Herv12 a écrit :mais dans tous les cas tu dois garder tes comptes équilibrés. La crise de la dette c'est de la mauvaise gestion, c'est tout.
une mauvaise gestion, en effet, qui s'est vu très lourdement sanctionnée puisque l'Etat depuis 1973 n'a plus le pouvoir de création monétaire ni celui de modérer les taux d'intérêt.
Pendant 2 ans, le gouvernement fit l'effort de voter un budget à l'équilibre : en 1974, le dernier budget financièrement acceptable fut voté sous Raymond BARRE, alors 1er ministre.
Ensuite, un début d'endettement conduit rapidement au surendettement chronique. Sous Giscard, la dette commence à croître, puis Miterrand, Chirac, Sarkozy achèvent le processus. Hollande qui met en place l'austérité ne renversera pas l'exponentielle croissante, formidable machine "mathématiconomique", c'est trop tard.
Actuellement, les seuls intérêts de la dette pèsent de l'ordre de 60 000 000 000 d'euros, soit autant que le 1er budget de l'état : l'Education Nationale. Aussi quelque chose de l'ordre du coût des importations pétrolières
En clair, la France donne autant à des "intérêts" privés que ce qu'elle octroie pour l'éducation de ses enfants, ou bien tout ce qu'elle paye pour ses "chers" hydrocarbures.
On a envie donc de stigmatiser les politiques, mais force est de constater que les politiques qui proposaient une rigueur budgétaire ont toujours été sanctionnés d'une manière ou d'une autre par la "démocratie", qui en France est plus proche d'une médiocratie.