[Céréales] Production, stocks et prix des céréales

[Tiennel]

A l'heure actuelle, la production pétrolière mondiale avoisine les 4 milliards de tonnes. Aujourd'hui, la part commercialisée de ces ressources représente 1,6 milliard de tonnes, soit 40 % de la production totale.

je suppose que l' auteur à voulu parler du pétrole commercialisé en dehors du pays de production.

Par exemple le pétrole extrait aux USA reste aux USA et n'est pas commercialisé au niveau mondial. Idem pour le pétrole extrait en Chine.

Pas tout à fait : l'auteur parle de la quantité de pétrole produit qui passe par les marchés internationaux (NYMEX etc) pour changer de main ; selon ses chiffres, 60% est négocié de gré à gré, directement entre le producteur et son transformateur, sans passer par une place de marché internationale. On peut avoir des trades nationaux qui s'effectue sur un marché international : ainsi, les compagnies pétrolières texanes vendent du pétrole sur le NYMEX aux raffineries US.

[greenchris]

On en parle ici
http://www.planete-urgence.org/planete- ... uote]Selon les prévisions, il manquera cette année 61 millions de tonnes dans les réserves céréalières mondiales pour satisfaire les besoins de consommation . Ce sera la sixième fois au cours des sept dernières années que la production ne parvient pas à satisfaire la demande. Par conséquent, on estime que les réserves mondiales, en incluant les récoltes de cette année, vont baisser à l’équivalent de 57 jours de consommation. Il s’agirait du stock de sécurité le plus bas depuis 1972, lorsque les réserves tombèrent à 56 jours, entraînant un doublement des prix céréaliers. [/quote]

C'est juste un court extrait.

[lionstone]

http://www.fao.org/newsroom/fr/news/2006/1000365/

Stocks céréaliers mondiaux: prévisions en forte baisse
Crises alimentaires dans plusieurs pays

19 juillet 2006, Rome – Les stocks céréaliers mondiaux devraient accuser une forte baisse en 2006 du fait d’une faible régression de la production alliée à une utilisation croissante, selon les dernières prévisions de la FAO.

Les cours des céréales sur les marchés internationaux, dopés par une forte demande et des perspectives moroses au niveau de l’offre, étaient fermes ou en hausse au cours des derniers mois, indique le rapport de la FAO Perspectives de récoltes et situation alimentaire.

La demande devrait être soutenue par l’utilisation accrue de céréales pour l’alimentation animale suite à la reprise de la consommation de volailles. L'intérêt accru pour l’éthanol comme carburant devrait également accroître l’utilisation des céréales secondaires, notamment le maïs, selon le rapport.

Bien qu’en baisse d’un pour cent par rapport aux niveaux de 2005, la production céréalière mondiale pour 2006 devrait atteindre 2 020 millions de tonnes, soit la troisième plus importante jamais atteinte et supérieure à la moyenne sur cinq ans, indique le rapport.

Plusieurs pays restent confrontés à des crises alimentaires nécessitant une aide extérieure en dépit de "perspectives alimentaires mondiales satisfaisantes".

Afrique

Malgré l’amélioration de la pluviosité en Afrique orientale, une aide alimentaire d’urgence reste requise dans les zones de pâturages de la Corne de l’Afrique qui avaient sévèrement souffert de la sécheresse en 2005.

Au Kenya, les perspectives de la campagne actuelle sont favorables, mais en Somalie la situation est moins réjouissante pour la troisième année consécutive.

En Afrique australe, les récoltes de céréales secondaires sont en nette amélioration dans la plupart des pays affectés par la sécheresse l’année dernière. De ce fait, les importations devraient accuser une baisse notable.

En Afrique du Sud, toutefois, la production a baissé fortement du fait de la diminution des zones plantées alors qu’en Angola la production a souffert de la sécheresse dans la plupart des zones productrices.

Au Zimbabwe, malgré une nette amélioration par rapport à l’année dernière, la production de maïs reste franchement inférieure aux besoins. En outre, des millions de personnes vulnérables n’ont plus accès à la nourriture du fait de l’inflation à plusieurs chiffres.

Dans l’est du Sahel, les moussons sont en retard et localisées. Au Niger, la situation nécessite une surveillance étroite, car les réserves alimentaires sont épuisées dans la majorité des foyers et la consommation a fortement chuté.

Asie

En Asie, plusieurs pays ont connu de bonnes récoltes de blé. Les premières prévisions pour les céréales secondaires et le riz sont généralement favorables du fait de l’arrivée de la mousson en temps opportun dans les principales régions de production.

Toutefois, la République démocratique de Corée reste confrontée à un important déficit céréalier et l’insécurité alimentaire chronique devrait continuer à affecter de larges tranches de la population, selon le rapport.

Moyen-Orient

Les perspectives pour les céréales d’hiver actuellement récoltées sont favorables dans l’ensemble. En Irak, la situation alimentaire reste tributaire des troubles et des problèmes de sécurité.

En Afghanistan, malgré de faibles précipitations cette année, notamment dans les zones sud et ouest des montagnes de l’Hindukush, les récoltes céréalières, estimées à un peu plus de 5,2 millions de tonnes, sont supérieures à la moyenne. Toutefois, les ménages vulnérables auront encore besoin d’aide alimentaire l’année prochaine.

Ouragans

En Amérique centrale et dans les Caraïbes, on prévoit une nouvelle saison d’ouragans alors que cette partie du monde a énormément souffert, l’année dernière, d’ouragans extrêmement puissants – les plus forts jamais enregistrés jusqu’ici – qui ont fait quelque 2 300 morts et des dégâts estimés à environ 100 milliards de dollars. L’agriculture a été particulièrement touchée.

[lionstone]

http://www.alsapresse.com/jdj/06/07/21/ ... le_13.html

Récoltes La canicule et la sécheresse inquiètent les agriculteurs
Les agriculteurs français craignent que la canicule persistante sur une grande partie du pays n'ait, comme en 2003, de graves conséquences sur les récoltes.

« L'année 2006 se présentait mieux que 2003 mais la conjugaison de la sécheresse et de la canicule obère sérieusement l'optimiste initial », s'inquiétait hier la FNSEA. « La situation s'aggrave partout sur le territoire. Qu'il s'agisse de problèmes d'approvisionnement en fourrage dans certaines régions, de mauvais rendements dans d'autres ou bien encore du manque d'eau pour irriguer, la situation n'est guère brillante », constate la fédération.
Prévisions de blé en baisse

La France, qui s'attendait en juin à une abondante récolte de blé tendre avec 36,9 millions de tonnes, pas très loin du record historique de 1998 (38,3 MT), a déjà dû réviser en baisse sa prévision à 35,3 millions. Un courtier sur le marché du blé évoque même une récolte inférieure aux 34,9 millions de 2005. Aussi, la FNSEA demande que soit avancée la réunion de la Commission des calamités agricoles prévue fin septembre, « ce qui permettra c…s d'être plus efficace dans le tempo du soutien nécessaire au monde agricole ». La Confédération Paysanne, deuxième syndicat agricole, demande aux pouvoirs publics la mise en place d'« un système d'aide au transport des fourrages des zones d'excédent fourrager vers celles en fort déficit ». Pour le moment, seule l'utilisation des parcelles mises en jachère pour la nourriture des animaux a été autorisée dans 68 départements. Réuni mercredi soir, le « comité de suivi de la sécheresse », réunissant les services de l'État, les organisations et syndicats agricoles, s'est contenté de constater que la « situation se dégradait dans de nombreux départements », n'ayant pu étendre à l'ensemble du territoire cette autorisation.
Les jachères utilisées

En effet, la Commission européenne, contrairement à ce qui était prévu dans un premier temps, a renoncé à transférer aux États membres la possibilité de décider eux-mêmes d'utiliser les jachères « pour l'affouragement des animaux en cas de circonstances exceptionnelles ». Le ministre de l'Agriculture, Dominique Bussereau, a demandé à Bruxelles, la semaine dernière, de permettre dans tous les départements français de faire pâturer les bêtes sur les jachères. La réponse est attendue le 27 juillet, a-t-on indiqué au ministère de l'Agriculture.
Restrictions de l'usage de l'eau

En 2003, la commission des calamités agricoles avait déclaré une procédure de calamités dans 83 départements pour un total de 600 millions d'euros d'indemnisation. Pour 2005, le total des indemnités versées à ce titre s'est élevé à 243 millions dans 48 départements, selon le ministère de l'Agriculture. En France, seulement 5,7 % des terres agricoles cultivées sont irriguées, soit 1,6 million d'hectares, dont un peu plus de la moitié pour le maïs. Le principal problème réside dans le fait que durant les mois chauds de l'été, l'agriculture représente environ 80 % de l'utilisation de l'eau, selon le ministère de l'Écologie. Ce qui a amené de nombreuses préfectures à prendre des mesures de restrictions de l'usage de l'eau par les agriculteurs. Dans certains endroits, ce n'est même pas nécessaire car certains cours d'eau sont déjà à sec, comme le Fusain, à Château-Landon (Seine-et-Marne).

Avec 6% de terre irriguée mais 80% de la consommation totale d'eau en été, comment va t’on faire avec le réchauffement climatique si d’aventure il faudra doubler, tripler ou quadrupler les surfaces irrigables ?

[energy_isere]

les reserves de céréales sont au plus bas depuis les années 1970 !

Food shortages

Get ready for Peak Grain. Two months of global food reserves is all that's separating us from mass starvation.
--
Brace yourself for crises at the cash register. Major price hikes for food are coming, as Peak Grains join the lineup of life-changing events such as Peak Oil and Peak Water. Unless this year's harvest is unexpectedly different from six out of the last seven, the world's ever-decreasing number of farmers will not produce enough staple grains to feed its ever-increasing number of people.

Quite a shift from obsessing about obesity, isn't it?

...The international cupboard or "reserve" of grains (wheat, rice and corn, for example), he showed, is now at its lowest point since the early 1970s.
...
While there's been a crisis of quiet desperation over at least a decade for the 15,000 people who die each day from hunger-related causes, shortages and high prices are about to become everyone's problem.

Turns out that if massive disaster strikes, there's enough in the global cupboard to keep people alive on basic grains for 57 days. Two months of survival food is all that separates us from mass starvation due to drought, plagues of locusts and other pests, or the wars and violence that disrupt farming, all of which are more plentiful than food.

And since the World Trade Organization prohibits government intervention that keeps any items off the free trade ledger, there's no law that says Canadians, or any other people, get first dibs on their own food production.

To put the 57 days in historical perspective, the world price for wheat went up six-fold in 1973, the last time reserves were this low. Wheat prices ricocheted through the food supply chain in many ways, from higher prices for cereal and breads eaten directly by humans to the cost of milk and meat from livestock fed a grain-based diet.

If such a chain reaction happens this year, wheat could fetch $21 a bushel, about six times its current price. It might cost even more, given that there are now two other pressing demands for grains that were less forceful during the 70s.

Those happy days predated modern fads such as using grains for ethanol, now touted as an alternative to petroleum fuels for cars, and predated the factory barns that bring grains to an animal's stall, thereby eliminating grazing on pasture grasses.

University ethics classes and church elders can ponder the moral dilemmas imposed on the wealthy when they choose fuel and meat while others starve.

Historians will also recall that 1970s food prices went up because of price hikes for oil, contributing to the runaway inflation that defined the decade's economic challenge. That experience shows that seemingly small blips in food reserves and availability can lead to major shocks in the economy and society.

The drop in world food reserves back then was also accompanied by trends from which the world has yet to fully recover. Legacies include traumatic famines across Africa, Afghanistan and Bangladesh, the emergence of hard right politics in conventional parties as governments prepared for a crackdown on unions that were blamed for the inflationary spiral, and tight money policies that doubled unemployment levels.

Even modest price changes can have a big wallop this time, too, especially in a world that's already suffering from crisis overload. For a third of the world's people who subsist on less than $2 a day, even a few pennies increase in food prices can make a life-and-death difference.
(20 July 2006)
Excellent article, worth reading in full. Wayne Roberts is the Project Co-ordinator of the Toronto Food Policy Council, who have a peak oil aware food security policy. The Food Policy Charter stands as a great example to all cities. -AF




Wheat price soars as world granaries run low
Kevin Morrison, The Australian
A "PERFECT storm" of record northern summer temperatures, low global grain stocks and the expected growth in biofuels has seen wheat prices rise to 10-year highs and may lead to increases in the cost of bread and pasta.

Corn and barley prices are also likely to rise, which may in turn push up the cost of beer and breakfast cereals.

The US has had the warmest year on record and Europe has experienced a heatwave that has damaged grain crops at a time when worldwide grain inventories are at relatively low levels.

In Britain, which this week experienced its hottest July day, crops have matured now, forcing some wheat farmers to start harvesting in mid-July, a month earlier than normal - the earliest UK wheat harvest since the 1976 heatwave.

The UK barley crop is also affected by the heat and in turn is expected to push up the price of malt, a key ingredient for beer. The Italian farmers body Coldiretti warned that hot, dry weather had caused E100 million ($168 million) worth of damage to crops in northern Italy as yields - the amount of wheat or corn grown per hectare - would fall by up to 9 per cent.

The US Department of Agriculture said that growing conditions for the US spring wheat crop were the worst in 18 years because there was not enough moisture to germinate seeds...

The concern about wheat production comes at a time when global production is projected to fall short of demand this season, which would make it the fifth of the past six years where demand has exceeded supply.

The US Department of Agriculture is expected to announce record low wheat inventories next year, which will come ahead of a sharp lift in wheat demand by the biofuel industry over the next two years as more ethanol plants using wheat as an ingredient open in Europe.
(22 July 2006)

source energybulletin : http://www.energybulletin.net/18496.html

[lionstone]

15 millions de paysans chinois expropriés d'ici 2011
http://www.lexpansion.com/html/4/4244.2.145609.html

Au moins 3 millions de paysans chinois pourraient perdre leur terre chaque année d'ici 2011, à cause de l'urbanisation du pays. Soit un total minimum de 15 millions de personnes expropriées. C'est ce que révèle un rapport du ministère chinois du travail et de la sécurité, publié lundi. Il précise que, depuis dix ans, 40 millions d'agriculteurs ont déjà vu leurs terres réquisitionnées par l'Etat. Il affirme également que, pour faire face aux conséquences de ce phénomène, le gouvernement s'efforce de former les paysans pour les aider à retrouver du travail en ville, et qu'il cherche à améliorer les compensations reçues par les paysans chassés de leurs terres. Les jacqueries, souvent réprimées brutalement, se sont multipliées ces dernières années en Chine, principalement dans le Sud où la pression foncière est importante. Selon les statistiques gouvernementales, les "troubles à l'ordre public" ont connu une hausse de 6,6% en 2005 sur un an, avec 87.000 incidents recensés, tandis que le nombre des "rassemblements de masse qui perturbent l'ordre public" s'est accru de 13%.

http://french.china.org.cn/french/247126.htm

[Geispe]

il semblerait qu'ils soient aussi en train de reproduire l'exode rural que nous avons eu chez nous...

[Krom]

il semblerait qu'ils soient aussi en train de reproduire l'exode rural que nous avons eu chez nous...

Ca fait un petit moment qu'il a commencé en fait.

[fabinoo]

Europe : une récolte céréalière en baisse de 3,6%
(AFP - 11/08/06)

Les vagues de chaleur et de sécheresse qu'a connues l'Europe en juillet devraient réduire les rendements agricoles en 2006, estime une analyse publiée par la Commission européenne.

Bruxelles anticipe une baisse de la production de céréales des pays de l'Union européenne de 3,6% par rapport à 2005, année déjà médiocre.
Les cultures les plus touchées seraient le maïs grain (-5,1 %), la pomme de terre (-4,3 %), le blé tendre (-4 %), la betterave sucrière (-3 %), ainsi que l'orge d'hiver (-2 %).

L'Allemagne, la Pologne, le Royaume-Uni, la France et l'Italie sont les pays les plus affectés.

[Geispe]

La France, qui s'attendait en juin à une abondante récolte de blé tendre avec 36,9 millions de tonnes, pas très loin du record historique de 1998 (38,3 MT), a déjà dû réviser en baisse sa prévision à 35,3 millions. Un courtier sur le marché du blé évoque même une récolte inférieure aux 34,9 millions de 2005

çà fait une demie tonne par français si j'ai bien calculé...
Sait-on combien on en mange et où va le reste ?

[pat43]

de memoire à une epoque c'etait 1/3 de consommation humaine, 1/3 de consommation animale, et le dernier tiers export. (mais je ne garantis rien)

[Devenson]

Des récoltes très abondantes en Chine cette année vont permettre de répondre à la demande intérieure. Cela devrait, au moins pour un temps , interrompre la baisse des stocks :
http://www.fas.usda.gov/grain/circular/ ... aintoc.htm

[mahiahi]

çà fait une demie tonne par français si j'ai bien calculé...
Sait-on combien on en mange et où va le reste ?

de memoire à une epoque c'etait 1/3 de consommation humaine, 1/3 de consommation animale, et le dernier tiers export. (mais je ne garantis rien)

Petit calcul...
1/6 de tonne ~ 166 kg de blé/an
En prenant un taux d'extraction de 75%, ça fait 125 kg de farine par Français et par an.
Ce qui fait, par jour, un peu moins de 350g de farine.
En imaginant que cette farine soit composée uniquement de pain, la ration quotidienne du Français moyen serait à peu près de 480g.

[kraveunn]

Les céréales sont désormais convoitées par les supermarchés et les stations-service

Cette année, ce sont les voitures, et non la population, qui seront les bénéficiaires de la majorité de l’augmentation de la production céréalière mondiale

http://www.planete-urgence.org/planete- ... php?ID=910

[phyvette]

Cette année, ce sont les voitures, et non la population, qui seront les bénéficiaires de la majorité de l’augmentation de la production céréalière mondiale

http://www.planete-urgence.org/planete- ... php?ID=910

Si augmentation il y a ? Rien n'est moins sur , selon les prévisions de Bruxelle, la production céréalière européenne pour 2006 devrait chuter de 4% pour le blé tendre, de 2% pour l'orge d'hiver, et de 5,1% pour le maïs. Pour la pommes de terre et de betteraves ce n'est pas mieux .
http://www.lalibre.be/article.phtml?id= ... _id=300515

Perspectives céréalières mondiales 2006

La production mondiale de blé devrait être en diminution en 2006 du fait de récoltes en baisse, affectées par des conditions climatiques défavorables, aux Etats-Unis, en Fédération de Russie et en Ukraine. La production de céréales secondaires devrait également diminuer du fait principalement de la réduction des surfaces emblavées aux Etats-Unis.

http://www.planete-urgence.org/planete- ... php?ID=554

Dans le dernier numéro de Valeurs Actuel 01 09 2006 un article sur cette baisse mondial est encore plus alarmiste on y lit " -40% en Ukraine " et env. -10/12% dans la plupart des grande nations industrielles.

Mon fournisseur de farine m'a confié que les années précédentes il payait le blé panifiable plus ou moins 70€ la tonne, pour la nouvelle récolte 2006 le prix tourne autour de 130€/T . Malheureusement pour les agriculteurs , ce sont les coopératives ( par leurs capacités de stockages ) qui encaissent la hausse, le prix payé au cultivateur est le même que l'année dernière.

Manger ou rouler voila une alternative qui va rabattre les oreilles des cornucopiens qui placent tous leurs espoirs dans les biocarburants.

Depuis le temps que d'aucun envisagent la possibilité d'une mauvaise récolte de céréales , on y est.

Les agriculteurs du forum pourraient ils confirmer ? Jersiaise , Brayon... etc a vos claviers

Phyvette