[Céréales] Production, stocks et prix des céréales

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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energy_isere
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Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

Message par energy_isere » 02 nov. 2022, 18:52

Reprise du trafic céréalier ukrainien en mer Noire

Publié le 02/11/2022

La Russie, qui avait annoncé le 29 octobre son retrait de l’accord avec l’Onu et la Turquie pour le maintien d’un corridor céréalier en mer Noire, a finalement repris le 2 novembre sa participation.
Mais la survie à court terme de ce système de passage sécurisé pour les exportations de céréales via la mer, effectif depuis le 1er août, n’est pas pour autant assurée, la Russie se réservant le droit de quitter l’accord en cas de « violation des garanties que le couloir ne serait pas utilisé à des fins militaires », que cette dernière dit avoir reçues de la part de Kiev, selon le site internet du ministère russe de la Défense. L’Ukraine s’est engagé à démilitariser le corridor sécurisé et les trois ports désignés pour le trafic céréaliers, rapporte l’AFP. Le président turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays est garant de l’accord céréalier, a annoncé la reprise des exportations dès le 2 novembre après-midi.
« La participation russe est cruciale pour la poursuite du BSGI (NDLR : Black sea grain initiative) », a déclaré le 1er novembre l’Onu. De fait, à peine le retour russe annoncé, le courtier britannique Marsh a indiqué que la couverture des opérations sous risque de guerre conclue avec l’assureur Ascot international reprenait en sortie des ports ukrainiens. Les autres assureurs devraient suivre, la garantie d’inspection des navires prévue par l’accord BSGI étant la condition exigée pour reprendre leur couverture.
L’accord court pour une période fixée au départ pour 120 jours, soit jusqu’au 22 novembre.
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... oire-45171

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Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

Message par kercoz » 02 nov. 2022, 21:14

Comme quoi , il faut avoir un bon assureur....C'est vital, un bon assureur:

""""""" De fait, à peine le retour russe annoncé, le courtier britannique Marsh a indiqué que la couverture des opérations sous risque de guerre conclue avec l’assureur Ascot international reprenait en sortie des ports ukrainiens. Les autres assureurs devraient suivre, la garantie d’inspection des navires prévue par l’accord BSGI étant la condition exigée pour reprendre leur couverture.""""""""

Ils tiennent tout le monde par les couilles, les assureurs....au fait c'est qui "les assureurs" ?
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

Message par Jeudi » 02 nov. 2022, 22:00

kercoz a écrit :
02 nov. 2022, 21:14
au fait c'est qui "les assureurs" ?
https://www.researchgate.net/publicatio ... eassurance
Quand rien dans l’univers ne te contredit, ça veut dire que tu n’écoutes pas.

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Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

Message par energy_isere » 14 nov. 2022, 21:24

Maïs: un bilan mondial tendu doublé d’une inconnue ukrainienne

RFI le : 11/11/2022 Par Marie-Pierre Olphand

Dans un contexte de récolte mondiale qui régresse, le maïs ukrainien concentre toutes les attentions. Sans forcément rassurer.

La planète devrait produire cette année 50 millions de tonnes de maïs en moins, que l’année dernière selon les dernières prévisions, soit une baisse de 4%. Les volumes produits restent historiquement très élevés, et supérieurs à la moyenne quinquennale, mais cette baisse devrait suffire à faire chuter les stocks disponibles en fin de campagne, baisse de 26 % pour l’Argentine, et de 14 % pour les États-Unis. D’où une certaine tension sur les marchés. D’autant que si les experts s’attendent à une baisse des importations chinoises, l’Union européenne, il n’y a pas de doute, devra augmenter ses achats de grains jaunes. À cause de la sècheresse qui a sévi cet été, la production européenne ne cesse d’être revue à la baisse au fil des mois, elle pourrait chuter de 31 %.

Quel sera le rythme des prochaines exportations ?

Le niveau de la demande européenne influera sur les prix à venir, des prix qui reflètent pour l’instant plus l’attentisme des marchés qu’un simple rapport entre l’offre et la demande, selon FranceAgriMer, la cellule de veille du ministère français de l’Agriculture. Et quand on parle d’attentisme, on pense en particulier à l’inconnue ukrainienne.

Depuis la mise en place du corridor céréalier début août, le maïs ukrainien a fait son retour sur le marché mondial. Mais difficile de prédire le volume qui réussira à quitter le pays.

Six millions de tonnes de la nouvelle récolte de maïs ont été récoltées, soit 27 % de ce qui est attendu. Mais personne ne parie sur ce qui pourra être ramassé dans les prochaines semaines, compte tenu de la poursuite du conflit et de l’hiver qui arrive. Au vu du coût élevé de l’énergie utilisée pour le séchage du maïs, une partie de la récolte risque en effet d’être laissée sur pied. Mais le maïs qui restera plus longtemps que prévu dans les champs, résistera-t-il aux températures des mois qui viennent et quid de sa qualité sanitaire ?

L'atout du maïs ukrainien : son prix

À ce stade, la récolte ukrainienne est estimée en chute de 35 % par rapport à l’année dernière. Un chiffre qui reste provisoire, ce qui alimente les incertitudes du marché.

Pour l’heure, le maïs ukrainien qui a pu être exporté depuis cet été a plutôt la côte. Il est en effet plus compétitif que le maïs argentin, européen ou encore brésilien !
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... krainienne

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Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

Message par energy_isere » 17 nov. 2022, 19:11

L’accord céréalier pour les exportations d’Ukraine prolongé de 120 jours

Publié le 17/11/2022

Les Nations unies et les gouvernements ukrainien, russe et turc ont annoncé le 17 novembre une prolongation de 120 jours de l’accord garantissant une sécurité pour les exportations de matières premières agricoles via la mer Noire, depuis trois ports ukrainiens.

L'accord, dit BSGI (Black sea grain initiative) entre l'Ukraine et la Russie sous le patronage des Nations unies et de la Turquie devait expirer le 18 novembre à minuit à l’issue d’une première période de 120 jours. Malgré l’attitude récente de la Russie dont on pouvait craindre qu’elle refuse de le reconduire, l’accord est prolongé dans les mêmes termes à l’issue de négociations menées notamment au siège de Genève de l’ONU. Une prolongation d’un an était espérée par l’Ukraine mais elle n’a pas pu être obtenue. Seuls trois ports sont toujours concernés : Odessa, Pivdennyi-Youjne et Tchornomorsk. Mykolaïv, plus à l’est, un port pourtant important pour élargir le potentiel ukrainien, y échappe.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré en premier sur Twitter : « Je salue l’accord de toutes les parties pour poursuivre l’initiative céréalière de la mer Noire afin de faciliter la sécurité de la navigation des exportations de céréales, de denrées alimentaires et d’engrais depuis l’Ukraine. L’initiative démontre l’importance d’une diplomatie discrète pour trouver des solutions multilatérales. »

Toujours sur Twitter, le président turc Recep Tayyip Erdogan a lui aussi indiqué que « suite aux pourparlers quadripartites organisés par la Turquie, l’accord sur le corridor céréalier de la mer Noire a été prolongé de 120 jours à compter du 19 novembre ».

Depuis son entrée en vigueur en août, plus de 11 millions de tonnes de céréales et d’'autres produits agricoles ont été expédiées depuis l’Ukraine, soit 500 navires qui ont franchi les détroits turcs.
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... aine-45361

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Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

Message par energy_isere » 17 déc. 2022, 23:25

Le corridor maritime ukrainien a déjà permis d’exporter plus de 14 millions de tonnes de denrées agricoles (ONU)

Agence Ecofin 16 dec 2022

La reprise des exportations ukrainiennes de produits agricoles par la route, le rail et la mer depuis quelques mois, a éloigné les craintes d’une crise alimentaire mondiale. Avec le prolongement de l’accord facilitant les expéditions, l’horizon s’éclaircit un peu plus pour le commerce mondial.

Depuis le 22 juillet dernier, l’accord sur le corridor maritime en mer Noire a facilité l’exportation par l’Ukraine de plus de 14 millions de tonnes de produits alimentaires, dont le blé, le maïs, l’huile de tournesol et le soja. C’est ce qu’a affirmé Rebeca Grynspan, Secrétaire générale de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED)

Reconduite à la mi-novembre pour quatre mois supplémentaires sous la médiation de l’ONU et de la Turquie, l’entente a globalement permis d’apaiser les cours du blé et entraîné un mouvement de détente sur le marché des produits de base.

Ainsi après avoir atteint un record en mars dernier dans la foulée de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février, l’indice des prix mondiaux de l’ONU a légèrement baissé en novembre, signant tout de même un 8ème repli mensuel consécutif.

« Des expéditions principalement orientées vers les pays les plus pauvres »

Alors que sur ces derniers mois, plusieurs déclarations des autorités russes ont souligné que l’initiative ciblait prioritairement les pays riches, en l’occurrence les pays de l’Union européenne (UE), Mme Grynspan rejette en bloc ces accusations. En effet, précise la dirigeante, il faut différencier les exportations de céréales pour le bétail de celles destinées aux humains.

« Soyons clairs, les aliments pour animaux ne sont jamais allés en majorité dans les pays en développement. Ceux-ci ont largement bénéficié de l’Initiative sur les céréales de la mer Noire en ce qui concerne les denrées alimentaires destinées à la consommation humaine. Ainsi, deux tiers des exportations de blé sont destinés aux pays en développement », explique-t-elle.

Si elle reconnait qu’il y a encore du chemin à parcourir pour que les expéditions ukrainiennes retrouvent leur dynamique d’avant la guerre, l’ancienne vice-présidente du Costa Rica a également rappelé le besoin urgent de parvenir à un déblocage sur la question des engrais russes dont l’accès aux marchés mondiaux est l’un des points de l’accord de juillet.

Selon le président russe, Vladimir Poutine, 300 000 tonnes d’engrais russes sont actuellement bloqués dans des ports européens en raison des sanctions occidentales touchant notamment les secteurs financiers et logistiques.
https://www.agenceecofin.com/marches/16 ... icoles-onu

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Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

Message par energy_isere » 11 févr. 2023, 14:36

Maïs : le Brésil pourrait disputer âprement le titre de premier exportateur mondial avec les USA en 2022/2023

Agence Ecofin 7 fev 2023

Dans le monde, les USA dominent largement l’industrie du maïs cumulant les titres de premier producteur, consommateur et exportateur de la céréale. Toutefois, la donne pourrait changer cette année sur le plan du commerce.

En 2022/2023, la bataille pour la couronne de premier exportateur mondial de maïs sera rude. Longtemps détenteur de ce titre, les USA doivent faire face durant ladite saison à une concurrence sérieuse de la part du Brésil.

Alors que le pays de l’Oncle Sam est sans conteste le leader de la production, la filière connaît en 2022/2023 une mauvaise passe en raison de la sécheresse qui frappe plusieurs régions dans la partie centrale du pays.

Selon les dernières données de l’USDA, la récolte de la céréale devrait atteindre 348,7 millions de tonnes, soit le plus bas niveau en 4 ans tandis que les expéditions sont attendues en recul à 51 millions de tonnes.

Pendant ce temps au Brésil, tous les signaux sont au vert. Avec les conditions climatiques favorables, l’augmentation des surfaces cultivées et la hausse des rendements, la production devrait atteindre 125 millions de tonnes, un record. D’après l’USDA, ce stock pourrait permettre au pays d’exporter un volume historique de 48,5 millions de tonnes.

Si ce niveau anticipé reste pour l’heure inférieur aux prévisions américaines, plusieurs analystes estiment que le Brésil pourrait revenir à hauteur des USA d’ici la fin de la saison en septembre prochain.

Avec la signature d’un accord sur les mesures phytosanitaires en novembre dernier avec la Chine (premier importateur global), les ventes brésiliennes de maïs vers l’empire du Milieu devraient connaître une forte hausse.

Selon les données de l’Association nationale des exportateurs de céréales (ANEC), l’empire du Milieu devrait absorber au minimum 5 millions de tonnes de maïs alors que les expéditions vers l’Europe devraient aussi grimper en raison du déficit créé par la baisse de la récolte en Europe occidentale et par la guerre en Ukraine.

Pour rappel, le Brésil est le 3ème producteur de maïs derrière les USA et la Chine.
https://www.agenceecofin.com/mais/0702- ... -2022/2023

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Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

Message par energy_isere » 15 févr. 2023, 20:16

Ukraine: L'accord sur les céréales en situation "difficile" selon l'ONU

AFP•15/02/2023

L'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes -crucial pour endiguer la crise alimentaire mondiale- est en situation "difficile", a indiqué le chef des affaires humanitaires de l'ONU, Martin Griffiths, espérant toutefois qu'il sera renouvelé le 18 mars.

Cet accord scellé en juillet 2022 entre l'ONU, l'Ukraine, la Russie et la Turquie a permis de limiter la grave la crise alimentaire mondiale provoquée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février.

Il a été reconduit mi-novembre pour 120 jours, et doit être renouvelé le 18 mars, a indiqué M. Griffiths, lors d'une conférence de presse à Genève.

"Je tiens à dire qu'avant le dernier renouvellement, j'avais exprimé une certaine confiance dans le fait que cela se ferait", a-t-il indiqué.

Mais "je pense que nous sommes dans une situation légèrement plus difficile en ce moment", a-t-il affirmé, soulignant que l'accord céréalier "fonctionne en tandem" avec l'accord entre l'ONU et la Russie sur les exportations d'engrais russes.

M. Griffiths a expliqué que ce second accord, signé également en juillet 2022 mais qui court pour trois ans, "est beaucoup plus compliqué, à bien des égards (...) à faire fonctionner" que celui sur les céréales, mais "il est important qu'il fonctionne, il est important que nous fassions sortir les engrais russes".

Moscou s'est plaint que ses exportations d'engrais, un produit de première nécessité pour l'agriculture mondiale, sont de facto bloquées bien qu'elles ne tombent pas sous le coup des sanctions imposées par les pays occidentaux depuis le début de la guerre.

M. Griffiths a toutefois dit "espérer et croire" que l'accord céréalier serait renouvelé à la mi-mars, soulignant son importance pour la sécurité alimentaire mondiale.

L'accord a maintenant permis à près de 20 millions de tonnes de céréales d'atteindre des millions de personnes dans le monde, a-t-il expliqué.

Le 18 janvier, l'ONU avait indiqué que la Chine était le premier destinataire des exportations réalisée dans le cadre de l'accord, l'Espagne le deuxième et la Turquie, le troisième.

A la même date, près de 44% du blé exporté avait été expédié vers des pays à revenu faible ou intermédiaire, dont 64% vers des économies en développement.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a acheté l'année dernière 8% du total de blé exporté grâce à cet accord, pour soutenir ses opérations humanitaires dans les régions du monde frappées par la faim.

Plus de 1.300 voyages ont été permis jusqu'à présent par l'équipe du Centre de coordination conjoint - composé de fonctionnaires de l'ONU, de Russie, de Turquie et d'Ukraine, selon l'ONU.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 0e150bfa2e

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Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

Message par energy_isere » 15 févr. 2023, 20:51

2023 Année internationale du mil

À sa 75e session, en mars 2021, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé 2023 Année internationale du mil. La FAO est l’organisme chef de file chargé de conduire la célébration de cette année internationale, en collaboration avec d’autres parties prenantes. Le mil peut pousser sur des terrains arides avec une quantité minimale d’intrants et survivre à des changements climatiques. Il constitue ainsi une solution idéale pour les pays qui doivent renforcer leur autosuffisance et réduire leur dépendance à l’égard des céréales.

L’Année internationale du mil (#IYM2023) sera l’occasion de sensibiliser et de porter l’attention des politiques sur les bienfaits du mil au regard de la nutrition et de la santé, ainsi que sur l’aptitude de cette plante à être cultivée dans des conditions difficiles et instables. Elle servira en outre à promouvoir la production de mil et à faire valoir que cette céréale pourrait ouvrir de nouveaux débouchés commerciaux durables, au profit des producteurs mais aussi des consommateurs.
https://www.fao.org/millets-2023/fr
Année internationale du mil – Exploiter le potentiel du mil pour le bien-être des populations et de l’environnement
Les Nations Unies ont choisi l’année 2023 pour intensifier les efforts en matière de production de mil, compte tenu des propriétés nutritionnelles de cette céréale et de sa capacité d’adaptation au changement climatique.

Image
Cérémonie d'ouverture de l'Année Internationale du Millet 2023


06/12/2022 Rome

Alors que les systèmes agroalimentaires mondiaux rencontrent des difficultés pour nourrir une population mondiale en constante augmentation, les céréales résilientes comme le mil constituent une solution à la fois abordable et nutritive. Il importe donc de redoubler d’efforts pour en promouvoir la culture.

Tel était le message adressé lors de la cérémonie d’ouverture de l’Année internationale du mil – 2023, mardi, au siège de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Le terme mil comprend un ensemble varié de céréales, dont le mil à chandelle, le millet commun, le millet des oiseaux, le millet à grappe, le petit millet, le millet indigène, le millet brun, le finger millet, le millet de Guinée, ainsi que le fonio, le sorgho (ou gros mil) et le teff. Le mil est une source importante de nourriture pour des millions de personnes en Afrique subsaharienne et en Asie. Profondément enraciné dans les cultures et traditions de peuples autochtones, il permet de garantir la sécurité alimentaire dans des territoires où il revêt une pertinence culturelle.

«Le mil jouit d’une culture ancestrale incroyable et présente une valeur nutritionnelle élevée. Il peut jouer un rôle de taille et contribuer à nos efforts collectifs en faveur de l’autonomisation des petits exploitants, du développement durable, de l’élimination de la faim, de l’adaptation au changement climatique, de la promotion de la biodiversité et de la transformation des systèmes agroalimentaires», a déclaré le Directeur général de la FAO, M. Qu Dongyu, aux participants à cette rencontre.

Accroître la production de mil peut permettre de soutenir les moyens de subsistance des petits producteurs et offrir des emplois décents aux femmes et aux jeunes. Les revenus ainsi créés pourront stimuler la croissance économique. Grâce à la possibilité offerte par le mil, à savoir une solution de substitution saine pour les céréales, les risques liés aux chocs de production peuvent être atténués.

L’Année internationale du mil (2023) et la volonté de renforcer la production de cette céréale permettront de contribuer au Programme de développement durable à l’horizon 2030.

«Cette Année internationale arrive à point nommé pour nous rappeler l’importance de cette céréale. Elle est l’occasion idéale de sensibiliser l’opinion et d’attirer l’attention des politiques sur les avantages de la consommation de mil pour la nutrition et la santé, la possibilité de le cultiver dans des conditions climatiques défavorables et changeantes et la création de débouchés commerciaux durables et innovants pour le secteur du mil dans de nombreux pays, au profit des agriculteurs et des consommateurs du monde entier», a déclaré le Directeur général, M. Qu, à son auditoire.

La Secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Mme Amina Mohammed, a adressé un message vidéo lors de la cérémonie d’ouverture. La Ministre d’État indienne chargée de l’agriculture, Mme Shobha Karandlaje, a transmis un message de la part du Premier Ministre, M. Narendra Modi. L’Inde, qui avait présenté la proposition relative à l’Année internationale, en préside le Comité directeur.

Le Ministre nigérian de l’agriculture et du développement rural, M. Mohammed M. Abubakar, a également prononcé un discours, tandis que la Ministre des affaires étrangères du Panama, Mme Janaina Tewaney Mencomo, s’est exprimée par message vidéo.

L’Année internationale du mil (2023) vise à promouvoir le mil auprès de diverses parties prenantes, telles que les agriculteurs, les jeunes et la société civile, et à inciter les gouvernements et les responsables politiques à accorder la priorité à la production et au commerce de cette céréale.
https://www.fao.org/newsroom/detail/int ... ronment/fr

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Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

Message par energy_isere » 24 févr. 2023, 12:17

Céréales d'Ukraine: une nouvelle baisse de production attendue en 2023

RFI le : 24/02/2023

Ce n'est pas une grande surprise, mais cela se confirme. La prochaine campagne de blé et de maïs en Ukraine s'annonce encore moins bonne que celle qui se termine. Mais cela n'augure pas forcément de graves conséquences pour l'approvisionnement du continent africain.


Les conséquences de la guerre dans les champs se traduisent en chiffres : cette année, le gouvernement ukrainien table sur une récolte de céréales en baisse de 36% par rapport à l'année dernière, soit 50 millions de tonnes. En cause une baisse des surfaces cultivées (-27%), la hausse des coûts du carburant, mais aussi des machines agricoles, plus difficiles à trouver et un manque de main d'œuvre. Ces contraintes pèsent d'ailleurs actuellement sur la fin de la récolte de maïs. Par rapport à l'année dernière, l'Ukraine devrait récolter 12 millions de tonnes de blé en moins en 15 millions de tonnes de maïs en moins.

Les effets de la guerre pourraient ne pas s'arrêter là. La prochaine campagne risque en effet de décevoir un peu plus : les projections du cabinet UkrAgroconsult font état d'une baisse de production de plusieurs millions de tonnes – soit 16 millions de tonnes de blé et 21 millions de tonnes de maïs. Si ces chiffres se confirment, ils auront un impact automatique sur les exportations de céréales. Avec ces projections, l'Ukraine exporterait pour la campagne 2023/2024, selon UkraAgroconsult, 3 millions de tonnes de blé en moins – soit 9,5 millions de tonnes – et 7 millions de tonnes de maïs en moins – soit 19 millions de tonnes.

Les pays qui faisaient leur marché en Ukraine vont devoir se fournir ailleurs

L'Afrique du Nord, qui achetait en direct près de 30% des exportations de blé d'Ukraine avant la guerre, s'est déjà adaptée et n'a importé cette année plus que 8% du blé ukrainien commercialisé hors du pays. L'Afrique subsaharienne ne reçoit, de son côté, plus que 5% des exportations ukrainiennes, au lieu de 9 auparavant, selon les chiffres de la fondation FARM.

Pour l'heure, les importations mondiales sont en hausse sur la campagne actuelle. Il n'y a pas de pénurie, l'approvisionnement en blé des grands pays importateurs n’est pas menacé, il est assuré, explique la Fondation pour l'agriculture et la ruralité dans le monde, par les concurrents de l'Ukraine sur le marché des céréales, c'est-à-dire la Russie et l'Union européenne. On sait notamment qu'une partie des flux ukrainiens a transité par la Pologne, qui aurait exporté 1,2 million de tonnes entre mars et octobre dernier vers l'Afrique subsaharienne et que les exports français vers l'Algérie et le Maroc ont nettement augmenté. La France et l'Union européenne étaient les fournisseurs traditionnels de la région avant l'arrivée récente des fortes productions de céréales de la mer noire sur le marché, rappelle Olia Cherif Tayeb, responsable d'études à la Fondation FARM.

Ces fournisseurs seront-ils encore capables d'envoyer autant de blé vers le continent l'année prochaine ? « Cela dépendra de leur production et donc des conditions climatiques », explique l'experte. Mais aussi de la capacité des deux autres grands exportateurs mondiaux que sont l'Argentine et le Canada, qui participent à l'équilibre du marché mondial.

Outre les volumes produits, la reconduction ou non du corridor céréalier en mer Noire au mois de mars aura aussi bien évidemment un impact sur la disponibilité des céréales à l'export.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... ue-en-2023

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Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

Message par mobar » 24 févr. 2023, 17:29

Boycott des produits russes et chinoiS
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

Message par energy_isere » 27 févr. 2023, 20:27

Les pays frontaliers de l'Ukraine, des importateurs «forcés» de céréales
Une partie de la récolte ukrainienne qui n'emprunte pas le corridor maritime transite par les pays européens de l'Est. Un transit qui dure parfois et qui fait baisser les prix localement, au grand dam des agriculteurs des pays concernés.

RFI le : 27/02/2023 Par : Marie-Pierre Olphand

Les pays frontaliers de l'Ukraine sont devenus malgré eux de grands importateurs de céréales en quelques mois, sans pour autant consommer plus. Les exportations par voie terrestre de grains ukrainiens se sont en effet renforcées depuis un an, en substitution d'abord, puis en complément, du corridor maritime.

Entre juillet et novembre dernier, plus d'un quart du blé exporté d'Ukraine a rejoint la Hongrie, la Pologne et la Roumanie, selon la Fondation pour l'agriculture et la ruralité dans le monde (FARM).

Les céréales ukrainiennes « trop » compétitives

Des volumes en partie réexpédiés vers la Turquie, premier exportateur mondial de farine, et partiellement vers l'Afrique. Mais le rythme des arrivées d'Ukraine n'est pas celui des exports vers les pays tiers. Un peu comme s'il y avait une autoroute pour arriver dans ces pays frontaliers et un embouteillage pour en sortir. Car même si l'Europe a tout fait pour faciliter l'évacuation des céréales ukrainiennes par ses pays membres, au final la tâche incombe aux opérateurs privés, roumains, hongrois, et polonais, qui achètent la marchandise, et cherchent ensuite à la revendre.

Cette marchandise importée est, même si c'est temporaire, considérée comme disponible localement et entre en compétition avec la production des pays concernés. Elle bloque aussi les capacités de chargement utilisées par les agriculteurs locaux, explique Gautier Le Molgat analyste pour le groupe Argus Media.

Le calendrier agricole alimente les stocks

Des agriculteurs roumains notamment se seraient plaints d'un blé ukrainien, vendu 50, voire 100 euros moins cher que les prix pratiqués localement. Même si les producteurs ukrainiens ne vendaient pas à prix cassé, la concentration subite de l'offre en grain dans un pays donné suffirait à alimenter la spirale baissière. Pour tenter d'y échapper, les agriculteurs européens concernés n'ont plus qu'à stocker, mais tous n'ont pas les capacités nécessaires.

L’accumulation de céréales dans les pays européens frontaliers de l’Ukraine n’est pas nouvelle, mais le phénomène s’est accentué ces dernières semaines à cause du calendrier agricole : aux volumes de blé de l'été 2022 viennent désormais s'ajouter la récolte de maïs qui se termine.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... %C3%A9ales

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Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

Message par energy_isere » 05 mars 2023, 19:54

La Turquie tente de renouveler l'accord sur les céréales en mer Noire

Reuters 5 mars 2023

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a déclaré dimanche qu'Ankara travaillait à prolonger l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes depuis des ports de la mer Noire qui doit bientôt expirer.

L’accord signé en juillet 2022 entre la Russie et l'Ukraine, sous l'égide des Nations unies et de la Turquie, permet les exportations de céréales à partir de trois ports ukrainiens, dont celui d’Odessa.

Il doit expirer le 18 mars dans sa forme actuelle alors que la Russie a fait savoir qu'elle n'était pas satisfaite de certains aspects.

"Nous travaillons d'arrache-pied à la bonne mise en œuvre et à la poursuite de l'extension de l'accord sur les céréales de la mer Noire", a déclaré Mevlut Cavusoglu dans un discours prononcé lors d'une Conférence des Nations unies à Doha, au Qatar.

La Russie a dit qu'elle accepterait de prolonger l'accord sur les céréales de la mer Noire que si les intérêts de ses propres producteurs agricoles sont pris en compte.

Les exportations agricoles de la Russie n'ont pas été explicitement visées par les sanctions occidentales, mais Moscou affirme que les restrictions imposées sur les paiements, la logistique et l'assurance constituent un "obstacle" à l'exportation de ses propres céréales et engrais.

Mevlut Cavusoglu a déclaré qu'il avait également discuté avec le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, de la prolongation de l'accord. Près de 23 millions de tonnes de céréales et d'autres denrées alimentaires ont été exportées en vertue de l'accord à la date du 3 mars, selon le Centre commun de coordination en Turquie qui supervise sa mise en œuvre.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon ... 764&ei=155

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Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

Message par energy_isere » 11 mars 2023, 15:31

Maroc : la récolte céréalière a chuté de près de 70 % en 2022 à 3,3 millions de tonnes (FAO)
ecofin 06 mars 2023
https://www.agenceecofin.com/cereales/0 ... tonnes-fao

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Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

Message par energy_isere » 19 mars 2023, 20:50

Guerre en Ukraine : la Russie accepte l'extension pour seulement 60 jours de l'accord sur les céréales ukrainiennes
Ce mécanisme a permis d'apaiser la flambée des prix depuis l'invasion de l'Ukraine.


Le 18/03/2023

Deux mois et non quatre. Moscou a accepté une prolongation de l'accord sur l'exportation de céréales ukrainiennes pour seulement 60 jours et non 120 comme indiqué par Kiev, a affirmé samedi 18 mars la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, citée par l'agence russe Interfax. Un peu plus tôt, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait annoncé la prolongation de l'accord international sur l'exportation des céréales ukrainiennes, lors d'un discours télévisé, sans en préciser la durée. Ce mécanisme a permis d'apaiser la flambée des prix depuis l'invasion de l'Ukraine le 24 février 2022.
https://www.francetvinfo.fr/monde/europ ... xtor=AL-85

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