marocain a écrit : ↑20 mars 2021, 00:45
GillesH38 a écrit : ↑19 mars 2021, 11:31
le risque d'effondrement de la civilisation thermo-industrielle en supprimant les fossiles est bien plus grand.
Personne ne parle de supprimer les fossiles, mais de les réduire a un niveau passé, disons les années 90.
Marocain, tu me donnes un bon exemple de gars qui semble avoir un avis éclairé sur la question, tout en disant absolument n'importe quoi....pourtant d'habitude tes avis sont plutot pertinent, mais là tu prouves que les discussions sur le climat rendent les gens completement égarés.
GillesH38 a écrit : ↑19 mars 2021, 11:31
La relation entre PIB et consommation de fossiles est bien plus avérée que celle avec la température moyenne de la Terre,
les deux relations sont avérées.
sauf que celle avec la température est dominée par des facteurs de confusions, dont essentiellement le fait que l'Afrique est à la fois chaude et pauvre. Y a qu'à regarder les Etats Unis pour voir que la richesse des états n'a pas grand chose à voir avec leur température moyenne. Pareil en France d'ailleurs, je crois pas que Toulouse soit plus pauvre que Roubaix.
Et quand tu regarde la corrélation
temporelle pour chaque pays (qui a priori introduit moins de facteurs de confusion culturels) , elle est dans le mauvais sens (positive).
GillesH38 a écrit : ↑19 mars 2021, 11:31
à commencer par la remarque évidente que tout a été corrélé positivement jusqu'ici, alors que le discours sur le RC dit qu'on devrait avoir une corrélation négative entre PIB et réchauffement, qui n'a jamais existé jusque là.
La corrélation négative entre PIB et réchauffement est liée à des ruptures dans le système. Ces ruptures ne sont pas encore visibles,
une corrélation avérée mais pas encore visible, c'est encore un nouveau concept là. Une nouvelle preuve de ton égarement mental sur le sujet ...
il y a une inertie, voir peut être un effet de seuil sans compter que la distribution de la baisse de PIB sera inégale avec des régions "gagnantes" et des régions "perdantes". C'est quoi l'impact sur le PIB mondial de perte du lac Tchad ? je dirais peanuts, d'autant plus qu'il y a des trous dans la raquette de la compatibilité du PIB dans ces régions.
sur le lac Tchad :
vers 50 000 av. J.-C., le lac couvrait 2 millions de kilomètres carrés[Information douteuse] ;
vers 20 000 av. J.-C., il disparut complètement à cause de l'aridité des tropiques consécutive à l'apogée de la glaciation ;
vers 9500 av. J.-C. (Xe millénaire av. J.-C.), grossi par les pluies qui tombaient en abondance sur le massif du Tibesti, il a une profondeur de 15 m, avant de revenir à peu près à la situation actuelle vers 9000 av. J.-C. ;
vers 7000 av. J.-C., il a une profondeur de 38 m, avant de revenir à peu près à la situation actuelle vers 5500 av. J.-C. ;
vers 4000 av. J.-C., il a une profondeur de 65 m, et finit par couvrir une superficie de plus d'un million de kilomètres carrés, soit plusieurs centaines de fois sa superficie actuelle, avant de revenir à peu près à la situation actuelle vers 2000 av. J.-C. ; le lac était alors une véritable mer intérieure de l'Afrique centrale, mer qui a été asséchée et dont le bassin s'est rempli de sable ;
vers 1000 av. J.-C., il a une profondeur de 17 m, avant de redescendre à la situation actuelle ;
au milieu du xve siècle, le lac est complètement à sec pendant une vingtaine d'années ;
le niveau du lac est très haut pendant tout le xviie siècle (le Bahr el-Ghazal est un cours d'eau permanent à cette période) ;
le niveau varie fréquemment du début du xviiie siècle à nos jours : point bas vers 1770, point haut vers 1810, nouveau point bas vers 1840, nouveau point haut vers 1880 ; en 1908, le lac n'était plus qu'un marécage avec deux petits bassins au nord et au sud, puis son niveau augmente11 ;
en 1963 le lac couvre, selon les sources, de 22 903 à 25 000 km2 ;
en 2001 sa superficie descend à 4 000 km2 ;
en 2008, ses dimensions sont de 30 km sur 40 km à l'embouchure du fleuve Chari – (Logone) pour une superficie de 2 500 km2. Le lac Tchad couvre moins de 10 % de la surface qu'il occupait dans les années 196012.
encore un exemple de variation opportunément mise sur le dos du RC alors que son niveau a constamment varié de façon considérable (ce qui n'a d'ailleurs absolument pas empêché les populations d'y survivre)
quand les effets du RC se feront sentir en Californie ou en Floride, on pourra enfin les compatibiliser dans le PIB mondial.
parce que la suppression des fossiles, elle, n'a aucune chance de provoquer le moindre effet sur le PIB de ces états et le PIB mondial ?
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".