Le Graphite

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Un nouveau prospect intéressant en Tanzanie : Bagamoyo

Tanzanie : Marula Mining va acquérir 73 % d’intérêts dans la future mine de graphite de Bagamoyo

Agence Ecofin 30 novembre 2022

Le Mozambique est actuellement le premier producteur africain de graphite, mais la Tanzanie pourrait représenter bientôt une autre alternative majeure à la domination chinoise sur le marché, compte tenu de l’intérêt croissant des investisseurs pour le potentiel de ce pays.

En Tanzanie, la junior minière Marula Mining a annoncé le mercredi 30 novembre la conclusion d’un protocole d’accord contraignant avec la société locale Kusini Gateaway Industrial Park (KGIP). Cette dernière lui cèdera 73 % d’intérêts dans un projet de graphite situé dans le district de Bagamoyo, région de Pwanai.

« Comme la demande mondiale de véhicules électriques devrait entraîner une augmentation massive de la demande de graphite, nous avons l’intention de positionner Marula le mieux possible pour extraire et fournir du graphite aux marchés mondiaux », a commenté Jason Brewer, PDG de Marula Mining.

Composé de 22 permis d’exploitation minière valables jusqu’en août 2029, cet actif couvrant 180 hectares a en effet le potentiel pour devenir l’une des prochaines mines de graphite du pays. Selon les termes de l’accord signé avec son actuel propriétaire, Marula mènera un programme d’exploration initial (phase 1) sur l’ensemble des licences sous trois mois, avant d’en sélectionner 10 au maximum pour des travaux d’exploration plus précis.

Cette phase 2, financée à hauteur de 500 000 dollars au moins par Marula sur une période de 10 mois, devrait être clôturée par une étude sur la viabilité économique d’un projet d’extraction et de traitement de graphite sur le site.

En dehors du financement de ces travaux, notons que l’acheteur versera une contrepartie de 150 000 dollars au vendeur, dont la moitié en espèces et l’autre moitié en actions ordinaires Marula. 50 000 dollars seront payés à la fin de la phase 1 et le reste si la société décide d’établir une mine de graphite.

Pour rappel, Marula Mining est déjà présente sur d’autres métaux liés aux batteries électriques et à la transition énergétique, notamment sur l’ancienne mine de lithium Blesberg en Afrique du Sud et les terres rares de Nkombwa Hill en Zambie.

https://www.agenceecofin.com/graphite/3 ... e-bagamoyo

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Projet d'extraction de graphite en Australie :

Australia-based Renascor Resources has secured the Program for Environment Protection and Rehabilitation (PEPR) approval for its proposed Siviour Graphite mine and concentrator.

South Australia’s Department of Energy and Mining (DEM) has granted approval.

The proposed mine and concentrator will be integrated with the company’s Siviour Battery Anode Material project (BAM project), located in South Australia.

BAM facility will use Graphite concentrates from the Siviour mining and concentrator to produce Purified Spherical Graphite (PSG), which will be used in lithium-ion battery anodes.

With PEPR approval in place, Renascor is allowed to process up to 1.65m tonnes per annum, which implied production of up to 150,000 tonnes of Graphite Concentrates per year.
.......................

https://www.nsenergybusiness.com/news/r ... centrator/

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suite de ce post du 25 sept 2022 viewtopic.php?p=2353531#p2353531

Des nouvelles du projet de mine de graphite au Brésil :

South Star targets Dec. 2023 start for Brazil graphite mine

Staff Writer | December 29, 2022

South Star Battery Metals (TSXV: STS) says its Santa Cruz graphite project in eastern Brazil is on track to complete construction and commissioning by December next year.


Most large machinery has been contracted and the initial offices are to be completed by early January at the site in Bahia state about 670 km south of its capital, Salvador, the company said in a news release this week.

Production is to begin in an $8 million first phase at a rate of 5,000 tonnes of concentrate per year followed by $27 million in upgrades to produce 25,000 tonnes a year, according to South Star. Phase one permits and licences are in place, it said.

The Vancouver-based company wants by early next year to submit plans to Brazil’s mining regulator for production to increase to 50,000 tonnes a year in a third phase, and file requests for environmental permits for phases two and three to municipal authorities, it said.

“Phase one commercial production is planned for December 2023,” chief executive Richard Pearce said in the release. “We are confident in delivering on our promise to be the first new graphite production in the Americas since 1996.”

South Star is developing what may be the region’s largest industrial plant in the country second to China in graphite production. It’s seeking to tap into the surging demand for materials to make electric vehicle batteries and other green technologies for fighting climate change. South Star also has an early-stage graphite development project at a past-producing mine dating from World War II about 100 km north of Montgomery, AL.

The company says it expects permits and licences for Santa Cruz’s phases two and three to be approved late next year around when phase one operations are to start.

The Santa Cruz project has an after-tax net present value of $81.2 million with a 5% discount rate for an annual after-tax internal rate of return of 35%. South Star calculated average operating costs for the 12-year life of the mine at $396 per tonne of concentrate and used a price of $1,287 per tonne of concentrate.

The project has proven and probable reserves of 12.3 million tonnes grading 2.4% graphitic carbon for 295,400 tonnes in-situ graphite.

https://www.mining.com/south-star-targe ... hite-mine/

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Un nouveau prospect au Ghana, Kambale :

Ghana : une première estimation de ressources pour le graphite de Kambale est attendue d’ici mars 2023

Agence Ecofin 5 janvier 2023

Le secteur minier du Ghana est dominé par l’or. Engagé depuis quelques années dans une politique de diversification, le gouvernement peut bénéficier de la transition énergétique pour exploiter ses ressources de lithium et de graphite, deux matériaux utilisés dans les véhicules électriques.

Au Ghana, Castle Minerals a annoncé le mercredi 4 janvier la fin d’un programme de forage à circulation inverse (RC) sur environ 2 300 m à son projet de graphite Kambale. Destinés à mieux définir des zones à haute teneur interceptées lors d’une précédente campagne, les résultats de ce programme seront utilisés pour fournir une première estimation de ressources minérales conforme au code JORC 2012 d’ici la fin du premier trimestre 2023.

Parmi les objectifs de la junior minière pour 2023 figure également le lancement d’une étude exploratoire au deuxième trimestre. Cette évaluation permettant de fournir des indications préliminaires sur la viabilité économique d’une exploitation minière, sera associée aux résultats d’une série de tests. Il s’agit principalement de produire des échantillons de concentré de graphite dont la qualité sera évaluée pour une vente aux fabricants d’anodes de batteries de véhicules électriques.

« Ce sera une année très intéressante pour le projet, soutenue par les nombreuses prévisions d’un déficit imminent de l’offre de graphite en raison de l’augmentation prévue des ventes mondiales de véhicules électriques et d’unités de stockage d’énergie », résume Stephen Stone, DG de Castle Minerals.

Selon une estimation conforme au code JORC 2004, le projet Kambale héberge 14,4 millions de tonnes titrant 7,2 % de carbone graphitique pour 1,03 million de tonnes de graphite. Fin novembre 2022, une évaluation indépendante a estimé que le projet pourrait héberger entre 16,82 et 50,46 millions de tonnes à une teneur en carbone graphitique total (TGC) comprise entre 6,74 % et 10,40 %.

https://www.agenceecofin.com/graphite/0 ... -mars-2023

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Le graphite tanzanien continue d’attirer du monde, l’exploration démarre sur un nouveau projet

Agence Ecofin 12 janv 2023

Marula Mining, une junior minière cotée à la bourse de Londres, a acquis en Tanzanie en novembre dernier une participation de 73 % dans le projet de graphite Bagamoyo, avec l’intention d’y entamer rapidement un programme d’exploration initial en deux phases.

Dans un communiqué publié mercredi 11 janvier, la compagnie minière Marula Mining a annoncé le démarrage des travaux d’exploration préliminaires sur le site du projet de graphite Bagamoyo en Tanzanie, qu’elle détient à 73 %.

Selon les détails obtenus par l’Agence Ecofin, les rênes de la première phase du programme ont été confiées à la société Geofields, un fournisseur de services d’exploration et d’exploitation minière en Tanzanie.

Il s’agira principalement à ce stade de réaliser des travaux de cartographie, d’échantillonnage et de creusement de tranchées sur l’ensemble des 22 licences qui constitue le projet, afin de mettre en évidence des cibles potentielles contenant une minéralisation à haute teneur de graphite.

Cette première phase devrait s’achever, apprend-on, d’ici la fin du premier trimestre de l’année 2023. « Je suis ravi de confirmer que Marula continue de progresser rapidement dans ses activités et dans ce qui est en train de devenir un portefeuille très intéressant de projets de métaux pour batteries, ici en Afrique », se réjouit Jason Brewer, PDG de Marula Mining.

Pour rappel, les plans initiaux annoncés par la compagnie minière en novembre dernier prévoient la sélection d’un maximum de 10 licences pour des travaux d’exploration approfondis au bout de la phase 1, ainsi qu’une étude sur la viabilité économique d’un projet d’extraction et de traitement de graphite sur le site pour conclure la phase 2.

L’attractivité grandissante du secteur en Tanzanie

Aux côtés du lithium, du cobalt ou encore du cuivre, le graphite fait partie des minéraux stratégiques importants pour la réussite de la transition énergétique. D’après les prévisions du cabinet Benchmark Minerals Intelligence, la demande de graphite pour les batteries lithium-ion sera multipliée par 7 d’ici 2030, pour atteindre 3,5 millions de tonnes.

Marula Mining, qui mise sur le potentiel en graphite du sous-sol tanzanien pour se positionner sur ce marché, rejoint d’autres entreprises comme Walkabout Resources (Lindi Jumbo), Black Rock Mining (Mahenge), et Marvel Gold (Chilalo). Ces dernières ont des projets à divers stades d’évolution dans le pays d’Afrique de l’Est.

Selon les données de la plateforme Ecofin Pro, une fois pleinement opérationnels, tous les projets de graphite en cours en Tanzanie peuvent faire entrer le pays dans le top 3 mondial des plus grands pays producteurs, qui enregistre dejà la présence du Mozambique.

https://www.agenceecofin.com/graphite/1 ... eau-projet

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Important projet de graphite au Canada :

Nouveau Monde Graphite issues positive PEA for Uatnan project

January 11, 2023


Nouveau Monde Graphite says it hopes to build off success at its Matawinie mine, Quebec. Credit: Nouveau Monde Graphite

Nouveau Monde Graphite (NYSE: NMG; TSXV: NOU) in collaboration with Mason Graphite (TSXV: LLG) have released the results of a preliminary economic assessment (PEA) for a new project covering Mason Graphite’s Lac Guéret deposit, part of the Uatnan mining project located in Quebec.


The PEA, conducted by engineering firms BBA and GoldMinds Geoservices, shows strong economics for NMG’s updated operational parameters and production volumes targeting an output of approximately 500,000 tonnes of graphite concentrate per annum over a 24-year life of mine.

The proposed Uatnan project is currently one of the largest projected natural graphite mines in the world according to the assessment, as battery and electric vehicle manufacturers seek local alternatives for sourcing their graphite-based solutions amid growing demand and a projected deficit of production as of this year, as supported by Benchmark Mineral Intelligence.

Results indicate Uatnan project has an after-tax internal rate of return of 25.9% and a net present value with an 8% discount rate of C$2.1 billion based on current pricing projections for flake concentrate.

NMG says it has extended its vision of responsible mining to the Uatnan project, including transition plans for all-electric operations, advanced environmental management, and proactive First Nation and community engagement, to provide battery and EV manufacturers with responsibly extracted, environmentally transformed and locally sourced graphite-based solutions.

The project supports NMG’s phase 3 expansion plans with updated operational parameters and production volumes in line with the company’s commercial discussions with OEMs and lithium-ion battery cell makers.

“While the core of NMG’s technical team is extremely focused on developing and advancing our phase 2 Matawinie mine and Bécancour battery material projects, it has become increasingly important for our customers and strategic for our shareholders to accelerate the deployment of our phase 3. It is our intention to capture as much market share as possible during this historical period of growth of lithium-ion battery manufacturing in North America and Europe,” said Eric Desaulniers, founder, president and CEO of NMG.

”I am eager to work with the Innu First Nation of Pessamit and stakeholders from the Manicouagan region to revive the mining development of this world-class deposit,” Desaulniers added.

https://www.mining.com/nouveau-monde-gr ... g-project/

le projet sur le site du minier : https://nmg.com/pea-uatnan/

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Volt Resources construira une usine d’anodes aux États-Unis pour transformer du graphite tanzanien

Agence Ecofin 17 janvier 2023

Selon Benchmark Mineral, l’Afrique pourrait devenir le premier producteur mondial de graphite, devant la Chine, d’ici 2026. Des pays comme la Tanzanie joueront un rôle central dans cette progression.

La compagnie minière australienne Volt Resources va lancer une étude de faisabilité définitive pour son usine d’anodes pour batteries électriques aux États-Unis. Cette dernière sera alimentée par le graphite provenant de la future mine Bunyu en Tanzanie.

Les objectifs de la compagnie pour 2023 incluent à cet effet des discussions avec des sociétés d’ingénierie pour réaliser la DFS. Elle cherchera aussi à obtenir auprès du gouvernement américain un prêt ou une subvention représentant au moins la moitié des fonds nécessaires pour la construction de l’usine.

Il faut dire que Washington est engagé depuis quelques années dans une politique de promotion des investissements locaux dans la chaine d’approvisionnement liée aux véhicules électriques, pour réduire sa dépendance vis-à-vis de la Chine. Des intérêts qui coïncident en partie avec ceux de la Tanzanie qui cherche justement à devenir l’une des alternatives à la domination chinoise sur des ressources comme le graphite et les terres rares.

Pour concrétiser ses plans, Volt Resources doit notamment finaliser cette année une mise à jour de l’étude de faisabilité définitive du projet Bunyu. L’actuelle DFS, qui date de 2018, estime que le projet peut livrer annuellement 23 700 tonnes de graphite pour la première phase d’exploitation, pour un investissement de 31,8 millions $.

https://www.agenceecofin.com/graphite/1 ... -tanzanien

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Ouganda : Blencowe confie à l’australien CPC l’étude de faisabilité du projet de graphite Orom-Cross

Agence Ecofin 24 janvier 2023

Dernière évaluation avant le développement d’un projet minier, l’étude de faisabilité définitive affine les indications sur le coût de développement et les retombées économiques attendues de l’exploitation de la future mine, afin de présenter un dossier solide aux potentiels bailleurs de fonds.

La compagnie minière Blencowe Resources a annoncé le lundi 23 janvier le choix de la société CPC Engineering pour la réalisation de l’étude de faisabilité définitive (DFS) de son projet Orom-Cross en Ouganda. Basée à Perth en Australie, CPC a déjà mené des évaluations similaires sur d’autres projets de graphite sur le continent, notamment Maniry à Madagascar et Mahenge en Tanzanie.

À Orom-Cross, le travail de la société d’ingénierie sera d’optimiser la conception de l’usine de traitement grâce notamment aux résultats des tests lancés récemment en Chine. Elle devra également fournir des indications actualisées sur le capital nécessaire pour développer le projet et un calendrier pour la construction de la mine.

« CPC est reconnue comme l’une des meilleures sociétés d’ingénierie dans le secteur du graphite et son aval pour la DFS permettra non seulement d’optimiser le projet, mais aussi d’apporter la crédibilité nécessaire à son financement et le soutien du marché », a commenté Cameron Pearce, président exécutif de Blencowe.

Pour rappel, l’étude de faisabilité définitive est prévue pour s’achever cette année. Sous réserve de la satisfaction de certains préalables comme l’obtention du financement nécessaire, la mine de graphite Orom-Cross devrait entrer en production en 2025.

https://www.agenceecofin.com/graphite/2 ... orom-cross

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Mozambique : la production de graphite de la mine Balama grimpe de 126 % en 2022

Agence Ecofin 2 fev 2023

Balama est la plus grande mine de graphite du Mozambique, plus important producteur africain du minéral essentiel aux batteries de véhicules électriques. En dépit des troubles qui ont affecté l’exploitation en 2022, les volumes produits restent « satisfaisants ».

Au Mozambique, la mine de graphite Balama a livré 163 000 tonnes en 2022 d’après la mise à jour opérationnelle publiée mardi 31 janvier par son propriétaire, l’australien Syrah Resources. C’est plus du double de la production de l’année précédente, soit une hausse de 126 % selon les calculs d’Agence Ecofin.

Cette importante progression peut s’expliquer par les volumes assez faibles livrés en 2021 (72 000 tonnes), une année de transition après la suspension de l’exploitation durant la majorité de l’année 2020 en raison de la pandémie de Covid-19. Notons que les prévisions de production pour 2023 n’ont pas été communiquées.

Toutefois, si la compagnie parvient à maintenir le cap, elle pourrait s’exposer à davantage de profits compte tenu de l’explosion de la demande en graphite. Syrah dispose en effet d’importants partenaires pour écouler le graphite de Balama et ses dérivés.

On compte ainsi parmi eux le géant de l’automobile Tesla depuis la signature en décembre 2021 d’un accord d’approvisionnement, ainsi que le fabricant de batteries lithium-ion sud-coréen, LG Energy Solution, avec lequel l’australien a signé un protocole d’accord en octobre 2022 pour lui vendre du matériau actif d’anode (AAM) produit à l’usine de Vidalia aux Etats-Unis.

https://www.agenceecofin.com/graphite/0 ... 26-en-2022

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la derniére fiche usgs sur le graphite : https://pubs.usgs.gov/periodicals/mcs20 ... aphite.pdf



mon post de l' an dernier : http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 7#p2336877

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suite de ce post du 11 juin 2022 viewtopic.php?p=2345074#p2345074

Tanzanie : une société de Hong Kong achètera au moins 50 000 tonnes de graphite au projet Bunyu

Agence Ecofin 17 mars 2023

En juin 2022, la société de Hong Kong Graphex Group a signé en juin 2022 une lettre d’intention en vue de conclure un accord définitif sur l’achat d’une partie de la production de graphite du projet Bunyu. Son propriétaire, l’australien Volt Resources, vient d’annoncer la fin des négociations.

En Tanzanie, le propriétaire du projet de graphite Bunyu a un nouvel acheteur. L’australien Volt Resources a en effet annoncé le 17 mars la conclusion d’un accord avec Graphex Group, une société basée à Hong Kong qui s’engage à acheter annuellement 10 000 tonnes de fines paillettes de graphite naturel, sur une durée de cinq ans renouvelable d’un commun accord.

La signature de cet accord est le fruit de négociations entamées en juin dernier, après la signature d’une lettre d’intention non contraignante. Graphex Group, société doublement cotée sur les bourses de Hong Kong et de New York, fait partie des grands producteurs de graphite sphérique utilisé pour les anodes des batteries lithium-ion. Son intérêt pour le graphite tanzanien illustre la diversification en cours de l’offre mondiale de ce produit, dominée historiquement par la Chine.

Selon un rapport de Benchmark Minerals Intelligence, les pays africains devraient ainsi représenter 40 % de l’offre mondiale d’ici 2026, contre 15 % en 2021, alors que la part de la Chine passerait de 68 % en 2021 à 35 % dans trois ans. Outre le Mozambique, actuel premier producteur africain, la Tanzanie et Madagascar sont les pays qui devraient soutenir cette croissance de l’offre continentale.

Il faut rappeler que l’accélération des projets de graphite sur le continent ces dernières années s’explique par l’augmentation prévue de la demande, du fait de l’utilisation du matériau dans les véhicules électriques. Les ventes de ces derniers qui ont explosé ces dernières années, représentaient en 2022 et pour la première dans l’histoire, 10 % de l’ensemble des ventes de voitures.

« Compte tenu de la forte demande prévue sur le marché du graphite, nous continuons à faire avancer les discussions avec d’autres parties en ce qui concerne d’autres opportunités d’achat de graphite », a d’ailleurs indiqué Prashant Chintawar, PDG de Volt Resources.

Bunyu est considéré comme le plus grand gisement de Tanzanie et peut livrer annuellement jusqu’à 23 700 tonnes de graphite au cours de sa première phase de développement. Volt Resources est actuellement en discussions pour obtenir le financement nécessaire (environ 32 millions $ d’après une étude de faisabilité définitive de 2018) à la construction de la mine.

https://www.agenceecofin.com/graphite/1 ... ojet-bunyu

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en relation avec ce post du 9 avril 2022 viewtopic.php?p=2340988#p2340988

Sovereign Metals va développer au Malawi la mine de graphite la moins polluante au monde

Agence Ecofin 15 mars 2023

Selon une étude exploratoire publiée en juin 2022, Kasiya peut livrer annuellement 155 000 tonnes de graphite sur au moins 25 ans. Outre la qualité du produit, Sovereign Metals dispose désormais d’un argument supplémentaire pour convaincre investisseurs et futurs acheteurs.

Au Malawi, la production de graphite à Kasiya affiche le potentiel de réchauffement global le plus bas par rapport aux projets de graphite naturel actuellement connus dans le monde. C’est ce que révèle son propriétaire Sovereign Metals dans un communiqué en date du 15 mars 2023, citant une étude comparative indépendante menée par le cabinet de conseil britannique Minviro, à partir d’une analyse interne de la compagnie minière et des données de mines chinoises et d’autres projets africains de graphite.

Le potentiel de réchauffement global est un indicateur permettant d’évaluer la contribution d’un produit, ou en l’occurrence d’un projet minier, au réchauffement de la planète à travers la quantité de gaz à effet de serre émise au cours de son cycle de vie. L’étude comparative révèle ainsi que pour une tonne de concentré de graphite naturel produite à Kasiya, 0,2 tonne d’équivalent CO2 est rejeté dans l’atmosphère, contre 1,2 tonne en Chine ou 0,4 tonne à Syrah au Mozambique, pour la même quantité de graphite produite.

Il faut dire que Kasiya bénéficiera d’une alimentation électrique provenant quasiment à 100 % de sources renouvelables (raccordement au réseau hydroélectrique et énergie solaire sur le site), en plus de la nature même du gisement. Le graphite de Kasiya est en effet hébergé dans un matériau tendre et friable dont l’exploitation se fera par des méthodes hydrauliques, contrairement à la roche dure qui nécessite davantage d’énergie pour son extraction et son traitement.

Pour Julian Stephens, DG de Sovereign Metals, il s’agit d’un argument important pour attirer les acheteurs, notamment ceux du secteur des batteries lithium-ion, plus grand marché pour le graphite naturel en paillettes. « Les producteurs et les utilisateurs de batteries lithium-ion prennent déjà note de l’empreinte carbone associée aux matières premières qui alimentent la technologie des batteries », explique-t-il.

Rappelons que le graphite est le second produit de Kasiya. Selon une étude exploratoire actualisée publiée en juin 2022, le projet peut livrer annuellement 242 000 tonnes de rutile et 155 000 tonnes de graphite sur une durée de vie de 25 ans au moins, grâce à un investissement initial de 372 millions de dollars.

https://www.agenceecofin.com/graphite/1 ... e-au-monde

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suite de ce post du 29 oct 2022 viewtopic.php?p=2356549#p2356549

Le canadien NextSource met en service la mine de graphite Molo à Madagascar

Agence Ecofin 24 mars 2023

Madagascar est le deuxième producteur africain de graphite derrière le Mozambique. Avec le début de la mise en service de la mine Molo, le pays ajoute initialement 17 000 tonnes à sa capacité de production annuelle.

La compagnie minière canadienne NextSource Materials a annoncé le 23 mars la mise en service de la mine de graphite Molo. Cette étape finale dans le développement de son premier projet à Madagascar intervient un mois après la fin des travaux de construction et pratiquement un trimestre en retard sur l’échéance initiale de décembre 2022.

« La mise en service de la mine de graphite de Molo témoigne du travail acharné et de la persévérance de nos employés et de nos entrepreneurs qui ont mené ce projet de la conception à la mise en œuvre, au milieu d’une pandémie mondiale et d’un paysage géopolitique changeant », a commenté Craig Scherba, PDG de la compagnie.

Selon les plans de NextSource, Molo devrait livrer annuellement 17 000 tonnes de concentré de graphite au cours de la phase 1, avant une montée en puissance jusqu’à 150 000 tonnes par an durant la phase 2. Détenue à 100 % par la compagnie canadienne, Molo peut donc renforcer la place de Madagascar comme l’une des premières sources de graphite en Afrique, alors qu’émergent d’autres futurs producteurs comme la Tanzanie et l’Ouganda.

https://www.agenceecofin.com/graphite/2 ... madagascar


Commissioning started at the Molo graphite mine in Madagascar. (Credit: NEXTSource Materials Inc.)

https://www.nsenergybusiness.com/news/n ... adagascar/

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suite de ce post du 13 aout 2022 viewtopic.php?p=2349161#p2349161

Tanzanie : Evolution Energy réévalue à la hausse le capital pour construire la mine de graphite Chilalo

Agence Ecofin 20 mars 2023

Les pays africains devraient collectivement représenter la première source de graphite dans le monde d’ici 2026, en supplantant la Chine, d’après une étude de Benchmark Mineral Intelligence. Les moteurs de cette croissance de l’offre africaine seront la Tanzanie, le Mozambique et Madagascar.

En Tanzanie, la compagnie minière Evolution Energy Minerals a annoncé le 20 mars qu’il lui faudra mobiliser 120 millions $ comme capital initial pour lancer la production à son projet de graphite Chilalo. Ce chiffre contenu dans l’étude de faisabilité actualisée publiée le 20 mars, est en hausse de 37 % par rapport au capital initial prévu dans l’étude de faisabilité définitive de 2020.

Il ne s’agit pas du seul changement dans les estimations, car la durée de vie de Chilalo passe de 18 à 17 ans. On note aussi une légère hausse de la production annuelle moyenne, en l’occurrence 52 000 tonnes de concentré de graphite désormais, contre 50 000 tonnes précédemment. L’EBITDA annuel moyen du projet a par ailleurs augmenté de 10 % pour atteindre 82 millions $, alors que la valeur actuelle nette après impôts passe de 331 à 338 millions $, avec un taux de rentabilité interne de 32 % (36 % précédemment).

Alors que la compagnie détient déjà les diverses autorisations nécessaires pour construire la mine en Tanzanie, il ne lui reste désormais qu’à boucler le financement et à prendre une décision finale d’investissement. Il faut souligner que le marché actuel du graphite, caractérisé notamment par une demande en hausse et la recherche de sources d’approvisionnement alternatives à la Chine, devrait favoriser une issue positive pour ces deux prochaines échéances.

« Nous avons été particulièrement encouragés par les multiples manifestations d’intérêt reçues de la part de financiers potentiels […]. L’étude de faisabilité étant achevée, l’engagement avec ces financiers potentiels va maintenant s’intensifier au fur et à mesure qu’ils accélèrent leurs vérifications préalables », a commenté Phil Hoskins, DG d’Evolution Energy Minerals.

https://www.agenceecofin.com/investisse ... te-chilalo

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en rapport avec ce post du 4 fev 2023 viewtopic.php?p=2362195#p2362195

Mozambique : les revenus du premier producteur africain de graphite ont plus que triplé en 2022

Agence Ecofin 30 mars 2023

En 2022, la production de graphite a plus que doublé à Balama pour atteindre 163 000 tonnes. Cette performance a confirmé le statut de la mine mozambicaine comme plus grande du continent et une des plus grandes au monde, générant des revenus record pour son propriétaire australien.

La compagnie minière australienne Syrah Resources a généré des revenus de 106 millions de dollars en 2022, contre 29 millions de dollars pour 2021, soit une hausse de 266 % en glissement annuel. C’est ce qu’elle a indiqué le 30 mars à l’occasion de la publication de ses résultats financiers et opérationnels, précisant qu’elle a vendu 162 000 tonnes de graphite, soit sa meilleure année depuis 2019 (163 000 t).

Il faut aussi souligner que la société a enregistré l’année dernière sa meilleure année en matière de production depuis la mise en service de la mine en 2017, malgré les interruptions des opérations entre septembre et octobre à cause d’un mouvement d’humeur de certains employés. Balama a en effet livré 163 000 tonnes de graphite en 2022, en hausse de 126 % par rapport à 2021.

« La performance opérationnelle de Balama s’est fortement améliorée en 2022, avec une production et des récupérations record. L’objectif minimum de production de graphite naturel de Syrah de 15 000 tonnes par mois a été atteint lorsque des opérations ininterrompues ont été possibles tout au long de l’année », ajoute Syrah.

Pour rappel, Syrah est le plus grand producteur de graphite au Mozambique, pays qui domine d’ailleurs le marché sur le continent africain, devant Madagascar. Le graphite de Balama, une des plus grandes mines au monde pour ce produit essentiel aux batteries de véhicules électriques, est destiné entre autres à Tesla et LG Energy Solution.

https://www.agenceecofin.com/graphite/3 ... le-en-2022


Balama Graphite Mine. Source: Syrah Resources Youtube

https://www.mining.com/web/syrah-resour ... -on-track/