Qu'est-ce qu'un économiste?

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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vincent128
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Qu'est-ce qu'un économiste?

Message par vincent128 » 26 juin 2006, 14:02

Vu l'importance pour la question du Peak Oil, des diverses informations, analyses, etc., émanant d'"économistes" patentés, et qui acquièrent du coup une aura d'importance voire de vérité, il me semble important de bien définir ce qu'est un économiste.

Aussi, je pose la question : quelle définition donneriez-vous du mot "économiste"?

Pour amorcer le débat, voici celle donnée par Pierre Desproges : "ECONOMISTE : expert qui saura demain pourquoi ce qu'il a prédit hier n'est pas arrivé aujourd'hui."
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Tiennel
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Message par Tiennel » 26 juin 2006, 14:34

Vu l'amorce que tu fournis, on pourrait supposer que tu veux créer un fil plutôt humoristique.

Maintenant, tu postes cela dans la section Economie. On va oublier la tonalité débridée de cette section entretenue par le fil Crédit-Social (que je renommerais volontiers Discrédit-Forum), et donc je vais te faire une réponse sérieuse :

Code : Tout sélectionner

économiste : personne qui a une activité professionnelle en rapport avec l'économie. 
Le terme est tout aussi vague que "commercial" (qui regroupe les vendeuses de chaussures et les directeurs commerciaux de multinationales) ou "industriel" (qui désigne aussi bien le directeur général d'un atelier de mécanique de dix personnes que Noël Forgeard ou Carlos Ghosn).

Donc, ce qui compte ce n'est pas le titre d'économiste, puisqu'il n'en est pas un, mais plutôt la fonction exacte de la personne (analyste financier chez Truc, professeur d'économie à l'Université Machin, etc). Quand quelqu'un se présente seulement comme "économiste", c'est :
- soit qu'il n'a pas d'autres fonctions
- soit qu'il ne peut pas parler au nom de l'entité qui l'emploie
- soit que son domaine de compétence n'a rien à voir avec le sujet sur lequel il s'exprime : par exemple, si Carlos Ghosn donne son point de vue sur le marché de la chaussure, on le qualifiera simplement d'industriel pour ne pas souligner inutilement qu'il est en dehors de son champ d'expérience (automobile)
Dans tous les cas, le propos d'un simple "économiste" n'engage que lui et donc sa parole a autant de valeur que celle de n'importe qui sur ce forum.
Méfiez-vous des biais cognitifs

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Re: Qu'est-ce qu'un économiste?

Message par Environnement2100 » 26 juin 2006, 14:55

vincent128 a écrit : Aussi, je pose la question : quelle définition donneriez-vous du mot "économiste"?
Je suis également interloqué par ton approche : veux-tu simplement faire de l'humour, ou lancer une polémique ?
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

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Message par th » 26 juin 2006, 14:55

Il y a quelques economistes qui connaissent bien les problèmes energetiques en climatiques. Par exemple : Jean-Marie Chevalier, Alain Grandjean, Richard Tol, Jeremy Rifkins, ...

"the greatest shortcoming of the human race is our inability to understand the exponential function"- Bartlett.

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Un article interessant...

Message par echazare » 26 juin 2006, 16:38

Dernière modification par echazare le 11 mars 2009, 11:04, modifié 1 fois.

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Message par Alter Egaux » 26 juin 2006, 16:55

La question ne devrait elle pas être : qu'elles sont les économies ?

Car, après tout, les économistes ne sont que des techniciens d'une dicipline ayant de multiples facettes, non ?

Par exemple, se mettre d'accord sur ce qu'est une écomonie libérale, économie que nous subissons tous, c'est déjà plus pertinent. Non ?
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
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Re: Qu'est-ce qu'un économiste?

Message par vincent128 » 26 juin 2006, 17:20

Environnement2100 a écrit :
vincent128 a écrit : Aussi, je pose la question : quelle définition donneriez-vous du mot "économiste"?
Je suis également interloqué par ton approche : veux-tu simplement faire de l'humour, ou lancer une polémique ?
L'humour doit-il être mis au ban d'une discussion sérieuse?

La réponse de Tiennel montre bien qu'une discussion sérieuse peut résulter d'une question sous forme de boutade.

D'ailleurs, Tiennel, merci de cette réponse extrêmement constructive. Effectivement, dans un environnement social et médiatique qui survalorise l'"expert" et le "professionnel", il est important de décliner exactement les fonctions d'une personne. Ca ne nous dit pas tout sur son CV, ses thèses et son orientation idéologique et politique, mais c'est déjà plus précis que "économiste".
Alter Egaux a écrit :La question ne devrait elle pas être : quelles sont les économies ?

Car, après tout, les économistes ne sont que des techniciens d'une dicipline ayant de multiples facettes, non ?

Par exemple, se mettre d'accord sur ce qu'est une écomonie libérale (...) c'est déjà plus pertinent
Là je suis beaucoup moins d'accord. Tu semble confondre deux définitions du mot "économie" :
- l'économie, science des systèmes économiques,
- économie, synonyme de "système économique particulier", comme dans les expressions "économie libérale", "économie dirigée".

Un économiste, ou pour être plus précis, un professeur d'économie par exemple, doit être capable de comprendre et décrire divers systèmes économiques. S'il ne sait que faire la promotion d'un système économique au détriment des autres, il fait du prosélitysme, une attitude qui peut tenir du religieux et/ou du politique, mais il ne fait pas une action scientifique.

La question sous-jacente, je dirais que c'est plutôt celle-ci : l'économie est-elle une science exacte? Science dure, science molle, science humaine? Mais comme la qualité d'une science dépend beaucoup de ses représentants, je trouvais cela intéressant de prendre comme angle d'approche ces personnes que l'on dit, ou qui s'auto-proclament, des "économistes".
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Message par Pura Vida » 26 juin 2006, 17:44

Encore un autre terme vague. Seulement, celui-ci se trouve dans le dicctionaire des sciences économiques (éd PUF, 2001)!!

La définition: "En dépit du fait que nous vivons quotidiennement l'expérience d'une économie monétaire, la monnaie est l'un des concepts économiques les plus difficiles à cerner. C'est sans doute que les formes monétaires sont variées, que les fonctions de la monnaie sont diverses, que la hiérarchie de ces fonctions continue à faire problème, que la rationalité même d'une économie monétaire est moins évidente qu'il n'y paraît; c'est encore parce que les propriétés d'équilibre et d'optimum d'une économie monétaire sont toujours en question; c'est aussi parce que le débat relatif aux modalités de régulation monétaire reste vif; c'est surtout que l'opposition reste grande entre ceux qui s'en tiennent à une conception fondamentaliste de la monnaie et ceux qui l'appréhendent, dans une optique institutionnaliste, comme le fondement même de la société".

Franchement, cette "définition" soporifique a le mérite de préciser (par défaut!) qu'il n'y a pas vraiment de "science économique" ni de "sciences financières". Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de sciences inérieures à telle ou telle branche de l'économie et de la finance en général. Mais je veux dire par là qu'il n'y a pas à se "gêner" à trouver des solutions créatives et équilibrées devant l'absence de science économique et financière, le terme sciences pris dans le sens de la physique et ses branches, de la biologie et ses branches, de l'astrophysique, etc, etc. Tous ces exemples cités et toutes les autres catégories scientifiques sont des sciences constituées et se constituant au fil du temps. Ce qui n'est pas le cas de l'économie et des finances.

Quand on constate l'esprit rationaliste et cartésien dont nous, Français, nous targuons, on reste stupéfait devant les "us et coutumes économiques et financières" qui creusent l'écart entre les riches et les pauvres, ruine des régions entières du monde qui commencent à comprendre, bien tard, mais c'est mieux que jamais, qu'elles doivent prendre leurs affaires en mains et ne pas s'occuper de nos "standards". C'est ce qui commence à se passer dans plusieurs continents ici bas.

Comment se fait-il qu'on est capable de connaître la masse d'une planète au delà du système solaire, mais nous ne trouvons pas l'adéquation entre une production de biens surabondante et sa distribution minimum équitable? Il se peut que des situations du genre: pic du pétrole forcent nos cervelles "fortements" conditionnées à réaliser des procédés économiques et financiers naturels, vrais et le plus près du croit biologique, signal d'équilibre. Toute découverte en énergétique diminuant sensiblement l'entropie nous rapprochera d'un mode de civilisation dont nous ne soupçonnons pas la portée. Il en est de même en matière économique et financière, n'en déplaise à certains qui, c'est certain, n'en resteront pas là.
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Message par toto » 26 juin 2006, 17:48

Dans le milieu technique, on n'aime pas les commerciaux. On les traite de marchands de bagnoles.
Le problème, c'est que quand on pense physique, ils nous répondent marché et phynances.
Sur Oléocène, je retrouve cette coupure. Quand on parle de Gb de réserves, de courbes d'exploitation, de nombreux forumeurs répondent marché, économie.
Ca me donne de l'urticaire tout pareil.

Par dessus le marché (si j'ose dire sans jeu de mots), certains nous expliquent que la phynance ce n'est que du vent. Les Gb que l'on produit, ne sont pas du vent. L'énergie contenue est mesurable en Joules. C'est peut-être basique, mais ça fonctionne comme moyen de mesure.

Quand les choses ne vont plus comme ils l'entendent, les économistes se jettent par la fenêtre.
Un bon économiste est un économiste mort.
Un coup de spleen? Oléocène et ça repart! (des fois)

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Re: Qu'est-ce qu'un économiste?

Message par Alter Egaux » 26 juin 2006, 17:57

vincent128 a écrit :- économie, synonyme de "système économique particulier", comme dans les expressions "économie libérale", "économie dirigée".
[...]
La question sous-jacente, je dirais que c'est plutôt celle-ci : l'économie est-elle une science exacte? Science dure, science molle, science humaine? Mais comme la qualité d'une science dépend beaucoup de ses représentants, je trouvais cela intéressant de prendre comme angle d'approche ces personnes que l'on dit, ou qui s'auto-proclament, des "économistes".
Effectivement, c'est bien du système économique particulier qui m'intéresse.
Parler de ses représentants sans déjà en définir quel système économique ils représentent, cela revient à parler de différentes sciences sans en définir les lois et le système (ici le cube économique).
Cela me parait hasardeux. Non ?
Sans compter qu'il y a une histoire de l'économie.

Ce que je veux souligner, c'est qu'un économiste, quelqu'il soit, représente aussi, si ce n'est une idéologie, une façon de penser.

Par exemple, Alain Rey s'est fait viré de France Inter; alors qu'il travaillait sur la sémantique des mots, co-créateur du Petit -Robert (il est en 1951 le premier collaborateur de Paul Robert, fondateur des célèbres dictionnaires), positionné politiquement. Et oui, même les dictionnaires ne sont pas neutres, idéologiquement !

Alors, on peut définir de façon neutre ce qu'est un économiste, puis on peut après rentrer dans le détail. Et le détail n'est pas neutre.
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Message par Pura Vida » 26 juin 2006, 18:07

À Toto,

Si je pense avoir bien compris ton message, je suis entièrement d'avis qu'il y a des domaines (comme les domaines techniques comme scientifiques) où les boni-menteurs n'ont rien à y faire, mais "tirent les ficelles" quand-même!

Si les finances pouvaient (comme elles le doivent impérativement) fonctionner selon le modèle énergétique (chercher le rendement maximum avec une entropie minimum même si l'écart reste encore très grand et on ne poura jamais arriver à entropie 0 et sans doute de loin) et bien il n'y aurait pas, (car rien n'est parfait) à l'ère de l'automatisme et de la production de masse un tel écart de richesse qui perdure, et aussi et surtout, une telle incertitude pour un gros 50% de la planète (et je suis optimiste par devoir).

Les finances relèvent d'un rôle et d'une technique, (donc pas ou très peu de tricherie). Et je rêve que la "vérité" technique en ces domaines finisse par s'imposer, fut-ce "naturellement".
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Message par energy_isere » 30 juin 2007, 09:11

Voila un article assez curieux ou les économistes s' interessent à la notion de bonheur et du moyen éventuel de le mesurer :
et que le PIB n' est pas une mesure du bonheur on s' en était rendu compte !
Des économistes ont planché à Istanbul sur le bonheur

Comment mesurer le bonheur? Plus de mille économistes et statisticiens réunis à Istanbul par l'OCDE ont planché de mercredi à samedi sur cette question et sur les moyens d'introduire la notion de bien-être au coeur des instruments d'évaluation du progrès humain.

Car pour nombre de participants au 2e Forum mondial de l'OCDE, les indices de développement utilisés jusque là et reposant essentiellement sur l'évaluation de la richesse accumulée -comme la mesure du produit intérieur brut (PIB)-, sont désormais obsolètes.

"Parce que nous mesurons le PIB par habitant, nous pensons savoir si les gens sont satisfaits ou non", a constaté le secrétaire général de l'OCDE, Jose Angel Gurria.

"Mais en fait, dans quelle mesure les dirigeants sont ils informés de ce que veulent, ressentent et croient les gens?", a poursuivi M. Gurria avant d'appeler à "chercher des outils pouvant améliorer l'action politique rationnelle".

Pour le professeur Ruut Veenhoven, de l'université Erasmus de Rotterdam, l'avenir de la statistique passe sans conteste par l'évaluation du bonheur des gens.

Les modalités de l'exercice sont simples: une question -"dans quelle mesure êtes vous actuellement satisfait de votre vie"- à laquelle la personne interrogée répond en attribuant une note.

A la tête d'une Base de donnée mondiale sur le bonheur (World database on Happiness), le scientifique a déjà compilé des données de 95 pays.

On y constate que les gens les plus heureux sur terre sont les Danois, avec un indice de satisfaction de 8,2 sur 10, que les plus malheureux seraient les Tanzaniens (3,2), les Etats-Unis se classant 17e, la France 39e, la Russie 84e.

"Les pays heureux sont ceux qui sont riches, avec une économie compétitive, ils sont démocratiques, bien gouvernés (...), ce sont ceux où règnent l'égalité des sexes et la tolérance, où les gens sont libres de rechercher le mode de vie qui leur convient le mieux", explique le chercheur.

Au niveau des individus, l'universitaire souligne que les personnes mariées sont généralement plus heureuses que les célibataires mais que l'indice baisse avec la naissance d'enfants, que les hommes profitent plus de l'émancipation féminine que les femmes elles-mêmes, que le bonheur a tendance à baisser quand le niveau d'éducation est plus élevé.

Mais au-delà de l'anecdote, ces données pourraient un jour servir de base aux décisions gouvernementales.

"Nous pouvons poser des questions aux gens sur leur bonheur dans différents domaines de leurs vies, nous pouvons ensuite progresser vers des sous-domaines pour savoir quel est l'impact des politiques gouvernementales", explique le professeur Richard Layard de la London School of Economics.

Pour ce doyen de la recherche sur le bonheur, son évaluation, encore à un stade expérimental, offrira à terme un instrument bien plus efficace que les sondages d'opinion.

"Nous essayons de déterminer non pas la façon dont les gens jugent les politiques gouvernementales mais les effets que celles-ci ont vraiment sur eux", souligne-t-il, évoquant d'innombrables expériences montrant que l'opinion des personnes testées pouvait être contraire à leur satisfaction réelle.

Autre piste prometteuse des recherches sur le bonheur: la neurologie pourrait venir en aide des statisticiens.

"Nous pouvons de plus en plus lier la recherche neurologique avec les recherches sur le bonheur provenant des sciences sociales et de la psychologie, et nous allons apprendre bien d'avantage encore sur la structure de l'être humain", dit le professeur Gert Wagner, de l'Institut allemand pour la recherche économique.

"Mais ça, ça ne concerne pas du tout les hommes politiques", poursuit-il, balayant l'hypothèse orwellienne de gouvernements branchés sur le cerveau de leurs administrés pour faire leur bonheur.

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Message par Schlumpf » 01 juil. 2007, 21:46

« Toute personne croyant qu'une croissance exponentielle peut durer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. »
Les économistes seraient-ils revenus sur Terre ? En tout cas, même si leur tentative peut faire sourire, cela vaut néanmoins la peine que l'on relève le fait qu'ils pensent -une fois n'est pas coutume- à autre chose qu'à leur cher PIB. Un début de guérison en vue ?
L'Homo sapiens se conjugue à la première personne du présent irresponsable...

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Re:

Message par energy_isere » 10 mars 2009, 13:09

Le monde selon Stiglitz

Ce soir sur ARTE à 22h30

Durée: 90 mn.
Genre : Docu-info - Economie
Origine: Fra. 2008. Stéréo.
Réalisation: Jacques Sarasin.

Résumé
Joseph Stiglitz, Prix Nobel d'économie en 2001 et ex-conseiller de Bill Clinton, parcourt le monde pour analyser la manière dont fonctionne la mondialisation. Il commence son périple par une visite de Gary, la ville de l'Indiana où il a grandi, ancien fleuron de l'acier et de l'automobile aujourd'hui sinistré. Du Botswana à l'Equateur, de l'Inde à la Chine, Joseph Stiglitz et ses interlocuteurs mettent en lumière les dérives et les paradoxes du monde actuel. Pour l'économiste, des solutions existent. La mondialisation pourrait fonctionner pour tous, être respectueuse de l'environnement comme de l'être humain.
J' entendu parlé de cette émission hier soir sur France Inter. Ca a l' air pas mal.

Il sera sans doute question (entre autre) des pratiques immondes de TEXACO produisant du pétrole en Equateur.

[edit]
je confirme, cette source http://www.ecrans.fr/Le-Monde-selon-Sti ... ,6588.html dit
Le docu s’attarde sur le poison de la contamination des sols en Amazonie équatorienne. On y voit ce paysan, victime de la cupidité et de la logique dépotoir du pétrolier Texaco –tout à sa « maximisation des profits, minimisation des coûts » , rappelle Stiglitz–, dire : « Nous mourrons comme des bouts de viande. »
A vos écrans

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Re: Qu'est-ce qu'un économiste?

Message par marc0 » 10 mars 2009, 23:28

pour repondre a la question : un pauvre con (desole c'est tres personnel mais ca fait du bien ! :twisted: )

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