Economie agricole dans le monde

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Message par energy_isere » 30 mars 2024, 14:27

Le Maroc pourrait importer un volume record de 10 millions de tonnes de céréales en 2024

Agence Ecofin 25 mars 2024

En Afrique du Nord, le Maroc est l’un des pays les plus touchés par les affres du climat. Six années consécutives de sécheresse ont fortement affecté les performances des filières céréalières.

Au Maroc, les importations de céréales pourraient atteindre 10 millions de tonnes en 2024. C’est ce qu’a confié à Medias24, Moulay Alaoui, président de la Fédération de minotiers (FMN). Ce volume en hausse de plus d’un million de tonnes par rapport aux achats réalisés un an plus tôt est lié à la forte contraction attendue des superficies cultivées.

Dans le pays d’Afrique du Nord qui subit sa pire sécheresse depuis 20 ans, les précipitations faibles et mal réparties dans le temps et sur l’ensemble du territoire devraient conduire à l’emblavure de 2,5 millions d’hectares contre 3,5 millions d’hectares, selon les données de la Banque centrale.

Dans un tel contexte, la production des 4 céréales majeures pour l’alimentation humaine et animale (blé dur, blé tendre, orge et maïs) devrait tomber à seulement 2,5 millions de tonnes, soit le 3ème plus faible niveau de l’histoire du pays. Selon M. Alaoui, le volume d’achat de blé dur et tendre devrait être de 6 millions de tonnes au minimum, un niveau équivalent à celui des 3 dernières campagnes.

Si globalement, l’augmentation des achats devrait signifier une hausse de la facture d’importation, le pays aura accès sur le marché mondial, à du blé et du maïs peu couteux en raison de l’abondance de l’offre en Amérique du Sud et en Russie. Un prix de la tonne beaucoup plus faible par rapport à l’année dernière pourrait ainsi permettre d’alléger le fardeau pour les caisses publiques.

Pour rappel, le Maroc avait importé pour 19,3 milliards de dirhams (1,9 milliard $) de blé en 2023, selon les données de l’Office des Changes.
https://www.agenceecofin.com/cereales/2 ... es-en-2024

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Message par energy_isere » 30 mars 2024, 20:27

L'amande, super aliment ou super business ? vidéo 36 mn https://www.youtube.com/watch?v=rd_NjCf85a0

Food Story
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65 503 vues 31 oct. 2021
Manger sain, c'est l'obsession de notre époque, et l'amande est son emblème. C'est l'encas parfait, sa consommation a doublé en dix ans. Pourtant, c'est devenu un produit de luxe, et ses bienfaits pour la santé cachent peut-être une autre réalité...


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Message par energy_isere » 05 avr. 2024, 22:39

Les prix alimentaires mondiaux rebondissent en mars (FAO)

BOURSORAMA AVEC AFP 05/04/2024

Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont rebondi en mars, augmentant pour la première fois depuis juillet 2023, tirés vers le haut par la hausse des cours des huiles végétales, et malgré une nouvelle baisse du cours des céréales, a indiqué vendredi la FAO.


L'indice des prix des denrées alimentaires calculé par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui suit la variation des cours internationaux d'un panier de produits de base, a crû de 1,1% en mars par rapport à février. Sur un an en revanche, la tendance est toujours à la baisse des prix, avec un repli de 7,7% par rapport à mars 2023.

C'est avant tout la hausse des cours des huiles végétales qui porte l'augmentation des prix en mars. L'indice FAO du prix des huiles végétales bondit de 8%, "atteignant son record sur un an", souligne la FAO dans son rapport mensuel, notant que "les cotations des huiles de palme, de soja, de tournesol et de colza ont toutes augmenté".

Les causes de cette hausse sont diverses, selon la FAO: l'huile de palme a souffert de récoltes saisonnières "moins bonnes que prévues", conjuguées à une forte demande en Asie du Sud-Est; le soja est quant à lui "boosté" par le secteur des biocarburants.

Dans une moindre mesure que les huiles végétales, les produits laitiers et la viande sont eux aussi en hausse, respectivement de 2,9% et 1,7%.

A l'inverse, l'indice FAO du prix des céréales a baissé de 2,6% en mars, désormais situé "20% en dessous de sa valeur de mars 2022", note l'organisation onusienne. "Ce recul est dû à la diminution des prix mondiaux du blé, en raison de la forte concurrence à l'exportation" entre l'Union européenne, la Russie et les États-Unis, explique la FAO.

Le riz est également en repli ce mois-ci, en baisse de 1,7%. Seul le cours du maïs a augmenté, "en partie à cause de problèmes logistiques en Ukraine", indique la FAO.

Enfin, les prix du sucre ont plongé de 5,4%. Une baisse due principalement "à la révision à la hausse des prévisions de production de sucre pour 2023/24 en Inde et à l'amélioration du rythme de la récolte de sucre en Thaïlande à la fin de la saison". "Les exportations importantes du Brésil ont également pesé sur les prix mondiaux du sucre", ajoute la FAO.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 50d80b6e27

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Message par energy_isere » 07 avr. 2024, 14:19

Chute de la production et de la qualité, flambée des prix : l'avenir de la culture de l'olivier de plus en plus incertain

le 05/04/2024 france3-regions

Face aux épisodes de sécheresse causés par le réchauffement climatique, l'oléiculture dans les territoires méditerranéens traditionnels est en danger. S'impose alors la nécessité de reconstruire une culture et de l'adapter dans de nouveaux milieux. En France, on peine encore à prendre ce tournant.

En seulement un an, entre janvier 2023 et janvier 2024, le prix de l'huile d'olive a bondi de 20% dans les supermarchés français. La cause de cette augmentation spectaculaire : la chute de la production d'olives dans le monde. La sécheresse causée par le réchauffement climatique occasionne des dégâts. Si l'olivier subsiste, ses rendements ne suivent plus.

David Kaniewski, maître de conférences à l'université Paul Sabatier de Toulouse en Haute-Garonne, explique le danger pour l'oléiculture : "Moins de grains de pollen, donc moins de fécondations engendrent une baisse majeure de la fructification." En Occitanie, la période de sécheresse se termine à la fin de l'automne et c'est à ce moment-là que la récolte fait défaut. "La qualité des olives est différente, le goût est rance, ce qui dénature l'huile", explique l'enseignant-chercheur.

Des conséquences pour les exploitants

Symbole d'identité méditerranéenne, l'olivier est surtout un pilier économique de cette région. L'Espagne, l'Italie, la Turquie et la Grèce sont les principaux pays producteurs, mais la France aussi fabrique son huile. Avec le changement climatique, "le climat méditerranéen devient peu favorable à l'oléiculture", affirme David Kaniewski. C'est déjà le cas en Méditerranée orientale et cela commence à s'étendre en Méditerranée occidentale. "Les conséquences pour les producteurs actuels risquent d'être immenses", rappelle le chercheur.

Avec des étés très secs et très chauds, les olives seront plus petites et moins charnues, et les arbres de moins en moins protégés contre les pathogènes, ces bactéries transmises par les insectes, vecteurs de maladies. Il restera des oliviers réensauvagés, qui ne produiront pas d'huile.

La nécessité de s'adapter

Comment pallier ce danger pour l'oléiculture ? "Il faut que les filières s'adaptent", déclare David Kaniewski. Il faut envisager une migration des espèces, effectuer des tests pour voir où peuvent s'implanter les oliviers et les remplacer par d'autres cultures". Mixer les cultures et adapter l'économie au changement climatique "serait la clé".

Si l'Espagne a réagi en ce sens, la France est en retard. "Il y a un statu quo", regrette le maître de conférences. "La filière oléicole se porte très mal, mais nous ne réalisons aucun test d'implantation sur d'autres territoires." Un principe, pourtant adopté pour la viticulture, également en proie aux conséquences du réchauffement climatique, mais dont le poids économique est bien plus important dans notre pays.

De l'huile d'olive de l'Aude ?

L'oléiculture du Var ou de l'Hérault pourrait disparaître dans moins d'une dizaine d'années. "Ce qui caractérise le changement climatique actuel, c'est sa rapidité", souligne David Kaniewski. "On se sert tout de même de l'exemple des changements climatiques passés pour avoir une base de projection et trouver les températures saisonnières optimales pour l'oléiculture."

En Occitanie, la ville de Carcarsonne, dans l'Aude, présente déjà les conditions climatiques pour accueillir des oliviers.
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 50154.html

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Message par mobar » 11 avr. 2024, 19:03

https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Message par energy_isere » 01 mai 2024, 13:24

la société Carbon Robotics aux USA commercialise des engins agricoles pour désherber avec des lasers :

Image

30 lasers CO2 de 150 Watts chacun !

Image

courte vidéo : https://youtu.be/X0AqgWQzrVA

https://carbonrobotics.com/

une vidéo de 5 mn de l'utilisation de la machine pour de la culture d'oignions sans herbicides : https://youtu.be/7JTKUiMykZw

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Message par mobar » 03 mai 2024, 11:20

Après le laser pour tuer les "mauvaises herbes" ils vont pas tarder à inventer le laser contre les doryphores de la pomme de terre, les pucerons, voire le taupin qui décime les pieds de salades! :wtf:

Sur une culture que chacun peut faire lui même pour satisfaire ses besoins annuels, faudrait une infinité de machines spécialisées dont on se demande bien comment elles peuvent se financer!

L'industrialisation à outrance de l'agriculture est une impasse et une aberration
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Message par energy_isere » 03 mai 2024, 23:53

Les majors du cacao investissent dans la production en Amérique latine

RFI le : 01/05/2024

Investir dans des plantations de cacao, à grande échelle, et avec des variétés à haut rendement, c'est la nouvelle tendance chez les multinationales du cacao, qui ont déjà jeté leur dévolu sur plusieurs milliers d'hectares en Amérique latine.
lire : https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... que-latine

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 25 mai 2024, 10:23

Chute de la récolte d'orange au Brésil, les prix du jus concentré s'envolent
Jusqu'où iront les prix du jus d'orange ? La question devient de plus en plus justifiée, au vu de la chute annoncée de la prochaine récolte au Brésil et des prix qui s'envolent.


RFI le : 22/05/2024

L'annonce des estimations de récolte il y a dix jours, par l'organisme public Fundecitrus, a confirmé ce que beaucoup craignaient : la principale zone de culture de l'orange au Brésil, ne devrait donner que 232 millions de caisses - de 40,8 kg - dans les mois qui viennent, contre 307 l'année dernière. Or, face à une récolte en Californie qui est en dégringolade - 21 millions de caisses l'année dernière -, le Brésil est le pays qui fait le marché, ce qui veut dire que les chiffres annoncés ne seront pas sans conséquences.

Le géant d'Amérique latine a joué de malchance cette année : les aléas climatiques - sècheresse de plusieurs mois et pluviométrie structurellement en baisse - se sont ajoutés aux ravages du greening, la maladie du dragon jaune : un tiers des arbres sont touchés dans le pays, la moitié à un stade intermédiaire ou avancé. « Tous les ans, la maladie gagne du terrain » confirme Eric Imbert, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et les conséquences sont déjà très sérieuses.

6 500 dollars la tonne de jus concentré congelé

La production s'est si vite contractée que c'est elle seule qui semble aujourd'hui guider les prix, et non plus la demande, qui s'est pourtant effondrée aux États-Unis : le prix du jus d'orange concentré et congelé, qui sert de référence, atteint 6 500 dollars la tonne à l'arrivée au port européen de Rotterdam, soit une augmentation de plus de 70 % en un an.

Pour ne rien arranger, les stocks de jus de concentré au Brésil restent toujours à un niveau minimal, à peine plus haut que l'année dernière, selon les derniers chiffres disponibles, qui datent de décembre dernier, ce qui ne fait que soutenir la hausse.

Les industriels auront donc beau être imaginatifs, il y aura inévitablement moins de jus d'orange sur le marché, et surtout du jus plus cher. Il ne faudra donc pas s'étonner de voir demain en rayon plus de bouteilles de cocktail de fruits, autrement dit de jus d'orange associé à des jus moins chers, pour maintenir des prix accessibles aux consommateurs.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... s-envolent

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Message par energy_isere » 22 juin 2024, 12:06

Exportations d'huile d'olive tunisienne : les recettes ont doublé en 5 mois

Agence Ecofin 19 juin 2024

La forte hausse des ventes de « l’or vert » sur les marchés étrangers a été le principal moteur de l’augmentation à deux chiffres des exportations du secteur des industries agro-alimentaires, et l’un des facteurs expliquant la réduction du déficit commercial en Tunisie.

La valeur des exportations tunisiennes d’huile d’olive a atteint 2,97 milliards de dinars (949 millions de dollars) au cours des cinq premiers mois de 2024, contre 1,47 milliard de dinars durant la même période de 2023, selon des données publiées ce mercredi 19 juin 2024 par l’Institut national de la statistique (INS).

Ce doublement de la valeur des ventes de « l’or vert » sur les marchés extérieurs s’explique par la forte hausse des exportations du secteur des industries agro-alimentaires (+53,1%) entre le 1er janvier et le 31 mai de l’année en cours, a-t-on ajouté de même source.

Les performances exceptionnelles du secteur oléicole ont également contribué à la réduction du déficit de la balance commerciale du pays à -6,41 milliards de dinars (2,05 milliards de dollars) durant les cinq premiers mois de 2024 contre -8,10 milliards de dinars au cours de la période correspondante de 2023.

Avec 1,7 million d’hectares d’oliveraies – soit un tiers de ses terres agricoles – et une production de 220 000 tonnes d’huile d’olive durant la campagne 2023/2024, la Tunisie occupe le rang de premier exportateur sur le plan africain et de troisième exportateur mondial, derrière l’Espagne et l’Italie.
https://www.agenceecofin.com/huile-d-ol ... -en-5-mois

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Message par energy_isere » 03 juil. 2024, 07:40

Huile d'olive: les prix exorbitants pourraient continuer jusqu'en 2025

RFI le : 03/07/2024 Par : Marie-Pierre Olphand

Depuis deux ans, la baisse inédite de la production d'olives dans le bassin méditerranéen a fait flamber les prix de l'huile. Même si la prochaine récolte s'annonce meilleure, il est peu probable que cela change la donne pour les consommateurs.


Après deux années de sècheresse, les prix de l'huile d'olive ont atteint un niveau exorbitant : plus de 8 euros le kilo en vrac, pour le prix de référence en Espagne, le premier exportateur mondial. Cela se traduit par des huiles extra-vierges vendues entre 10 et 15 euros le litre.

La dernière production (2023/2024) n'a pas permis d'apporter de répit sur le marché : elle pourrait baisser encore de 100 000 tonnes, pour atteindre 2,41 millions de tonnes, selon les données transmises à ce stade par les 37 États membres du Conseil oléicole international. Le chiffre sera confirmé cet automne, lors de la prochaine réunion des experts du COI.

Échanges commerciaux à minima

Ces deux années douloureuses pour la filière ont réduit les stocks à un niveau historiquement bas. Même si la prochaine récolte 2024/2025 remontait et s'annonçait non pas « faible », mais « moyenne » comme certains le prédisent déjà, il y a peu d'espoir de revenir aux prix de 2022, selon Abdellatif Ghedira, l'ancien patron de l'Organisation. Une fraction de la production devra en effet réalimenter les stocks, et ne sera donc pas mise sur le marché.

Cette mauvaise passe pour le secteur de l'huile d'olive, se traduit dans les échanges commerciaux : ils sont aujourd'hui minimes, comme l'attestent les différentes plateformes d'indicateurs de prix et de volumes vendus. Les transformateurs, qui mettent l'huile en bouteille, ont sécurisé leurs achats durant les trois premiers mois de l'année. Ceux qui n'ont pas passé commande devront attendre l'automne.

Adaptation au changement climatique

Lors du premier Congrès mondial de l'huile d'olive qui s'est tenu à Madrid la semaine dernière, les acteurs de la filière ont échangé sur les scénarios de plus en plus complexes qu'ils vont devoir affronter en raison du changement climatique, d'autant que le bassin méditerranéen est une région, qui se réchauffe 20 % plus vite que la moyenne, selon le Groupement d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat de l'ONU (Giec).

Les agriculteurs misent notamment sur de nouveaux modèles d'irrigation, comme les systèmes de goutte-à-goutte, explique Abdellatif Ghedira, l'ancien patron du Conseil oléicole international. Certains migrent vers des régions plus arrosées, ou choisissent d'autres variétés dans les zones à très faible pluviométrie.

Une culture qui séduit de plus en plus

L'évolution des prix de ces deux dernières années ne devrait qu'inciter un peu plus les petits pays producteurs à agrandir leurs surfaces plantées : c'est le cas de l'Arabie saoudite, la Géorgie, ou encore la Chine où la culture de l'olive se consolide, avec, par endroits, de très bons résultats en termes de qualité.

D'autres pays se sont fixés des objectifs chiffrés et ambitieux : un million d'arbres pour la Libye, 120 millions pour l'Égypte. Mais en attendant, c'est toujours l'Europe qui assure 60 % de la production, et qui détient la clé des prix.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... qu-en-2025

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 05 juil. 2024, 15:14

Les prix alimentaires mondiaux ont marqué le pas en juin grâce au tassement des céréales

BOURSORAMA AVEC AFP •05/07/2024

Les prix des denrées alimentaires dans le monde sont restés globalement inchangés en juin, la baisse des cours des céréales étant compensée par un regain sur les marchés des huiles végétales, du beurre et du sucre, selon un rapport de la FAO vendredi.

L'indice des prix des denrées alimentaires calculé par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui suit la variation des cours internationaux d'un panier de produits de base, n'a pas bougé entre mai et juin.

Cette stabilité masque des variations divergentes des matières premières : "Une hausse des indices des prix des huiles végétales, du sucre et des produits laitiers a contrebalancé une baisse de l'indice des prix des céréales, tandis que l'indice des prix de la viande est resté quasiment inchangé", rapporte la FAO.

Dans le détail, "les prix mondiaux à l'exportation de toutes les principales céréales ont diminué en l'intervalle d'un mois".

Les marchés sont rassérénés par les perspectives de production de blé dans l'hémisphère Nord, où la moisson a démarré, et la progression des récoltes de maïs en Argentine et au Brésil, "où la production devrait être plus importante que prévu auparavant".

A l'inverse, la hausse des cours des huiles de palme, de soja et de tournesol a porté l'indice des huiles végétales à "son niveau le plus haut depuis mars 2023".

La FAO l'explique notamment par "la forte demande du secteur des agrocarburants sur le continent américain" et "la diminution des disponibilités exportables dans la région de la mer Noire".

Les cours internationaux du beurre ont quant eux "atteint leur plus haut niveau depuis 24 mois, sous l'effet de l'accroissement de la demande mondiale de livraisons à court terme, dans un contexte de fortes ventes au détail et de baisse saisonnière des livraisons de lait en Europe de l'Ouest".

Le sucre s'est légèrement redressé "après trois mois consécutifs de baisse" devant des récoltes brésiliennes "plus faibles que prévu".
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 83b3f1fc3a

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par mobar » 05 juil. 2024, 18:29

energy_isere a écrit :
03 juil. 2024, 07:40
Huile d'olive: les prix exorbitants pourraient continuer jusqu'en 2025
Il faut a peu prés 7 kilos d'olives pour faire un litre d'huile, à 8 euros le litre d'huile d'olive, ça fait a peu prés 1 euro le kilo d'olive, bien moins cher qu'un kilo de cerises (entre 6 euro le kilo en gros et 14 euro le kilo au détail)

Je vois pas ou est le prix exorbitant d'autant que c'est du boulot de transport, de pressage, de conditionnement, de distribution, de marketing et qu'il y a un cout de gestion des déchets de production! :-k :-k
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 05 juil. 2024, 23:02

mobar a écrit :
05 juil. 2024, 18:29
[....., bien moins cher qu'un kilo de cerises (entre 6 euro le kilo en gros et 14 euro le kilo au détail)
ca fait 3 semaines que j'achète les cerises à 7 - 8 euros le kilo à mon marché à Grenoble.

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par mobar » 06 juil. 2024, 07:59

Un kilo de cerise est donc plus ou moins équivalent en valeur économique à un litre d'huile d'olive
Mais si on compare la qualité nutritionnelle, l'utilité, le contenu énergétique, la valeur culinaire ... yapafoto, l'huile d'olive est pas chère du tout
Un litre d'huile d'olive est consommée en un mois , un kilo de cerises en 2 jours
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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