Conséquences économique de la chute des cours du pétrole 2014

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 21 avr. 2016, 22:01

Quand les pétroliers se demandent comment gagner à nouveau de l'argent...

Par Ludovic Dupin Usine Nouvelle le 21 avril 2016

Réunis à Paris le 21 avril pour le 17e sommet pétrolier international, quelques-uns des plus grands producteurs mondiaux de pétrole se demandaient comment retrouver de la profitabilité dans ce secteur en crise.

Ce jeudi 21 avril, les grands pétroliers mondiaux se sont réunis à Paris. A extérieur de l'hôtel Méridien où se tenait la conférence, une cinquantaine de manifestants des Amis de la Terre appelaient à stopper les forages pétroliers pour protéger le climat. A l'intérieur, paradoxalement, c'est bien le problème qui se posait aux participants… Aujourd'hui, en raison de la faiblesse des prix du pétrole, il n’y a plus de lancement de grands projets.

"Il y a un défi d'investissement pour l'industrie. 10 000 milliards de dollars sont nécessaires d'ici 2040 pour répondre à la hausse de la demande d’énergie. Or avec le prix actuel du baril, tous les investissements ne sont pas rentables", décrit Abdallah Salem El Badri, secrétaire général de l'OPEP.

Pas d’aide à attendre de l’Arabie Saoudite

Et la situation n'est pas près de s'améliorer. "En 2015, seules deux grands projets ont été engagés. Depuis le début de l'année 2016, aucun", rappelle Patrick Pouyannée. "Nous nous préparons à un véritable choc", assure le grand patron dans une intervention très remarquée.

Nordine Aït-Laoussine, ancien ministre de l'énergie de l'Algérie, déplore qu'à Doha, le 17 avril dernier, les acteurs l'OPEP n'aient pas réussi à s'entendre sur un gel de la production. "L'Arabie saoudite a fait le choix de protéger ses parts de marché plutôt que de défendre les prix. Ils ont fait le choix du "short term pain" (douleur à court terme) pour un "long term gain" (gain à long terme)" explique-t-il.

Mais le "short term pain" est plus long et plus profond qu'attendu. L'ancien ministre souligne aussi que cette position est soutenue par les tensions entre l'Arabie Saoudite et l'Iran (qui refuse tout gel de production) ; les deux pays prennent plus en compte les considérations géopolitiques que les considérations économiques. Bref, pas question de compter cette fois-ci sur l’OPEP pour retrouver des marges.

Rester des acteurs intégrés

Pour Patrick Pouyanné, le retour de la profitabilité dans le secteur pétrolier ne demande pas nécessairement de se poser la question du bon prix du baril de pétrole car "nous ne contrôlons pas les prix" affirme-t-il, "c'est une simple affaire d'offre et de demande. En revanche, ce que nous contrôlons ce sont nos coûts, notre excellence opérationnelle et nos investissements".

A partir de ce constat, le PDG français se fait pourvoyeur de bonnes pratiques. "La stratégie est d'investir quand les prix sont bas pour que les projets entrent en service quand les prix sont haut. Il faut investir à contre cycle dans notre industrie".

Autre conseil, celui de rester sur toute la chaîne de valeur du pétrole. Il y a trois ans, beaucoup de pétroliers ont vendu leurs actifs dans l'aval (raffinage et chimie). Total ne l’a pas fait et, aujourd'hui, ces activités compensent les pertes dans l’amont pétrolier. "Dans l'industrie pétrolière, il ne faut pas être qu'un producteur mais aussi un transformateur et un distributeur pour être intégré sur toute la chaîne de valeur".

L’opportunité de la COP21

Et les pétroliers n'oublient pas le changement climatique. "180 pays ont signé un accord à Paris, c'est un fait, rappelle Patrick Pouyanné, qui y voit une source d'opportunités. Dans nos sociétés, nous avons d'importantes capacités techniques et d'ingénierie pour être de puissants acteurs de la lutte contre le changement climatique". D'ailleurs, Total vient justement de créer une nouvelle branche dédiée au développement des énergies renouvelables, du gaz et de l'électricité.

Avec un peu plus de retenue, Abdallah Salem El Badri de l’OPEP confirme l'importance de prendre en compte le changement climatique, sans pour autant parler d'opportunité. "Les fossiles fourniront trois quarts de l'énergie mondiale en 2040. Mais il y a des questions environnementales à propos des émissions (de gaz à effet de serre) des énergies fossiles. C'est un défi qui peut être relevé. Des solutions peuvent être trouvées pour réduire, voire éliminer ces émissions".
http://www.usinenouvelle.com/article/qu ... nt.N388067

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 22 avr. 2016, 21:05

en rapport avec le post au dessus.

ah ça plait pas à tout le monde ce 17iéme sommet du pétrole :

Image
L'ouverture du 17e sommet international du pétrole ce jeudi à Paris a été un peu retardée par la mobilisation de militants de plusieurs organisations écologistes réclament une reconversion durable du secteur et espèrent "changer les mentalités".

Plus d'une centaine de personnes (300 selon les organisateurs) ont manifesté jeudi matin devant l'hôtel Méridien à Paris où se déroulait le Sommet international du pétrole. Les participants au sommet devaient enjamber les activistes et franchir une ligne rouge. Elle symbolisait "la ligne rouge pour un futur juste et durable à nouveau franchie par l’industrie fossile".

A l'intérieur, à la veille de la signature par 160 pays à l'ONU de l'accord de Paris sur le climat, des géants du pétrole avaient rendez-vous pour discuter essentiellement du prix du pétrole et de la production de l'or noir.
................
http://www.bfmtv.com/planete/des-milita ... 68695.html

tita
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 6190
Inscription : 07 juin 2005, 11:22
Localisation : Franches-Montagnes (Suisse)

Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par tita » 10 mai 2016, 17:12

En amérique du nord (US + Canada), les faillites dans les compagnies d'exploration et de production s'accélèrent. On en dénombre 27 en 2016 (contre 42 en 2015) représentant une dette quasiment égale à 2015. Et c'est loin d'être terminé. A noter que ces faillites ne changent rien à la production. Les entreprises sont sous protection dans un processus de réorganisation financière (chapter 11)
Image

source: http://www.marketwatch.com/story/carnag ... eid=yhoof2

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 21 oct. 2016, 21:07

Pétrole: la fin des excédents est proche, selon le PDG de Schlumberger

Paris (awp/afp) 21 Oct 2016

Le PDG du groupe de services pétroliers Schlumberger, Paal Kibsgaard, s'est montré optimiste vendredi quant à un rééquilibrage prochain du marché pétrolier, lors d'une conférence téléphonique ayant suivi la publication des résultats du groupe.

"L'offre et la demande de pétrole brut sont désormais plus ou moins équilibrées", a estimé M. Kibsgaard, citant la stabilisation des stocks mondiaux de pétrole et le fait que l'activité du groupe a connu un regain vers la fin du troisième trimestre, en particulier en Amérique du Nord.

Il en veut pour preuve le fait que la demande mondiale de pétrole a encore augmenté en septembre et devrait se situer autour de 1,2 million de barils par jour en 2016 et 2017 tandis que dans le même temps, l'offre s'est stabilisée, notamment en raison du déclin continu de la production des pays extérieurs à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

"En nous basant sur les niveaux d'investissements actuels, nous pensons que la production des pays hors-Opep en 2017 sera au moins stable", a-t-il ajouté, soulignant que "toute hausse de la production aux États-Unis, au Canada et au Brésil sera contrebalancée par la poursuite du déclin dans le reste" du monde.

Du côté de l'Opep en revanche, étant donné les prévisions de hausse de la demande au niveau mondial, M. Kibsgaard s'attend à ce que la demande auprès de l'Opep augmente alors que la production du cartel est déjà à un niveau record.

Cela "suggère qu'une hausse de la production du Nigeria, de la Libye et de l'Iran pourrait être nécessaire pour garder le marché équilibré", a-t-il noté.

"Tout cela signifie que la période de stocks (de pétrole) excédentaires est terminée et que l'humeur du marché devrait changer rapidement, ouvrant la voie à une augmentation des prix du pétrole, et par conséquent à des investissements en exploration et production", a jugé le PDG de Schlumberger.

Il a toutefois relevé que concernant les investissements dans l'exploration et la production, une reprise rapide (sous forme de courbe en V) et généralisée de l'activité du groupe était peu probable étant donné la situation financière fragile du secteur.

"Toutefois, nous prévoyons bien un redressement en 2017 en Amérique du Nord, au Moyen-Orient et en Russie", a-t-il conclu.
http://www.romandie.com/news/Petrole-la ... 746658.rom

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 01 déc. 2016, 15:48

Pourquoi il faut absolument que le pétrole remonte

Myrtille Delamarche Usine Nouvelle le 30/11/2016 À

Analyse L’Opep est réunie à Vienne pour tenter de sceller un accord sur une limitation de la production de pétrole. Et un accord sur les bases de la réunion d’Alger, en septembre, semble en passe d’être conclu. Une nouvelle cruciale pour le secteur pétrolier, qui a perdu sa capacité d’investissement avec la division par deux des cours. Mais aussi pour les consommateurs, car ce gel de l’investissement annonce un choc pétrolier d’ici quelques années.

Pétrole, le vrai choc de compétitivité", titrions-nous en janvier 2015. La division par deux des cours du pétrole représentait pour la France jusqu’à un demi-point de croissance sur l’année 2015, selon l’Union française des industries pétrolières (Ufip). Avec un baril de pétrole en dessous de 50 dollars, la baisse de la facture pétrolière française est estimée à 20 milliards d’euros, sur une facture énergétique totale de 65,8 milliards de d'euros, dont 51,5 milliards pour le pétrole (chiffres 2013). Pour les entreprises, les économies réalisées sur leur facture énergétique et de transport était alors chiffrée entre 8 et 10 milliards d’euros, autant que le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Le solde étant un gain important de pouvoir d’achat pour les ménages. Pourquoi, alors, faudrait-il se passer d’une telle manne en souhaitant la remontée du pétrole ?

Risque de choc pétrolier

Pour préparer des lendemains meilleurs. Car cet effondrement des cours a produit plusieurs effets secondaires qui, dans la durée, pourraient coûter cher aux consommateurs, qu’ils soient particuliers ou industriels.
• L’industrie du pétrole, majors et compagnies nationales confondues, a significativement augmenté ses volumes de production pour compenser la baisse de valeur de ses produits. D’où la surproduction actuelle, qui maintient les prix au plancher depuis le krach de fin 2014.

• Le secteur a investi seulement 539 milliards de dollars en 2015, un recul de 21,1 % par rapport à 2014. Et en 2016, ces investissements sont "tombés en dessous des 400 milliards", affirme Francis Duseux, président de l’Ufip. Or, même avec le ralentissement chinois et l’essor des énergies renouvelables, la demande énergétique mondiale continue à croître, et fera toujours appel aux énergies fossiles (à hauteur de 75% du mix énergétique en 2030, si l’on en croit l’Agence internationale de l’énergie).

• L’AIE tire donc la sonnette d’alarme sur un risque de rebond brutal des cours dès que le marché aura retrouvé un équilibre entre offre et demande, ce qui devrait se produire courant 2017. Et non, on ne peut pas se permettre d’attendre. Si, d’ici là, les pétroliers n’ont pas retrouvé leur capacité d’investissement, "le déficit pourrait s’élever à 10 millions de barils par jour à l’horizon 2020. Un niveau jamais atteint, que les schistes américains ne pourront pas compenser", prévient Francis Duseux.

C’est un équilibre difficile à trouver, que ces coupes de production en amont d’un retour prévisible à l’équilibre, puis au déficit. Cela explique aussi, en partie, les tergiversations de l’Opep. Le cartel a tenté de sortir les producteurs de schiste américains du marché. Il a compté sur leur point mort plus élevé que celui de ses membres pour les priver de leur compétitivité. Mais cette course aux volumes pour jouer le maintien de ses parts de marché a retardé le retour à l’équilibre entre offre et demande mondiale. Et maintenant, il doit agir. Car pour faire remonter (un peu) les cours, rien de tel qu’un accord limitant la production, d’abord de l’Opep, puis des producteurs majeurs extérieurs au cartel, comme la Russie. Même a minima. Même si chacun sait qu’il ne suffira pas à enrayer la surproduction. Même si le secteur a entamé sa mue vers le lean, et rehaussera ses niveaux de production dès le premier encouragement. Il en va de la survie du cartel pétrolier, mais aussi de la santé de l'économie mondiale, mal armée pour supporter une remontée du baril au-dessus des 100 dollars.
http://www.usinenouvelle.com/editorial/ ... te.N470743

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 01 avr. 2017, 20:26

Qui craint une rechute du pétrole ?

Le 26.03.2017

La baisse de production amorcée par l’Opep pour réguler le cours du brent a été compensée par le boom des producteurs américains de pétrole de schiste.

A Riyad, les princes saoudiens rongent leur frein. Et si tous leurs efforts n'avaient servi à rien ? Le 30 novembre dernier, ils triomphaient. Après plus d'un an de discussions, les pays de l'Opep trouvaient un accord. Le cartel renonçait à sa politique de vannes ouvertes entamée deux ans plus tôt qui avait conduit à une chute brutale des prix et décidait de réduire sa production d'1,2 million de barils par jour. Quelques mois plus tard, onze pays non Opep, principalement la Russie et le Mexique, allaient dans le même sens et diminuaient de 500 000 barils leur production. Le prix du brent qui avait amorcé sa remontée dès janvier 2016 dans l'anticipation d'un accord poursuivait alors son mouvement haussier. Le prix " se situe autour de 55 dollars le baril en moyenne depuis le début de l'année, contre respectivement 49 et 45 dollars aux quatrième et troisième trimestres de l'an dernier ", indique une note d'IFP Energies nouvelles.

Mais, depuis les premiers jours de mars, l'or noir a replongé. Le 15 mars, il pointait à 51 dollars. Le spectre d'une rechute se précise, car, même si la demande de brut ne cesse d'augmenter - elle devrait atteindre 103 millions de barils par jour dans cinq ans, selon l'Agence internationale de l'énergie pour 98 millions aujourd'hui -, il n'y a jamais eu autant de pétrole sur le marché.

Le britannique BP a intitulé sa dernière étude " Un monde d'abondance pétrolière ". Il y a dix jours, Chevron annonçait la découverte en Alaska du plus gros gisement trouvé depuis trente ans en territoire américain (1,2 milliard de barils). Les stocks mondiaux, normalement à 2,5 milliards de barils, pointent aujourd'hui à 3 milliards. La raison de ce surplus ? Le formidable boom du pétrole de schiste aux Etats-Unis.

Casser la dynamique

En limitant sa production, l'Opep voulait casser la dynamique des hydrocarbures non conventionnels. Elle y est partiellement parvenue en 2015 et début 2016. Des forages ont fermé dans le Texas et au Dakota. Mais c'était compter sans les gains de productivité du secteur. Il y a cinq ans, les plateformes pétrolières ne géraient qu'un puits. Aujourd'hui, cinq, six, voire davantage. Avec la remontée des prix du brut, les pétroliers se sont remis à forer, encouragés par la politique pro-oil du président Donald Trump. " Drill, baby drill ! " (" fore, chéri, fore ! ", un slogan des républicains).

Dans le bassin du Permien, au Texas, c'est la ruée vers le schiste. Ce coin paumé à quatre heures de route à l'ouest de Dallas est devenu un eldorado. " Les routes sont constamment encombrées, indique un industriel. En quelques mois, les salaires dans le Permien ont augmenté de 30 %, le prix de location d'une plateforme de forage a doublé. " Cette effervescence ne favorise pas une hausse des prix du brut.

Reste maintenant à imaginer ce que pourrait faire l'Opep lors de sa prochaine réunion le 25 mai à Vienne. " En annonçant une réduction chiffrée de sa production, le cartel a voulu faire remonter les prix de brent, mais il a surtout créé de la visibilité pour les producteurs de schiste, note Alexandre Andlauer, analyste à AlphaValue. C'est une erreur. Sa stratégie devrait au contraire le conduire à créer de la volatilité. " L'économiste Jean-Marie Chevalier, ancien directeur du Centre de géopolitique de l'énergie et des matières premières, estime que l'" on va vers une période de prix bas qui durera tout 2017 et une partie de 2018 ". Certains voient le baril rester sous les 50 dollars aussi en 2019. Car ce n'est qu'à partir de la fin de la décennie que la baisse des investissements des majors (environ moins 40 % par rapport à 2014) se fera vraiment sentir. La production pourrait avoir du mal à répondre à la demande. Un phénomène susceptible de faire remonter les prix.
https://www.challenges.fr/finance-et-ma ... ole_462579

Avatar de l’utilisateur
phyvette
Modérateur
Modérateur
Messages : 12324
Inscription : 19 janv. 2006, 03:34

Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par phyvette » 22 août 2017, 10:09

Article en British a lire absolument.

Pic du PIB mondial inflaté en dollars américains en 2014.
Pic de consommation d'énergie maximale par habitant en 2013.
Pic de pouvoir d'achat global.

https://ourfiniteworld.com/2017/08/14/w ... more-42124
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

Avatar de l’utilisateur
sherpa421
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 2482
Inscription : 28 mars 2012, 16:22

Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par sherpa421 » 22 août 2017, 10:32

Si je comprends l'article suivant, le pic de PIB serait du à une variation de taux de change et pas à un réel ralentissement économique :
http://www.lafinancepourtous.com/Decryp ... IB-mondial
La guerre tue.
Moi, j'aime pas le foot.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 22 août 2017, 10:41

phyvette a écrit :Article en British a lire absolument.

Pic du PIB mondial inflaté en dollars américains en 2014.
https://ourfiniteworld.com/2017/08/14/w ... more-42124
il faut raisonner en parité de pouvoir d'achat.
Pas en $ Américains qui varient avec les taux de changes et qui ne reflétent pas le pouvoir d'achat dans un pays, spécialement la Chine ou l' Inde.

Avatar de l’utilisateur
paradigme
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1429
Inscription : 23 mai 2006, 22:56

Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par paradigme » 22 août 2017, 11:03

Merci, ah ces British parfois ils savent être dans le vrai !!
Article formidablement intéressant, qui regarde enfin l’économie sous le prisme de l'énergie
Ex : la Chine a permis de sauver l'économie "moderne" en mettant sur le marché une quantité incroyable de charbon à bas coût et ensuite une main d’œuvre et matière grise peu chère.

Les QE ont fait augmenter artificiellement le prix du pétrole, celui-ci ne peut pas monter plus que le prix des produits finis qu'ils fournit, car sinon ce sont les consommateurs qui ne peuvent plus se payer les produits finis.
Ce que l'on appelle le tertiaire est tout autant dévoreur d'énergie, un type derrière sont ordi consomme beaucoup beaucoup d'énergie encore plus si il se nourrit au MacDo et utilise la clim et va au boulot dans une caisse électrique de 2 tonnes :-)

Bref ça fait du bien un peu de vérité dans un monde de mensonges ::--))

phyvette a écrit :Article en British a lire absolument.

Pic du PIB mondial inflaté en dollars américains en 2014.
Pic de consommation d'énergie maximale par habitant en 2013.
Pic de pouvoir d'achat global.

https://ourfiniteworld.com/2017/08/14/w ... more-42124

Avatar de l’utilisateur
phyvette
Modérateur
Modérateur
Messages : 12324
Inscription : 19 janv. 2006, 03:34

Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par phyvette » 22 août 2017, 11:35

Un dollar plus faible signifie que lorsque le FMI convertit le pib des autres pays en dollars américains, leur pib semblera plus gros.
Et comme le dollars américain à monté contre bien des devises, c'est que la baisse du pib mondial est encore pire que ne le montre les agrégats.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 22 août 2017, 12:30

phyvette a écrit :Un dollar plus faible signifie que lorsque le FMI convertit le pib des autres pays en dollars américains, leur pib semblera plus gros.
Et comme le dollars américain à monté contre bien des devises, c'est que la baisse du pib mondial est encore pire que ne le montre les agrégats.
ça ne traite en rien le probléme de la parité de pouvoir d'achat selon les monnaies.

lire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Parit%C3% ... _d%27achat

Avatar de l’utilisateur
phyvette
Modérateur
Modérateur
Messages : 12324
Inscription : 19 janv. 2006, 03:34

Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par phyvette » 22 août 2017, 13:34

Le pib mondial a-t-il souvent baissé depuis qu'il est mesuré ?
Pourtant des variations de change entre les monnaies on a connu une foultitude depuis ne serait ce que 150 ans.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

Avatar de l’utilisateur
sherpa421
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 2482
Inscription : 28 mars 2012, 16:22

Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par sherpa421 » 22 août 2017, 14:14

La part du Pib des états unis dans le Pib mondial est en baisse constante, ça augmente l'effet des variations de change :
Image
Ils conviendrait peut être de ne plus utiliser le dollars comme monnaie de référence, mais le yuan.
La guerre tue.
Moi, j'aime pas le foot.

nemo
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 7447
Inscription : 11 oct. 2005, 03:46
Localisation : Limoges

Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par nemo » 22 août 2017, 23:55

phyvette a écrit :Le pib mondial a-t-il souvent baissé depuis qu'il est mesuré ?
Pourtant des variations de change entre les monnaies on a connu une foultitude depuis ne serait ce que 150 ans.
Lors des grosses crises le PIB baisse. La crise de 2008-2009 par exemple.
"Tu connaîtras la vérité et la vérité te rendra libre"
Saint Jean 8, 32
"Dans le spectacle la vérité est un moment du mensonge"
Debord
"Aucun compromis sur les principes, toutes les adaptations sur le terrain."
Anonyme

Répondre