le plastique c'est du pétrole ?

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: le plastique c'est du pétrole ?

Message par energy_isere » 11 août 2019, 15:34

Coca-Cola avoue produire 3 millions de tonnes de plastique par an

Par Lucas Godignon, le 14/03/2019

Le groupe américain fait partie des 31 entreprises qui ont révélé ce chiffre à la fondation Ellen MacArthur, qui publie un rapport ce jeudi.

Une montagne de déchets.

Le groupe américain Coca-Cola a révélé à une association caritative britannique qu'il produit trois millions de tonnes de bouteilles en plastique chaque année, rapporte le Guardian. Un total de 31 grandes entreprises du secteur de l'agro-alimentaire ont accepté de partager ce chiffre avec la fondation Ellen MacArthur, qui fait le point dans un rapport publié ce jeudi sur leurs efforts pour réduire l'usage du plastique et favoriser le recyclage, dans un contexte d'attention accrue à la protection de l'environnement.

200 000 bouteilles par minute

En s'appuyant sur le chiffre fourni par la Coca-Cola Company, mesuré en 2017, le quotidien britannique estime qu'elle produit 180 milliards de bouteilles en plastique chaque année, soit 200 000 par minute et plus d'un cinquième de la production mondiale.

Parmi les autres grands groupes à avoir joué le jeu de la transparence, Nestlé a indiqué produire 1,7 million de tonne d'emballage plastique par an, Danone 750 000 tonnes, et l'addition des 31 chiffres présents dans le rapport aboutit à 8 millions de tonnes. La majorité des 150 entreprises qui se sont engagées auprès de la fondation britannique à faire des efforts n'ont pas révélé le chiffre de leur production annuelle.

Les engagements des entreprises

La fondation Ellen MacArthur demande aux entreprises de faire leur possible pour respecter trois engagements, explique le Guardian : "éliminer les emballages en plastique inutiles", "innover pour faire en sorte que 100% de ces emballages puissent être réutilisés, recyclés, ou compostés facilement et en toute sécurité d'ici 2025", et "aboutir à une économie circulaire en augmentant de manière significative le volume de plastique réutilisé ou recyclé".
........
https://www.lexpress.fr/actualite/socie ... 67079.html

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Message par energy_isere » 21 août 2019, 15:31

Le fabricant de plastique Indorama va consacrer 1,5 milliards de dollars au recyclage

REUTERS•21/08/2019

La compagnie chimique thaïlandaise Indorama Ventures a déclaré mercredi qu'elle avait réservé une enveloppe de 1,5 milliard de dollars (1,4 milliard d'euros) pour des investissements dans le recyclage.

Ce faisant, le groupe, dont l'activité principale est la production de la résine PET, dit ainsi prendre en compte à la fois la prise de conscience des consommateurs au sujet de l'impact sur l'environnement des plastiques à usage unique et une volonté des autorités de favoriser le recyclage.

La résine PET est un polymère utilisé pour les bouteilles en plastic, dont Indorama a fabriqué près de 5.000 kilotonnes sur les 12 mois au 30 juin.

"Nous investissons un milliard de dollars dans le recyclage sur les cinq prochaines années", a dit à Reuters Aloke Lohia, le directeur général d'Indorama, qui dispose de 11 sites de recyclage à travers le monde, notamment en Thaïlande, au Mexique et en France.

En mars, le Parlement européen a définitivement adopté un projet de directive qui interdira, à partir de 2021, la mise sur le marché de certains objets en plastique à usage unique.

Les bouteilles en plastique devront, quant à elles, être collectées en vue d'un recyclage à hauteur de 77% de leur masse totale en 2025 et à 90% en 2029. Elles devront aussi intégrer 25% de matière recyclée en 2025 et 30% à partir de 2030.

Après 2023, Indorama entend investir 500 millions de dollars supplémentaires pour aider ses clients, dont Coca-Cola, PepsiCo et Nestlé, à atteindre cet objectif de 25%, a poursuivi Aloke Lohia.

"Les infrastructures mondiales pour recycler le PET sont là. Le problème c'est la collecte", a-t-il dit.

Selon le cabinet Wood Mackenzie Chemicals, le taux de collecte de bouteilles PET dans l'Union européenne était de quelque 58% en 2017.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 0f5860ca8f


L' article cite une implantation en France, c'est pas particulièrement connu, parce que c'est en fait au travers d'une boite rachetée en 2011 par Indorama : Wellman International
A Verdun la capacité de recyclage indiquée sur le site est de 27 000 tonnes par an.
Wellman International is Europe’s largest polyethylene terephthalate (PET) recycler, with two flake processing facilities, one in Spijk, The Netherlands and the second in Verdun, France. As Europe’s largest PET recycler, Wellman International has a broad European bottle sourcing network, facilitating maximum supply chain efficiencies. Both the flake production facilities in Spijk and in Verdun serve the fiber production plant in Ireland, which produces a diverse and extensive range of polyester staple fiber products from rPET flakes and is the leading producer of PSF in Europe.
https://www.indoramaventures.com/en/wor ... yclage-sas

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Message par energy_isere » 12 sept. 2019, 23:30

Bravo !
Comment Suez relocalise le recyclage des films plastique dans le Maine-et-Loire

MYRTILLE DELAMARCHE Usine Nouvelle 12/09/2019

Suez a inauguré, le 12 septembre à Landemont - Orée d’Anjou (Maine-et-Loire), une troisième ligne de recyclage des films en polyethylène basse densité (PEbd). Des déchets plastiques qui étaient, il y a peu, exportés en Chine.

Moyennant un investissement de 2 millions d’euros et huit embauches, Suez relocalise en France, à Landemont dans le Maine-et-Loire (sur la nouvelle commune Orée d'Anjou), le recyclage de films industriels et commerciaux en granulés plastiques. La nouvelle ligne a été inaugurée le 12 septembre.

Les deux premières lignes du site étaient dévolues au traitement de 55 000 tonnes de bâches agricoles, qui produisent une fois débarrassées de la terre et des pierres qui les polluent quelque 8500 tonnes de granulés de PE translucide et noir qui deviendront des sacs poubelles, gaines d’irrigation, etc.

La troisième ligne, inaugurée ce jour, permet de recycler 6500 tonnes de films industriels et post-commerce (films de palettisation notamment), plus propres, en 5400 tonnes de granulés de PE translucide. Ceux-ci, à plus forte valeur ajoutée, pourront être incorporés dans de nouveaux films et sursaches (suremballages). Elle devrait être suivie par une quatrième, comprenant un pré-tri plus automatisé, d’ici 12 à 18 mois.

UN PROCÉDÉ ÉPROUVÉ SUR LE SITE

Sur les trois lignes, le principe est le même. Les films sont déchiquetés, les lambeaux lavés, rebroyés en flocons puis séchés avant d’être extrudés et filtrés. Ils ressortent sous forme de granulés de PE prêts à être incorporés dans les formulations plastiques. Le site, qui a une vingtaine d'années d'expérience, était tout désigné pour étendre sa gamme.

Reste à convaincre les clients d'acheter ces granulés recyclés. Pour cela, "il faut lever trois freins majeurs: la qualité, le prix et les volumes", détaille Olivier Vilcot, directeur de la division plastiques de Suez. La matière recyclée est destinée à des applications plus haut de gamme que ceux tirés des bâches agricoles. Elle est "50% à 70% moins chère que le PE vierge", ce qui n'est pas toujours le cas sur les matières recyclées dont les structures de coût sont fixes. Quant aux volumes... Olivier Vilcot préfère voir ses clients incorporer d'abord sa matière à faible taux, pour la tester, avant de rehausser la capacité du site qui est aujourd'hui de proche de 20 000 tonnes.

8 EMPLOIS RELOCALISÉS

L’initiative est importante car ce flux de déchets plastiques est longtemps parti en Chine, jusqu’à ce que le pays ferme ses frontières à ces déchets non-lavés. "C'est une opportunité de re-développer de l'activité industrielle en France", affirme Olivier Vilcot. Les effectifs du site de Landemont sont d'ailleurs portés à 40 personnes, avec ces huit nouvelles embauches. Et d'autres devraient suivre à l'ouverture de la quatrième ligne.

Le gisement des films plastiques commerciaux et industriels s’élève à environ 300 000 tonnes par an au niveau national et peu de filières de valorisation sont recensées en France. Suez, qui a spécialisé ses sites de traitement des déchets plastiques par résine, entend servir le marché national et même européen en granulés recyclés.
https://www.usinenouvelle.com/article/c ... re.N883880

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Message par energy_isere » 25 oct. 2019, 00:47

BP aurait developé un process de fabrication de PET à partir de PET usagé. Il affirme vouloir construite une ligne pilote à 25 millions de dollars dans l' Illinois.
BP is Waging War On Plastic Waste

By Tsvetana Paraskova - Oct 24, 2019

One of the world’s biggest oil companies, BP, has developed a technology that could transform difficult-to-recycle plastic waste into new feedstocks, allowing for recycling of plastic bottles again and again, the UK supermajor said on Thursday.

The new technology, called BP Infinia, is aimed at turning plastics from “single use” to “endless use” by transforming currently unrecyclable polyethylene terephthalate (PET) plastic waste back into new, virgin-quality feedstocks, the oil company said, as the debate about the single-use plastics continues amid growing environmental awareness.

In order to prove the technology that it has developed, BP plans to build a US$25-million pilot plant in Naperville, Illinois. The plant is set to become operational in late 2020 to test the new technology, before BP moves onto to full-scale commercialization.

BP says that its technology is aimed at turning difficult-to-recycle plastic waste such as colored bottles and black food trays into recycled feedstocks that can be used to make new PET packaging, which may be recycled again and again.

Just 6 percent of all PET used for bottles makes it back to the market in the form of new bottles, BP said, citing Wood MacKenzie Chemicals Data.

“The rest is either ‘downcycled’, where products are recycled and re-used once before turning into waste, or destined for landfill and incineration,” BP notes.

“We have long experience and a proven track record of scaling technology and we firmly believe that this innovation can ultimately contribute to making all types of polyester waste infinitely recyclable,” Charles Damianides, vice president of petrochemicals technology, licensing and business development at BP, said.
https://oilprice.com/Latest-Energy-News ... Waste.html

Ça passe par de la depolymérisation du PET :
.....
Infinia works by depolymerizing plastics, breaking the materials down into monomers – namely terephthalic acid and monoethylene glycol. The monomers are then purified, ready for reuse.
https://www.google.com/amp/s/www.edie.n ... -plastics/

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Message par energy_isere » 16 nov. 2019, 01:03

Turbulences en cours pour le recyclage des plastiques

le 14 novembre 2019 par Matthieu Combe

La fédération des entreprises du recyclage Federec fait le point sur la collecte et le recyclage des plastiques en France en 2018. Si la collecte augmente légèrement, le chiffre d'affaires baisse en raison d'une saturation du marché européen sur les plastiques de basse qualité faute de débouchés suffisants.

En 2018, 904 000 tonnes de plastiques ont été collectées et vendues en France en vue de leur recyclage. C’est 0,4% de plus qu’en 2017, après une baisse de 0,2% par rapport à 2016. Ces chiffres cachent une information importante : si l’extension des consignes de tri permet de collecter davantage de plastiques auprès des ménages, la collecte auprès des entreprises baisse fortement. Ainsi, en 2018, la collecte a augmenté de près de 18 000 tonnes auprès des ménages, mais a chuté de 14 000 tonnes auprès des entreprises. C’est une baisse de 2,9% pour les entreprises. La collecte auprès des entreprises avait déjà baissé de 20 000 tonnes en 2017 (-3,1%). La part des plastiques collectés auprès des ménages passe ainsi à 33%, celle des entreprises à 67%.

« Sur certains produits industriels, la baisse de collecte atteint même jusqu’à 10% », explique Pierre Moguerou, vice-président de la branche Plastiques chez Federec. Malgré la hausse de la collecte, le chiffre d’affaires global de la filière baisse de 4,5% pour atteindre 188 millions d’euros en 2018. « Cette baisse est en particulier portée par la baisse de prix de ventes des flux industriels, avec des prix qui chutent jusqu’à -70% pour les films à cause d’un marché complètement saturé », complète-t-il. En effet, environ 5 million de tonnes de films à laver étaient exportées de l’Europe vers la Chine en 2016 et se retrouvent désormais à recycler sur place.

La fin des débouchés hors de l’Union Européenne

En 2017, les entreprises françaises et européennes pouvaient encore trouver des débouchés au grand export, notamment vers des pays d’Asie du sud-est. Mais en 2018, le marché international s’est complètement fermé. Les exportations hors Union européenne ont ainsi diminué de 82% par rapport à 2017. Les exports dans l’Union européenne ont pour leur part augmenté de 59%. Finalement, en 2018, la France a recyclé 54% de ses plastiques sur le territoire national, en a exporté 43% dans l’Union européenne et 3% hors des frontières de l’UE. L’ Asie a consommé 87 700 tonnes, quasi exclusivement sur l’ Asie du Sud-Est, soit 35 % des 250 000 tonnes qui étaient encore exportées directement ou indirectement en Chine par la France en 2017.

Pour s’adapter, la filière française et européenne réoriente donc des flux, et améliore le tri en investissant dans des outils de tri ou de régénération. Sur le marché des plastiques industriels, les films en mélange ou « à laver » sont particulièrement touchés par la baisse de la demande. Leur prix chute et dans certains cas, ils peuvent tout simplement ne plus être collectés en vue de leur recyclage. Dans ce cas, ils sont incinérés ou mis en décharge.

Entre bonne et basse qualité, pas de pitié

Sur le marché de la collecte sélective, le recyclage du PET clair connaît une forte hausse de la demande. Les prix augmentent suite à la réglementation européenne qui vise des obligations d’incorporation de PET recyclé dans les bouteilles neuves de 25% en 2025 et suite aux engagements volontaires liés au Pacte National sur les emballages plastiques. La tendance est aussi bonne pour le polyéthylène haute densité. En revanche, les solutions de recyclage pour les films issus de l’extension des consignes de tri peinent à se développer, faute de débouchés suffisants. Les prix s’écroulent, alors que le volume de collecte des films augmente.

L’année 2019 est remplie de défis pour le recyclage des plastiques. Les stocks de certains produits « à trier » continuent d’augmenter. Comme pour la filière de recyclage dans son ensemble, les plastiques sont particulièrement concernés par la baisse des possibilités d’enfouissement en France et le manque de solutions de valorisation énergétique, notamment de combustibles solides de récupération. Faute de débouchés, le risque est que de plus en plus d’entreprises ne trient plus leurs plastiques. Les discussions dans le cadre de la loi Economie circulaire pourront aussi bouleverser grandement la filière, notamment avec la mise en place de la consigne, de nouvelles filières REP et l’évolution des éco-organismes.
https://www.google.com/amp/s/www.techni ... 72314/amp/

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Message par energy_isere » 07 févr. 2020, 19:17

Skytech donne aux plastiques automobiles une seconde jeunesse

LAURENT ROUSSELLE Usine Nouvelle 07/02/2020

Grâce à son procédé de séparation triboélectrique, Skytech valorise les déchets plastiques issus des automobiles (VHU) et des déchets électriques et électroniques (DEEE). Des plastiques qui finissaient souvent enfouis ou incinérés.

Redonner une nouvelle vie aux matières plastiques issues des véhicules hors d’usage (VHU) et des déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE), Skytech en a fait son activité. Installée à Bonnières-sur-Seine (Yvelines), cette jeune entreprise s’est spécialisée dans le tri et la régénération de trois familles de résine post-consommation : l’acrylonitrile butadiène styrène (ABS, une résine technique pour le thermoformage), le polystyrène (PS) et le polypropylène (PP). Un marché prometteur.

"Il n’y avait pas de technologie performante pour séparer ces matériaux. Ils étaient soit enfouis, soit incinérés", indique le président de l’entreprise, Philippe Caron, qui est fier de passer une étape supplémentaire dans la valorisation de ces déchets, en dépassant le stade du recyclage de chutes industrielles.

Un taux de pureté de plus de 99%

Créée en 2019, Skytech a mis au point une solution de séparation par effet triboélectrique. Grâce à elle, la jeune entreprise est en mesure de répartir en trois flux de matières le contenu d’un "big bag" de plusieurs tonnes de plastiques mélangés. En bout de ligne, trois contenants récupèrent la matière avec un taux de pureté de 99,5% dans le cas de l’ABS et d’environ 99% - le taux continue de progresser - pour les deux autres résines.

Après broyage, "les paillettes sont chargées en électricité par frottement et traversent un champ électrique qui va ensuite les séparer", explique le patron. Les matériaux sont ensuite regranulés et recompoundés avant d’être vendus aux plasturgistes.

Des acteurs de l’automobile à éduquer

De couleur gris foncé ou noire, ces granulés, additivés ou non, servent, pour l’instant, à produire des pièces techniques destinées à des ouvrants dans la construction, des caches arrière de téléviseur. Ils se retrouvent aussi dans des PLV, dans l’ameublement…

Le marché automobile, en revanche, n’est pas encore client de Skytech bien qu'il représente un marché potentiel considérable. Il faudra pour cela lui donner le temps de valider ces nouvelles matières... et aussi de faire évoluer les mentalités. "Il y a eu une mésestimation par les constructeurs et leurs équipementiers des capacités du recyclé, qui a des propriétés identiques au vierge tout en réduisant l’impact sur l’environnement", considère le patron qui reconnaît qu’un travail de sensibilisation reste à réaliser.

10 millions de tonnes aujourd’hui, 30 millions de tonnes demain

Un mouvement est en marche, croit Philippe Caron, qui recense trois types de clients: ceux poussés par la réglementation, ceux qui misent sur le marketing, et les derniers - les plus nombreux selon lui -, qui achètent de la matière d’occasion pour rester cohérents avec leurs valeurs.

L’entreprise, dont l’activité monte en puissance depuis un an et demi, a une capacité installée de 10 millions de tonnes. Philippe Caron espère bien la tripler d’ici trois à quatre ans. En octobre 2019, Skytech a appuyé sur l’accélérateur après avoir remporté un appel à projet lancé par l’Ademe, qui lui a octroyé 2,2 millions d’euros d’aide au financement. De quoi perfectionner sa technologie et multiplier les lignes de production en France, mais aussi à l’international.
https://www.usinenouvelle.com/article/s ... se.N926739

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Re: le plastique c'est du pétrole ?

Message par Silenius » 07 févr. 2020, 21:22

L’entreprise, dont l’activité monte en puissance depuis un an et demi, a une capacité installée de 10 millions de tonnes.
Je suppose qu'il y a une erreur d'un facteur 1000, cela doit etre 10 000 t/an.

https://www.youtube.com/watch?v=EARX8bpZf2M

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Re: le plastique c'est du pétrole ?

Message par energy_isere » 07 févr. 2020, 22:17

Oui, le 10 millions de tonnes me parait pas crédible du tout. Il y a pas 10 millions de tonnes de plastiques qui sortent chaque année des VHU en France .

car :
Véhicules hors d'usage

Le 5 décembre 2018
Environ 1 million de véhicules hors d'usage (VHU) est traité chaque année en France dans les 1 700 centres de traitement VHU et les 60 broyeurs agréés. L’âge moyen des VHU s'établit à plus de 18 ans.
même si ça traitait mettons 100 kg de plastique par véhicule ca ferait 100 000 tonnes de plastique par an pour les VHU.

Et visiblement (photo dans l' article Usine Nouvelle) ce qu' ils ont fait est une chaîne pilote.

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Re: le plastique c'est du pétrole ?

Message par energy_isere » 09 avr. 2020, 20:57

Qui est Carbios, la promesse française du recyclage consacrée par la revue Nature

Par Giulietta Gamberini | 08/04/2020

Depuis 2011, l'entreprise auvergnate travaille sur le biorecyclage du plastique. Elle a développé un procédé permettant de décomposer le PET en monomères, puis d'en produire de nouvelles bouteilles.
Elle représente l'une des principales promesses françaises face au fléau de la pollution due au plastique. Depuis sa création en 2011 par le fonds Truffle Capital, l'entreprise auvergnate Carbios mise sur le recyclage biochimique de ce matériau omniprésent dans la planète, en utilisant des "ciseaux biologiques": des enzymes capables de décomposer divers types de polymères en monomères. Son potentiel vient d'être reconnu par Nature.

La prestigieuse revue scientifique publie ce jeudi un article décrivant les résultats atteints par l'un des deux procédés industriels développés par Carbios: une technologie destinée à recycler à l'infini le PET, la résine utilisée pour les bouteilles en plastique, mais également pour d'autres emballages alimentaires et certains textiles. Co-signée par les scientifiques de l'entreprise et de son partenaire académique Toulouse Biotechnology Institute (TBI), cette publication représente une importante consécration scientifique internationale, qui a demandé six mois d'écriture et neuf mois de validation, souligne le directeur scientifique de Carbios, Alain Marty.

De premières bouteilles en plastique bio-recyclé
Carbios, qui travaille sur ce procédé depuis cinq ans, a réussi non seulement à optimiser l'enzyme capable de casser la chaîne moléculaire du PET pour retrouver ses monomères d'origine, de manière à atteindre un taux de dégradation de 98% en dix heures, explique Alain Marty. Elle est également parvenue à purifier les monomères ainsi générés de tout colorant, autre résine etc., afin de pouvoir traiter toute sorte de déchet en PET.
.............
.............
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 44548.html

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Re: le plastique c'est du pétrole ?

Message par energy_isere » 15 avr. 2020, 23:49

Carbios et TechnipFMC annoncent la construction d'une usine de démonstration pour la dépolymérisation des déchets plastiques PET en monomères

BOURSORAMA CP•15/04/2020

Carbios (Euronext Growth Paris: ALCRB) et TechnipFMC (NYSE: FTI) (PARIS: FTI), ont annoncé aujourd'hui que le centre opérationnel de TechnipFMC à Lyon assistera Carbios pour la construction d'une usine de démonstration du procédé de recyclage enzymatique de Carbios. La technologie utilise des enzymes propriétaires pour recycler les déchets plastiques en PET (polyéthylène téréphtalate) en les valorisant en monomères prêts à être repolymérisés, en PET recyclé présentant les mêmes propriétés techniques et physiques que le PET vierge. Cette collaboration marque une étape importante dans la démonstration de cette technologie en vue de sa commercialisation.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... 71c3cca94d

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Re: le plastique c'est du pétrole ?

Message par energy_isere » 19 mai 2020, 11:24

Total s'associe au projet de polypropylène recyclé de Purecycle et réfléchit à une usine en Europe

JULIEN COTTINEAU Usine Nouvelle le 19/05/2020

Le groupe français Total s’est engagé à acquérir une partie des futures productions de polypropylène recyclé de l’Américain Purecycle Technologies, qui construit actuellement une usine aux Etats-Unis. L’accord porte aussi sur la possibilité d’implanter une usine similaire sur le sol européen. Le projet s’inscrit dans la stratégie de Total de produire 30% de polymères recyclés d’ici 2030.

Comme d’autres grands industriels tels Nestlé ou L’Oréal, Total s’est associé au projet de Purecycle Technologies. Née à partir d’un projet de R&D de Procter & Gamble en 2015, et adossée au fonds d’investissement Innventure, cette entreprise se focalise sur une technologie de recyclage de polypropylène, avec un premier projet d’usine aux Etats-Unis. Total s’est engagé d’une part à acquérir une partie des futures productions, mais l’accord porte également sur la possibilité de construire une usine de ce type en Europe.

Aux yeux de Total, l’attrait réside en premier lieu dans la technologie développée. Sébastien Bariller, directeur Solutions bas-carbone pour les polymères chez Total, évoque une "technologie unique et assez complexe. Il s’agit d’un procédé de dissolution, de solvolyse, qui se situe entre les deux voies habituelles de recyclage chimique et mécanique. A partir de déchets à haute teneur en polypropylène, comme des moquettes, on procède à une extraction dans un solvant en phase supercritique, puis à une dilution et filtration qui permettent d’enlever tous les contaminants". Comme odeurs et couleurs, notamment. Cela laisse entrevoir un "très bon espoir d’obtenir une certification alimentaire aux Etats-Unis", ajoute Sébastien Bariller.

Usine de 48 000 tonnes par an

Le premier projet industriel de Purecycle Technologies porte sur la construction d’une usine d’une capacité de 48 000 tonnes par an de polypropylène recyclé, d’une qualité équivalente à celle du polypropylène vierge. Actuellement, après une validation à l’échelle pilote, l’entreprise serait en train de boucler le financement de la construction de l’usine à Hanging Rock, dans l’Ohio (Etats-Unis). Selon Sébastien Bariller "il faut à peu près deux ans pour construire une unité de ce type, donc il faut considérer un horizon 2022-2023 pour sa mise en service".

Etude de faisabilité en Europe

Sans attendre la finalisation du projet américain, Total va lancer cette année avec Purecycle Technologies une étude de faisabilité pour déterminer la possibilité de construire, aussi, une usine de ce type en Europe. Cette étude examinera les conditions économiques d’un tel projet, en particulier le pays d’implantation, la demande du marché pour ces produits recyclés et la disponibilité des matières premières. "Les Etats-Unis sont assez peu développés en matière de recyclage et il y a plus d’opportunités de valoriser certaines matières premières plutôt que de les mettre en décharge. En Europe nous sommes plus avancés en recyclage mécanique, il est donc plus difficile de trouver des matières premières compétitives, cela varie d’un pays à l’autre", précise Sébastien Bariller. L’étude permettra aussi de déterminer dans quelle mesure Total pourrait s’investir dans un tel projet européen.

30% de polymères recyclés d'ici 2030

Cet engagement aux côtés de Purecycle Technologies s’inscrit dans l’un des objectifs de Total : atteindre 30% de polymères recyclés dans ses productions d’ici 2030. "Dans les plastiques, nous voulons offrir une filière complète. Or elle ne sera complète qu’en allant jusqu’au recyclage", justifie Sébastien Bariller. Dans le domaine du polypropylène recyclé, le groupe français a acquis l’opérateur français Synova, en 2019, avec des projets d’augmentation des capacités. La même année, il s’est associé à Citeo, Recycling Technologies, Nestlé et Mars pour mettre au point une filière de recyclage chimique pour les petits emballages alimentaires. Total a aussi engagé des partenariats dans le recyclage de polystyrène, avec Citeo, Saint-Gobain et Syndifrais.

Total n'avance pas seul

Sur le front de la production, le groupe indique produire une quinzaine de grades de polypropylène et de polyéthylène avec au moins 50% de matières recyclées. Mais pour l’heure, les volumes ne sont pas encore significatifs. "Nous sommes encore dans une phase de démarrage, et il y a encore du développement. Nous nous fixons un objectif à long terme pour développer un business profitable, compétitif et durable. L’idée n’est pas forcément d’aller le plus vite possible mais de constituer progressivement une activité et une croissance durables", tempère Sébastien Bariller.

Dans tous ces projets, comme celui avec Purecycle, Total n’avance pas seul. Le groupe suit une stratégie axée sur l’obtention des meilleures technologies existantes en s’appuyant sur des collaborations ou de la croissance externe, en sélectionnant méticuleusement les projets et les porteurs de projets ou de technologies.
https://www.usinenouvelle.com/article/t ... pe.N965971

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Re: le plastique c'est du pétrole ?

Message par energy_isere » 25 mai 2020, 13:20

Coronavirus : le Plexiglas très demandé, des risques de pénurie

BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•25/05/2020

Avec la réouverture massive des lieux accueillant du public, le besoin de parois de protection face au Covid-19 explose.
.........................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... b9bd5532c9

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energy_isere
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Re: le plastique c'est du pétrole ?

Message par energy_isere » 13 juil. 2020, 13:31

Suite de ce post du 21 Aout 2019 viewtopic.php?p=2286505#p2286505
Wellman France investit dans le recyclage des bouteilles en PET

ARNAUD JADOUL Publié le 01/07/2020

La filiale d’Indorama va construire une deuxième usine dans la Meuse, pour un montant de 35 millions d’euros. -

L’an dernier, le thaïlandais Indorama Ventures (IVL), numéro un mondial du polyéthylène téréphtalate (PET), annonçait vouloir investir 1,5 milliard de dollars d’ici à 2025 dans le recyclage du PET. Son objectif est de traiter 50 milliards de bouteilles par an pour atteindre une capacité globale de 750 000 tonnes de PET recyclé et de pouvoir livrer à ses clients de quoi intégrer 25% de ce matériau, en moyenne, dans leurs emballages à cet horizon. Sa filiale française Wellman France recyclage va en bénéficier : IVL va injecter 35 millions d’euros dans la construction d’une nouvelle usine de recyclage de bouteilles en PET. Située aux Souhesmes-Rampont (Meuse), à 15 kilomètres de Verdun, où se trouve la première unité de Wellman France, et d'une surface de 11 000 m², elle transformera les paillettes produites à Verdun en granulés et permettra de porter la capacité annuelle de l’entreprise de 27 000 à 60 000 tonnes de résine apte au contact alimentaire. Opérationnelle durant le quatrième trimestre 2021, elle devrait employer 36 salariés.

Groupe pétrochimique basé à Bangkok (Thaïlande), Indorama Ventures a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 11,4 milliards de dollars en 2019, pour un effectif de 23 850 personnes, exploite 119 usines dans 33 pays et a recyclé 207 000 tonnes de PET dans le monde.
https://www.emballagesmagazine.com/bois ... -pet.56929

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Re: le plastique c'est du pétrole ?

Message par Gilo » 02 sept. 2020, 05:16

La vaisselle jetable devra être au moins à moitié biosourcée en 2020

31/08/16 -

Le plastique servant à fabriquer la vaisselle jetable devra être au moins à moitié biosourcé, c'est-à-dire issu de matière organique, selon un décret publié mercredi au Journal officiel.

"La teneur biosourcée minimale des gobelets, verres et assiettes jetables de cuisine pour la table en matière plastique (...) est de 50% à partir du 1er janvier 2020 et de 60% à partir du 1er janvier 2025", détaille le décret.

La loi sur la transition énergétique adoptée à l'été 2015 a interdit à partir de 2020 la vaisselle jetable qui ne serait pas compostable et en partie biosourcée.

Dans la même logique, les sacs plastiques fins à usage unique ne sont plus distribués aux caisses des magasins depuis le 1er juillet dernier. Et dès le 1er janvier 2017, ceux servant à emballer les denrées alimentaires, notamment les fruits et les légumes, seront également supprimés.
Les gobelets jetables en plastique ne sont pas tout simplement interdits ? Je ne savais que les gobelets jetables et toute vaisselle jetable pouvait être autorisés sous conditions de contenir de la matière organique. Cette interdiction ne sert à rien elle est à mon sens pas assez stricte pour un réel changement contre le jetable ...
Type de blog "gobelets jetables pour vos smoothies" qui promeut en toute tranquillité les gobelets plastiques "parfait pour vos smoothies" ... !

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Re: le plastique c'est du pétrole ?

Message par energy_isere » 10 sept. 2020, 15:48

Suez et Loop Industries vont construire la plus grande usine au monde pour le traitement amélioré du PET

OLIVIER COGNASSE Usine Nouvelle le 10/09/2020

Suez va développer la technologie innovante du canadien Loop Industries dans sa future usine européenne pour produire du plastique de qualité alimentaire 100 % recyclé et recyclable en permanence. Jean-Marc Boursier, directeur général adjoint en charge des opérations chez Suez, détaille le projet pour L'Usine Nouvelle.

Le groupe français Suez a annoncé ce jeudi 10 septembre un partenariat avec le canadien Loop Industries pour produire du plastique de qualité alimentaire recyclable à l’infini et recycler tous les PET (polyéthylène téréphtalate). Une usine, Infinite LoopMC, sera construite en Europe de l’Ouest pour produire 75 000 tonnes de ce plastique, soit l’équivalent de 4,2 milliards de bouteilles en PET alimentaire.

Un investissement de 75 millions d'euros

Il s’agira de la plus grande usine au monde pour le traitement amélioré du PET, dont l’investissement est estimé à 75 millions d’euros. Elle devrait entrer en service en 2023. Le lieu sera décidé d’ici à la fin de l’année 2020. "Nous réfléchissons au lieu le mieux adapté, sans doute en Europe de l’Ouest et peut-être en France", indique Jean-Marc Boursier, directeur général adjoint en charge des opérations chez Suez. Le chantier commencera mi-2021 pour s’achever fin 2022.

"C’est une avancée majeure. Nous investissons dans l’économie circulaire en boucle depuis dix ans. En faisant une bouteille d’eau avec une bouteille d’eau, rappelle-t-il. Le groupe Suez a décidé d’aller plus loin et de se concentrer sur quatre polymères : PET, polyéthylène haute densité, polyéthylène basse densité et PVC." Suez s’est donc allié au canadien Loop Industries, qui développe des technologies innovantes de recyclage des plastiques.

Recycler les plastiques pollués ou complexes

"Nous avons choisi Loop qui développe des technologies de recyclage chimique pour casser la chaîne moléculaire. Il s’agit de la dépolymérisation. On casse les polymères et on en reconstruit, explique Jean-Marc Boursier. Cela permet de recycler trois types de déchets plastiques qui ne l’étaient pas : les flux très pollués, complexes (différents matériaux) et dégradés. C’est pour cette raison que nous avons développé ce partenariat industriel qui n’a pas d’équivalent en Europe." Loop Industries construit actuellement une usine en Caroline du sud (États-Unis).

Cette matière qui sera utilisée dans le plastique alimentaire pourra être recyclée à l’infini. Si le cours du pétrole actuel est un désavantage compétitif pour le PET recyclé par rapport au PET vierge, le point d’équilibre se trouve sans doute autour de 60 dollars le baril. Surtout, les nouvelles règles européennes qui imposent à partir de 2025 la présence de 25 % de PET recyclé dans les bouteilles devrait permettre de trouver les débouchés nécessaires.

Consommer dix fois moins d'énergie

"Nous obtenons une qualité identique à la matière vierge et nous réduisons l’empreinte écologique, précise Jean-Marc Boursier. Pour produire une tonne de matière recyclée, nous économisons cinq barils de pétrole et 1,6 million de tonnes de CO2 par rapport à une matière vierge. Nous consommons dix fois moins d’énergie."

Sur un an, cette future usine permettra de réduire les émissions de CO2 de 180 000 tonnes par rapport à la production de PET vierge issu des processus pétrochimiques traditionnels. Aujourd’hui, l’Europe consomme environ 5,5 millions de tonnes de plastique PET par an. Environ 7 % de cette matière est réutilisée pour fabriquer de nouvelles bouteilles. Il faudra d’autres usines de recyclage du PET et autres plastiques pour renforcer l’économie circulaire en Europe et dans le monde. À l’autre bout du monde, en Thaïlande, Suez mettra en service dans les prochains jours une usine de recyclage capable de retraiter 30 000 tonnes de polyéthylène basse densité (les films plastiques).
https://www.usinenouvelle.com/article/s ... t.N1002294

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