30

Les Chinois n'ont pas grand chose à faire de la propriété intellectuelle et ils ont bien raison. Une bonne idée doit être divulguée à tous pour le bien être commun de l'humanité (putain j'cause bien aujourd'hui).
De toute façon, si nos chers commerciaux leur faisaient le même coup qu'ils ont fait aux Coréens, c'est normal, les Chinois devaient être méfiants. Il s'agit en fait de vendre la technologie d'il y a 15 ans.

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Message par franck1968 » 14 mars 2006, 20:28

Le Conseil des Affaires d'Etat de Chine a approuvé deux projets de construction de chemin de fer

2006-03-13 18:42:06 cri
Notre correspondant a appris, le 13 mars, de la Commission d'Etat pour le Développement et la Réforme de Chine, que le projet de la ligne pour le train à suspension magnétique reliant Shanghai à Hangzhou dans l'est de la Chine et celui du la voie ferroviaire pour TGV reliant Beijing à Shanghai venaient d'être approuvés récemment par le Conseil des Affaires d'Etat de Chine.
Les travaux de la ligne pour le train à suspension magnétique, longue de 175 km, auraient été achevés en 2008 et seraient mis en service avant l'Exposition mondiale de Shanghai en 2010.

La voie ferroviaire pour TGV est 1 400 km de long et elle sera construite avec la technique basée sur le rail à grande vitesse. Des personnalités du secteur ont déclaré que la construction de ce projet revêt une signification importante pour atténuer la tension du transport ferroviaire Beijing-Shanghai et pour promouvoir le développement de la région orientale de la Chine.

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Message par franck1968 » 21 mars 2006, 19:46

Pékin choisit Bombardier pour ses trains
21/03/2006 à 11 heures 11
Bombardier décroche un contrat pour la liaison vers l’aéroport international Capital de Beijing, en chine, et le village olympique des jeux d’été de Beijing de 2008.

Bombardier a reçu une commande de la société Changchun Railway Vehicles (CRC) dans le cadre d’un contrat octroyé à CRC par la Beijing Dongzhimen Airport Express Rail Co. Ltd. visant la fabrication de 40 véhicules Mark II entièrement automatisés destinés à la liaison vers l’aéroport international Capital de Beijing. On estime la valeur de la portion attribuée à Bombardier à 36 millions d’euros. André Navarri, président, Bombardier Transport, a assisté à la cérémonie de signature du contrat, en compagnie de Jianwei Zhang, représentant principal de pays, Chine, Bombardier.

Bombardier participera à la gestion du projet et sera responsable de la conception et de l’intégration des systèmes des véhicules, ainsi que de la conception et la fabrication des bogies et des systèmes de propulsion et de freinage. CRC fabriquera les 40 véhicules Mark II. Les livraisons doivent avoir lieu entre 2007 et 2008 afin de servir dans le cadre des Jeux olympiques d’été de Beijing en 2008.

Le réseau de 28 kilomètres reliera la station Dongzhimen et l’aéroport international Capital de Beijing et mettra en vedette la technologie automatisée ART (Advanced Rapid Transit) de Bombardier. Le parc de véhicules desservira quatre stations : Dongzhimen, Sanyuanqiao, Terminal 2 et Terminal 3. Les passagers pourront faire la correspondance aux stations Dongzhimen et Sanyuanqiao pour se rendre au village olympique. La station Dongzhimen comprendra un salon spécial où les passagers aériens pourront commencer la procédure d’embarquement aéroportuaire avant de monter à bord du train.

La technologie ART de Bombardier a fait ses preuves, accumulant 70 années d’exploitation au Canada, en Asie et aux États-Unis et offrant un taux de fiabilité sans précédent. Le SkyTrain de Vancouver, le plus long système sans conducteur au monde, la navette aéroportuaire AirTrain JFK à New York, longue de 13 kilomètres et la ligne Kelana Jaya de 29 kilomètres à Kuala Lumpur, en Malaisie, qui a transporté plus de 200 millions de passagers depuis son entrée en service en 1998, sont des exemples de cette technologie.

Incluant ses coentreprises, Bombardier compte actuellement 2 100 employés en Chine. Outre ses activités de transport ferroviaire, Bombardier est également premier fournisseur du marché des avions régionaux en Chine, avec un parc de 36 avions qu’exploitent sept transporteurs, et premier fabricant d’avions d’affaires au pays. La longue relation d’affaires qu’entretient Bombardier avec la Chine a commencé il y a 50 ans.

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Message par franck1968 » 21 mars 2006, 22:48

Découverte d'une grande mine de molybdène dans le centre de la Chine


2006-03-21 08:15:43


ZHENGZHOU, 20 mars (XINHUANET) -- Après plus de 20 ans d'explorations, une grande mine de molybdène, dont les réserves verifiées sont les plus importantes de Chine avec une valeur de 280 milliards de yuans (35 milliards de dollars), a été découverte récemment dans le district de Ruyang de la province du Henan (centre).

Le bureau provincial de géologie et des mines a annoncé dimanche lors d'une conférence de presse que cette mine de molybdène se trouvait dans les montagnes Dabie, à 90 km de la ville de Luoyang de la province.

D'après les résultats des explorations, le volume des réserves s'estime à de plus de 700 000 tonnes. La mine répond aux critères internationaux de qualité et elle convient parfaitement à l'exploitation à ciel ouvert.

Le molybdène, métal non-ferreux, est la matière première de la production d'acier fin, très demandé sur le marché international. Fin

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Message par MadMax » 22 mars 2006, 16:55

La Chine publie la liste des biens de consommation qui vont être taxés

2006-03-22 21:30:48

BEIJING, 22 mars (Xinhua) -- La Chine a publié mercredi la liste des biens de consommations qui vont être taxés à un taux variable à partir du 1er avril.

Le ministère chinois des Finances et l'Administration générale des Impôts ont décidé d'imposer des taxes entre autres sur les baguettes et panneaux en bois, les yatchs, les montres de luxe et les produits pétroliers.

La Chine récoltera 5% de taxe sur les baguettes en bois afin de dissuader leur utilisation abusive, et de réduire le gaspillage de bois, 5% de taxe seront aussi imposés sur les panneaux de bois.

Par ailleurs, 10% de taxe seront prélevés sur les yatchs, les balles et les clubs de golf, et 20% sur les montres de luxe. Le ministre a aussi introduit des nouveaux taux de taxes sur l'automobile, allant de 3 à 20% selon les autos et la taille de leur moteur.

Le ministère des Finances a indiqué que ce plan avait été approuvé par le gouverenement central et conçu pour contrôler et réguler la consommation d'énergie, aider à protéger l'environnement, et réduire l'écart entre les pauvres et les riches en prélevant des taxes sur les marchandises de luxe.

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Message par Devenson » 22 mars 2006, 17:59

Tiennel a écrit :Ce point me paraît important : cela signifie que la croissance industrielle de la Chine a ralentie (sinon s'est arrêtée), et peut-être à cause d'un pétrole cher.
Non, je ne dirais pas cela. Comme je le rapportais dans mon message du 15, on a constaté une hausse (apparente) spectaculaire des importations en début 2006.
En 2004, la hausse de la demande a pu être liée à des déficits très importants d'électricité (nécessitant l'usage du pétrole pour les générateurs).
Le document de l'IEA que je citais montrait bien l'extraordinaire difficulté d'avoir des stats fiables pour ce pays. C'est la raison pour laquelle je ne crois pas que la demande de brut puisse être un bon indicateur de la croissance économique de la Chine. (C'est même peut-être l'inverse : déduire la demande de brut de la croissance est peut-être plus précis que les valeurs officielles !).
Je pense donc qu'il faut lisser la demande de brut sur plusieurs années.
Alors la croissance économique (donnée à 8%) entraîne une augmentation de demande moyenne d'environ 10% par an (5 à 600.000 barils).

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