Economie agricole dans le monde

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Message par energy_isere » 11 déc. 2019, 08:46

Cochons en danger: l'Allemagne en alerte face à la peste porcine

AFP•11/12/2019

Chiens renifleurs, drones ou clôtures électriques: l'Allemagne essaie par tous les moyens d'empêcher des sangliers venant de pays limitrophes de transmettre la peste porcine, synonyme de désastre économique dans un pays où le cochon est roi.
.........
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... c164915eb7

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Message par mobar » 11 déc. 2019, 11:23

Selon les estimations de la FAO, la Chine a dû abattre la moitié de son cheptel de porcs par rapport à l'an dernier en raison de l'épidémie qui se propage. «Comme la Chine avait le plus d'élevages de porcs au monde, lorsque la peste porcine a frappé, cela a touché le marché mondial», souligne M. Thoenes. «Pour compenser, la Chine importe massivement toutes sortes de viandes», tirant à la hausse les cours du porc, mais aussi du bœuf et du mouton, car les producteurs n'étaient pas préparés à une telle situation
https://www.lefigaro.fr/flash-eco/la-pe ... e-20191206

ça tombe bien, c'est l'année du cochon :mrgreen:
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Message par energy_isere » 03 janv. 2020, 20:27

Fin d'année faste pour les cours du blé

Par Claire Fages RFI 31 décembre 2019

Les cours du blé sont à la hausse depuis l'annonce de la trêve entre Pékin et Washington. Les marchés parient que le futur accord commercial entre les deux géants mondiaux profitera aux exportations de cette céréale.

L'optimisme est de mise chez les traders de céréales. Les annonces se multiplient aux États-Unis comme en Chine : dans les jours qui viennent devrait être signée la phase 1 de l'accord commercial qui doit mettre fin à la guerre des taxes que se livrent les deux géants depuis plus d'un an et demi. La Chine pourrait, espère le représentant américain au commerce, doubler ses achats de produits agricoles aux États-Unis. Soit 40 à 50 milliards de dollars de commandes chinoises.

5 à 7 millions de tonnes de blé américain

Le cabinet de conseil agricole de Shanghai JC Intelligence en fait la liste : près de 19 milliards de dollars de soja américain, 1,8 milliard de dollars de sorgho, la même valeur de maïs, et 1,4 milliard de dollars de blé américain. Au prix actuel, cela représenterait la bagatelle de 7 millions de tonnes de blé.

La Chine n'ira peut-être pas jusqu'à ce tonnage. Mais elle a un quota d'importation de blé de près de 10 millions de tonnes, et elle est loin de l'atteindre depuis six ans. Il y a donc une marge de progression des achats de blé par la Chine, alors qu'il y en a très peu pour le maïs, et c'est cela qui fait progresser les cours du blé.

Les disponibilités mondiales de blé diminuent

A la Bourse de Chicago, le prix du boisseau est au plus haut depuis 16 mois. Sur Euronext à Paris, la tonne de blé retrouve un niveau qu'elle n'avait plus atteint depuis le mois d'avril dernier, 189 euros.

La promesse d'achat de blé par la Chine est d'autant plus haussière pour les prix que le bilan du blé est en train de se tendre : le rythme des importations des autres grands acheteurs s'accélère, or les disponibilités de blé devraient s'amoindrir en 2020. Trop de pluies pour les semis en Europe, pas assez en Ukraine. Et des inquiétudes en Russie, si les emblavements sont records, la douceur inhabituelle du temps pourrait être suivie par un gel tardif, qui serait fatal aux épis.
http://www.rfi.fr/emission/20191231-fin ... -cours-ble

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Message par energy_isere » 18 janv. 2020, 13:14

En Allemagne, l'urgence écologique se heurte au malaise paysan

AFP•18/01/2020

Agriculteurs et écologistes se succèdent dans les rues de Berlin vendredi et samedi, signe des tensions entre un monde paysan en crise et une opinion publique allemande toujours plus sensible aux questions environnementales.
.......
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... dc833d621d

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Message par energy_isere » 04 mars 2020, 21:05

L’importation de miel menace les apiculteurs européens

Publié le : 04/03/2020

Les producteurs de miel de l’Union européenne tirent la sonnette d’alarme. Ils dénoncent une concurrence déloyale de la part des producteurs d'autres continents, notamment d'Asie. Ils demandent un plan d’urgence à Bruxelles.

L’Union européenne ne produit pas assez de miel pour satisfaire les besoins des consommateurs. Par conséquent, l’Europe importe près de 40% de ses besoins des pays tiers, la majorité en provenance de Chine et d'autres pays asiatiques. Ce miel est vendu en Europe beaucoup moins cher que celui produit par les apiculteurs européens. Il y a une seule explication à cela : ce n'est pas du vrai miel et c’est difficile à le détecter tellement il est bien fait, estime Étienne Bruneau.

Étienne Bruneau dirige le groupe de travail sur le miel au sein du Comité des organisations professionnelles agricoles de l'Union européenne. Il explique : « Sur les marchés en Europe on trouve une série de produits composés de 70% de sirop et 30% de miel. Ils sont vendus à des tarifs extrêmement bas. Dans de telles conditions, l’apiculteur européen n’arrive plus à vendre son miel à des prix acceptables. Conséquences, soit ils font faillite soit ils réduisent le nombre des ruches. Si on ne fait rien, les deux tiers des ruches européens vont disparaître. »

En effet, si la situation ne s’améliore pas, près de 10 millions de ruches sur les 17 millions que compte l’Union européenne risquent de disparaître avec toutes les conséquences que cela implique sur la biodiversité et l'environnement. Dans ce contexte, les apiculteurs demandent à la Commission européenne de mettre en place une série de mesures pour défendre la filière : la traçabilité des miels, un étiquetage sur l’origine du produit ou encore un renforcement des contrôles aux frontières.
http://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200304- ... p%C3%A9ens

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Message par energy_isere » 01 avr. 2020, 15:04

Le coronavirus terrasse le marché mondial du coton

Publié le : 01/04/2020

Conséquence du confinement contre l’avancée du coronavirus, l’industrie textile mondiale est quasiment à l’arrêt et le coton ne se vend plus. Les cours de la fibre sont au plus bas depuis la crise de 2008.

Le coronavirus terrasse le marché mondial du coton, plus encore que les autres matières premières. « A 49 cents de dollar la livre à la bourse de New York, la fibre est au plus bas de la décennie, le coton a perdu un tiers de sa valeur en 37 jours, souligne George Toby, le vice-président du CICCA (Comité de coopération internationale des associations cotonnières). Les prix pourraient encore se contracter jusqu’à 40 cents », contre 70 au début de l’année, quand l’accord sino-américain laissait espérer une embellie de l’industrie textile.

Les grandes enseignes ont fait défaut

Une industrie textile désormais anéantie par le coronavirus. Les grandes enseignes de l’habillement ont été surprises par l’extension de l’épidémie hors de Chine. Beaucoup avaient redirigé leur production textile en Turquie, au Bangladesh, au Pakistan, au Maroc.

Mais « du jour au lendemain, certaines enseignes du top 10 européen ont non seulement annulé leurs commandes, mais elles ont refusé de prendre livraison des produits fabriqués qui étaient déjà au bastingage dans les ports », s'indigne Anne-Laure Linget, analyste du secteur textile-habillement. Maintenant, toute l'industrie rebascule en Chine, mais ce pays a déjà importé beaucoup de coton, et va plutôt favoriser la production de polyester, avec un pétrole à 20 dollars.

Il faut stocker le coton à l’origine

Dans ce contexte, le commerce du coton est au point mort. Même le coton déjà vendu aux filateurs ne part plus. « Il y a du coton qui aurait déjà dû être sur l’eau et qui est encore à l’origine en Afrique ou en Inde, témoigne un négociant. Le négoce est pris entre le marteau et l’enclume, entre les pays producteurs qui ont besoin d’évacuer leur fibre et les clients qui ne veulent pas prendre livraison du coton ». Il va en outre falloir stocker ce coton « alors que la saison des pluies approche », par exemple en Afrique de l’Ouest.

Choc pour le négoce, menace sur le prix au producteur

Certains acteurs du négoce pourraient disparaître, tant le choc est fort sur le marché à terme. Dans les pays africains qui n'ont pas vendu toute leur récolte, les sociétés cotonnières devraient être contraintes de baisser le prix au producteur pour la prochaine campagne. Le prix mondial de la fibre ne couvre même plus les coûts de revient.
http://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200401- ... dial-coton

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Message par energy_isere » 17 avr. 2020, 09:31

Le marché du coton souffre aussi de la crise du coronavirus

FRANCK STASSI Usine Nouvelle 16/04/2020

Filatures au ralenti, fermeture des commerces de vêtements dans de nombreux pays suite aux mesures de confinement : le Covid-19 n’épargne pas le marché du coton.

Parmi les conséquences insoupçonnées de la pandémie de coronavirus, figure la baisse de la demande en coton. Entre les mois de mars et d’avril 2020, la consommation mondiale a reculé de 6,4 %, la plus importante variation mensuelle enregistrée par le département américain de l’Agriculture (USDA). A la fin de la campagne, elle atteindrait son plus bas niveau en l’espace de six ans. Les exportations mondiales ont chuté de 6,8 % entre mars et avril, et les importations de 6,6 %. Entre le 16 janvier et le 15 avril, les cours du coton sur ICE, à New York, ont dégringolé de 26,1 % pour échéance à trois mois.

Entre le début de la crise et la fin du mois de mars, le volume de coton filé a chuté de plus de 90%. "L’ampleur et la durée des fermetures de filatures en Chine, où le Covid-19 est arrivé plus tôt, fournit une base pour extrapoler les impacts dans d'autres grands pays producteurs de coton comme l'Inde, le Bangladesh ou le Vietnam, car les perturbations de la chaîne d'approvisionnement suivent la propagation du virus", estime l’USDA. La Chine, l’Inde et le Pakistan sont quant à eux les plus importants consommateurs de coton. A la fin de la campagne 2019-2020, les stocks augmenteraient de 13,7 %.

Le confinement nuit aux achats de vêtements

Les mesures généralisées de confinement à travers le monde entravent non seulement la bonne marche des usines, mais aussi du commerce. La population limitant ses activités en-dehors de leur domicile et/ou étant soumise à des restrictions de sortie, les ventes de vêtements et de textiles sont au ralenti. De nombreux pays ont choisi de faire fermer les commerces "non-essentiels", parmi lesquels les magasins de vêtements.

Autre conséquence, l’impact sur le niveau de vie. "Le chômage aux États-Unis augmente à un taux sans précédent, laissant moins de revenus consacrés aux articles discrétionnaires tels que les vêtements", rappelle l’USDA.

A la fin de la campagne 2019-2020, la production mondiale progresserait de 3,6 %, à 26,4 millions de tonnes.
https://www.usinenouvelle.com/editorial ... us.N953336

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Message par energy_isere » 17 avr. 2020, 12:31

En lien avec le post au dessus.
Au Bangladesh, l'"apocalypse" de l'industrie du textile
AFP•17/04/2020
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 9abd6d9cf0

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Message par energy_isere » 22 mai 2020, 15:16

En Albanie, les abeilles font leur miel du coronavirus

AFP•22/05/2020

Pas de pesticides, pas de bruit, pas de pollution: les abeilles albanaises sont en pleine forme pendant la crise du coronavirus et la récolte de miel s'annonce inégalée.
"C'est une année en or pour les abeilles, elles sont les seules à travailler à temps plein", se réjouit Gëzim Skermo, apiculteur depuis un demi-siècle.

Voici trois décennies, dans une nature idyllique aux fins fonds de l'Albanie, il a fondé une ferme apicole au pied de la montagne de Morava. Aujourd'hui, l'entreprise de quelque 300 ruches est la seule du petit pays des Balkans à exporter son miel.

"Pendant la pandémie, les hommes sont enfermés chez eux mais l'abeille n'est pas restée confinée", poursuit l'apiculteur de 68 ans. "Elle travaille mieux que jamais car il n'y a pas de bruit ni de pollution, rien ne la dérange".

Les restrictions pour lutter contre le coronavirus, qui a fait une trentaine de morts en Albanie, ont mis la circulation routière à l'arrêt. Du fait des incertitudes sur leurs débouchés, les paysans n'ont pas travaillé les champs et n'y ont pas répandu de pesticides toxiques pour les abeilles.

"Cette année, on n'a pas eu de pertes contrairement aux années précédentes où on trouvait des abeilles mortes devant les ruches", raconte l'apiculteur qui n'a jamais "connu de saison pareille en 50 ans de métier".

Ces insectes pollinisateurs, une pièce maîtresse de l'écosystème tout entier, s'en donnent donc à coeur joie en ce printemps de crise sanitaire.
................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 0abce3e3ea

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Message par energy_isere » 26 mai 2020, 16:39

Les prix du sucre ont-ils touché le fond?

Publié le : 26/05/2020

Les prix mondiaux du sucre s’étaient ressaisis avant l’épidémie de coronavirus, mais ils ont replongé de concert avec les cours du pétrole, car le Brésil réoriente sa récolte de canne vers le sucre, aux dépens de l’éthanol.

Cette campagne devait être celle du rebond pour le sucre, la fin des excédents et même un déficit de production de 10 millions de tonnes par rapport à la demande en 2019-2020. Mais la livre de sucre roux qui avait timidement grimpé à 15 cents de dollars est vite retombée à 10 cents à la Bourse de New York, entraînée par le plongeon des cours du brut.

En un mois 10% de sucre supplémentaires au Brésil

Le lien entre le pétrole et le sucre, c’est l’éthanol. Quand les cours du pétrole chutent, l’éthanol n’est plus rentable pour les producteurs de canne à sucre brésiliens. Au lieu d’un tiers de sucre et deux tiers d’éthanol, ils devraient cette année produire presque autant de sucre que d’éthanol. En un mois, la production de sucre a déjà augmenté de 10 points, elle pourrait atteindre 40 millions de tonnes sur la campagne. Les producteurs sont d’autant plus encouragés à exporter tout ce sucre qu’ils en retirent des dollars, alors que la monnaie brésilienne, le real, s’est effondrée de 30%.

Spéculation propre au sucre

La spéculation est aussi très forte sur ce marché du sucre. Il y a trois semaines, les investisseurs étaient net vendeurs de 3 millions de tonnes sur les marchés financiers, c’est énorme. « Le sucre est souvent excessif, reconnaît l’analyste de marché de la Confédération générale des planteurs de betterave. Le marché mondial n’est pas forcément révélateur des marchés domestiques. En dehors du Brésil, souligne Alexandre Valenza Troubat, de Marex Commodities, il n’y a pas de sucre : l’Europe est déficitaire, on a fermé des usines et encore réduit les surfaces de betteraves au printemps. »

Prix des marchés européens et africains plus élevés

Les prix européens sont plus élevés que lors des campagnes précédentes d’autant qu’en deux mois de confinement les ménages ont acheté autant qu’en neuf mois les années passées, cela a quasiment compensé la baisse de consommation de sucre dans l’industrie et les restaurants. Alors certes l’Europe n’est pas ouverte au sucre brésilien, ou très marginalement, mais « en Afrique, les acheteurs sont pressés de se positionner, ce qui n'est pas un signal de marché en excédent. Gardons les yeux ouverts, conclut ce négociant, il risque d’y avoir un fort mouvement à la hausse des prix du sucre ».
http://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200526- ... A9-le-fond

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Message par energy_isere » 20 juin 2020, 11:55

Café : la production mondiale attendue à son plus haut niveau en 2020/2021 (USDA)

Agence Ecofin) - En 2020/2021, la production mondiale de café pourrait atteindre un nouveau record. Le volume est en effet attendu à 176,1 millions de sacs, soit 5 % de plus qu’en 2019/2020. Cette situation est le résultat d’une excellente récolte prévue au Brésil, premier producteur et exportateur mondial.

La campagne caféière 2020/2021 pourrait entrer dans l’histoire. En effet, selon le rapport mensuel du Département américain de l’Agriculture (USDA) publié la semaine dernière, la récolte mondiale de la fève pourrait atteindre 176,1 millions de sacs (unité représentant environ 60 kg), soit 9,1 millions de sacs de plus que 2019/2020.

Ce volume record sera principalement le fait du Brésil, numéro un mondial de la fève. Le pays devrait connaître sa plus forte production jamais enregistrée avec 67,9 millions de sacs, soit 8,6 millions de sacs de plus que l’année précédente. Pendant ce temps le Vietnam, son dauphin, affichera un volume en léger recul à 30,2 millions de sacs.

........
https://www.agenceecofin.com/cafe/1606- ... /2021-usda

J'ignorais que le Vietnam produisait tant de café.

Voir les stats de 2018 qui confirment
https://fr.statista.com/statistiques/57 ... paux-pays/

Le Vietnam produit deux fois plus que la Colombie qui est numero 3

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 25 juil. 2020, 15:02

Soja : le Brésil pourrait exporter un volume record en 2020/2021

Agence Ecofin. 22 juillet 2020

Au Brésil, la campagne 2020/2021 pourrait être inscrite dans l’histoire de la filière soja. D’après les prévisions du Département américain de l’agriculture (USDA), les exportations de l’oléagineuse devraient s’établir à 84 millions de tonnes, soit le plus important volume jamais enregistré.

Au Brésil, les exportations de soja sont attendues à un niveau historique durant la campagne 2020/2021 démarrant en février prochain.

Selon les prévisions du Département américain de l’agriculture (USDA), relayées par la firme d’évaluation S&P Global Platts, le volume expédié par le pays devrait atteindre 84 millions de tonnes, soit un peu plus que le précédent record établi en 2017/2018. Cette perspective favorable à l’export s’explique notamment par des stocks confortables et une excellente production attendue durant ladite saison.

La récolte du pays devrait ainsi franchir un nouveau cap avec 130 millions de tonnes, soit 6 % de plus que la saison précédente du fait de la hausse des superficies à 38,5 millions d’hectares.

La performance escomptée à l’export sera également portée par la faiblesse du Réal par rapport au dollar qui rend l’oléagineuse provenant du Brésil plus compétitive sur le marché mondial et incite les exportateurs à écouler plus de volume afin de réaliser plus de bénéfices.

Depuis le début de l’année, la monnaie brésilienne a perdu près de 40 % de sa valeur face au billet vert et cette tendance devrait se poursuivre jusqu’à l’année prochaine selon l’USDA.

Pour rappel, ce dynamisme de l’industrie brésilienne du soja intervient dans un contexte, où la culture de l’oléagineuse est plus en plus décriée pour son impact sur la forêt amazonienne.

D’après une étude publiée jeudi dernier dans la revue scientifique américaine Science, près de 20 % des importations de soja brésilien par l’Union européenne (UE) pourraient provenir de terres défrichées illégalement.
https://www.agenceecofin.com/oleagineux ... -2020/2021

du fait de la hausse des superficies à 38,5 millions d’hectares.
Sur le dos de la forêt Amazonienne aurait il fallu préciser dans la même phrase
:-(

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par Silenius » 25 juil. 2020, 21:06

Non, ton article indique une autre partie des causes :
s’explique notamment par des stocks confortables et une excellente production attendue durant ladite saison.
D'ailleurs, ce doit etre physiquement impossible de transformer 38,5 millions d’hectares de forets en champs productifs en une seule annee, une bonne partie de ces surfaces devaient etre non cultivees ou avec une autre culture l'annee precedente.

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 29 août 2020, 09:48

L'Egypte conforte sa place de premier exportateur mondial d'oranges en 2019 devant l'Espagne

Agence Ecofin 13 mai 2020

En 2019, l’Egypte a conforté pour la deuxième année consécutive sa place de premier exportateur mondial d’oranges.

D’après les données recueillies par Agribusiness Intelligence, les exportations du pays ont atteint environ 1,87 million de tonnes l’année dernière, soit 100 000 tonnes de plus que l’Espagne, son dauphin. Les principaux débouchés ont été la Russie, l’Arabie Saoudite, la Chine et les Pays-Bas.

Cette nouvelle performance de la filière vient confirmer la place prépondérante du pays des pharaons dans le commerce mondial du fruit.

En effet, si l’Égypte n’est que le 6e producteur mondial du fruit derrière des pays comme le Brésil, la Chine et les USA, elle envoie près de la moitié de sa récolte à l’étranger et compte pour le tiers des exportations globales. Comparativement, le Brésil, premier producteur d’oranges, n’expédie qu’un volume résiduel de sa récolte en raison de son statut de leader mondial du jus d’orange et de l’importance de la consommation intérieure.

Pour rappel, l’orange est le premier agrume cultivé en Égypte avec près de 150 000 hectares et une production de plus de 3 millions de tonnes. Les exportations du fruit ont généré plus de 660 millions $ en 2019.
https://www.agenceecofin.com/fruits/130 ... t-lespagne

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 03 oct. 2020, 10:16

La Chine est devenue le premier importateur mondial de produits agricoles en 2019

Agence Ecofin 1er oct 2020

En 2019, la Chine a été le premier importateur mondial de produits agricoles. Le pays asiatique a consacré 133,1 milliards $ à ses achats de denrées alimentaires depuis l’étranger, un montant record partagé pour l’essentiel entre les USA, le Brésil et l’Union européenne.

En Chine, le marché des produits agricoles est devenu le plus important de la planète en 2019.

En effet, d’après le Département américain de l’agriculture (USDA), l’Empire du Milieu occupe désormais la place de premier importateur de produits alimentaires avec 133,1 milliards $, surclassant l’Union européenne (UE) et les USA.

Cette enveloppe record résulte notamment de la demande croissante tirée par la dynamique économique et l’urbanisation ainsi que par les échanges accrus du pays avec le reste du monde depuis son adhésion à l’Organisation mondiale du commerce en 2001.

D’après l’USDA, les habitudes alimentaires ont beaucoup évolué vers des produits de plus grande valeur comme la viande, le lait, les fruits et d’autres produits transformés alors que la demande de marchandises en vrac comme les céréales est en baisse.

Le pays qui compte 1,4 milliard de bouches à nourrir est désormais le premier importateur mondial de viande de bœuf devant les USA avec 8,4 milliards $ en 2019. Il représente aussi le premier importateur de lait et de viande de porc de la planète et le troisième plus grand marché pour les fruits.

Alors que les USA dominaient autrefois les approvisionnements chinois, le pays de l’Oncle Sam a été surpassé par le Brésil et plus récemment par l’Union européenne (UE) qui fournissent la majeure partie du soja, du lait et de la viande de porc. Les Etats-Unis ne comptent désormais plus que pour 10 % des importations agricoles de la Chine, soit leur plus faible part de marché depuis 20 ans.

L’Afrique, un petit poucet sur le marché agricole chinois

Il faut noter que comparativement à ces différents acteurs, le continent africain reste encore un acteur mineur quand il s’agit des échanges agricoles avec la Chine.

Tandis que l’Afrique subsaharienne est un fournisseur majeur de produits miniers et pétroliers à la Chine, les exportations agricoles ne représentent que 2 à 3 % du volume des échanges selon les estimations.

La Chine importe notamment depuis le continent de l’arachide en provenance majoritairement du Sénégal et du Soudan, du coton, des produits de pêche, de l’hévéa, du manioc ou encore du bois.

Et si les polémiques ont émergé ces dernières années sur « l’accaparement des terres » par les compagnies chinoises sur le continent, de nombreux experts indiquent que ces accusations sont infondées.

« La réalité est que les acquisitions foncières ne sont pas aussi immenses que l’attention qui leur est consacrée. Les investigations sur le terrain montrent que les projets concernés n’ont jamais été lancés ou que la taille des acquisitions a été exagérée », souligne Fred Gale, économiste en chef au Service de recherche économique de l’USDA.

« La Chine est loin d’être le premier investisseur (dans les acquisitions foncières en Afrique, Ndlr), elle est au 8e ou au 9 rang […]. Les Chinois accapareurs de terres, c’est un mythe », confie dans un entretien au journal Le Monde, Jean-Jacques Gabas, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).
https://www.agenceecofin.com/commerce/0 ... es-en-2019

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