Le tout marché est un obstacle grave à l'énergétique à venir

[Pura Vida]

Développement durable » L'énergétique et les finances
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Pura Vida

L'énergétique et les finances

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Bonjour "Tropical Island"

J'ai été sur le site:

http://.oleocene.org/

En effet ce site semble sérieux, et il y a beaucoup de liens (hélas beaucoup en anglais où je ne brille aucunement).

Peut-être ferais-je une remarque (n'ayant pas tout lu dans ce site, il est possible qu'il y ait des éléments de réponses en français que je n'aurais pas lu ou vu) car, ainsi que certains correspondants le font remarquer de leur côté sur le forum, des solutions de remplacement ont certainement des chances importantes d'être trouvées. Mais, ainsi que je le dis dans une autre rubrique à un autre correspondant, il faudra que ce soit "avant" de le faire sous "la pression des événements". À moins que les dits événements soient suffisamment démultipliés dans le temps (comme ils le sont encore?) pour pouvoir aboutir à une énergétique de substitution (qui comporterait sûrement beaucoup de sources diversifiées d'énergies) sans pénurie très grave.

Vous pouvez aller, par exemple, sur le site de Jean-Marc Jancovici qui est le suivant:

http://www.manicore.com

C'est un site qui a énormément de liens et l'un des plus complets, à ma connaissance, sur ce sujet-fleuve, l'un des plus importants site en France. J. M. Jancovici y expose que le biocarburant est tout à fait intéressant à de nombreux titres, dont des débouchés pour l'agriculture qui, cahier des charges alimentaire en moins pour les produits agricoles énergétiques, pourrait produire, en France, les éléments nécesaires aux biocarburants dans une proportion de 20% environ maximum de ce que nous consommons actuellement (avec les critères actuels). Certaines régions d'Afrique, d'Amériques Latine et du Nord, auraient des capacités très importantes. Mais, c'est une estimation documentée qui ne pourrait, toujours avec les éléments actuels, AUCUNEMENT remplacer, et d'assez loin, la source de l'énergie pétrolière. Les biocarburants ainsi produits en France ne pourraient que produire à peu près l'équivalent de l'énergie nécessaire à l'autonomie de l'agriculture française. Ce serait déjà très bien! C'est à dire la production alimentaire française (et ce serait capital!) ainsi soustraite pour l'essentiel aux pièges multiples et de toute nature de la production pétrolière. L'approvisionnement en énergies autres que le pétrole pour l'agriculture (la pêche, et toutes les activités de production alimentaire, etc) devrait devenir un poste hautement stratégique dans un pays au même titre que la production d'électricité. Je ne sais si c'est le cas en France.

À rendement énergétique égal, les biocarburants demandent environ 50% de plus en volume, soit, à rendement égal, là où 7 litres d'essence suffisent, il faudrait environ 13 litres de biocarburant pour le même résultat. Mais les biocarburants ont par ailleurs un autre gros avantage que de faire des débouchés supplémentaires pour l'agriculture, c'est que leur combustion ne rejette dans l'atmosphère jamais plus de gaz carbonique que n'en avaient fixé les plantes qui ont servi à la fabrication du biocarburant, c'est un cycle du gaz carbonique heureusement très court.

Mais l'un des problèmes concomitants à l'énergétique est celui des FINANCE devant investir dans tout ce qu'il serait possible en énergies autres que pétrolières. Le pétrole, tout le monde est d'accord pour convenir qu'il faut trouver son remplacement progressif ou rapide, mais les tenants du marché du pétrole à l'échelle planétaire ne l'entendent pas de cette oreille. Ils ne veulent obsolument pas abandonner - l'argent du pétrole -...

Une fois de plus, ce n'est pas une question technique ou technologique où les solutions sont généralement trouvées rapidement ou à terme, c'est une question de finances. Or les finances (et je le dis le plus possible, partout à tout propos, tellement cela est important!) ne sont aucunement dans les mains de la société productive des biens et des services nécéssaires à la vie ici-bas. mais elles sont dans les mains de "sous-traitants", généralement appelés: banques, plus exactement banques commerciales, et sont les authentiques directeurs et maîtres absolus de la création monétaire, donc du crédit selon leurs critères à eux banquiers, et nullement selon les critères, autrement plus vitaux!, de ceux qui produisent très concrètement les biens indispensables ici-bas.

Une hypothèque gravissime est ainsi appliquées sur des décisions absolument stratégiques à prendre. Les meilleures stratégies seront dénaturées par les exigences du sacro-saint "tout marché" et, partant, du non moins sacro-saint "tout finance" que l'on voit s'infiltrer de partout, en tout domaine, tel que nous l'impose, sans le dire vraiment, le modèle anglo-nord-américain. Ici encore les parlottes sur l'environnement, l'énergétique, et la "libre" souveraineté légitime restent des conversations de salon si nous persistons à ne pas comprendre, ou croire stupidement que c'est un simple sujets parmis tant d'autres, et si nous ne prenons pas garde à qui (ou quoi) contrôle notre argent.

Actuellement, ce n'est pas "notre" argent que nous utilisons (du moins ceux qui en ont, même un minimum). Nous n'en sommes que les locataires. Nous lui payons un "loyer" hors de prix! "Notre" argent en circulation, appartient de facto aux banquiers qui usurpent et contrôlent NOS moyens de paiement, nous la société productrice de tous les biens qui devraient être l'étalon, le patron (au sens de la couture), la contrepartie de l'argent à émettre et à utiliser en tout équilibre fécond en pouvoir d'achat sain.

Nous n'avons pas besoin de "sous-traitants" qui nous appauvrissent en nous faisant payer très chers ce que NOUS AVONS fabriqué avec notre savoir faire qui s'enrichit d'expériences à chaque génération. Et, c'est le sujet de cette intervention, ce sont aussi les sous-traitants banquiers qui bloquent ou hypothèquent LE CHOIX et l'approvisionnement en énergies. Faudra-t-il une stratégie ENERGETIQUE et FINANCIÈRE imposée par la force, sous la pression d'événements qui seraient graves ou très graves, pour que la société, si elle était en état de le faire..., reprenne par la force son droit de traiter directement la création monétaire littéralement volée par les banques grâces à des astuces, des vides juridiques, des faits accomplis? Dans notre monde contemporain les banques favorisent leurs intérêts (ceux de leurs actionnaires), DOMINENT les gouvernements.

Les sociétés et l'environnement attendront...

Très cordiales salutations à "Tropical Island" et à qui passera par là
Pura Vida

[Papey]

Salut et bienvenue sur le forum.

Un petit lien pour resituer ton post dans sa discussion d'origine :

le lien

[Pura Vida]

Merci Papey,

Je pensais que quelqu'un, sans doute, releverait l'origine de ce message, car je suis alias Renaud sur le site: Cite Catholique. Peut-être es tu alias de Tropical Island? Enfin, c'est par Tropical Island que j'ai connu l'existence de Oléocène.org.
En effet l'énergétique est un de mes points très sensible. Car vraiment, ce domaine englobe bien plus que ce qu'on s'imagine. Quand on pense que c'est le principe de la thermodynamique qui est le seul domaine de la science qui, selon les critères de cette dernière, indique la notion de temps.
Je suis un usager très irrégulier d'internet, mais espère pouvoir en apprendre sur le forum oléocène.org qui semble très fourni de toutes sortes de données. Déjà j'ai repéré AJH avec lequel je partage en tout point la structure économique à entreprendre et son site est une mine de renseignements très divers.
Cordialement
Renaud

[Papey]

Je ne suis pas Tropical Island, même si cette personne a utilisé la même citation d'Einstein que moi sur le site Cité Catholique (que je ne fréquente pas). Comme ton message semblait un peu sorti de son contexte, j'ai fait une simple recherche sur le net.

Je te souhaite une très bonne lecture du forum (il y a de quoi faire) !