L'industrie agricole française.

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 26 févr. 2023, 15:24

En Corrèze, les producteurs de noix arrachent des arbres face à l’effondrement des ventes
Confrontés à une surproduction massive, les producteurs corréziens de noix se voient contraints à arracher leurs arbres. Le filière craint pour sa survie.

Par Franck Lagier Le 25 février 2023 leparisien

Quarante tonnes de noix sur les bras. Alain Soulié, agriculteur installé à Altillac, en Corrèze, a ses grandes caisses remplies à ras bord et il lui est impossible d’écouler sa production. « Nous nous retrouvons avec 100 000 euros d’invendus », témoigne celui qui, avec son fils, a pris, véritable crève-cœur, la décision radicale d’arracher quelques hectares de noyers pour se lancer dans la production de… fruits rouges. « Cela faisait trois générations qu’on faisait dans la noix. Arracher ces arbres, ça fait mal. Un noyer produit au bout de huit ans et la plupart ont été plantés par mes parents ou mes grands-parents. »

Une situation identique chez les producteurs de la noix du Périgord. La récolte a été si bonne que le marché est saturé. En Corrèze, 2 000 tonnes de noix ont été produites dans 126 exploitations, contre 1 500 tonnes habituellement. « De 35 000 tonnes de noix, en moyenne, chaque année en France, on est passé à 50 000 tonnes », confirme le responsable de la FDSEA de la Corrèze, Damien Valleix.

La consommation en baisse

Alain et son fils vont désormais devoir trouver le moyen de conserver la production à une température inférieure à 10 degrés. « Des chambres froides adaptées sont nécessaires. Il faudra payer pour pouvoir stocker. » Une surproduction, couplée avec des importations de noix du Chili à moindre prix, qui risque de déstabiliser la filière sur plusieurs années. Pour renflouer leur trésorerie, les Soulié ont même dû se résoudre à vendre quelques-uns des bovins qu’ils élèvent.

Au Salon de l’agriculture de Paris où ils seront ce samedi, ils comptent évoquer leur situation auprès du président Macron annoncé sur leur stand. La FDSEA a déjà demandé des mesures de soutien à la filière et, pourquoi pas, des mesures de communication autour de la noix. Car en France, l’un des plus gros producteurs d’Europe, la consommation de ce fruit réputé bon pour la santé est en baisse. « C’est le paradoxe. On préfère manger des arachides produites à l’étranger que nos fruits à coques produits localement », regrette le syndicaliste.
https://www.leparisien.fr/correze-19/en ... OEHD3Y.php

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Message par energy_isere » 11 mars 2023, 22:35

Crise betteravière: le géant Tereos ferme deux unités de production en France

RFI Par : Altin Lazaj le : 10/03/2023

Le français Tereos, le deuxième groupe sucrier mondial, a annoncé cette semaine la fermeture d'une sucrerie et d'une distillerie dans l’Hexagone, provoquant la colère du gouvernement et du personnel. L’annonce illustre la crise de la filière.

Ce que les betteraviers craignaient est en train de se produire. Le géant Tereos réorganise son activité industrielle en France en raison d’un volume de betteraves insuffisant pour faire tourner à pleine capacité ses usines. 150 emplois seront supprimés. Le groupe justifie sa décision par la réduction durable de la production de betteraves malgré la forte hausse des prix du sucre, de l’alcool et de l’éthanol.

La CGB, la Confédération générale des planteurs de betteraves, impute cette situation à l’interdiction des néonicotinoïdes. Ces insecticides, nocifs pour les abeilles, sont utilisés pour lutter contre la jaunisse, transmise par un puceron vert. Cette maladie avait amputé d’un tiers la récolte de betteraves en France en 2020. Sous la pression de la filière, le gouvernement avait réintroduit l’utilisation temporaire des néonicotinoïdes en attendant une autre solution technique pour lutter contre la maladie. Mais en janvier la France a dû se plier à une décision de justice européenne et renoncer à la dérogation pour ces insecticides. Une décision qui dissuade les betteraviers de semer faute de solutions pour lutter contre la jaunisse.

Conséquence, les surfaces cultivées vont diminuer de 7 % à 10 % cette année, selon la CGB. Autre crainte de la confédération : des importations massives de sucre ou d’éthanol, du Brésil notamment, issus de cultures utilisant des produits phytosanitaires interdits en France. La seule chose qui rassure les agriculteurs, c'est la décision du gouvernement d’indemniser toutes les pertes des betteraviers si la jaunisse frappe en 2023. Franck Sander, président de la CGB, espère une solution alternative pour lutter contre la jaunisse au plus vite. Sinon, selon lui, la filière pourrait s’effondrer.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... -en-france

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Re: L'industrie agricole française.

Message par mobar » 12 mars 2023, 09:26

Manger moins de sucre ça va améliorer les comptes de l'assurance maladie et alléger la charge des hospitaliers et des soignants
Enfin une bonne nouvelle! =D>
https://www.cultures-sucre.com/mieux-co ... nos-jours/
https://rmc.bfmtv.com/actualites/pourqu ... 50631.html

https://www.coeuretavc.ca/vivez-saineme ... e-le-sucre
https://sante.lefigaro.fr/article/pourq ... ure-sante/
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Message par energy_isere » 14 avr. 2023, 19:54

Arnaud Rousseau, nouveau président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA)

RFI le : 14/04/2023

Changement de présidence à la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), le premier syndicat agricole de France. Sans surprise, c'est Arnaud Rousseau, seul candidat au poste, qui a été élu ce jeudi 13 avril pour un mandat de trois ans. Portrait.

..................
lire https://www.rfi.fr/fr/podcasts/aujourd- ... oles-fnsea

Business man de l'agriculture. Rien de commun avec le paysan moyen qui s'occupe de 80 ha.

et donc :
Pourquoi la FNSEA et la Confédération paysanne sont en guerre ouverte
Bruno Salaun Publié par Bruno Salaun le 14 avril 2023
https://www.letelegramme.fr/economie/po ... 318092.php

et pour certains ca ne plait pas du tout :
Des militants écolos s'introduisent au siège de la FNSEA
Une quinzaine de membres d'Extinction Rebellion sont venus protester, ce vendredi, à la suite du changement de direction à la tête du syndicat agricole.
https://www.lepoint.fr/societe/breve-in ... _23.php#11

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Message par energy_isere » 15 avr. 2023, 13:29

Des oliviers dans les vignes du Bordelais, réponse à la surproduction ?

AFP•15/04/2023

Entre deux rangs de cabernet sauvignon, les plants d'oliviers s'enracinent: à Courpiac (Gironde), dans l'Entre-deux-mers, un viticulteur a choisi de varier ses sources de revenus, symbole d'un terroir bordelais poussé à se diversifier sur fond de surproduction.

Sur une parcelle bordée de ceps qui bourgeonnent, Thomas Solans profite d'une fraîche matinée de printemps pour planter une variété d'oliviers importée du Portugal et habituée aux climats océaniques.

.....................
lire + photos https://www.boursorama.com/actualite-ec ... c44b8eabf1

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Re: L'industrie agricole française.

Message par mahiahi » 17 avr. 2023, 13:06

Au passage, les vignerons dans les salons que j'ai vus ou dont j'ai entendu parler font grise mine : le vin de moyenne/haute gamme (haut de gamme pour les pauvres, moyenne pour les riches) se vent de plus en plus mal.

Par contre, la bière résiste par renouvellement de l'offre.

J'ai entendu dire que la France allait passer dans le club des pays buveurs de bière (ie la consommation de bière doit dépasser celle de vin)
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 23 mai 2023, 00:07

Crise de la noix: l'angoisse des producteurs français qui vendent à perte

AFP•22/05/2023
lire https://www.boursorama.com/actualite-ec ... ce06f4c77e

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 26 mai 2023, 00:32

Grippe aviaire: des vaccins "très efficaces" sur les canards

AFP•25/05/2023

Deux vaccins expérimentés en France se sont avérés "très efficaces" pour prémunir des canards de la grippe aviaire, ont rapporté jeudi l'Anses et le ministère de l'Agriculture, ouvrant la voie à une vaccination nationale alors que le virus ne laisse pas de répit aux éleveurs.
.................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d426c235f6

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 28 mai 2023, 19:46

LES TERRES AGRICOLES SE VENDENT À PRIX D'OR EN FRANCE

JLD avec AFP Le 26/05/2023

Il faut désormais compter plus de 6000 euros par hectare pour du foncier rural, un record depuis 1997.
Les terres agricoles se sont vendues à des prix élevés en 2022 et leur artificialisation est tombée au plus bas "depuis une trentaine d'années", a annoncé jeudi le régulateur du foncier rural Safer lors de la présentation de son rapport annuel.

Selon la fédération nationale des sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer), le prix moyen des terres agricoles et des prés libres non bâtis est reparti à la hausse par rapport à 2021 (+3,2%) pour atteindre 6130 euros par hectare, un record depuis 1997. Le volume de surfaces libres et louées vendues, qui s'élève à 480.000 hectares (+2,7%), a aussi atteint "un pic" depuis 1994.
.......................
https://www.bfmtv.com/immobilier/prix-i ... 60364.html

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 31 mai 2023, 23:25

En France, les surfaces de maïs au plus bas depuis 30 ans

ouest france 30 mai 2023

La culture du maïs est en baisse dans l’Hexagone, avec 100 000 hectares en moins par rapport à 2022, selon les estimations du ministère de l’Agriculture publiées ce mercredi 31 mai 2023. Les surfaces céréalières sont à la baisse en général.

Les surfaces cultivées de maïs grain sont estimées à 1,3 million d’hectares en France en 2023, soit 100 000 hectares de moins que l’année précédente, au plus bas depuis 30 ans, selon les premières estimations du ministère de l’Agriculture, relayées par l’AFP.

Gourmand en eau au pire moment – l’été -, le maïs recule nettement depuis deux ans en France, notamment au profit du tournesol, moins exigeant en engrais et plus résistant dans le contexte du changement climatique.

Une légère hausse en Bretagne malgré une baisse nationale

Hormis en Bretagne, où les surfaces de maïs seraient en légère hausse, la baisse est générale. Elle est particulièrement marquée dans les Pays de la Loire (-17 %) et en Occitanie (-11 %).

Pour le maïs fourrage, les surfaces sont estimées à 1,2 million d’hectares, en baisse de 4,2 % par rapport à 2022.

« Grain » ou » fourrage », le maïs est essentiellement destiné à l’alimentation animale et dans une moindre mesure à la fabrication d’agrocarburant et à l’amidonnerie (chimie verte).

« Au risque climatique s’ajoute celui des prix, qui n’est pas favorable au maïs », alors que « les prix des engrais et du gaz restent élevés tandis que celui du maïs chute depuis quelques mois », indique le service statistique du ministère (Agreste) dans sa dernière note, établie sur la base des données recueillies fin avril quand 59 % des semis avaient été effectués.

Ce recul du maïs entraîne une baisse des surfaces globales des céréales, malgré la hausse des céréales d’hiver (blé tendre et orge) d’1,5 % sur un an, à 6,7 millions d’hectares. Les surfaces de sorgho grain, culture nécessitant moins d’eau que le maïs, repartent à la hausse après deux années de baisse.

Les surfaces protéagineux augmentent

Le recul global des surfaces de céréales serait contrebalancé par l’augmentation des surfaces de protéagineux (lentilles, haricots, pois… +3,3 %) et, plus encore, par celle des surfaces d’oléagineux (colza, tournesol, soja… +4,9 %) qui atteindraient 2,4 millions d’hectares en 2023.

« Les semis de tournesol sont en cours et sont estimés à 868 milliers d’hectares. Ces surfaces seraient en très légère hausse sur un an (+0,8 %) et supérieures de 24,2 % à la moyenne 2018-2022 », selon Agreste, qui relève une légère diminution dans le Sud-Ouest mais des augmentations partout ailleurs, notamment dans les Pays de la Loire (+7 %) et en région Centre, ainsi que dans le Grand-Est (+3 %).

« Malgré un rendement décevant en 2022, cette culture profite de prix avantageux et de coûts de production moindres que ceux des autres cultures de printemps », souligne Agreste.

Les surfaces de soja, estimées à 167 000 hectares, sont en baisse de 8,3 % par rapport à 2022, mais proches de la moyenne 2018-2022.
https://www.msn.com/fr-fr/finance/other ... 3d5&ei=158

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Message par energy_isere » 04 juin 2023, 21:09

Guadeloupe: la filière de la canne à sucre, ultra subventionnée, croit en l'avenir

AFP•04/06/2023

La campagne sucrière bat son plein en Guadeloupe où la culture de la canne fait vivre des milliers d'exploitations et alimente deux usines de production de sucre, avec l'aide décisive de l’État et de l'Europe.

Dans cet archipel des Antilles françaises, environ 90% de la production de cannes est livrée aux sucreries, le reste aux distilleries de rhum agricole.

Cette année, la récolte a bien failli ne pas débuter à cause d'un désaccord autour du prix de la tonne de canne, fixé tous les cinq ans par une convention signée par les industriels, les syndicats agricoles et l’État.

Wilhem Monrose, érigé en porte-parole d'un collectif de planteurs de cannes de Nord Grande-Terre, a mené une grève à ce sujet juste avant le début de la campagne en avril.

Selon ce producteur, qui assure avoir "renoncé à couper sa canne cette année pour ne pas perdre d'argent", le prix de vente de la tonne ne tient pas compte de l'augmentation du coût de production due notamment au contexte géopolitique mondial.

Cette année, le prix a été fixé à 113 euros maximum la tonne, contre 84 euros l'année précédente. Mais "on estime nous, avec nos calculs, que le montant honnête du prix de la canne serait d'au moins 150 euros", dit M. Monrose.

Après quelques jours de blocage, les négociations ont repris à la mi-avril sous l'égide de l’État. "Il fallait s'accorder sur un prix de base pour sécuriser le démarrage de la campagne sucrière", rappelle le député Olivier Serva, désigné médiateur.

Le sucre de canne est un pilier de l'économie locale depuis la colonisation, au XVIIe siècle: pour cultiver la canne et satisfaire la demande internationale en sucre, les planteurs avaient alors fait venir des milliers d'esclaves aux Antilles.

Depuis l'avènement du sucre de betterave au XIXe siècle, le produit est encore plus concurrencé sur les marchés mondiaux.

- Bientôt un sucre bio? -

En Guadeloupe, depuis environ dix ans, on produit "45.000 à 50.000 tonnes de sucre sur l'usine Gardel" à Le Moule, au nord-est de Grande-Terre, selon Nicolas Philippot, patron de ce site industriel créé à la fin du XIXe siècle. S'y ajoutent quelque milliers de tonnes issues de l'usine de l'île de Marie-Galante.

A titre de comparaison, la Martinique produit 1.500 tonnes et La Réunion environ 150.000.

"De plus en plus, nous nous tournons vers les sucres spéciaux" (de consommation directe, par opposition au sucre en vrac destiné à être raffiné), souligne M. Philippot, précisant que la campagne de 2023 donnera lieu à près de 60% de sucres spéciaux.

Malgré le prix plus élevé de ces sucres - "700 à 800 euros la tonne contre 400 pour la tonne de vrac", selon M. Philippot - cette industrie n'est pas rentable, contrainte par les cours mondiaux du sucre.

La filière, y compris dans sa dimension industrielle, ne tient que par l'argent public, dont les taux de subvention "rapportés au chiffre d'affaires, oscillent entre 80% et 205% pour les sucreries de la Réunion et de Guadeloupe", selon un rapport gouvernemental sur les perspectives de la filière datant de 2021.

La préfecture de Guadeloupe avait expliqué début avril que les soutiens directs de l’État et de l'Europe s'élèveraient annuellement "à 55,6 millions d'’euros dont 27 millions pour les planteurs et 28,6 millions pour les industriels".

Tous les acteurs clament leur attachement à cette filière qui, bien que non rentable, occupe 12.400 hectares (selon le rapport annuel de l'Institut d'émission des départements d'outre-mer), soit 39% de la surface agricole utile de la Guadeloupe.

"Elle fait vivre une grosse dizaine de milliers de familles en emplois directs", rappelle Ferdy Créantor, président d'une coopérative agricole à Marie-Galante.

"Il ne faut pas s'y méprendre, la filière a un avenir", assure Olivier Serva.

Elle mise notamment sur le lancement d'un sucre bio en Guadeloupe, à l'horizon 2024. Nicolas Philippot étudie ainsi les meilleurs ajustement industriels pour cette production.

Quant à une appellation d'origine, envisagée depuis des années, la réflexion est toujours en cours.
avec photos dans le lien : https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 49130838f8

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 11 juil. 2023, 01:09

Privés de néonicotinoïdes, les betteraviers tâtonnent à la recherche d'alternatives

AFP•10/07/2023

"Faire des betteraves, qu'est-ce que c'était simple avant !". Agriculteur à Comines (Nord), Jean-Paul Decherf navigue à vue cette année, entre l'interdiction des néonicotinoïdes, qui laisse les betteraviers sans solution face à la jaunisse, et la pression du changement climatique.
........................
lire https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 85d6a8e605

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 12 juil. 2023, 00:30

La production française de blé dur attendue à son plus faible niveau depuis 20 ans

AFP•11/07/2023

La production française de blé dur, la céréale des pâtes et de la semoule, est attendue cette année à son plus faible niveau depuis 2003 en raison d'une baisse des surfaces cultivées, rapporte mardi le service statistique du ministère de l'Agriculture.

La récolte nationale de blé dur, qui a débuté fin juin, est estimée à 1,3 million de tonnes, en baisse de 3,6% sur un an mais surtout de 14,9% par rapport à la moyenne quinquennale 2018-22, selon un bilan publié par Agreste.

"Le millésime 2023 serait donc le plus faible depuis 2003", à égalité avec celui de 2020, indique Agreste.

"La baisse de la production est liée à celle des surfaces" (242.000 hectares), au plus bas depuis 1995.

La France est le deuxième producteur européen de blé dur derrière l'Italie. En général, les trois quarts de la production sont exportés, selon l'interprofession Intercéréales.

A l'échelle de l'Union européenne, la production de blé dur est attendue en légère hausse du fait d'une meilleure moisson italienne.

Quant au blé tendre, la céréale du pain, la récolte française est attendue dans les volumes habituels, à 35 millions de tonnes (+3,9% sur un an et +1,8% par rapport à la moyenne quinquennale). Le record remonte à 2015 avec plus de 40 millions de tonnes.

"Cette production est portée par la hausse conjointe des surfaces (+1,5% par rapport à 2022) et du rendement (+2,3%)", observe le service statistique, qui estime le rendement national à 73,4 quintaux par hectare.

La France était le cinquième exportateur mondial de blé tendre en 2021-22.

En dépit des inquiétudes climatiques, "les pluies du mois de juin ont été bénéfiques aux cultures" même si elles ont couché les tiges par endroits, selon Agreste.

Dans l'UE, l'Espagne et l'Italie ont souffert de la sécheresse au début du printemps puis "de fortes pluies fin mai et début juin". Quant à la Suède et au Danemark, ils accusent un "stress hydrique continu" qui "altère le potentiel de rendement", relève Agreste.

Malgré la sécheresse, la production céréalière de l'UE est attendue en hausse par rapport à la moyenne quinquennale.

La production française de colza est quant à elle estimée à 4,6 millions de tonnes (+2,5% sur un an et +18,2% par rapport à la moyenne quinquennale), portée par l'augmentation du nombre d'hectares consacrés à la culture alors que le rendement est en baisse sur un an.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 5625b474dd

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Re: L'industrie agricole française.

Message par kercoz » 12 juil. 2023, 08:21

Signez la pétition en ligne pour dissoudre la fNSEA .
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: L'industrie agricole française.

Message par mobar » 12 juil. 2023, 09:04

heritier de la corportion paysanne , le syndicat "agricole" cree sous Petain a la vie dure!
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Corporation_paysanne
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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