Economie agricole dans le monde

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Message par energy_isere » 04 nov. 2023, 10:51

Coton : les stocks mondiaux sont attendus en 2023/2024 à leur plus haut niveau historique (ICAC)

Agence Ecofin 2 nov 2023

En 2023/2024, les stocks globaux de coton sont prévus pour atteindre 23,32 millions de tonnes. C’est ce qu’a indiqué le Comité consultatif international sur le coton (ICAC) dans un communiqué publié le 1er novembre. Ce volume serait le plus important jamais enregistré depuis le début de la collecte des données internationales sur la fibre, il y a 83 ans.

Selon l’organisation, la Chine, premier consommateur et producteur de la fibre, devrait afficher des réserves de 9,16 millions de tonnes alors que les entrepôts du reste du monde détiendront près de 14,5 millions de tonnes. Cette prévision arrive dans un contexte où le ralentissement global de la demande mondiale sur fond de perspectives économiques moroses fait tourner au ralenti l’industrie de la filature depuis plusieurs mois dans de nombreux pays comme le Pakistan, le Bangladesh ou la Chine.

D’après l’ICAC, la moyenne de l’Indice A du Cotlook devrait s’établir à 86 cents pour la livre de fibre (0,45 kg) durant ladite saison. Par ailleurs, les superficies plantées devraient s’établir à 32,2 millions d’hectares.
https://www.agenceecofin.com/breves-agr ... rique-icac

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Message par energy_isere » 04 nov. 2023, 10:53

Chine : les importations de soja pourraient atteindre 105 millions de tonnes d’ici la fin 2023

Agence Ecofin 2 nov 2023

La Chine devrait acheter 105 millions de tonnes de soja d’ici la fin de cette année selon les prévisions des analystes relayés par Reuters. Ce volume en hausse de 15 % d’une année sur l’autre et marquerait un nouveau record pour le pays asiatique qui compte déjà pour 60 % des importations mondiales de l’oléagineux.

Selon des données rapportées par Reuters, l’empire du Milieu a déjà importé 77,8 millions de tonnes de soja au cours des 9 premiers mois de cette année, soit 15 % de plus qu’un an plus tôt. Par ailleurs, les négociants prévoient que la seconde économie du monde importe 26 millions de tonnes de soja entre octobre et décembre.

Pour rappel, le Brésil et les USA devraient être les principaux bénéficiaires de la vigueur de la demande chinoise étant donné leur statut de premier et second exportateurs mondiaux de soja.
https://www.agenceecofin.com/breves-agr ... a-fin-2023

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Message par energy_isere » 18 nov. 2023, 13:05

Algérie : l’exécutif annonce un programme pour la plantation de 1 million de palmiers dattiers en 2023/2024

Agence Ecofin 16 nov 2023

L’Algérie est le deuxième producteur de dattes en Afrique après l’Égypte. Le pays qui est aussi le premier exportateur africain du fruit en termes de volume souhaite accroître davantage les performances du secteur.

En Algérie, l’exécutif veut lancer un programme de plantation de 1 million de palmiers dattiers au cours de la campagne agricole 2023/2024. C’est ce qu’a révélé Mohamed Abdelhafid Henni, ministre de l’Agriculture et du Développement rural le 15 novembre.

L’initiative s’inscrit dans le cadre d’une stratégie visant à promouvoir davantage la culture de ce fruit dans le pays. Selon les informations relayées par le quotidien local Express-DZ, elle sera mise en œuvre avec la collaboration de tous les acteurs du secteur.

« Ce programme prévoit la densification et la diversification de la plantation des palmiers par de nouveaux plants en vue d’augmenter la production et répondre à la demande croissante tant au niveau local qu’international, en plus de l’amélioration et de la valorisation des différentes variétés de dattes », explique M. Henni.

Les interventions porteront également sur la protection phytosanitaire des palmeraies. Ce deuxième volet est axé sur le renforcement du contrôle à l’aide de drones et le recours aux techniques modernes pour lutter contre les attaques parasitaires.

D’après les données officielles, l’Algérie produit 1,2 million de tonnes de dattes par an, ce qui en fait le 4ème producteur mondial derrière l’Égypte, l’Arabie Saoudite et l’Iran. Par ailleurs, le fruit est le principal produit agricole d’exportation du pays. Selon les données du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, les expéditions de dattes ont rapporté plus de 75 millions $ en 2021.
https://www.agenceecofin.com/gestion-pu ... -2023/2024

les seules que je vois sur les marchés c'est celles d'Algérie et Tunisie.

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Message par energy_isere » 01 déc. 2023, 09:16

Trop chère, l'huile d'olive fait grimper le prix des olives de table

RFI le : 01/12/2023

Le secteur des olives emballées et prêtes à consommer fait grise mine : quantité et taille ne sont pas au rendez-vous dans le bassin méditerranéen. Ce qui veut dire aussi que l'olive sera forcément plus chère en cuisine.

Depuis deux ans, les sécheresses qui touchent l’Espagne, le Maroc, la Grèce et la Tunisie ont fortement limité la floraison des oliviers. Les épisodes de canicule de l’été dernier ont compliqué un peu plus la situation en agissant sur la quantité et la taille des olives. Les conséquences sont terribles : chez le premier producteur mondial d’huile, l’Espagne, la récolte a baissé de 20% par rapport à la moyenne de ces trois dernières années qui était déjà considérée comme « faible ».

Au Maroc, la disponibilité d’olives à la grecque pour l’année 2024 est très incertaine, sans même parler de leur prix. En Grèce, où des millions d’arbres ont été endommagés, par les caprices de la météo et plusieurs variétés d’olives vertes ont vu leur récolte baisser de 90%. Quant aux célèbres olives Kalamata, leur récolte n’a pas encore eu lieu, mais on annonce déjà des calibres plus petits. La dernière récolte française est en cours d’évaluation, mais ne pourra pas à elle seule compenser les volumes qui font défaut ailleurs, selon la Fédération des industries condimentaires de France.

Ce manque d’olives se traduit par des prix qui flambent. En Espagne, l’olive s’est vendue en moyenne 40 centimes de plus au kilo cette année, l’olive marocaine a elle augmenté 20 à 30 centimes. « La seule façon de maintenir des prix raisonnables dans la grande distribution est aujourd’hui de jongler avec les origines et des calibres différents », explique un acteur de la filière, en pleine négociation sur ses tarifs.

L'huile d'olive plus rémunératrice et moins exigeante

S’il manque des olives sur les tables de restaurant ou dans les tajines, c’est aussi parce que l’huile d’olive a absorbé une partie de la production. Les cours de l’huile ont triplé en deux ans. Ces prix vertigineux font tourner la tête des producteurs d’olives forcément tentés d’aller vers un secteur plus rémunérateur. D’autant que la récolte d’olives destinées à être pressées est beaucoup moins exigeante : peu importe si l’olive est tachée ou abimée. L’attrait des producteurs d’olives pour l’huile devrait encore durer plusieurs mois.

La production d’huile d’olive pour l’année 2023/2024 est annoncée 25% plus faible que la moyenne des cinq dernières années, selon la Fedico et les prix devraient rester élevés tant que les stocks d’huile n’ont pas augmenté, explique Serge Durand, président du groupe français d’Olives and CO.

« Au-delà de l’explosion des cours, c’est maintenant la capacité du secteur à servir tout le marché en 2024 qu’il faut reconsidérer », prévient la Fédération de l’industrie et du commerce des huiles d’olive de France.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... s-de-table

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Message par energy_isere » 08 déc. 2023, 23:28

Les prix alimentaires mondiaux se stabilisent en novembre, selon la FAO

BOURSORAMA AVEC AFP•08/12/2023

Les prix mondiaux des denrées alimentaires se sont stabilisés en novembre après trois mois consécutifs de repli, la hausse des huiles végétales, des produits laitiers et du sucre compensant la baisse des céréales et de la viande, a indiqué vendredi la FAO.



L'indice des prix des denrées alimentaires calculé par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, qui suit la variation des cours internationaux d'un panier de produits de base, reste en repli de 10,7% sur un an.

Les prix des huiles végétales ont augmenté en novembre de 3,4% après trois mois consécutifs de baisse, et ceux des produits laitiers de 2,2%.

L'indice des prix du sucre, qui avait atteint en septembre son plus haut niveau en 13 ans en raison d'inquiétudes sur l'impact d'El Niño sur les récoltes en Thaïlande et en Inde avant de se replier en octobre, est reparti à la hausse (+1,4%). Il est 41% plus élevé qu'il y a un an.

Les cours sont poussés "par des préoccupations accrues concernant les disponibilités mondiales à l'exportation au vu de la détérioration des perspectives de production" en Thaïlande et en Inde, note la FAO.

Du côté des prix en baisse, l'indice des céréales a reculé de 3%.

Il a été lesté par les prix du maïs, sous pression d'importantes ventes par les fermiers argentins et de la rentrée des moissons aux Etats-Unis.

Les prix du blé ont aussi reculé, avec la rentrée des moissons en Argentine et en Australie et l'avancée des récoltes en Russie.

L'indice des prix du riz, qui avait atteint en août son plus haut niveau en 15 ans, est resté stable.

Du côté de la viande, l'indice a reculé de 0,4% avec le repli des prix de la volaille, du porc et du boeuf.

"La baisse des prix internationaux de la viande de volaille s'explique par une offre abondante, principalement en provenance du Brésil, en dépit des difficultés de de la grippe aviaire dans de nombreux pays", souligne la FAO.

L'organisation a par ailleurs légèrement relevé ses prévisions pour la production mondiale de céréales en 2023, de 0,9% à 2.823 millions de tonnes. Cette révision tient compte d'une révision à la hausse de la production de blé en Russie et en Turquie et de maïs aux États-Unis.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 435a0a6516

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Message par energy_isere » 16 déc. 2023, 11:25

L’Égypte envisage de placer 2,3 millions de tonnes d’agrumes sur le marché mondial en 2023/2024

Agence Ecofin 13 dec 2023

L’Égypte est le deuxième exportateur d’agrumes en Afrique derrière l’Afrique du Sud. Pour la nouvelle campagne de commercialisation 2023/2024, l’industrie agrumicole s’est fixée de grandes ambitions à l’export.

En Égypte le Conseil des exportations agricoles (AEC) anticipe l’exportation de 2,3 millions de tonnes d’agrumes au cours de la campagne de commercialisation de 2023/2024 qui a débuté le 5 décembre dernier. C’est ce qu’a révélé Mohamed Khalil, président du comité des agrumes au sein de l’AEC.

Le stock annoncé affiche une hausse de 15 % par rapport au volume record de 2 millions de tonnes expédié au cours de la même période un an plus tôt. Pour atteindre cet objectif, les autorités comptent notamment tirer profit de la pénurie d’agrumes au sein de l’Union européenne pour augmenter leur expédition d’oranges.

Selon les prévisions de l’Organisation mondiale des agrumes (OMA), la récolte d’orange en Espagne, principal fournisseur du fruit au sein de l’UE devrait encore chuter de 6 % en 2023/2024 après une baisse de 21 % déjà enregistrée un an plus tôt notamment en raison de conditions climatiques défavorables.

D’un autre côté, la filière égyptienne espère aussi accroître ses exportations d’agrumes vers les marchés d’Asie de l’Est, notamment les Philippines, le Japon et la Thaïlande. « Nous sommes sur le point de conclure un protocole de coopération avec la Thaïlande afin de faciliter nos expéditions vers ce pays au cours des prochaines saisons », souligne M. Khalil.

En Égypte, l’orange compte pour environ 85 % des expéditions d’agrumes chaque année. Selon les données officielles, le pays d’Afrique du Nord a généré environ 650 millions $ de recettes grâce à ses expéditions d’agrumes en 2022/2023. En dehors de l’UE les principaux débouchés de la filière égyptienne comprennent la Russie, l’Arabie saoudite, le Bangladesh, les Émirats arabes unis ou encore l’Inde.
https://www.agenceecofin.com/agrumes/13 ... -2023/2024

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Message par energy_isere » 23 déc. 2023, 08:47

Soja : les exportations du Brésil franchissent pour la première fois la barre des 100 millions de tonnes

Agence Ecofin 19 dec 2023

Dans le monde, le soja est l’oléagineuse la plus produite grâce à l’essor de la culture en Amérique latine. Dans la région, le Brésil est le premier acteur et tire le commerce mondial vers de nouveaux sommets.

Au Brésil, les exportations de soja ont atteint les 100 millions de tonnes durant cette année, une première dans l’histoire du pays. C’est ce qu’indiquent les données du Secrétariat au commerce extérieur relayées par Reuters. Le précédent record des expéditions durant une année calendaire datait de 2021. Le pays d’Amérique du Sud avait alors expédié 86,1 millions de tonnes de soja.

D’après le cabinet agricole AgRural, le niveau historique des ventes est d’abord le résultat d’une production exceptionnelle qui a atteint 155 millions de tonnes et des achats massifs des importateurs comme la Chine.

« Avec les prix plus bas que l’année dernière, les acheteurs ont profité de ce moment pour reconstituer leurs stocks plutôt que d’accroître leur consommation de manière importante. Les envois brésiliens ont aussi bénéficié de la sécheresse dévastatrice chez le voisin argentin qui a amputé les récoltes et conduit le pays à accroître ses importations depuis le Brésil », indique Daniel Siqueira, analyste au niveau de la firme.

Globalement, le nouveau cap franchi par le Brésil témoigne de la vigueur du commerce mondial de l’oléagineux qui représente, par exemple, plus du triple de celui de l’huile de palme. La Chine en est le principal moteur avec des importations qui ont déjà dépassé les 100 millions de tonnes en 2020.

Pour rappel, la production mondiale de soja tourne annuellement autour de 360 millions de tonnes grâce au Brésil, aux USA et à l’Argentine.
https://www.agenceecofin.com/oleagineux ... -de-tonnes

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par kercoz » 23 déc. 2023, 09:06

Brésil : la culture de soja grignote l'espace de la forêt
Franceinfo
https://www.francetvinfo.fr › ... › Le 19/20
11 nov. 2022 — La culture est en pleine expansion. La végétation a disparu sur des centaines de kilomètres. Une partie est exportée. Selon les associations ...
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 13 janv. 2024, 14:59

Égypte : les importations de blé ont grimpé de 14,5 % à 11 millions de tonnes en 2023

Agence Ecofin 8 janvier 2024

L’Égypte est le principal marché africain pour le blé. Avec la consommation croissante tirée par l’essor démographique, la demande à l’importation de la céréale ne faiblit pas.

En Égypte, les achats de blé ont atteint 11 millions de tonnes en 2023, soit 14,5 % de plus que le volume enregistré un an plus tôt (9,6 millions de tonnes). L’annonce a été faite par Ibrahim Ashmawy, ministre adjoint de l’Approvisionnement et du Commerce intérieur.

Selon les détails relayés par le quotidien local AhramOnline, le gouvernement a importé 5 millions de tonnes de blé par le biais des appels d’offres internationaux de l’Autorité générale de l’approvisionnement (GASC). Le reste du volume a été acquis par le secteur privé qui depuis quelques années gagne en importance sur le marché du blé égyptien avec la croissance des investissements dans les minoteries.

D’après M. Ashmawy, plus de 80 % des importations de blé réalisées en 2023 proviennent de la région de la mer Noire, essentiellement de la Russie, de l’Ukraine et de la Roumanie dont les cargaisons sont plus compétitives en termes de prix et de délais de livraison.

Si l’année dernière, le pays des pharaons a fait face à d’importantes difficultés sur le marché international avec la baisse des ressources en devises étrangères et la chute de la livre, les autorités ont fait savoir en décembre dernier que les réserves de blé pouvaient permettre de satisfaire les besoins nationaux pendant 4,8 mois.

La majorité du volume de blé consommé en Égypte entre dans le cadre du programme de subventions du pain qui coûte chaque année près de 3 milliards $ à l’État, selon les données officielles.
https://www.agenceecofin.com/cereales/0 ... es-en-2023

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 20 janv. 2024, 16:16

Les exportations africaines d’avocats ont augmenté de 14 % à 319 000 tonnes en 2023 (FAO)

Agence Ecofin 18 jjanvier 2024

L’avocat est l’un des fruits tropicaux les plus échangés sur le marché international. Depuis quelques années, les exportations africaines du fruit sont sur une pente ascendante grâce à l’essor de la production dans plusieurs pays.

En 2023, le continent africain a expédié 319 027 tonnes d’avocats sur le marché international, soit 14 % de plus que l’année précédente. C’est ce qu’indique la FAO dans son dernier rapport annuel qui présente les résultats préliminaires de l’examen du marché des fruits tropicaux.

D’après l’organisme onusien, le Kenya consolide sa position de leader. La première économie d’Afrique de l’Est a ainsi enregistré une croissance de 24 % de ses expéditions de fruits à 127 600 tonnes. Deuxième acteur de poids sur le segment des exportations, l’Afrique du Sud signale de son côté une hausse de 7 % de ses expéditions à plus de 67 600 tonnes.

Le Maroc est le seul pays africain du top 3 dont les volumes d’exportations ont chuté. Le Royaume chérifien a notamment enregistré une baisse de 32 % de ses expéditions d’une année sur l’autre à 37 500 tonnes.

Globalement, la performance de l’industrie africaine de l’avocat intervient dans un contexte où le commerce mondial du fruit a progressé de 20 % pour franchir la barre des 3 millions de tonnes échangées en 2023.

Cette dynamique de croissance est principalement tirée par les principaux exportateurs d’Amérique latine et des Caraïbes en l’occurrence le Mexique (1,5 million de tonnes) et le Pérou (600 000 tonnes).

En ce qui concerne les destinations, l’Amérique du Nord demeure le principal débouché pour les avocats sur le marché international comptant pour environ 46 % des importations suivi par l’Europe (35,5 %) et l’Asie (9,8 %).
https://www.agenceecofin.com/fruits/180 ... n-2023-fao

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 25 janv. 2024, 09:42

Inflation : pourquoi le prix du chocolat s’est-il envolé cette année ?

Par Emma Confrère Publié le 25/12/2023 lefigaro

Il s’est sûrement invité sur les tables des Français en cette fin d’année, mais comme le saumon, le foie gras ou les crustacés, le prix du chocolat s’est envolé ces derniers mois. En cause, la flambée des prix des matières premières, comme le cacao dont la tonne a dépassé les 4000 dollars en novembre dernier à la Bourse de New-York, au plus haut depuis un demi-siècle. À cela s’ajoutent les coûts du sucre, dont le cours a enregistré «une valeur en hausse de 50,6 points par rapport à celle de l’année dernière», selon l’indice FAO des prix des produits alimentaires, relevé par 20 minutes .

Le quotidien pointe également une météo défavorable qui a affecté les productions agricoles. Dans son rapport du 16 novembre, l’Organisation internationale du cacao souligne de «fortes pluies inhabituelles pour la saison [qui] ont empêché le séchage des fèves et entraîné une dégradation de leur qualité». À l’inverse, les producteurs de sucre, comme l’Inde ou la Thaïlande, ont connu une sécheresse inhabituelle, en lien avec le phénomène climatique El Niño.
.......................
https://www.lefigaro.fr/conso/inflation ... e-20231225
Les cours du cacao s'envolent à des niveaux stratosphériques
Le prix de la tonne de cacao à New York est au plus haut depuis 1977. La récolte en Côte d'Ivoire et au Ghana a été décevante. En raison du système de contrôle des prix, les planteurs dans ces deux pays ne bénéficient pas encore de l'envolée des cours.

Par Étienne Goetz

Publié le 24 janv. 2024 lesechos

Le cacao n'aura peut-être jamais autant mérité son surnom « d'or brun ». Alors que les matières premières ont vu leurs cours sensiblement refluer en 2023 , l'ingrédient du chocolat a connu, à l'inverse, une hausse spectaculaire. Ses gains ont dépassé 100 % en l'espace d'un peu plus d'un an. Sur le marché à terme de Londres, le cours du cacao se traite à 3.799 livres sterling. Du jamais-vu depuis 1989, date à laquelle débute la cotation sur Bloomberg. A New York, la tonne s'échange même contre 4.877 dollars, un plus haut depuis… 1977 !

La flambée historique des cours du cacao s'explique par de mauvaises conditions météorologiques en Afrique de l'Ouest. La récolte dans les deux principaux pays producteurs, la Côte d'Ivoire et le Ghana, a été décevante. Les deux Etats produisent 60 % du cacao mondial. Pour la saison qui a commencé en octobre, seulement 951.710 tonnes ont été acheminées aux ports ivoiriens, soit 37 % de moins que les saisons précédentes. La production est également touchée par le vieillissement des cacaoyers et une maladie qui sape la productivité des champs.

Destruction de demande

Ces prix sont-ils tenables ? Vont-ils encore progresser ? « Le marché ne cesse d'enregistrer de nouveaux records », écrivent les analystes de Hightower Report cités par Bloomberg. Il est certes « vulnérable au risque de correction, mais on ne voit toujours pas de sommet », poursuivent-ils. Cette ascension devrait toutefois, tôt ou tard, prendre fin.

« Les prix ne peuvent pas monter beaucoup plus haut, ils vont finir par avoir un effet correctif sur la consommation », explique Philippe Chalmin, professeur d'histoire économique à Paris-Dauphine et président de CyclOpe, qui publie un rapport sur les matières premières. L'expert rappelle que le chocolat n'est pas un bien essentiel et qu'on peut donc aisément s'en passer. Il est aussi possible de faire du chocolat, certes de piètre qualité, avec très peu de cacao.

Même son de cloche chez Citi. Les analystes de la banque américaine estiment que les prix vont atteindre leur pic dans les trois mois après avoir testé la barre des 5.000 dollars et celle des 4.000 livres sterling la tonne. « Ces niveaux pourraient être les points de bascule et déclencher de la destruction de demande », écrivent-ils dans une note.

Image

.................................
https://www.lesechos.fr/finance-marches ... es-2071226

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 27 janv. 2024, 14:31

Huile d’olive : 2023, année de tous les records

Agence Ecofin 24 janvier 2024*

L’huile d’olive compte pour moins de 3 % du marché mondial des huiles végétales. Elle reste cependant très recherchée pour les usages alimentaires notamment dans le bassin méditerranéen et la denrée a vu son cours exploser en 2023.

L’huile d’olive n’a jamais aussi bien mérité son surnom d’or liquide. En 2023, cet ingrédient alimentaire a vu son prix atteindre un niveau sans précédent. Selon les données de marché traitées par l’Agence Ecofin, le prix moyen de la tonne d’huile a grimpé de 72 % l’année dernière à 7 709 $.

Dans les détails, les cours ont connu une hausse successive sur les 10 premiers mois de l’année passant de 5 893 $ à 9 145 $ avant d’atteindre un sommet historique en décembre dernier (9 468,73 $). Au total, depuis 2020, le prix moyen de la tonne de l’huile d’olive aura presque triplé partant d’un niveau de 2 628 $.

Image

À l’origine de cette flambée inédite, les problèmes climatiques qui ont affecté la production mondiale. En Espagne, premier fournisseur, le Conseil international de l’olive (IOC) indique que la récolte a chuté d’environ 56 % en 2022/2023 passant d’environ 1,5 million de tonnes à 666 000 tonnes, un niveau de production considéré comme « le pire du siècle » en raison d’une grave sécheresse.

Entre vague de chaleur et déficit hydrique, les producteurs ont vécu une année difficile marquée aussi par une hausse des prix des carburants, des engrais et de l’électricité. Du côté des autres fournisseurs majeurs, la situation n’a pas été beaucoup plus reluisante.

En Italie, l’offre a été amputée de 26,7 % à 241 000 tonnes. La Grèce est le seul pays de l’UE qui a connu une hausse de sa production avec 345 000 tonnes (48 % de plus).

Du côté du Maroc et de la Tunisie, la production a chuté respectivement de 43 % et de 25 % à 107 000 tonnes et 180 000 tonnes toujours en raison de la situation climatique préoccupante.

Globalement, les difficultés des pays producteurs ont entraîné une forte contraction de la production mondiale à 2,5 millions de tonnes en 2022/2023, soit près d’un million de tonnes de moins qu’un an plus tôt. Par ailleurs, la consommation a aussi reculé de près de 15 % pour se situer à 2,8 millions de tonnes.

S’agissant des perspectives pour cette année, certains observateurs tablent sur un ralentissement du rallye des prix. En 2023/2024, on devrait assister à la remontée de la production en Espagne, en Italie, en Tunisie et au Portugal.

Et si cette embellie ne suffira pas à enrayer le déclin de l’offre mondiale, il faut indiquer que la consommation devrait aussi chuter en 2023/2024 à près de 2,7 millions de tonnes.
https://www.agenceecofin.com/oleagineux ... es-records

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par supert » 27 janv. 2024, 16:52

L'an dernier j'avais accès à deux huiles d'olives différentes, bonnes, bios et à moins de 6 euro le litre (en bidon de 5 litres).
L'une des deux est passé à 14 euro le litre (70 euro le bidon).
L'autre y'a plus.

Vu ma conso, ça me fait un peu mal de foutre 14 euro par litre; c'est le seul cas où j'ai décidé de descendre en gamme, j'ai acheté une huile "pas chère" et on verra. Si elle est bonne, OK. Sinon, il va falloir diminuer la conso ou augmenter de manière conséquente le budget huile.

Il y a des facteurs psys. Car non seulement je peux me payer de l'huile à 14 euro/l, mais si je réfléchis à l’utilité (au sens économique du terme) d'une bouteille d'huile, cela vaut bien 14 euros. Et en même temps, je n'arrive pas à les mettre, cela me parait trop, faut pas pousser, toussi toussa...
Me connaissant et si le marché reste le même les années suivantes, je vais passer de "je vais pas mettre 14 euros dans une bouteille" à "mwais, bof, j'en consomme pas tant que ça et ça les vaut bien".

Je ne suis pas du tout un gastronome, mais je supporte de moins en moins les produits de merde.


Supert qui tient plus à ses olives qu'à son huile

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mobar
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Re: Economie agricole dans le monde

Message par mobar » 27 janv. 2024, 17:25

D'un autre coté 1 litre d'huile d'olive à 14 €, ce n'est même pas deux heures de SMIC et ça tient plus longtemps qu'un abonnement mensuel pour mobile de 14 € ... pour un vrai service de qualité, alors qu'un abonnement à 14€ ça reste merdique! :lol: :lol:
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Economie agricole dans le monde

Message par GillesH38 » 03 févr. 2024, 06:23

Ah, tiens, l'année la plus chaude depuis 100 000 ans a produit la récolte de céréales la plus importante depuis 100 000 ans ....(et même depuis 4,5 milliards d'années !)

https://www.fao.org/worldfoodsituation/csdb/en/

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Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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