L'industrie agricole française.

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Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par mobar » 06 mai 2020, 06:34

ça ne fait jamais que 10 000 m3
Juste de quoi remplir un digesteur à biogaz! :-"
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 07 mai 2020, 14:16

Crise du coronavirus : un surplus de 450.000 tonnes de pommes de terre français

BOURSORAMA AVEC AFP SERVICES•07/05/2020

Traversant "la plus grave crise de son histoire", le groupement interprofessionnel de la pomme de terre (GIPT) sollicite une "aide d'urgence" de la part du "gouvernement français et de l'Union européenne".

Décimé par la fermeture des fast-food et cantines depuis la mise en place des mesures de confinement, le secteur de la pomme de terre industrielle tire la sonnette d'alarme. "Le surplus de pommes de terre en France est estimé à 450.000 tonnes" , dont 200.000 qui étaient destinées au marché français et 250.000 à l'exportation, a indiqué jeudi 7 mai le groupement interprofessionnel de la pomme de terre (GIPT) dans un communiqué.

Traversant "la plus grave crise de son histoire", le GIPT sollicite une "aide d'urgence" de la part du "gouvernement français et de l'Union européenne" afin de "prévenir de graves conséquences sanitaires et environnementales dues aux surplus de stocks de pommes de terre".

"Depuis plusieurs semaines nous essayons d'attirer l'attention des pouvoirs publics, nous avons trouvé des débouchés possibles en alimentation animale, mais nous ne pouvons pas supporter tous les surcoûts pour le transport et la logistique", a précisé à l' AFP Bertrand Ouillon, délégué du GIPT, qui estime à 35 millions d'euros maximum le budget nécessaire pour rediriger les stocks .

Stockée chez les producteurs, la production de pommes de terre doit être écoulée avant la récolte prochaine. "Le risque est de voir se développer des dépôts sauvages de déchets de pommes de terre dans la nature, qui sont vecteurs de foyers infectieux de maladies fongiques ou de pollution par fermentation" , a affirmé M. Ouillon.

Des dons ont parallèlement été réalisés, mais "ne sont pas suffisants" pour résoudre une "crise d'ampleur industrielle", a-t-il ajouté.

Les industriels de la transformation qui ont payé les pommes de terre sous contrat aux producteurs à raison de 150 euros la tonne sans les utiliser, estiment à 200 millions d'euros la perte sèche qu'ils subissent liée à l'absence de vente.

La France, qui produit 6 à 7 millions de tonnes de pommes de terre par an, est aussi le premier exportateur mondial de la tubercule.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 14c1506f7f

Ah ben oui, les gens qui ont acheté massivement du riz et des pates ils vont devoir / ont du les manger , et du coup les pattates se vendent moins chez les particuliers.

Et c'est pas moi qui vais aider en achetant des patates, je mange celles de mon potager, et j' en ai encore en réserve de l' an dernier (avec pleins de germes ..... 8-[ )

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Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par Silenius » 08 mai 2020, 01:53

Grosse foule lors d'une braderie de pdt dans le nord https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 24084.html

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Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par Remundo » 08 mai 2020, 08:14

oh purée ! :mrgreen:

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Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 17 mai 2020, 23:29

Les Français mangent moins de frites, les producteurs de pommes de terre croulent sous leurs stocks

AFP•17/05/2020

"A cette époque-ci, normalement, je n'ai plus rien", souffle Christophe Delebarre, producteur de pommes de terre dans le Pas-de-Calais, devant les 150 tonnes d'invendus dans son hangar. Depuis la fermeture des restaurants pour lutter contre le coronavirus, la consommation de frites a chuté en France et les agriculteurs peinent à écouler leurs stocks.

Vendredi, 17H00. Des particuliers affluent dans la ferme d'Emmanuel Leclercq à Comines (Nord), à la frontière belge, pour acheter des kilos de patates à 21 ou 40 centimes.

"Pour écouler notre production, on nous conseille de les donner à manger aux animaux, mais je ne plante pas des pommes de terre pour les bêtes!", s'agace l'agriculteur. Alors, depuis le 1er mai, il a mis en place un drive.

Fournisseur d'entreprises belges, il résume la situation: "Nos contrats avec les industriels ont été honorés. Sauf que chaque année, nous avons un surplus de production, d'environ 20%, qui d'habitude trouve aussi preneur auprès de l'industrie. Mais cette année, faute de vente de frites, les industriels n'ont pas de débouchés et n'achèteront donc pas ce surplus. On se retrouve alors avec des tonnes de pommes de terre sur les bras et personne n'a de solution".

Depuis l'ouverture de son drive, M. Leclercq a écoulé "une petite dizaine de tonnes", mais il lui en reste encore 150. "On ne pourra jamais écouler des gros tonnages aux particuliers, mais c'est mieux que rien", relativise-t-il.

"La commercialisation par les producteurs directement aux particuliers pourrait permettre d'écouler même pas 5% des stocks, le fond du problème reste", déplore Bertrand Achte, secrétaire général de l'Union nationale des producteurs de pommes de terre et président du Groupement des producteurs livrant McCain (Gappi).

- "200 millions d'euros de pertes" -

Dans les usines McCain, leader européen de la frite surgelée, les lignes destinées à la frite sont quasiment toutes à l'arrêt - "une ligne continue de tourner à Harnes (Pas-de-Calais) pour alimenter les grandes surfaces", explique Christian Vanderheyden, directeur des approvisionnements.

L'entreprise travaille avec 990 producteurs en France, dont plus de 700 dans les Hauts-de-France, première région productrice. Chaque année, elle leur achète 950.000 tonnes de pommes de terre, contre 100.000 de moins cette année, selon M. Achte.

"Dès que la restauration hors foyer, qui représente pour nous 70% de nos activités, s'est arrêtée, les ventes se sont effondrées", relate M. Vanderheyden, également président du Groupement interprofessionnel pour la valorisation de la pomme de terre (GIPT). Certes, "les ventes en supermarché ont augmenté, mais ça n'a pas compensé le reste".

"Les frites se mangent essentiellement hors foyer, beaucoup de familles aujourd'hui n'ont même plus de friteuses!", ajoute Bertrand Achte, qui estime à 200 millions d'euros les pertes pour la filière.

- "Revendues pour zéro euro" -
Selon M. Vanderheyden, 450.000 tonnes de pommes de terre qui auraient dû être transformées ne le seront pas cette année. Parmi lesquelles, 200.000 étaient destinées aux industries françaises, dont McCain pour plus de la moitié.

Alors, même l'industrie doit trouver des solutions pour écouler la marchandise achetée aux agriculteurs. "On a déjà revendu 60.000 tonnes pour l'alimentation du bétail, mais c'est à perte: les contrats avec les agriculteurs sont sur une base de 150 euros la tonne et là, on revend à zéro euro... en plus on doit prendre en charge le transport".

Pour Bertrand Achte, "si on ne veut pas voir pourrir les pommes de terre", l'État doit mettre 35 millions d'euros sur la table pour payer notamment le transport des invendus vers la filière animale et la méthanisation.

D'autant que les producteurs enregistrent aussi des coûts inhabituels de stockage. "On consomme notamment plus d'électricité pour que les pommes de terre restent marchandes", dit M. Delebarre producteur à Richebourg (Pas-de-Calais) qui estime ses pertes pour l'année entre "25.000 et 30.000 euros".

Pour s'adapter au marché, l'agriculteur a déjà remplacé 10% de ses plantations de pommes de terre par du maïs pour la saison prochaine.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... c35fa5ddec

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Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 04 juil. 2020, 00:10

L'agriculture française a créé moins de richesse en 2019

AFP•03/07/2020

L'agriculture française a moins créé de richesse en 2019 sous l'effet conjugué du recul de la production et de la hausse des charges, selon une note de l'Insee publiée vendredi.

Après deux années de hausse, la contribution de l'agriculture à l'économie française - calculée sous la forme d'une valeur ajoutée brute par actif - s'est repliée de 4,3% en 2019.

Elle avait augmenté de 10,6% en 2018 grâce à une progression de la valeur de la production agricole.

En 2019, la valeur de la production agricole, hors subventions, a reculé de 1,6%, en raison des produits végétaux (-4,3%), alors que celle des produits animaux augmentait (+2,5%), selon ces données provisoires.

Les prix des produits animaux étaient "tirés par ceux des porcins qui ont fortement rebondi (+21,5%) du fait de la demande chinoise", indique l'Insee.

Le prix du lait a également progressé en 2019 (+3,6%), l'Insee soulignant que "la demande mondiale reste dynamique et l'Europe profite des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine".

L'organisme statistiques relève que, "comme en 2018, l'évolution de la production viticole est l'effet dominant, mais cette fois à la baisse. Du fait de conditions climatiques défavorables, la production de vin recule fortement en volume (-14,1%) et les prix se replient aussi mais de façon plus modérée (-2,0%)".

L'Insee souligne par ailleurs une augmentation des charges des agriculteurs (+1,2%), "du fait d'une hausse des prix des intrants, malgré une légère baisse de leurs volumes".

L'emploi agricole a quant à lui poursuivi sa décrue (-1,5% entre 2018 et 2019) "avec même une accélération du recul de l'emploi non salarié", note l'Insee
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d46cd12dfa

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Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par kercoz » 04 juil. 2020, 14:21

energy_isere a écrit :
04 juil. 2020, 00:10
L'agriculture française a créé moins de richesse en 2019

AFP•03/07/2020

L'agriculture française a moins créé de richesse en 2019 sous l'effet conjugué du recul de la production et de la hausse des charges, selon une note de l'Insee publiée vendredi.

Voilà le genre d' info dont on devrait se contrefoutre.
IL faudrait savoir si elle nous rend autonome, ou à quel% d'autonomie....si elle est dépendante ou indépendante (Gaz Russe/ engrais et carburant...) la balance des calories ( exportées/importées) etc ....les gains des actionnaires n' intéressent que les actionnaires et leurs valets ( députés, ministres etc)
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 05 juil. 2020, 17:43

Du vin dans le Pas de Calais à Haillicourt

https://www.google.com/amp/s/www.nouvel ... u-nord.amp

Image

https://www.google.com/amp/s/www.lavoix ... ille%3famp
Charbonnay, cuvée Watteau... : le vin nordiste enfin commercialisé

Publié le Jeudi 21 Novembre 2019, Par Loïc Costet

Pour la première fois, du vin produit à partir de vignes nordistes va être vendu. Cultivé sur un terril d’Haillicourt depuis 2013, l’intrigant Charbonnay sera commercialisé à la fin du mois. Plusieurs vins valenciennois vont également rejoindre les caves du Nord et du Pas-de-Calais. Mais le chemin est encore long pour devenir une terre viticole.

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Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 06 juil. 2020, 00:14

A l'opposé géographique du vin du Pas de Calais, le porc Kintoa de race Basque.

Vidéo 9 mn

https://www.google.com/url?sa=t&source= ... 3iFB4d3K7-

Image

Article de 2016 dans l'express https://www.google.com/amp/s/www.lexpre ... 2.amp.html

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Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 26 juil. 2020, 11:00

Le nombre de transformateurs de produits bio a augmenté de 16 % en 2019

Usine Nouvelle 26/07/2020

19 311, c’est le nombre de transformateurs de produits bio en France en 2019, en augmentation de 16 % par rapport à 2018. C’est « inespéré » commente Gérard Michaut, le vice-président de l’Agence Bio, le 9 juillet, lorsqu’il présente les résultats annuels du secteur. Les industriels du bio emploient désormais 24 560 personnes. « Le nombre de salariés chez les transformateurs du bio a été multiplié par 1,5 depuis 2016 », se félicite ce pionnier du bio en grandes cultures.

Une dynamique tirée par un appétit grandissant pour le bio. Le marché des produits non-conventionnels représente désormais près de 12 milliards d’euros : + 13,5 % par rapport à 2018 ! Avec 178 euros consommés par an en bio, les Français dépassent même les Allemands : une première.
Autre bonne nouvelle : les surfaces dédiées au bio gagnent du terrain. Les cultures sans pesticides représentent désormais 8,5 % de la surface agricole utile, ce qui classe la France au deuxième rang européen derrière l’Espagne. « Même des secteurs comme les grandes cultures s’y mettent », détaille Gérard Michaut. Ces dernières affichent une progression notable de 17 % en un an.

Forts de ces résultats, les dirigeants de l’Agence Bio estiment que la France peut être l’un des moteurs pour atteindre l’objectif de 25 % de terres bio fixé par la Commission européenne. Le programme De la ferme à la table, « Farm to Fork », ambitionne un système alimentaire de l’Union plus sain et plus durable. Il est présenté comme la pierre angulaire du pacte vert pour l’Europe.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... 19.N985139

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Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par Silenius » 27 juil. 2020, 00:28

En reponse au post ci-dessus
Les cultures sans pesticides représentent désormais 8,5 % de la surface
Faudrait arreter les fakes news, les cultures bio reçoivent des pesticides bio.

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Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par Silenius » 10 août 2020, 01:35

Suite au retrait des neonicotinoides en traitement de semence (pour proteger les abeilles), la jaunisse cause des pertes de rendement de 50% en betterave a sucre (qui ne fleurit pas et n'est pas visitee par les abeilles)
In addition to the proposed re-authorisation of neonicotinoid pesticides for sugar beet in time for next year’s spring planting, the ministry said 5 million euros ($5.9 million) would be offered to support research into alternatives to neonicotinoids. Farmers say outlawing these pesticides for sugar beet is not relevant to efforts to protect bees as the crop does not flower. They also blame the French authorities for applying a blanket ban on neonicotinoids whereas European Union regulations allow for exemptions. The ministry said the exemption for sugar beet would only apply to pre-treated seeds, with field-spraying of neonicotinoids to remain banned. For crop losses this year, which farmers say could reach 50% in the worst cases, the government will offer compensation to growers, the ministry added.

Read more at: https://agroinsurance.com/en/france-pla ... op-losses/

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Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par kercoz » 10 août 2020, 07:57

une bonne étude sur la compétition entres les abeilles sauvages et les "domestiques". Les domestiques fragilisent premières qui sont pourtant plus importantes pour les chaines trophiques.

""""https://www.adage.adafrance.org/downloa ... relles.pdf"""

"""""ADA Grand-Est -ASSOCIATION POUR LEDEVELOPPEMENT DE L'APICULTURE DU GRAND ESTwww.adage.adafrance.orgo

Le grand nombre d’individu dans une colonie d’abeillespeutimpacter la disponibilité de ces ressources pour les autres insectes.Mais les insectes exploitent-ils les mêmesressources?
Les abeilles domestiques peuvent se nourrir sur une flore très variée. Au contraireles abeilles sauvages se nourrissent sur un faible nombre de genres végétaux, voire d’espèces végétales. Ce ne sont pas les mêmes.oDans la pratique les abeilles domestiques se focalisentsur les quelques ressources «les plusintéressantes pour elles à un moment donné»(on retrouve dans le miel réalisé àce moment donnée: 1source principale, majoritaire, et environ 2à4 sources annexes). Elles ne vont donc pas piller TOUTES les fleurs présentes dans l’environnement. Il convient donc d’étudier ces choix afin de pouvoir se faire une idée de lacompétitionéventuelleavec les abeilles sauvages.oConcernant les préférences des abeilles domestiques: elles vont de façon générale plutôt enfaveurs des espèces arbustivesà forte présence florale.Ce qui n’est pas le cas des espèces et genres végétaux utilisés par les abeilles sauvages, beaucoup plus variés. En clair: les goûts des abeilles domestiques différent globalement des goûts des abeilles sauvages (voir les schémas des réseaux trophiques dans la présentation d’Anne Vallet –de Entomo’logic).oLes situations sont ainsi à évaluer au cas par cas:d'abord connaitre les populations d’insectes présentes sur l'endroit ciblé, puis connaitre les populations végétales présentes et enfin évaluer étudier lesquelles seront recherchées en priorité par les abeilles pourensuite estimer si cela va perturber (et avec quelle intensité) les différentes populations d'insectes."""""""""""""""
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Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 13 août 2020, 08:53

Des travailleurs étrangers peinent dans les vergers du Sud : l’envers du « manger français »

30 juillet 2020 / Sandrine Lana, Éric Besatti et Hélène Servel

« La plaine de la Crau, c’est l’horreur ! » Reporterre s’est rendu dans des vergers des Bouches-du-Rhône, où sont employés des travailleurs étrangers. Indispensables à l’agriculture française, ils enchaînent bien souvent de longues journées de travail, tout en vivant dans des logements insalubres.

......
Long article : https://reporterre.net/Des-travailleurs ... r-francais

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Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par alga » 13 août 2020, 14:54

...les embauches dans l’agriculture ont toujours été un problème : « Le secteur est le second employeur de France et a un besoin de main-d’œuvre très important. Et en plus, il y a un problème d’attractivité. »...
Ce problème n'est que temporaire car d'ici 15 ans les robots de Boston Dynamics sauront travailler dans le secteur agricole aussi bien que les ouvriers actuels.

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