Conséquences économique de la chute des cours du pétrole 2014

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 03 mars 2016, 20:44

Réunion Opep/non-Opep à Moscou le 20 mars, dit le Nigeria

Reuters le 03/03/2016
(Actualisé avec commentaires de la Russie et d'un délégué du
Golfe)
ABUJA, 3 mars (Reuters)

Certains pays membres de
l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) prévoient
de rencontrer d'autres pays producteurs en Russie autour du 20
mars pour de nouvelles discussions sur un gel de la production,
a déclaré jeudi le ministre du Pétrole nigérian.

"On commence à observer une remontée très lente du prix du
brut. Mais avec la réunion que nous prévoyons -- elle devrait
avoir lieu en Russie, entre producteurs Opep et non-Opep, aux
environs du 20 mars -- on devrait assister à un mouvement
spectaculaire des prix", a dit Emmanuel Kachikwu lors d'une
conférence à Abuja.
"Il y aura les Russes et les Saoudiens; tout le monde
revient à la table", a encore dit le ministre.
"Je crois qu'aujourd'hui nous serions très satisfaits d'un
prix de 50 dollars, il serait applaudi", a-t-il poursuivit.
"C'est notre objectif."
Le ministère russe de l'Energie s'est déclaré prêt à
participer à ces négociations, tout en ajoutant que, ni la date,
ni le lieu, n'avaient encore été décidés.
Un délégué Opep d'un pays du Golfe a fait le même constat,
tout en ajoutant que les pays du Golfe préfèreraient qu'elles
aient lieu au cours de la première quinzaine d'avril.
Le baril se Brent se traitait à 36,90 dollars LCOc1 jeudi
vers 17h50 GMT et le brut léger américain (West Texas
Intermediate, WTI) à 34,55 dollars CLc1 .
Quatre des principaux pays producteurs de pétrole ont
annoncé en février s'être accordés pour geler leur production de
brut mais à condition d'être suivis par d'autres grands
exportateurs, un point de blocage potentiel majeur avec l'Iran
puisque Téhéran entend au contraire augmenter ses pompages.
http://www.boursorama.com/actualites/re ... d5602c4bbf

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par tita » 04 mars 2016, 00:10

matthieu25 a écrit :Production à 100 Mbarils/j en 2021.Ils les trouvent où les 4 Mbarils..?Sur la lune ou sur Mars? :evil:
Non, c'est pas 4Mb/j qu'il faudra trouver d'ici là, mais 25Mb/j, selon le PDG de Total. Et ce, pour 2020! Ce qui correspondrait à une déplétion de 6% de la production actuelle à laquelle il faudrait ajouter 5Mb/j pour la demande future! Les investissements pétroliers ont justement progressé ces dernières années à un rythme conséquent (10%) pour contrer cette déplétion et augmenter la prod en allant chercher un pétrole toujours plus difficile à extraire (Schiste, eau profonde, arctique). La production de schiste diminue actuellement, plusieurs projets d'eau profonde doivent entrer en production dans les 2 prochaines années, et l'arctique est au point mort après de coûteuses explorations. Il n'y aura peut-être pas assez de développement pour simplement maintenir la production actuelle.

On est vraiment dans une ère de pétrole cher. On ne va pas rester 10 ans dans la fourchette de 30-40$. Et les variations brutales (dans un sens comme dans un autre) vont apporter leur lot de conséquences.

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par mobar » 04 mars 2016, 06:50

tita a écrit : Non, c'est pas 4Mb/j qu'il faudra trouver d'ici là, mais 25Mb/j, selon le PDG de Total. Et ce, pour 2020! Ce qui correspondrait à une déplétion de 6% de la production actuelle à laquelle il faudrait ajouter 5Mb/j pour la demande future! Les investissements pétroliers ont justement progressé ces dernières années à un rythme conséquent (10%) pour contrer cette déplétion et augmenter la prod en allant chercher un pétrole toujours plus difficile à extraire (Schiste, eau profonde, arctique). La production de schiste diminue actuellement, plusieurs projets d'eau profonde doivent entrer en production dans les 2 prochaines années, et l'arctique est au point mort après de coûteuses explorations. Il n'y aura peut-être pas assez de développement pour simplement maintenir la production actuelle.

On est vraiment dans une ère de pétrole cher. On ne va pas rester 10 ans dans la fourchette de 30-40$. Et les variations brutales (dans un sens comme dans un autre) vont apporter leur lot de conséquences.
La méthode Coué ça fonctionne bien en psychologie, mais un peu moins en économie!

Le pétrole à moins de 50$, ce sera le lot des prochaines années. Même si la consommation rebondit, les capacités de production qui sont en sommeil pourront rapidemen tsatisfaire la demande et atténuer la hausse du prix

Quelques mois à 100 $ et tous les puits qui fonctionnent à débit minimum seront remis en production

Le Peak Oil n'est qu'une théorie géologique qui n'a qu'un impact limité sur la structure de la consommation qui, elle, est principalement déterminée par la demande, l'économie, les besoins, l'innovation ... et les stratégies des états producteurs et de leurs protecteurs
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par tita » 04 mars 2016, 09:27

mobar a écrit :Quelques mois à 100 $ et tous les puits qui fonctionnent à débit minimum seront remis en production
Sauf que c'est l'inverse qui se produit. Pour maintenir leurs revenus, les producteurs ont tendance à pousser leur production au maximum quand les prix diminuent... Et la réduire quand ça monte pour que leurs revenus restent stables.

La théorie du contrôle des prix par concertation des pays producteurs allié à des stratégie géopolitiques, c'est du pure fantasme. Depuis la fin des quotas par le TRRC en 1970, le prix n'a plus pu être stabilisé et dépend des conditions du marché (et un peu de spéculation aussi). L'OPEP a bien tenté au début des années 80, mais n'a pas réussi à tenir ses quotas. Une nouvelle tentative semble se dessiner, à voir.

Le principe basique du peak oil, c'est que la production de n'importe quel puits diminue après avoir atteint un maximum. Si on ne creuse pas d'autres puits, la production ne peut que diminuer. C'est comme ça depuis les débuts de l'extraction du pétrole. Ce n'est pas qu'on manque d'endroits où creuser de nouveaux puits, c'est juste que c'est plus cher.

De toute façon, on saura assez vite (2-3 ans) si le manque de développements actuels aura une conséquence.

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par mobar » 07 mars 2016, 06:52

tita a écrit :
mobar a écrit :Quelques mois à 100 $ et tous les puits qui fonctionnent à débit minimum seront remis en production
Sauf que c'est l'inverse qui se produit. Pour maintenir leurs revenus, les producteurs ont tendance à pousser leur production au maximum quand les prix diminuent... Et la réduire quand ça monte pour que leurs revenus restent stables.

La théorie du contrôle des prix par concertation des pays producteurs allié à des stratégie géopolitiques, c'est du pure fantasme. Depuis la fin des quotas par le TRRC en 1970, le prix n'a plus pu être stabilisé et dépend des conditions du marché (et un peu de spéculation aussi). L'OPEP a bien tenté au début des années 80, mais n'a pas réussi à tenir ses quotas. Une nouvelle tentative semble se dessiner, à voir.
Une fois que les stocks sont pleins, tu ne peux pas produire plus que ce que le marché peut absorber sans faire baisser le prix, c'est ce à quoi on a assisté il y a quelques mois.
ça fait plusieurs mois que les stocks sont au plus haut, les prix s'étant stabilisés c'est donc que les productions se sont ajustées à la demande. Tant que les stocks sont pleins, le prix ne peut pas repartir à la hausse, le stockage à aussi un cout que les détenteurs veulent limiter, ils déstockent en priorité avant d'acheter sur le marché,

Pour que le prix remonte il faudra obligatoirement que des robinets se ferment pendant un certain temps, et pas qu'un peu!

Mais ça ce n'est pas à l'ordre du jour

conclusion profitons en!
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 08 mars 2016, 18:44

« La dette du secteur Pétrole & Gaz est de 3100 milliards de dollars » (CPR AM)

Boursorama le 07/03/2016

L’évolution des cours du pétrole reste un sujet sensible sur les marchés actions malgré leur récent retour au calme. Chiffres à l’appui, la société de gestion CPR AM montre que les dettes du secteur sont en effet élevées, mais que les enjeux financiers restent parfaitement maîtrisables.

.................

Les dettes du secteur Pétrole & Gaz représentent 1,5x la dette publique française

Malgré leur récent rebond, les prix du baril restent précisément en-dessous des 40 dollars/baril, et nombreuses sont les entreprises du secteur qui ne parviennent pas à atteindre leur seuil de rentabilité dans ces conditions... sans parler des entreprises parapétrolières qui subissent de plein fouet la chute des investissements dans les infrastructures pétrolières. Le problème est d’autant plus ennuyeux que les dettes des entreprises sont assez élevées dans ce secteur.

« En ce qui concerne le marché du crédit et le risque d’effet domino des taux de défaut, il faut savoir que la dette actuelle du secteur Pétrole & Gaz est actuellement de 3100 milliards de dollars, dont 1500 milliards pour l'Amérique du Nord, 800 milliards pour les pays émergents et 700 milliards pour l’Europe », relève ainsi Thomas Page-Lecuyer. À titre de comparaison, la dette publique française atteint 2000 milliards d’euros.

« Mais ces dettes ont une particularité, elles sont principalement portées par des investisseurs finaux, ou des asset managers [sociétés de gestion, hedge funds… ndlr] et seuls 500 à 550 milliards de dollars sont supportées par les banques », relativise le stratégiste.

Le risque de contagion financière serait donc plus faible qu’il y paraît. « Certes, il peut paraître inquiétant de voir des institutions comme JP Morgan, ou Wells Fargo accumuler des fonds de secours pour faire face à une explosion du taux de défaut, mais il convient de relativiser lorsqu’on constate que ces réserves se montent à 1,5 milliard de dollars, un bien faible montant pour les grandes banques quand on sait qu’elles ont dû s’acquitter de 66 milliards de dollars d’amendes du fait de fraudes sanctionnées par les régulateurs financiers en 2014, et de 27 milliards en 2015 ».

Nouveaux subprimes ? Signal d’une Chine en perdition ? Non !

Depuis environ deux mois, une question se pose au sein de la communauté financière : les crédits pétroliers sont-ils en train de devenir les nouveaux « subprimes » ? Non, répond sans ambiguïté Thomas Page-Lecuyer en se basant sur des données chiffrées. « En 2008, les crédits immobiliers américains pesaient 15.000 milliards de dollars dont près de 2300 milliards très risqués étaient supportés par les banques, américaines pour la grande majorité ». Les montants de crédits pétroliers actuellement supportés par les établissements bancaires seraient donc environ 4,5 fois plus faibles.

..............
http://www.boursorama.com/actualites/la ... ad29ad98e4

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par matthieu25 » 08 mars 2016, 22:57

On se rassure comme on peut...
La religion est la maladie honteuse de l' humanité.la politique en est le cancer(Millon de Montherlant)

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par tita » 10 mars 2016, 10:18

mobar a écrit :Une fois que les stocks sont pleins, tu ne peux pas produire plus que ce que le marché peut absorber sans faire baisser le prix, c'est ce à quoi on a assisté il y a quelques mois.
ça fait plusieurs mois que les stocks sont au plus haut, les prix s'étant stabilisés c'est donc que les productions se sont ajustées à la demande. Tant que les stocks sont pleins, le prix ne peut pas repartir à la hausse, le stockage à aussi un cout que les détenteurs veulent limiter, ils déstockent en priorité avant d'acheter sur le marché,

Pour que le prix remonte il faudra obligatoirement que des robinets se ferment pendant un certain temps, et pas qu'un peu!

Mais ça ce n'est pas à l'ordre du jour

conclusion profitons en!
Dans cet article (lien), l'auteur a remarqué qu'en utilisant les données de l'iea/eia, il y'a un décalage entre les chiffres annoncés (écart entre production et consommation produisant un surplus) et le résultat sur les stocks. Selon leurs données, les stocks devraient contenir 550 Millions de barils en plus. Soit la consommation est plus élevée qu'annoncée, soit la production est plus faible... Ou probablement un peu des deux.

Mais encore une fois, les producteurs ne réduisent pas la production de leurs puits en activité quand les prix sont faibles vu que ça ne réduit pas leur charges mais que ça réduit leur revenu. Ils peuvent reporter la mise en activité pour réduire certains coûts.

Et en effet, les stocks reflètent la situation et influencent le prix du baril. Tant qu'ils ne diminuent pas, les prix ne vont pas monter. Les récents gains ne vont pas se maintenir s'ils ne sont pas confirmés au moins par une stabilisation des stocks.

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par mobar » 10 mars 2016, 16:08

tita a écrit : il y'a un décalage entre les chiffres annoncés (écart entre production et consommation produisant un surplus) et le résultat sur les stocks. Selon leurs données, les stocks devraient contenir 550 Millions de barils en plus. Soit la consommation est plus élevée qu'annoncée, soit la production est plus faible... Ou probablement un peu des deux.
55O millions de barils qui manque, ce n'est jamais qu'une petite semaine de production

Il peut y avoir des stocks stratégiques secrets, des stocks privés et d'entreprises non référencés, des stocks baladeurs sur tankers qui font des ronds dans l'eau, des évaluation foireuses de pétrole extrait qui ne l'a jamais été, des stocks en raffinerie qui ne sont pas pris en compte ...

En tout cas avec plus de 3 000 millions de barils de stocks disponibles, lorsque tous auront été remplis de pétrole à 40$/bl, ça mettra quelques années pour remonter à 100 $ à moins que quelqu'un ferme un très gros robinet
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 14 mars 2016, 20:58

L'Iran douche l'espoir d'un accord rapide, le pétrole rechute

LONDRES (Reuters) 14 mars 2016

Les cours du pétrole rechutent lourdement lundi après de nouvelles déclarations iraniennes qui ont refroidi les espoirs que les grands producteurs parviennent dans un avenir proche à s'entendre sur un gel de la production à ses niveaux de janvier.

Le baril de Brent mer du Nord est repassé sous le seuil des 40 dollars et perd 2,9% à 39,23 dollars vers 16h00 GMT, après avoir nettement rebondi ces dernières semaines dans l'espoir d'une réduction de l'offre excédentaire mondiale.

Le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) passe de son côté sous la barre des 37 dollars, en baisse de 4,23% à 36,87 dollars le baril.

"Le pétrole baisse parce que les Iraniens ont dit qu'ils ne participeraient au gel de la production qu'une fois atteints les quatre millions de barils (équivalent pétrole) par jour", souligne Tamas Varga, analyste pétrolier chez PVM Oil Associates, en référence aux propos tenus ce week-end par le ministre iranien du Pétrole, Bijan Zanganeh.

Trois sources au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont indiqué lundi à Reuters que la prochaine réunion entre pays producteurs sur un projet de gel de la production aurait sans doute lieu mi-avril à Doha.

Le projet initial prévoyait une réunion le 20 mars en Russie mais des sources proches du dossier avaient déclaré la semaine dernière qu'il était improbable qu'elle ait lieu.

A l'issue d'une réunion lundi à Téhéran avec son homologue iranien, le ministre russe du pétrole, Alexander Novak, a confirmé que l'Iran insistait toujours sur sa volonté d'un rattrapage de sa production avant d'envisager un gel. Le pays pourrait à ce titre être exclu d'un accord sur le gel de la production, a dit le ministre.

"Nous partageons (l'opinion que) l'Iran est dans une situation particulière. Les sanctions qui ont été introduites ont frappé concrètement sa production", a dit Novak.
.............
.............
http://www.boursier.com/actualites/reut ... html?fil22

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 18 mars 2016, 15:10

Pétrole : réunion de producteurs OPEP et non-OPEP le 17 avril à Doha

AFP le 16 mars 2016

Des pays producteurs de pétrole, membres et non-membres de l'OPEP doivent se réunir le 17 avril à Doha pour tenter de stabiliser la production et soutenir les prix du brut, plombés par une surabondance de l'offre, a annoncé mercredi le ministre qatari de l'Energie.

Cette réunion fera "le suivi" de l'accord sur un gel de la production à son niveau de janvier, convenu entre l'Arabie saoudite et la Russie --principaux producteurs de brut dans le monde - lors d'une rencontre en février à Doha avec le Venezuela et le Qatar, a précisé dans un communiqué le ministre Mohammed al-Sada, président en exercice de l'OPEP.

Tombés au plus bas depuis 2003 en début d'année face à la surabondance mondiale d'or noir, les cours ont rebondi grâce notamment à l'accord de Doha. L'Iran, membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui a fait son retour sur le marché mondial à la suite de la levée de sanctions internationales, a cependant prévenu qu'il ne participerait pas au gel.

Mais le ministre Sada a affirmé que l'accord sur un gel de la production avait acquis l'adhésion des gros producteurs de brut dans le monde. "A ce jour, quelque 15 producteurs OPEP et non-OPEP, qui représentent près de 73% de la production mondiale de pétrole, soutiennent cette initiative", annoncée en février à Doha, a-t-il dit dans son communiqué.
http://www.connaissancedesenergies.org/ ... tar-160316

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par mobar » 18 mars 2016, 19:39

Analyse de la chute des prix du baril par l'IFRI
https://www.ifri.org/sites/default/file ... 5_aoun.pdf
Avec le rythme actuel de croissance économique dans les pays émergents, l’augmentation globale des stocks stratégiques et la perspective d’arrivée sur le marché de nouveaux barils iraniens, la tendance des prix à la baisse devrait se poursuivre au moins jusqu’en 2017. Certains prédisent même la fin d’un «super cycle des matières premières» que l’économie mondiale a connu entre 2006 et 2014
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 11 avr. 2016, 12:01

Les pays du Golfe vont devoir emprunter entre 250 et 342 milliards de dollars d'ici à 2020

Par latribune.fr | 10/04/2016

Selon un rapport du Kuwait Financial Centre, les pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) doivent emprunter entre 250 et 342 milliards d'euros d'ici à 2020 pour financer leurs déficits budgétaires résultant de la chute des cours du pétrole.

Les pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) doivent emprunter entre 250 et 342 milliards d'euros d'ici à 2020 pour financer leurs déficits budgétaires résultant de la chute des cours du pétrole, estime un rapport publié dimanche. Les six pays, qui dépendent lourdement des revenus pétroliers, doivent cumuler un déficit de 318 milliards de dollars (279 milliards d'euros) pour les seules années 2015 et 2016, selon ce rapport du Kuwait Financial Centre (Markaz).

Le CCG comprend l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Qatar, Oman et le Koweït. Ces pays tiraient plus de 80% de leurs revenus du pétrole mais ont vu leurs finances publiques lourdement affectées par la chute des cours du brut, qui ont perdu plus de 60% depuis la mi-2014.

Puiser dans leurs réserves

Selon le Markaz, ces pays vont, en plus des emprunts, puiser dans leurs réserves pour combler leurs déficits. L'année dernière, l'Arabie saoudite a emprunté 26 milliards de dollars (22,8 milliards d'euros) et dépensé quelque 100 milliards de dollars (88 milliards d'euros) sur ses réserves qui étaient de 732 milliards de dollars fin 2014, selon le centre koweïtien.
A l'exception de Bahreïn et d'Oman, les autres membres du CCG disposent d'énormes réserves et d'une faible dette qui leur permettent de mobiliser des emprunts sur le marché intérieur et à l'international, selon la même source. Les pays du CCG ont enregistré en 2015 un déficit total de 160 milliards de dollars (140 milliards d'euros) contre un excédent global de 220 milliards de dollars (193 milliards d'euros) en 2012.
http://www.latribune.fr/economie/intern ... 63283.html

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 13 avr. 2016, 14:14

Pétrole:Russie et Arabie saoudite ont discuté d'un gel de la production

Reuters 13 Avril 2016

Le ministre de l'Energie russe Alexander Novak a discuté mardi avec le ministre du Pétrole saoudien Ali al-Naimi d'un gel de la production pétrolière, a déclaré à Reuters la porte-parole du ministre russe, sans autre précision.
Les producteurs pétroliers doivent se rencontrer le 17 avril à Doha, au Qatar, pour discuter d'un tel gel destiné à étayer les cours mondiaux.

Les cours ont progressé de plus de 4% mardi après que l'agence Interfax, citant une source diplomatique de
Doha, eut dit que la Russie et l'Arabie saoudite s'étaient entendues sur le principe d'un gel de la production.
Novak a ajouté que tout accord qui serait signé à Doha ce mois-ci pourrait avancer de trois à six mois le rééquilibrage du marché mondial. Le ministre a ajouté qu'il voyait le baril de brut à 50 dollars d'ici la fin de l'année et à 60-65 dollars sur la période 2017-2018.
http://www.maghrebemergent.com/actualit ... ction.html

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 13 avr. 2016, 15:50

Pétrole : le pire serait passé selon des géants du négoce

Etienne Goetz /Les Echos Le 13/04/2016

Les cours de l’or noir pourraient remonter à 50 dollars le baril avant la fin de l’année, prédisent les principaux négociants.


Et si le pétrole avait touché le fond du baril ? C’est en tout cas ce que pensent certains dirigeants de Gunvor, Mercuria et Trafigura faisant partie des plus grosses maisons vendant du pétrole. Selon eux, le baril pourrait remonter à 50 dollars avant l’année prochaine. « Le marché baissier est derrière nous », a expliqué Torbjorn Tornqvist, patron de Gunvor lors d’une conférence sur les matières premières organisée par le Financial Times . « C’est le début de la fin, ça ne fait aucun doute », a-t-il martelé.

En effet, depuis quelques jours un étrange parfum d’optimisme embaume les salles de marché. Le Brent de la mer du Nord enchaîne ainsi les petites flambées : +4,35 % mardi, +2,12 % lundi, +6,37 % vendredi ! Il se paye même le luxe d’atteindre son plus haut niveau depuis le début de l’année, même s’il faut rappeler que le pétrole part de très bas : début 2016 le baril était passé sous les 30 dollars, du jamais vu depuis près de 12 ans .

Doha, Doha, Doha...

L’explication est peu ou prou toujours la même : la perspective d’un accord à Doha le 17 avril sur un gel de la production permettant à terme de rééquilibrer le marché souffrant d’une offre surabondante par rapport à une demande en berne. Ce qui a déclenché la hausse mardi, c’est une information selon laquelle l’Arabie saoudite et la Russie étaient parvenues à un accord en amont de la réunion au Qatar. Ryad aurait accepté de geler la production même si l’Iran ne s’engage pas à suivre la même voie.

Les analystes restent cependant prudents : « Ce qui demeure flou, c’est le niveau auquel la production sera plafonnée. Etant donné que l’Iran ne participera pas à l’accord et que les réductions de production sont hors de question, la production de l’Opep continuera de croître », analyse Commerzbank. « S’ils finissent par se crier dessus et quittent la salle, l’impact négatif sur les prix sera sévère », prévient Citigroup cité par l’agence Bloomberg . Et même si l’issue de la réunion est positive, une baisse des prix n’est pas à exclure : « Nous pensons qu’il existe un risque de prise de profits qui déclenchera une chute des prix conséquente après la réunion de dimanche », explique Commerzbank.

Par ailleurs, la hausse des cours est également portée par la baisse inattendue des stocks de brut aux Etats-Unis. Ainsi mercredi dernier, les réserves ont diminué de 4,9 millions de barils à 529,9 millions alors que les économistes attendaient en moyenne une augmentation de 3,2 millions de barils. En attendant cette réunion charnière et les derniers chiffres sur les stocks américains (ce mercredi) le pétrole reprend son souffle. Le WTI lâche 1,75 % 41,43 dollars et le Brent cède 1,25 % à 44,12 dollars.
http://www.lesechos.fr/finance-marches/ ... 213609.php

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