Buzz 4.0

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: Buzz 4.0

Message par tita » 27 sept. 2019, 19:21

Dans les autres IPO récentes de "licornes":

- Datadog, une entreprise de gestion d'infrastructure informatique (logiciels et matériel), avec une entrée en bourse réussie. Visiblement un truc assez pointu. Valorisation à $10 milliards. Dans la morosité ambiante, c'est plutôt une réussite.

- Peloton Interactive, une entreprise qui vend des vélos d'appartement connectés, avec des abonnements pour des programmes d'entraînements. Alors c'est nettement moins glorieux que la première, et pourtant ils visaient une valorisation à $10 milliards aussi. Et l'entrée en bourse est ratée. L'entreprise, déficitaire, compte sur une croissance forte... Elle rentre totalement dans ma catégorie de buzz autour d'une coquille vide.

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Re: Buzz 4.0

Message par tita » 30 sept. 2019, 23:56

WeWork renonce à son IPO face aux difficultés

(Reuters) - The We Company, maison mère de WeWork, a annoncé lundi l'abandon de son projet d'introduction en Bourse, une semaine après la mise à l'écart de son fondateur Adam Neumann, déchu de son poste de directeur général.

Le retrait du prospectus de l'IPO devrait permettre à la nouvelle équipe dirigeante de travailler de manière plus confidentielle pour tenter de redresser les finances du spécialiste de la location de bureaux en partage, sans avoir à divulguer autant d'informations que pour une société cotée.

D'après le prospectus de son IPO déposé ce mois-ci, The We Company disposait d'une trésorerie et d'équivalents de trésorerie d'environ 2,5 milliards de dollars (2,3 milliards d'euros) au 30 juin. Si son chiffre d'affaires a été multiplié par deux à près de 1,8 milliards de dollars l'an dernier, ses pertes ont plus que doublé à 1,9 milliards.

D'après deux sources proches du dossier, WeWork envisage de réduire ses effectifs et de ralentir son expansion afin de consommer moins de trésorerie et de réduire sa dépendance à de nouveaux financements.

Le groupe discute d'une levée de fonds auprès d'investisseurs, notamment auprès du japonais SoftBank, qui contrôle près d'un tiers du capital et plaidait pour un report de l'IPO, ont dit les sources.
https://www.usinenouvelle.com/article/w ... es.N889989

Changement radical de cap donc. Fini l'hypercroissance, place à l'austérité et au pragmatisme. Faire le ménage risque d'être compliqué quand même.

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Re: Buzz 4.0

Message par energy_isere » 02 oct. 2019, 19:49

A Hambourg, Airbus inaugure une usine d’assemblage fortement automatisée pour la famille A320

le 02/10/2019

Sur son site de Hambourg, Airbus a inauguré le 1er octobre une ligne d'assemblage numérisée et fortement automatisée pour les structures de fuselage des A320, A321 et A321LR. Avec 20 robots qui percent et mettent des rivets automatiquement, le groupe espère augmenter ses cadences de production.
.............
https://www.industrie-techno.com/articl ... a320.57409

Image
https://www.journal-aviation.com/actual ... r-les-a320

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Re: Buzz 4.0

Message par tita » 04 oct. 2019, 15:04

energy_isere a écrit :
02 oct. 2019, 19:49
A Hambourg, Airbus inaugure une usine d’assemblage fortement automatisée pour la famille A320
Alors c'est typiquement ce que je ne considère pas comme buzz. D'ailleurs, Airbus parle bien d'évolution de production et non de révolution. C'est une application de progrès techniques réels à une industrie réelle, pas des promesses de progrès dans une industrie futur.

Je pensais plutôt suivre le fil des entreprises qui vantent des avancées spectaculaires à coup de mots à la mode (buzzwords), comme le deeplearning ou autre, sans qu'il n'y ait derrière quelque chose de concret. Et pas forcément dans le domaine industriel... Pour moi, Industrie 4.0 ou smart manufacturing sont juste des concepts marketing, des étiquettes, qui sont plutôt vagues. On nous fait croire à une rupture technologique et sociale majeure, alors qu'on est dans une évolution continue telle qu'elle se fait depuis des décennies.

D'ailleurs, l'article de wikipedia anglais averti les lecteurs, depuis juin dernier, du nombre de mots à la mode important et du fait que l'article contient beaucoup trop d'informations spéculatives et difficilement vérifiables.

Airbus, c'est une capitalisation de $100 millards, $70 milliards de chiffre d'affaire et un bénéfice de $4 milliards

Derrière, t'as des trucs qui qui visent une capitalisation de $10 milliards à leur introduction en bourse avec des vélos d'appartement "intelligents". Y'a quand même un souci.

Mais merci quand même du partage.
Dernière modification par tita le 04 oct. 2019, 15:24, modifié 1 fois.

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Re: Buzz 4.0

Message par tita » 04 oct. 2019, 15:17

Un article sur l'affaire wework...

https://www.lapresse.ca/affaires/entrep ... rouge-.php

Et surtout cette phrase:
Le véritable drame, cependant, en est un humain aux yeux du professeur, parce que beaucoup d’employés ont accepté de travailler chez WeWork principalement en raison de la rémunération basée sur la valeur des actions.

« On parle probablement de plusieurs milliers de personnes qui allaient devenir millionnaires. Aujourd’hui, la plupart d’entre elles pensent possiblement qu’au cours des 30 prochains jours, elles ont une chance sur deux de ne plus avoir de couverture d’assurance maladie. »
Une phrase qui résume tout l'état d'esprit de cette vague de jeunes entreprises technologique. On fait miroiter richesses et succès, tout le monde va devenir millionaire.

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Re: Buzz 4.0

Message par energy_isere » 14 oct. 2019, 08:37

SoftBank veut empêcher WeWork de couler en prenant la barre

AFP•14/10/2019

Le japonais SoftBank a mis sur pied un plan de financement qui lui donnerait le contrôle de WeWork, le géant des bureaux partagés, permettant ainsi de maintenir à flot une compagnie qui doit d'urgence trouver de l'argent frais, affirme le Wall Street Journal dimanche.
........
Lire https://www.boursorama.com/actualite-ec ... f2cc148626

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Re: Buzz 4.0

Message par tita » 14 oct. 2019, 13:15

Faute d'avoir su convaincre de nouveaux investisseurs, WeWork joue désormais sa survie. Si l'entreprise n'est pas en mesure d'obtenir de nouveaux financements avant la fin du mois de novembre, elle court tout simplement le risque d'un dépôt de bilan.

Un scénario que souhaiterait à tout prix éviter SoftBank alors que le groupe nippon a déjà injecté près de 10 Mds$ dans la société fondée en 2010 par Adam Neumann et Miguel McKelvey. Selon les sources de 'Bloomberg', SoftBank, avec l'aide de JPMorgan Chase&Co, préparerait un package financier de 5 Mds$. WeWork a perdu 1,9 milliard de dollars en 2018 et a brûlé 2,36 milliards de dollars de liquidités au cours du premier semestre 2019.
https://www.boursier.com/actualites/new ... 07008.html

Genre, l'entreprise est au bord de la faillite... Du coup y'a un plan de sauvetage avec JPMorgan, probablement concocté par les deux actuels dirigeants. Et là Softbank propose aussi un plan à leur tour? Mais quel cirque...

Bon, avec la relance du QE aux USA (pardon, le QE qui n'est pas un QE), le refinancement pourrait bien fonctionner. Pleins de dizaines de milliards à nouveau à disposition pour alimenter la bulle.

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Re: Buzz 4.0

Message par tita » 18 oct. 2019, 17:09

Beyond Meat! Une entreprise qui, à grand renfort de communication, a pour projet de remplacer la viande par des produits de substitution à partir de végétaux, proposant des steaks saignants, des saucisses juteuses ou du poulet 100% végétarien. Une communication facilitée par le buzz ambiant autour de l'anti-spécisme et du véganisme (pas de débat là-dessus svp). A priori, leur IPO était plutôt réussie, et l'entreprise initialement valorisée à $3.8 milliards en mai dernier atteignait presque $15 milliards en juillet. La raison, une croissance qui semble plutôt énorme, son chiffre d'affaire passant de $16 millions en 2016 à quasiment $90 millions en 2018, et 2019 était en voie de doubler à nouveau ce chiffre d'affaire. A ce rythme, l'entreprise semblait en bonne voie de devenir un géant de l'alimentaire... Mais l'écart entre son chiffre d'affaire et sa valorisation semblait néanmoins extravagante. Et en effet, le cours de son action a chuté de 50% depuis juillet, ce qui reste encore élevé.

Le truc c'est qu'à la suite d'une IPO, une partie des actions sont gelées pendant un certain temps, les initiés ne pouvant pas les vendre... Et pour BYND, ce sera à la fin octobre. Du coup, y'a des craintes que ça chute encore plus bas...

Pour Uber, la période de gel fini aussi bientôt (début novembre).

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Re: Buzz 4.0

Message par tita » 22 oct. 2019, 09:27

Softbank prêt à prendre le contrôle de WeWork
Capucine Cousin 22/10/2019 L'AGEFI Quotidien / Edition de 7H
Le groupe japonais a proposé lundi d’injecter au moins 5 milliards de dollars dans la start-up en difficulté.

Opération de la dernière chance pour WeWork, en difficulté depuis qu’elle a dû renoncer précipitamment à son introduction en Bourse (IPO) le mois dernier. Le conglomérat japonais Softbank, un de ses investisseurs de longue date, est «en discussions très avancées» avec le spécialiste américain des espaces de bureaux partagés pour en prendre le contrôle, indiquait lundi CNBC, citant des sources proches. Le conseil d’administration de WeWork doit examiner différentes options de financement ce mardi. Softbank a proposé de prêter 5 milliards de dollars (4,5 milliards d'euros) via notamment des lettres de crédit et des obligations, pour financer la dette, et d’injecter immédiatement 1,5 milliard de fonds propres prévus pour 2020, par un achat de titres sous la forme de «warrants». Softbank offre aussi de racheter entre 1 et 3 milliards de dollars d’actions auprès de salariés et d’investisseurs actuels, dont Adam Neumann, fondateur et ex-PDG de WeWork.

Si Softbank en prend directement le contrôle, et non via son fonds Vision Fund, il détiendrait au moins 70% des parts de WeWork, poursuit CNBC. Jusqu’à présent, le groupe japonais y avait investi en tout 10,65 milliards de dollars, contrôlant ainsi environ un tiers du capital de WeWork. Marcelo Claure, un de ses dirigeants, prendra la direction de WeWork, écartant un peu plus son ancien PDG Adam Neumann – qui pourrait démissionner, ou rester simple consultant, selon Reuters.

Cette prise de contrôle clôturerait une année dramatique pour WeWork, dont l’IPO était censée être l’une des plus importantes de l’année à Wall Street. Mais son prospectus d’introduction avait révélé en août un déficit vertigineux, de 900 millions de dollars pour le premier semestre 2019, inquiétant les investisseurs. Avec l’offre de Softbank, WeWork serait valorisé entre 7,5 milliards et 8 milliards de dollars sur le papier – une paille par rapport aux 47 milliards de dollars retenus lors du tour de table réalisé en janvier. Mais cette offre sauverait la start-up d’une crise de liquidités imminente aux yeux de certains analystes. Avec l’abandon de son IPO, WeWork, qui consomme environ 2,8 milliards de dollars par an, «sera à court de liquidités au deuxième trimestre 2020 s’il continue à croître au rythme actuel», estimaient récemment les analystes de Sandford Bernstein. La firme est susceptible de licencier au moins 2.000 personnes, soit 13% de ses salariés.

Depuis le départ d’Adam Neumann le mois dernier, WeWork cherchait à lever de nouveaux capitaux. De son côté, la banque d’affaires américaine JPMorgan Chase préparait une offre de prêt dans le cadre d’un consortium avec d’autres investisseurs.
source: https://www.agefi.fr/financements-march ... ork-285395

L'affaire devrait finalement trouver son épilogue... Une opération coûteuse pour Softbank.

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Re: Buzz 4.0

Message par energy_isere » 22 oct. 2019, 19:13

Tita, il a y a aussi ceci ce jour :
Adam Neumann, l'extravagant patron de WeWork éjecté du groupe qu'il a co-fondé

AFP•22/10/2019

Son comportement parfois fantasque et une certaine folie des grandeurs auront finalement eu raison d'Adam Neumann, qui a dû capituler face à la pression croissante des investisseurs et quitter WeWork, l'entreprise qu'il a hissée au rang de géant des bureaux partagés.
M. Neumann avait déjà dû abandonner ses fonctions de directeur général fin septembre après l'annonce du report de l'introduction en Bourse de la maison mère de WeWork, The We Company.


Selon des sources proches du dossier, il a accepté mardi de lâcher également sa casquette de président du conseil d'administration, l'entreprise passant sous le contrôle du groupe japonais SoftBank. L'ancien PDG déchu ne conservera plus qu'une petite participation au capital.

Le charismatique dirigeant, âgé de 40 ans, avait pourtant su pendant plusieurs années convaincre les investisseurs de croire en son projet, persuadant notamment le milliardaire nippon Masayoshi Son, dirigeant de SoftBank, que sa société à la croissance insolente pouvait valoir jusqu'à 47 milliards de dollars.

Mais son style de management, ses méthodes comptables controversées et d'apparents conflits d'intérêt ont finalement commencé à inquiéter.

Diverses révélations sur sa consommation de drogue ou sur certaines frasques ne l'ont sans doute pas aidé.

Mais ce sont surtout les fortes dépenses destinées à faire grossir l'entreprise à marche forcée et la situation inquiétante de sa trésorerie qui ont accéléré la chute de M. Neumann.

Peu après leur entrée en fonction, les nouveaux co-directeurs de WeWork, Artie Minson et Sebastian Gunningham, ont engagé une cure d'austérité.

- Départ lucratif -

Entrepreneur récidiviste, Adam Neumann a déjà connu des échecs professionnels.

Reconnaissable à ses cheveux mi-longs et son style vestimentaire décontracté, l'homme d'affaires né en Israël a grandi dans des conditions qu'il qualifie lui-même de difficiles, entre le divorce de ses parents et de multiples déménagements.

Après cinq ans à servir dans l'armée israélienne, il pose en 2001 ses valises à New York. Inscrit au Baruch College pour une formation au commerce, il pense alors surtout à faire la fête, a-t-il lui-même raconté lors de la cérémonie de remise des diplômes de cet établissement en 2017.

Il finira par abandonner ses études pour lancer sa première aventure entrepreneuriale: des chaussures à talons hauts rétractables, qui se révèlent "très dangereuses".

Il se lance ensuite dans la confection de vêtements renforcés aux genoux pour les enfants. Là non plus, le succès n'est pas au rendez-vous. "Au pic de notre réussite, on vendait pour 2 millions, mais on en dépensait 3", se remémorait-il au Baruch College.

A la même époque il rencontre sa femme Rebekah, la cousine de l'actrice Gwyneth Paltrow. Mariés quelques mois plus tard, ils ont désormais cinq enfants.

Adam Neumann évoque souvent l'importance cruciale dans son travail du soutien de sa femme. "La première fois que je l'ai vu, même s'il était fauché, je pouvais voir qu'on allait créer ensemble quelque chose à grande échelle pour la planète", a-t-elle raconté dans un podcast en 2018.

Associé à son ami Miguel McKelvey, il entrevoit le potentiel des bureaux partagés et crée en 2008 Green Desk. Le concept de "coworking" n'est alors pas nouveau mais il vient tout juste de prendre de l'ampleur à la faveur des nouvelles technologies, qui permettent de travailler depuis n'importe où, et de la crise financière, qui a forcé de nombreux licenciés de la finance ou de la création à monter leur entreprise.

Parce qu'ils voulaient construire une "communauté qui aide les gens à donner un sens à leur vie", composée de "membres" et non plus seulement de "locataires", ils lancent, avec Rebekah, WeWork en 2010.

La société gère désormais plus de 500 sites répartis dans une trentaine de pays.

Mais, pour alimenter cette croissance, elle brûle beaucoup d'argent. En 2018 par exemple, elle a perdu 2 milliards de dollars alors même qu'elle ne récoltait que 1,6 milliard de revenus.

Adam Neumann, lui-même un bourreau de travail, mène ses équipes à un rythme effréné et avec un style particulier, certains salariés saluant l'énergie inspirante de la direction, d'autres déplorant une atmosphère d'étudiants et les priorités sans cesse mouvantes de l'entreprise.

Bouté hors de son groupe, M. Neumann n'en part pas les mains complètement vides. Selon une source de l'AFP, l'ex-patron devrait recevoir 1,7 milliard de dollars, dont 1 milliard issu de la vente d'une grande partie de ses actions.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... f0855334bf

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Re: Buzz 4.0

Message par alain2908 » 23 oct. 2019, 07:44

Les echos s’interesse a wework : https://www.lesechos.fr/idees-debats/ed ... es-1141928

Tita, c’est toi qui a ecrit l’article ?

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Re: Buzz 4.0

Message par BenBen813 » 23 oct. 2019, 07:55

Article cité par energy_isere a écrit :Adam Neumann, l'extravagant patron de WeWork éjecté du groupe qu'il a co-fondé
Intéressant comme choix de mot "éjecté", il touchera quand même 1.7 milliards de dollars :lol:

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Re: Buzz 4.0

Message par tita » 23 oct. 2019, 21:38

alain2908 a écrit :
23 oct. 2019, 07:44
Les echos s’interesse a wework : https://www.lesechos.fr/idees-debats/ed ... es-1141928

Tita, c’est toi qui a ecrit l’article ?
Mouarf, non... Mais c'est en effet très similaire à ce que je raconte. Après, je n'invente rien, ce sont des idées qui sont présentes, surtout dans la presse anglo-saxonne.
Intéressant comme choix de mot "éjecté", il touchera quand même 1.7 milliards de dollars
C'est clairement le plus gros parachute doré de toute l'histoire. C'est juste indécent.

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Re: Buzz 4.0

Message par alain2908 » 24 oct. 2019, 06:31

tita a écrit :
23 oct. 2019, 21:38
C'est clairement le plus gros parachute doré de toute l'histoire. C'est juste indécent.
En même temps, le gars, c'est lui qui a eu l'idée de louer des locaux, d'y installer des canapés flashy et de sous-louer les places assises une par une. \:D/

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Re: Buzz 4.0

Message par tita » 05 nov. 2019, 12:08

Un nouvelle licorne dans le domaine très peuplé des réseaux sociaux: Bytedance. Ils ont racheté TikTok, une sorte d'instagram mais version vidéos courtes qui fait fureur chez les jeunes, et l'entreprise est évaluée à environ $78 milliards. Bytedance se lance aussi dans les téléphones portables. Là aussi, il y a softbank dans les investisseurs. Et bien sûr, vu que c'est chinois, l'entreprise est dans le viseur des régulateurs américains. Les rumeurs d'IPO vont bon train, mais l'entreprise a démenti prévoir d'entrer en bourse à court terme. Sur leur page wikipedia:
Son crédo est la conception d'une "Super Intelligence" qui dépasserait les travaux occidentaux en matière d'Intelligence Artificielle.
C'est que dans le domaine des réseaux sociaux, il y a l'idée que la domination d'un acteur fait qu'il remporte toute la mise. C'est le cas de Facebook (propriétaire d'Instagram et Whattsapp) qui domine depuis plusieurs années la plus haute marche. Par le passé, d'autres réseaux sociaux qui étaient en première place ont tout simplement disparus comme myspace, ou certaines tentatives comme Google+ ont échoué. La tendance se dirige néanmoins vers une cohabitation de plusieurs acteurs, chacun avec sa spécialité.

Si la bourse semble en forme, ce n'est pas le cas des licornes. Uber a perdu 6% à la publication de ses derniers résultats, Twitter -16%, pinterest -20%. Beyond Meat -20%.

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