économie russe

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: économie russe

Message par energy_isere » 26 août 2022, 10:15

un bon proxie pour l'économie en Russie :
Russie: face à un contexte difficile, les restaurants moscovites à la peine
Anissa El Jabri RFI 25 aout 2022
https://www.msn.com/fr-fr/voyage/actual ... 034e0534f8

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Re: économie russe

Message par energy_isere » 30 août 2022, 00:04

Ce que disent les russes :
La Russie prévoit une contraction de son PIB inférieure à 3% en 2022

REUTERS•29/08/2022

Le PIB russe se contractera de moins de 3% cette année, a déclaré lundi le Premier vice-président Andreï Belooussov, la vigueur du marché de l'emploi permettant d'amortir les retombées de ce que Moscou présente comme une "opération militaire spéciale" en Ukraine.

Andreï Belooussov a déclaré que le produit intérieur brut de la Russie diminuerait d'"un peu plus de 2%" cette année. Cette baisse sera suivie d'un déclin de "pas plus de 1%" en 2023, a-t-il indiqué.

Des économistes prévoyaient une chute de 15% du PIB cette année, en raison notamment des sanctions occidentales imposées après l'invasion de l'Ukraine.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 6c3c79692e

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Re: économie russe

Message par energy_isere » 06 sept. 2022, 08:13

La Russie a engrangé d'énormes revenus grâce aux cours élevés des énergies fossiles, pointe un rapport

AFP le 06 sept. 2022

La Russie a engrangé 158 milliards d'euros de revenus tirés des exportations d'énergies fossiles en six mois de guerre, profitant de cours élevés, selon le rapport d'un centre de recherche indépendant publié mardi, qui appelle à des sanctions plus efficaces.

"La flambée des cours des énergies fossiles signifie que les revenus actuels de la Russie sont bien au-dessus de ceux des années précédentes en dépit des réductions des volumes exportés", souligne le rapport du Centre for research on energy and clean Air (CREA), basé en Finlande.

Les cours du gaz se sont envolés à des niveaux historiques en Europe tandis que ceux du pétrole ont fortement grimpé au début de la guerre avant de reculer plus récemment.

"On estime que les exportations d'énergies fossiles ont contribué pour 43 milliards d'euros au budget fédéral russe, aidant à financer des crimes de guerre en Ukraine", ont calculé les auteurs.

Ces chiffres ont été estimés sur les six premiers mois de la guerre qui a suivi l'invasion de l'Ukraine par la Russie, du 24 février au 24 août.

Sur cette période, le CREA estime que le premier importateur des énergies fossiles russes a été l'Union européenne (pour 85,1 milliards d'euros), suivie par la Chine et la Turquie.

L'UE a décidé d'un embargo progressif sur ses importations de pétrole et de produits pétroliers. Elle a aussi déjà mis fin à ses achats de charbon mais le gaz russe, dont elle est très dépendante, n'est pour l'instant pas concerné.

Le centre de recherche estime toutefois que l'embargo européen sur le charbon - mis en oeuvre le 10 août - a porté ses fruits, les exportations russes étant depuis tombées à leur plus bas niveau depuis l'invasion de l'Ukraine. "La Russie a échoué à trouver d'autres acheteurs", écrivent les auteurs du rapport.

Le CREA juge en revanche que des règles "plus fortes" doivent être mises en place pour éviter que le pétrole russe n'entre sur des marchés sur lesquels il est censé être interdit. Les sanctions occidentales sont aujourd'hui trop aisément contournées, selon lui.

"L'UE doit interdire l'utilisation de navires et de ports européens pour l'acheminement de pétrole russe vers des pays tiers", estime-t-il ainsi. Le Royaume-Uni est également appelé à bannir la participation de son secteur de l'assurance à de tels transports internationaux.

De leur côté, les pays du G7 ont décidé vendredi de plafonner "urgemment" le prix du pétrole russe, un mécanisme complexe à mettre en place et destiné à porter un nouveau coup à la manne énergétique de Moscou.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ort-220906

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Re: économie russe

Message par energy_isere » 07 sept. 2022, 09:27

Le marché automobile russe s'effondre encore

Thibaut Emme - 7 sept. 2022

Selon les données publiées par l'AEB AMC (Association of European Businesses Automobile Manufacturers Committee), le marché automobile russe recule de 62,4% au mois d'août 2022 poursuivant sa dégringolade.

..........................
https://www.msn.com/fr-fr/auto/actualit ... 642ddab976

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Re: économie russe

Message par energy_isere » 11 oct. 2022, 22:54

France Culture podcast Entendez-vous l'éco ?

Les sanctions contre la Russie sont-elles vraiment utiles ?
Jeudi 15 septembre 2022

Près de six mois après la mise en place par l’Union européenne du premier paquet de sanctions contre la Russie, quels résultats se font déjà sentir ? Et quelles failles apparaissent chez les acteurs de cette guerre économique ?

avec :
Agathe Demarais (économiste, directrice des prévisions mondiales pour the Economist Intelligence Unit), David Teurtrie (Docteur en géographie, chercheur associé au Centre de Recherche Europes Eurasie (CREE) de l'INALCO et actuellement en poste dans le Sud-Caucase).

https://www.radiofrance.fr/francecultur ... es-3291247

le coût de la guerre pour la Russie est estimé à 100 milliards de dollars
640 milliards de dollads d'avoirs bloqués
300 % d ehausse de commande de semiconducteur de la Russie à la Chine

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Re: économie russe

Message par energy_isere » 11 oct. 2022, 23:10

La récession en Russie en 2022 moins forte que prévu, selon le FMI

AFP le 11 oct. 2022

La récession économique en Russie sera moins forte que prévu en 2022 et en 2023, notamment grâce aux exportations de pétrole brut et à une demande intérieure relativement "stable", a estimé mardi le Fonds Monétaire International (FMI), malgré les sanctions liées au conflit en Ukraine.

Le Produit intérieur brut (PIB) de la Russie devrait se contracter de 3,4% en 2022, prévoit le FMI dans un rapport, soit bien moins que la forte chute de 6% sur laquelle il tablait lors de ses précédentes prévisions publiées en juillet.

"La contraction de l'économie russe est moins sévère que prévu, reflétant la résilience des exportations de pétrole brut et de la demande intérieure avec un soutien accru des politiques budgétaire et monétaire et un rétablissement de la confiance dans le système financier", détaille l'institution dans son rapport.

Les pays occidentaux ont, depuis le début de l'intervention russe en Ukraine le 24 février, pris, à l'encontre de la Russie, une salve de sanctions destinées à l'étrangler financièrement et économiquement.

Mais selon le Fonds, la Banque centrale russe a depuis adopté "la bonne position" en menant "une politique monétaire restrictive", limitant notamment fortement les échanges de devises.

Et le FMI note qu'au moment où "les entreprises européennes et américaines réduisent leurs achats de pétrole russe", celui-ci "a été réacheminé vers la Chine et l'Inde à un prix inférieur au Brent", soutenant ainsi fortement la croissance russe.

Pour 2023, le FMI anticipe une récession supplémentaire de l'économie russe de 2,3%, plus faible toutefois que ce que l'organisation avait prévu en juillet (-3,5%).

Le Fonds prévoit par ailleurs toujours une récession de 35% du PIB pour l'Ukraine en 2022, largement impacté par le conflit avec la Russie.

Le FMI n'a pas fait de prévisions pour l'Ukraine pour 2023.

L'offensive militaire russe en Ukraine "a conduit à une grave crise énergétique en Europe qui augmente fortement le coût de la vie et entrave l'activité économique", observe encore l'organisation internationale.

"Le conflit a fait grimper les prix des denrées alimentaires sur les marchés mondiaux, (...) causant de graves difficultés aux ménages à faible revenu dans le monde entier, et en particulier dans les pays à faible revenu", note le FMI.
https://www.connaissancedesenergies.org ... i-221011-0

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Re: économie russe

Message par energy_isere » 12 oct. 2022, 09:25

Guerre en Ukraine : l'économie russe toujours debout, mais affaiblie à long terme par les sanctions ?
Soutenue par la manne énergétique et un resserrement des liens avec la Chine, l'économie russe a résisté à l'impact des premières sanctions occidentales.

BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•12/10/2022

L'économie russe ne s'est pas effondrée avec les sanctions occidentales qui punissent son invasion de l'Ukraine. La récession et l'inflation s'annoncent moins fortes que prévu, le chômage recule, et la manne énergétique ne s'épuise pas. Mais c'est sur le long terme, notamment dans les secteurs dépendant de la technologie, que le poids des sanctions risque de se faire ressentir.

Selon une prévision révisée du FMI mardi, le PIB russe devrait se contracter de 3,4% en 2022, loin des prédictions internationales apocalyptiques de mars , dans la foulée de l'intervention militaire en Ukraine. L'institution a également constaté dans un rapport "la résilience des exportations de pétrole brut et de la demande intérieure avec un soutien accru des politiques budgétaire et monétaire et un rétablissement de la confiance dans le système financier".

Le président Vladimir Poutine s'était déjà vanté en septembre face des décideurs économiques russes d' "une situation qui se normalise" , "le pic" des difficultés étant à ses yeux "passé". Selon lui, cela se traduit notamment par "un taux de chômage au plus bas", à 3,8%, et par "une inflation en baisse", à 13,7% sur un an, après avoir battu des records au printemps dans la foulée des premières sanctions internationales.

"On peut estimer que l'impact des premières sanctions est passé, notamment les effets sur le secteur financier", reconnaît Elina Ribakova, économiste en cheffe-adjointe à l'Association des grandes banques et institutions financières mondiales (IIF), interrogée par l' AFP . "La Russie a réussi à se préparer et à s'adapter aux sanctions" , fait-elle valoir.

Regards vers la Turquie et l'Asie

La fracture diplomatique et économique avec l'Occident a accéléré le rapprochement de la Russie avec la Chine, son voisin énergivore avec lequel elle partage une frontière de plus de 4.000 km. Face à un marché européen désormais pratiquement inatteignable, "les entreprises sont obligées de trouver des alternatives sur d'autres marchés, notamment l'Asie et la Turquie", observe Natalia Zoubarevitch, économiste à l'université d'Etat de Moscou, interrogée par l' AFP .

Moscou et Pékin ont d'ores et déjà annoncé vouloir payer leurs contrats de gaz en roubles et en yuans, une victoire pour la Russie, lancée dans une course pour "dédollariser" son économie.

L'annonce la semaine dernière par l'Opep+ de sa volonté de réduire fortement sa production de pétrole , au grand dam de Washington, a été également applaudie des deux mains à Moscou, qui pourrait bénéficier d'une hausse des prix de l'or noir. Et les difficultés rencontrées par les Européens et le G7 pour plafonner le prix du pétrole russe -ni la Chine, ni l'Inde ne semblent vouloir y souscrire- ont aussi chassé les nuages du ciel de Moscou.

Mais structurellement, l'économie russe ne s'en trouvera que plus dépendante de la manne énergétique , tandis que les secteurs à haute valeur ajoutée vont accentuer leur retard.

L'isolement accru des marchés internationaux risque de plomber ceux qui sont les plus dépendants technologiquement de l'étranger, car les promesses de produits alternatifs russes restent encore bien théoriques, quand la Russie ne peut se targuer de géants comme Adobe, Microsoft ou Apple.

Retard technologique "de 10 à 15 ans"

Autre exemple frappant : le manque de pièces nécessaires à l'assemblage a plombé la production automobile. Mi-septembre, le constructeur japonais Toyota a fermé son usine d'assemblage à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), faute de composants électroniques. "Environ 50% des entreprises touchées par les sanctions ont toujours des difficultés à trouver des fournisseurs alternatifs", estime Elina Ribakova.

La Russie a en conséquence décidé d'alléger les normes de sécurité et environnementales pour les véhicules produits dans le pays. Retour en arrière, donc.

Dans un document de travail du ministère russe de l'Industrie et du Commerce, dont le contenu a fuité dans la presse russe, les responsables s'alarmaient récemment d'un retard "de 10 à 15 ans" de l'industrie technologique russe, d'une "dépendance" vis-à-vis de la production étrangère et d'une pénurie de main d'œuvre.

Autre source de préoccupation : l'embargo européen sur le pétrole russe, fixé au 5 décembre, avant celui sur les produits raffinés en février 2023, n'a pas encore touché l'économie russe, particulièrement dépendante des hydrocarbures. Entre janvier et août 2022, plus de 40% des revenus fédéraux provenaient de la vente de gaz et de pétrole, selon le ministère russe des Finances.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... ee721d09b6

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Message par energy_isere » 12 oct. 2022, 09:25

Guerre en Ukraine : l'économie russe toujours debout, mais affaiblie à long terme par les sanctions ?
Soutenue par la manne énergétique et un resserrement des liens avec la Chine, l'économie russe a résisté à l'impact des premières sanctions occidentales.

BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•12/10/2022

L'économie russe ne s'est pas effondrée avec les sanctions occidentales qui punissent son invasion de l'Ukraine. La récession et l'inflation s'annoncent moins fortes que prévu, le chômage recule, et la manne énergétique ne s'épuise pas. Mais c'est sur le long terme, notamment dans les secteurs dépendant de la technologie, que le poids des sanctions risque de se faire ressentir.

Selon une prévision révisée du FMI mardi, le PIB russe devrait se contracter de 3,4% en 2022, loin des prédictions internationales apocalyptiques de mars , dans la foulée de l'intervention militaire en Ukraine. L'institution a également constaté dans un rapport "la résilience des exportations de pétrole brut et de la demande intérieure avec un soutien accru des politiques budgétaire et monétaire et un rétablissement de la confiance dans le système financier".

Le président Vladimir Poutine s'était déjà vanté en septembre face des décideurs économiques russes d' "une situation qui se normalise" , "le pic" des difficultés étant à ses yeux "passé". Selon lui, cela se traduit notamment par "un taux de chômage au plus bas", à 3,8%, et par "une inflation en baisse", à 13,7% sur un an, après avoir battu des records au printemps dans la foulée des premières sanctions internationales.

"On peut estimer que l'impact des premières sanctions est passé, notamment les effets sur le secteur financier", reconnaît Elina Ribakova, économiste en cheffe-adjointe à l'Association des grandes banques et institutions financières mondiales (IIF), interrogée par l' AFP . "La Russie a réussi à se préparer et à s'adapter aux sanctions" , fait-elle valoir.

Regards vers la Turquie et l'Asie

La fracture diplomatique et économique avec l'Occident a accéléré le rapprochement de la Russie avec la Chine, son voisin énergivore avec lequel elle partage une frontière de plus de 4.000 km. Face à un marché européen désormais pratiquement inatteignable, "les entreprises sont obligées de trouver des alternatives sur d'autres marchés, notamment l'Asie et la Turquie", observe Natalia Zoubarevitch, économiste à l'université d'Etat de Moscou, interrogée par l' AFP .

Moscou et Pékin ont d'ores et déjà annoncé vouloir payer leurs contrats de gaz en roubles et en yuans, une victoire pour la Russie, lancée dans une course pour "dédollariser" son économie.

L'annonce la semaine dernière par l'Opep+ de sa volonté de réduire fortement sa production de pétrole , au grand dam de Washington, a été également applaudie des deux mains à Moscou, qui pourrait bénéficier d'une hausse des prix de l'or noir. Et les difficultés rencontrées par les Européens et le G7 pour plafonner le prix du pétrole russe -ni la Chine, ni l'Inde ne semblent vouloir y souscrire- ont aussi chassé les nuages du ciel de Moscou.

Mais structurellement, l'économie russe ne s'en trouvera que plus dépendante de la manne énergétique , tandis que les secteurs à haute valeur ajoutée vont accentuer leur retard.

L'isolement accru des marchés internationaux risque de plomber ceux qui sont les plus dépendants technologiquement de l'étranger, car les promesses de produits alternatifs russes restent encore bien théoriques, quand la Russie ne peut se targuer de géants comme Adobe, Microsoft ou Apple.

Retard technologique "de 10 à 15 ans"

Autre exemple frappant : le manque de pièces nécessaires à l'assemblage a plombé la production automobile. Mi-septembre, le constructeur japonais Toyota a fermé son usine d'assemblage à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), faute de composants électroniques. "Environ 50% des entreprises touchées par les sanctions ont toujours des difficultés à trouver des fournisseurs alternatifs", estime Elina Ribakova.

La Russie a en conséquence décidé d'alléger les normes de sécurité et environnementales pour les véhicules produits dans le pays. Retour en arrière, donc.

Dans un document de travail du ministère russe de l'Industrie et du Commerce, dont le contenu a fuité dans la presse russe, les responsables s'alarmaient récemment d'un retard "de 10 à 15 ans" de l'industrie technologique russe, d'une "dépendance" vis-à-vis de la production étrangère et d'une pénurie de main d'œuvre.

Autre source de préoccupation : l'embargo européen sur le pétrole russe, fixé au 5 décembre, avant celui sur les produits raffinés en février 2023, n'a pas encore touché l'économie russe, particulièrement dépendante des hydrocarbures. Entre janvier et août 2022, plus de 40% des revenus fédéraux provenaient de la vente de gaz et de pétrole, selon le ministère russe des Finances.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... ee721d09b6

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Re: économie russe

Message par phyvette » 12 oct. 2022, 15:11

energy_isere a écrit :
12 oct. 2022, 09:25
Guerre en Ukraine : l'économie russe toujours debout, mais affaiblie à long terme par les sanctions ?
L'économie russe ne s'est pas effondrée avec les sanctions occidentales qui punissent son invasion de l'Ukraine.
Au prochain paquet de sanction on va envoyer une délégation de la CGT en Russie pour saboter ce qu'il leur reste d'économie.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: économie russe

Message par energy_isere » 22 oct. 2022, 22:39

suite de ce post du 10 sept 2018 viewtopic.php?f=13&t=2410&p=2272067&hil ... t#p2272067
Russie, un premier vol du SSJ-NEW annoncé au printemps 2023
Le premier vol de la version du Sukhoi Superjet ou SSJ-NEW destinée à se substituer aux importations occidentales tant au niveau de la motorisation que de l'avionique est prévu pour le printemps 2023.

21/10/2022 14:25 | Antony Angrand air-cosmos

Conséquence du conflit russo-ukrainien...

Le 24 février 2022, la Russie a envahi l'Ukraine. L'Occident a répondu à cette attaque par un soutien militaire, économique et politique sans précédent à l'Ukraine et, en parallèle, par de fortes sanctions commerciales, financières et politiques contre la Russie. Une grande partie d'entre elles ont touché la filière du transport aérien, tant les compagnies aériennes que les industriels russes. Le plan russe vise à augmenter la production de ses propres avions de ligne dans les années à venir. Ce qui ne sera pas facile car l'embargo sur les livraisons à la Russie s'applique aussi aux composants destinés à l'industrie aéronautique russe. C'est un énorme défi, notamment pour les deux avions commerciaux les plus modernes, soit le Sukhoi Superjet 100 et l'Irkut MC-21, qui utilisent de l'avionique, des matériaux et de nombreux autres composants étrangers.

... La nouvelle version du SSJ100 dite SSJ-NEW

Le premier vol de la version destinée à se substituer aux importations du Sukhoi Superjet (SSJ) est prévu pour le printemps 2023, a déclaré lundi le vice-premier ministre Denis Manturov. « Deux avions de vol et un avion d'essais d'endurance sont en cours de fabrication pour les tests de certification du nouveau Superjet. Le vol inaugural est prévu pour le printemps prochain », a déclaré Denis Manturov. Ce programme de « substitution aux importations » est mis en œuvre sur l'avion régional Sukhoi Superjet SSJ100. Sa version « russifiée » est appelée SSJ-NEW et, plus officiellement, RRJ-95NEW-100. Le Superjet dans sa version internationale actuelle est produit depuis 2008 à l'usine de Komsomolsk-sur-l'Amour. En février 2020, le constructeur du Superjet, Sukhoi Civil Aircraft, a été racheté par la société Irkut. L'actuel SSJ100 est composé à 70 % de composants étrangers. Le français Safran détient la plus grande part, 28 %, dont la plus grande part, soit 25 %, sur le moteur. Pour la nouvelle version, la part des composants étrangers ne doit plus s'élever qu'à 3 %. Début 2023, deux avions d'essai SSJ-NEW doivent être fabriqués (le premier vol est prévu pour mars 2023) et, à la fin de cette même année, les deux premiers avions de série destinés au client, la société Aurora, doivent être également produits.

Plus de 100 vols pour l'Aviadvigatel PD-14

Le prototype équipé du moteur russe PD-14 a déjà effectué plus de 100 vols avec succès, a précisé le vice-premier ministre en faisant référence au MC-21, un autre avion de ligne russe. « Nous avons débuté les essais du deuxième avion avec un turboréacteur russe. Il est déjà en service à Joukovsky dans le cadre du programme d'essai. Entre-temps, le premier avion de ligne expérimental équipé de moteurs russes a déjà effectué plus de cent vols avec succès », a souligné Denis Manturov. Les moteurs SaM146 qui équipent les Superjet actuels sont une construction conjointe du français Safran et du russe Saturn, avec un assemblage final à Rybinsk, en Russie. Les Français ont arrêté les livraisons de leurs pièces, les réparations et le support technique. Pour l'instant, les Russes disposent d'un stock de moteurs SaM146 et poursuivent cette année la production du SSJ100 en version standard. En juillet, l'usine avait construit six avions et en construira quatre autres d'ici la fin de l'année.
https://air-cosmos.com/article/russie-u ... 2023-62358

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Re: économie russe

Message par energy_isere » 15 nov. 2022, 09:56

La Russie renforcera la production de moteurs d'avions pour réduire sa dépendance à l'étranger

Xinhua 14 nov 2022

Le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine a promis lundi des investissements massifs dans la production de moteurs d'avions afin de réduire la dépendance de la Russie aux approvisionnements étrangers, dans un contexte de durcissement des sanctions.

"Nous renforcerons la production de moteurs d'avions pour toute la gamme des avions de transport civils et militaires nationaux. A cette fin, la United Engine Corporation recevra plus de 44 milliards de roubles (environ 718 millions de dollars américains) de fonds fédéraux", a déclaré M. Michoustine lors d'une réunion du gouvernement.

Il a souligné la nécessité de réduire la dépendance aux matériaux, pièces détachées et équipements étrangers dans le contexte des sanctions extérieures, ainsi que l'importance pour les compagnies aériennes russes de renouveler leurs flottes par des avions modernes de production nationale.

M. Michoustine a demandé aux fabricants nationaux de produire environ 50 moteurs PD-8, 20 moteurs PS-90A et 14 moteurs PD-14 d'ici deux ans et de développer un prototype de moteur à forte poussée PD-35 d'ici fin 2024.
https://www.msn.com/fr-fr/finance/other ... a27d0a8476

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Re: économie russe

Message par energy_isere » 16 nov. 2022, 22:56

Guerre en Ukraine : la Russie entre en récession, neuf mois après le début du conflit
La Russie fait face à de nombreuses difficultés, comme la limitation des importations et des exportations, la pénurie de personnel exacerbée par la mobilisation militaire ou encore les difficultés d'approvisionnement en pièces détachées.

franceinfo avec AFP le 16/11/2022

C'est l'une des nombreuses conséquences économiques de la guerre en Ukraine. Neuf mois après le début du conflit, la Russie est entrée en récession économique, avec un recul de son produit intérieur brut (PIB) de 4% au troisième trimestre, selon une première évaluation publiée mercredi 16 novembre par l'agence de statistiques Rosstat. Une annonce qui s'est faite dans le prolongement d'un deuxième trimestre déjà plombé (-4,1%) par les lourdes sanctions occidentales prises au printemps contre Moscou.

Après deux trimestres consécutifs en négatif, la Russie est donc en récession technique, selon la définition communément utilisée. La précèdente remontait en 2020-début 2021, années marquées par la pandémie de Covid-19.

La mobilisation militaire a pénalisé un tiers des entreprises russes

Importations et exportations limitées, pénurie de personnel exacerbée par la mobilisation militaire, difficultés d'approvisionnement en pièces détachées... Les problèmes rencontrés par les entreprises russes sont multiples. Structurellement, l'économie russe est ainsi plus que jamais dépendante de la manne énergétique, responsable d'environ 40% des revenus fédéraux.

Selon le cabinet de Boris Titov, représentant des entrepeneurs auprès du Kremlin, près d'un tiers de 5 800 entreprises russes récemment interrogées subissent une baisse de leurs recettes ces derniers mois. Et la mobilisation de 300 000 réservistes, annoncée le 21 septembre par Vladimir Poutine, a touché un tiers des entreprises, selon cette enquête citée par le quotidien Kommersant. Une proportion non négligéable, malgré les efforts du gouvernement pour soutenir financièrement les entreprises concernées.
https://www.francetvinfo.fr/monde/europ ... 81120.html

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Re: économie russe

Message par kercoz » 17 nov. 2022, 09:04

energy_isere a écrit :
16 nov. 2022, 22:56

C'est l'une des nombreuses conséquences économiques de la guerre en Ukraine. Neuf mois après le début du conflit, la Russie est entrée en récession économique, avec un recul de son produit intérieur brut (PIB) de 4% au troisième trimestre, selon une première évaluation publiée mercredi 16 novembre par l'agence de statistiques Rosstat.
Pauvres russes, ça leur apprendra ...chez nous par contre, c'est tout bon :
https://www.radiofrance.fr/franceinter/ ... id-8251213

"En prenant en compte le revenu arbitrable, la moitié des ménages rencontrés considérés comme non-pauvres basculent dans la pauvreté, voire dans l’extrême pauvreté", note le Secours Catholique. "Une fois l’ensemble des factures payées, un ménage sur deux de l’étude disposait de moins de 295 euros" pour finir le mois, pour acheter à manger, des produits d’hygiène, s’habiller, etc. En comptant les autres dépenses comme le transport ou les dettes, "la moitié des ménages disposent d’un reste pour vivre de moins de cinq euros par jour et par personne, soit une diminution de 0,5 à 1 euro selon les ménages par rapport au niveau d’avant-crise."
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: économie russe

Message par energy_isere » 23 nov. 2022, 20:48

Retour vers le futur !
La Russie relance la production de voitures Moskvitch dans une ancienne usine Renault
MOSCOU (Reuters) - Après une interruption de deux décennies, la Russie a relancé mercredi la production de voitures de la marque Moskvitch, symbole de l'ère soviétique, dans l'ancienne usine du constructeur français Renault à Moscou, a annoncé le constructeur de camions Kamaz, partenaire technologique de l'usine.

REUTERS 23 Novembre 2022
lire : https://www.usinenouvelle.com/article/l ... t.N2069717

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phyvette
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Re: économie russe

Message par phyvette » 27 nov. 2022, 20:04

Et encore une raffinerie qui crame en Russie, la raffinerie de pétrole d’Angarsk en Sibérie.

https://twitter.com/igorsushko/status/1 ... 7Ni1A&s=19
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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