L'acier, le fer

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 04 sept. 2022, 12:40

Un nouveau gros projet de mine de fer en Australie, le projet Onslow.
Décision finale d'investissement prise, première phase d'une capacité extractive de 35 millions de tonnes par an.
MinRes reaches positive FID on $2bn Australian iron ore project
The first phase of the Onslow iron-ore project is expected to have production capacity of 35 million tonnes per annum.


August 30, 2022

Mineral Resources (MinRes) has announced a positive final investment decision (FID) on the A$3bn ($2bn) Onslow iron-ore project in the West Pilbara region of Western Australia.

Made through Red Hill Iron Joint Venture (RHIOJV), the FID for the Onslow iron ore project is expected to unlock the stranded deposits at the property that would otherwise remain undeveloped.

MinRes said in a statement: “It’s a flagship iron ore project for MinRes as we transition to low cost, long life operations with compelling project economics through commodity price cycles.”

The first phase of the project is expected to have an annual production capacity of 35 million tonnes.

Located 150km east of Onslow, the mine forms part of the Ashburton hub, which is estimated to cost between A$2.4bn and A$2.55bn to develop.

MinRes owns a 40% stake in the RHIOJV, whereas API Management (APIM), which is a 50:50 JV between Aquila Steel and AMCI (IO), owns the remaining stake.

The other parties in the Red RHIOJV include state-owned Chinese steelmaker Baowu, South Korean steelmaker POSCO, and US-based resource company investor AMCI Investments.

Furthermore, MinRes signed a binding project development term sheet to earn a further 17% stake in the RHIOJV in exchange for financing $1.3bn of the project’s capital expenditure, through a loan.
https://www.mining-technology.com/news/ ... lian-iron/

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 05 sept. 2022, 00:03

Baisse de la demande et explosion du prix de l'énergie: ArcelorMittal réduit la voilure en Europe

AFP le 04 sept. 2022

Le deuxième sidérurgiste mondial ArcelorMittal a décidé de mettre à l'arrêt deux de ses hauts-fourneaux en Europe, à Brême (nord-ouest de l'Allemagne) et dans les Asturies (nord de l'Espagne), afin de faire face à la baisse de la demande et à la flambée des prix de l'énergie.

ArcelorMittal va mettre à l'arrêt deux installations en Allemagne en raison "de prix de l'énergie qui ont grimpé de manière exorbitante", affectant ainsi "fortement" la compétitivité de la production d'acier, a expliqué le groupe dans un communiqué publié vendredi.

"A cela s'ajoutent une faible demande du marché, des perspectives économiques négatives et des coûts de CO2 toujours élevés en matière de production d'acier", déplore ArcelorMittal, qui s'inquiète du fait qu'en Allemagne, "toutes les installations ne peuvent plus être exploitées de façon rentable".

Le ralentissement de l'industrie automobile, habituel gros client de l'industrie sidérurgique, est notamment souligné.

L'un des deux hauts-fourneaux du site de production d'acier plat de Brême sera donc fermé "à partir de la fin septembre, et ce jusqu'à nouvel ordre".

"Les coûts élevés du gaz et de l'électricité pèsent fortement sur notre compétitivité", a expliqué Reiner Blaschek, le patron d'ArcelorMittal Allemagne, également responsable de l'usine de Brême. Il a en outre dénoncé la nouvelle taxe sur le gaz qui entrera en vigueur le 1er octobre en Allemagne, destinée à éviter la faillite des importateurs et distributeurs de gaz.

Par ailleurs, "dans l'aciérie longue de Hambourg, où ArcelorMittal produit du fil machine", une installation sera également mise à l'arrêt à partir du quatrième trimestre. "L'exploitation de l'usine a déjà été réduite de 80% environ", a indiqué le responsable du site, Uwe Braun. Là comme à Brême, des mesures de chômage partiel déjà existantes devront être étendues.

En Espagne, c'est le site des Asturies, dans les environs de Gijon, qui verra l'un de ses hauts-fourneaux fermer temporairement fin septembre.

"La situation est aggravée par le gros volume d'acier importé venant de producteurs extra-européens qui ne sont pas concernés par la hausse des coûts liée aux quotas d'émission de CO2 de l'UE", déplore le groupe dans un communiqué.

En France, il n'est pas prévu de fermer de hauts-fourneaux mais de ralentir l'activité à Dunkerque (nord). Deux hauts-fourneaux y sont déjà à l'arrêt, l'un pour maintenance et l'autre depuis juillet dans le cadre de la décarbonation du site.

"Il reste à Dunkerque en activité le plus gros des trois hauts-fourneaux, le numéro 4, qui à lui seul représente plus de la moitié de la capacité de production d'acier à Dunkerque", a assuré à l'AFP une porte-parole de ArcelorMittal France.

Sur le site de Dunkerque là aussi, des mesures d'économie avec "diminution du recours aux intérimaires, prise de congés anticipés, possibilité d'activité partielle selon les secteurs des usines" vont être mises en place.

ArcelorMittal comptait 16 hauts-fourneaux en Europe fin 2021.
https://www.connaissancedesenergies.org ... e-220904-0

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Message par energy_isere » 06 sept. 2022, 08:10

Energie, Ukraine, Chine: l'acier craque

AFP le 06 sept. 2022

Hausse des prix de l'énergie, incertitudes liées à la guerre en Ukraine, et surtout ralentissement des investissements chinois ont nettement freiné la production d'acier dans le monde cette année, mettant en pause l'ambitieuse transition énergétique lancée par la sidérurgie européenne.

Au premier semestre, la production mondiale d'acier brut a chuté de 5,4% par rapport aux six premiers mois de 2021, à 1,1 milliard de tonnes, selon l'association World Steel qui regroupe 64 pays producteurs.

Le recul est violent en Russie, dans ses satellites (Biélorussie, Kazakhstan, Moldavie, Ouzbékistan) et en Ukraine: la production totale d'acier y accuse une chute de 18,8% à 50,5 millions de tonnes au premier semestre, selon World Steel.

Symbole de cet effondrement, l'usine sidérurgique d'Azovstal à Marioupol, utilisée comme camp retranché par l'armée ukrainienne, a été réduite à l'état de ruine dans les combats acharnés contre les Russes. ArcelorMittal, deuxième sidérurgiste mondial, a par ailleurs annoncé dès le début de la guerre en mars l'arrêt de la principale usine du pays, à Kryvy Rig.

En Europe (27 pays), le recul s'est élevé à 5,6% pour 86 millions de tonnes (Mt) de janvier à juin.

Le recul le plus conséquent est chez le premier continent producteur, l'Asie, avec -4,8% à 812,6 Mt. Seul le Moyen Orient tire son épingle du jeu, avec une production en hausse de 4,4% à 25,3 Mt.

- Usines arrêtées -

"Ce sont les marchés qui baissent, c'est d'abord la demande de nos clients qui baisse, l'industrie automobile par exemple. Et la flambée des prix de l'énergie en Europe est un facteur aggravant", dit ArcelorMittal.

Le sidérurgiste a annoncé le week-end dernier qu'il mettrait à l'arrêt deux de ses haut-fourneaux en Europe, à Brême (Allemagne) à partir de fin septembre, ainsi qu'à Gijon dans les Asturies (Espagne).

"Les coûts élevés du gaz et de l'électricité pèsent fortement sur notre compétitivité", a expliqué Reiner Blaschek, le patron d'ArcelorMittal Allemagne.

En France, où le sidérurgiste exploite deux usines, un des trois hauts fourneaux de Dunkerque (nord) est à l'arrêt depuis juillet dans le cadre de la décarbonation du site, et un deuxième le sera pour maintenance pendant au moins six semaines.

Le sidérurgiste a aussi annoncé l'arrêt temporaire de deux lignes de galvanisation de l'acier et une ligne d'agglomération (traitement du minerai de fer) dans le nord de la France ainsi qu'un four de réchauffage à Fos-sur-Mer, dans le sud.

"La Chine qui a été pendant plus de 20 ans le moteur de la croissance de la sidérurgie mondiale en construisant infrastructures, routes, et usines, a annoncé qu'elle allait stabiliser voire décroître sa consommation d'acier", rappelle à l'AFP Marcel Genet, expert en sidérurgie et fondateur de la société Laplace Conseil. Or, la consommation chinoise représentait 90% de la croissance de l'acier des 20 dernières années.

Ce qui place l'acier européen, en pleine transition énergétique, en position particulièrement précaire.

- Besoin de renouvelables et de nucléaire -

"Jusqu'à l'an dernier tous les sidérurgistes présents en Europe, l'allemand ThyssenKrupp, l'indien Tatasteel ou ArcelorMittal notamment étaient d'accord pour une transition ordonnée du secteur", rappelle M. Genet.

C'est-à-dire en remplaçant progressivement les vieux hauts fourneaux utilisateurs de charbon, qui émettent de l'ordre de deux tonnes de CO2 par tonne d'acier produite, par un principe dit "de réduction directe" alimenté par du gaz. Ce qui permettrait de diviser par deux les émissions de CO2 de la sidérurgie d'ici à 2040, rappelle M. Genet.

L'étape suivante de la transition énergétique était le passage à l'hydrogène dit "vert" (produit lui-même avec de l'électricité d'origine renouvelable) à la place du gaz, dans l'espoir de ne plus générer du tout de CO2 en produisant de l'acier.

Le plan a été validé par la Commission européenne, qui a fait entrer le gaz dans la taxonomie des énergies jugées acceptables pour la transition. Mais la guerre en Ukraine a interrompu tous ces scénarios, car le prix du gaz naturel a été multiplié par 10 depuis un an.

"Aujourd'hui, tous les projets de développement de l'acier européen sont en standby", dit M. Genet.

Selon lui, "il faudrait accélérer l'arrivée des énergies renouvelables et du nucléaire" si on veut continuer à faire de l'acier en Europe.
https://www.connaissancedesenergies.org ... que-220906

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Message par energy_isere » 10 sept. 2022, 11:20

Cameroun : Paul Biya signe le permis d’exploitation minière du projet de fer Lobé

Agence Ecofin 7 sept 2022

Au Cameroun, le secteur minier représente moins de 1 % du PIB et moins de 0,1 % des exportations. Le pays dispose pourtant d’immenses ressources, notamment du fer et de la bauxite, dont l’exploitation peut projeter le secteur parmi les plus importants de l’économie locale.

Au Cameroun, le président Paul Biya a signé le 1er juillet dernier un décret attribuant à l’entreprise Sinosteel Cam SA, filiale du chinois Sinosteel, un permis d’exploitation minière pour le gisement de fer de Lobé à Kribi. Selon le média local Investir au Cameroun, il s’agit d’une première en matière de production de minerai de fer dans le pays d’Afrique centrale. Ce titre minier couvre une superficie de 138 km² pour un potentiel minéral estimé à 632,8 millions de tonnes de minerai de fer.

Il faut noter que l’octroi du titre minier fait suite à la signature d’une convention minière entre l’Etat et le partenaire chinois, en mai dernier. Cette convention d’une durée initiale de 10 ans prévoit la production annuelle de 4 millions de tonnes de minerai de fer enrichi à 60 %, qui sera ensuite expédiée via le port de Kribi.

Les revenus annuels attendus du côté de l’Etat camerounais sont estimés à 22,9 milliards $, sans compter les impôts et dividendes. Cette contribution financière du projet a suscité la polémique au Cameroun, car jugée insuffisante par certains citoyens et une partie de la classe politique.

Au-delà de ces critiques, les populations attendent certainement la construction des infrastructures minières et l’entrée en production effective du gisement, avant de crier victoire. Ces dernières années, plusieurs annonces ont été faites concernant l’une ou l’autre des ressources du sous-sol camerounais sans que la contribution des Mines à l’économie augmente.

Le cas le plus emblématique est un autre gisement de fer, celui de Mbalam, où des années de retard dans la concrétisation du potentiel du projet ont finalement conduit le gouvernement camerounais à mettre fin à son partenariat avec l’australien Sundance Resources.
https://www.agenceecofin.com/fer/0709-1 ... e-fer-lobe

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Message par energy_isere » 11 sept. 2022, 11:32

Thyssenkrupp to proceed with €2bn low-carbon steel production facility
The 2.5 million metric tonnes a year facility is planned to start production in 2026.

September 9, 2022

Germany’s Thyssenkrupp has announced its decision to move ahead with the construction of what it claims to be the country’s largest direct reduction (DR) facility for production of climate-friendly steel.

Planned to be built at the Duisburg site, the hydrogen-powered facility is estimated to cost more than €2bn for development and is expected to begin production in 2026.Thyssenkrupp Steel Europe executive board chairman Bernhard Osburg said: “The first direct reduction plant with downstream melters will supply our customers with over two million metric tonnes of low- CO₂ premium steel per year in the foreseeable future, significantly more than previously planned.”

“In addition, we are fulfilling our social responsibility and will already be reducing the CO₂ emissions of our production by just under 20% in the first step. That is already 5% of the Ruhr region’s greenhouse gas emissions. Our tkH2Steel transformation project is the key to this.”

Thyssenkrupp CEO Martina Merz said: “The release of this enormous investment comes in the midst of the company’s transformation, in what is also for all concerned an extremely challenging environment.

“In this region, we have everything that is needed for a successful green transformation. That is why the Ruhr region is playing a leading role in the energy turnaround. We are firmly convinced of this, and this is also borne out by this investment, which heralds a new era for steel production in the Ruhr region.”

Planned to be co-funded with public support payments, the direct reduction plant will have the capacity to produce 2.5 million tonnes of direct reduced iron while avoiding CO₂ emission of 3.5 million tonnes.

Thyssenkrupp Steel Europe chief technology officer Arnd Köfler said the firm plans to produce around five million tonnes of low-CO₂ steel by as soon as 2030. This is expected to deliver CO₂ savings of more than 30%.
https://www.mining-technology.com/news/ ... bon-steel/

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 17 sept. 2022, 11:03

suite de ce post du 27 juin 2021 viewtopic.php?p=2321551#p2321551
Gisement de Mbalam-Nabeba : le permis d’exploiter octroyé à Cameroon Mining Company, une société liée à Bestway Finance

Agence Ecofin 10 septembre 2022

Une attribution qui suscite un certain nombre d’interrogations, quant à la capacité réelle du développeur à gérer un projet de cette envergure. Les estimations initiales du potentiel du gisement font état d’au moins 480 millions de minerai.

Mi-août 2022, le président Paul Biya signait un décret attribuant le permis d’exploitation du gisement de fer de Mbalam à la société Cameroon Mining Company Sarl (CMC). L’information révélée le 5 septembre par la junior-minière australienne Sundance Resources, premier développeur du projet, a été confirmée par des sources diverses au sein des administrations camerounaises impliquées dans le processus.
....................

Pour rappel, le gisement de fer de Mbalam-Nabeba, écartelé entre le Cameroun et le Congo-Brazzaville, est une réserve de niveau mondial. Son schéma d’exploitation prévoit un déploiement en 2 phases. En première phase, Sundance Resources Ltd, premier développeur, tablait sur une production annuelle de 40 millions de tonnes de minerai à enfournement direct sur une période de 12 ans. La deuxième phase consistera à prolonger l’exploitation du gisement de plus de 15 ans, en produisant un concentré d’itabirite hématite à haute teneur. Mais pour en arriver là, des investissements globaux de plus de 5 000 milliards FCFA sont anticipés.
https://www.agenceecofin.com/mines/1009 ... ay-finance

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Message par energy_isere » 18 sept. 2022, 12:05

Encore un nouveau projet de mine de fer dans le Pilbara en Australie pour une capacité de 25 millions de tonne annuel de minerai de fer.
Rio Tinto investirait 1.3 milliards de dollars.
Rio Tinto, Baowu to develop $2bn Western Range iron ore project

By NS Energy Staff Writer 14 Sep 2022

Under a 54:46 JV, Rio Tinto and Baowu will develop the 25 million tonnes of iron ore project in Western Australia, which is expected to help maintain production of the Pilbara Blend from the existing Paraburdoo mining hub of the former

Rio Tinto has agreed to create a joint venture (JV) with China Baowu Steel Group (Baowu) to develop the Western Range iron ore project in the Pilbara region of Western Australia with an investment of $2bn.

The mining major will have 54% ownership in the joint venture, while Baowu will hold the remaining 46% stake.

Rio Tinto’s share of the investment will be $1.3bn.

The miner and Baowu already have an iron ore JV called Bao-HI Ranges, which was formed in 2002. Bao-HI Ranges has been engaged with production from the Eastern Range mine in Western Australia.

Baowu Resources chairman Shi Bing said “The signing of the joint venture agreement for the Western Range Project is a significant event in the history of cooperation between Baowu and Rio Tinto.

“We fully appreciate the persistent efforts of both teams in accomplishing the important achievement. The Bao-HI joint venture has been successfully operating for more than 20 years, leading us to a win-win result, and reaping friendship and trust.”

With a yearly production capacity of 25 million tonnes of iron ore, the Western Range project is expected to help maintain production of the Pilbara Blend from the existing Paraburdoo mining hub, said Rio Tinto.

The Paraburdoo mining hub comprises three operating mines, which are the Paraburdoo, Channar, and Eastern Range projects.

Western Range includes the construction of a primary crusher along with an 18km long conveyor system to connect it to the existing Paraburdoo processing plant.

Rio Tinto has also agreed to an iron ore sales agreement with Baowu pertaining to the Western Range iron ore project. This will be at market prices and will cover up to 126.5 million tonnes of iron ore over nearly 13 years.

The volume under the sales agreement represents 46% of Baowu’s interest in the expected 275 million tonnes of production from the new iron ore project through the JV.

Rio Tinto iron ore chief executive Simon Trott said “We have enjoyed a strong working relationship with Baowu for more than four decades, shipping more than 200 million tonnes of iron ore under our original joint venture, and we are looking forward to extending our partnership at Western Range.

“The development of Western Range represents the commencement of the next significant phase of investment in our iron ore business, helping underpin future production of the Pilbara Blend, the market benchmark.”

The Western Range JV is subject to approvals from Rio Tinto’s shareholders, the Australian government, the Western Australian government, Chinese government regulatory agencies, and certain other regulatory approvals and preceding conditions.

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Message par energy_isere » 23 sept. 2022, 11:10

Prix de l'énergie : l'aciérie Ascoval réduit de moitié sa production

Par Le Figaro avec AFP 22 sept 2022

L'aciérie française Ascoval va réduire de «50% maximum» sa production d'acier d'octobre à décembre en raison de la flambée du coût de l'énergie, a annoncé jeudi la direction du groupe allemand Saarstahl, qui l'a acquise en 2021 et assure vouloir continuer à y investir. «Ascoval réduira sa production d'acier de 50% maximum d'octobre à décembre 2022. Les coûts élevés de l'énergie obligent Ascoval à franchir cette étape», a indiqué Saarstahl à l'AFP, confirmant une information du Monde.

«Alors que d'autres ferment ou suspendent temporairement la production, nous agissons de manière responsable», souligne le groupe, qui emploie quelque 300 salariés à Saint-Saulve (Nord), un site tournant avec des fours électriques. En octobre, les fours seront éteints le lundi puis en novembre et décembre, ils fonctionneront du mercredi au dimanche matin, selon Saarstahl. Les syndicats ont également «accepté le travail de nuit et les heures supplémentaires pour réduire les coûts».

«Comme les prix de l'électricité malheureusement sont indexés au gaz, aux tarifs actuels on ne peut pas se permettre de continuer à travailler, sinon on vend à perte», a déploré auprès de l'AFP le délégué syndical CGT Nacim Bardi, décrivant une «situation inédite». «Les Allemands voient loin, ils voient la transition écologique. Ils nous ont récupérés parce qu'on est un four électrique et ils mettent la main à la poche pour l'instant, mais pour combien de temps ?», s'est-il inquiété.

Recrutements et formations maintenus

Il constate pour l'instant que recrutements et formations sont maintenus, de même que «le processus d'homologation pour les clients automobiles allemands qui veulent de l'acier vert», alors que le site produit actuellement surtout des barres d'acier destinées à la fabrication de rails. «L'entreprise continuera d'investir dans la production d'acier vert. 350.000 tonnes seront produites cette année, jusqu'à 600.000 tonnes sont envisageables dans les années à venir», a assuré Saarstahl. Si «le chemin de fer représente actuellement 80% du marché des ventes», «l'industrie automobile allemande peut représenter 50% de la production à l'avenir».

À la suite des déboires financiers de Liberty Steel et de son patron, le magnat britannique Sanjeev Gupta, Saarstahl a acquis en juin 2021 les deux sites français du groupe, Ascoval (Nord) et Hayange (Moselle). Mais en novembre 2021, Saarstahl avait annoncé vouloir transférer outre-Rhin, où les hauts fourneaux tournent au charbon, 40% de la production de Saint-Saulve pour faire face à la hausse des prix de l'électricité, avant d'y renoncer, devant une levée de boucliers du gouvernement français.
https://www.lefigaro.fr/societes/prix-d ... n-20220922

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 25 sept. 2022, 11:10

Iron ore price back above $100 a tonne as Chinese city vows to rescue stalled home projects

MINING.COM Staff Writer | September 8, 2022 |

The iron ore price rose on Thursday after the Chinese city of Zhengzhou said it would start building stalled housing projects.

According to Fastmarkets MB, benchmark 62% Fe fines imported into Northern China were changing hands for $100.62 a tonne Thursday morning, up 4.4%.

Image

The most-traded January iron ore on China’s Dalian Commodity Exchange ended daytime trading 3.1% higher at 706 yuan ($101.54) a tonne, after hitting its strongest level since August 30 at 708.50 yuan.
...................
https://www.mining.com/iron-ore-price-b ... -projects/

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 09 oct. 2022, 12:06

Visualizing the world’s largest iron ore producers
Visual Capitalist - Elements | October 5, 2022 |

Image

Iron ore comprised roughly 93% of the 2.7 billion tonnes of metals mined in 2021.


It is used primarily (98%) to make steel, with the remaining 2% becoming magnets, auto parts, and catalysts.

Using data from the U.S. Geological Survey, the above infographic lists the world’s largest iron ore producers in 2021.

Pilbara and Carajás iron ore
Iron is the fourth most abundant element on the planet after oxygen, silicon, and aluminum, constituting about 5% of the Earth’s crust.

Australia produced 35% of the iron ore mined last year. Almost 90% of identified iron ore resources in the country occur in Western Australia, especially in the Pilbara region.

The large and dry region is known for its Aboriginal peoples and also for its red earth as a result of a chemical reaction of iron exposed to air and water. The three major Pilbara iron ore producers are also among the top mining companies in the world: BHP Group, Rio Tinto Ltd, and Fortescue Metals.

Image

After Australia, Brazil is the second biggest producer, with iron ore accounting for 80% of the country’s mining exports.

Brazil’s biggest public company, Vale, is the world’s largest producer of iron ore and nickel. The company runs the Carajás mine, the largest iron ore mine in the world. Located in the state of Pará, in the north of the country, the mine is operated as an open-pit mine and is estimated to contain roughly 7.2 billion metric tons of iron ore.

Together, Australia and Brazil dominate the world’s iron ore exports, each having about one-third of total exports.

China is the largest consumer of iron ore, used to feed its steel industry.

Despite being the third largest producer, China still imports around 80% of the iron ore it uses each year. The country brought in 1.12 billion tonnes of the commodity last year.

Iron ore’s role in the green economy
Iron ore demand is expected to rise in the coming years as steel plays a crucial role in producing and distributing energy.

Steel is used extensively in agriculture, solar and wind power, and also in infrastructure for hydroelectric.

Furthermore, steel is used for the production of transformers, generators, and electric motors, along with ships, trucks, and trains.
https://www.mining.com/web/visualizing- ... producers/

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 16 oct. 2022, 12:07

Suspension de production à la mine de fer de Ferrexpo en Ukraine suite aux dommages sur les installations électriques causé par les missiles Russes.
(Ukraine) Ferrexpo’s output suspended after Russian missile barrage

Reuters | October 11, 2022

Ukraine-focused miner Ferrexpo Plc said on Tuesday its production has been temporarily suspended after Russian missile attacks damaged state-owned electrical infrastructure.

Image
Ferrexpo’s mine in the Poltava region of central Ukraine

Russian missiles hit targets across Ukraine killing 14 people and wounding 97 on Monday, emergency services said, as they tore into intersections, parks and tourist sites.

Ferrexpo, the world’s third-largest exporter of iron ore pellets, has its operations in Ukraine and been facing disruptions since the start of the Russia-Ukraine conflict earlier this year.

“Limited power supply is available at the group’s operations, which are being prioritised for critical equipment required for essential services and local communities,” the miner said in a statement.

Ferrexpo said it currently had sufficient stocks of its products to meet expected sales volumes.

An assessment of the damage incurred to electrical infrastructure and an estimate of the period of production downtime are on, the company said.
https://www.mining.com/web/ferrexpos-ou ... e-barrage/

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 23 oct. 2022, 12:16

Un projet que je n' ai encore pas mentionné : un énorme gisement de minerai de fer en Australie
Rio Tinto modifies joint venture to develop Rhodes Ridge iron project
The joint venture agreement expands an existing agreement between the two parties, signed back in 1972, and facilitates the development of Rhodes Ridge deposits, using Rio Tinto’s rail, port and power infrastructure


By NS Energy Staff Writer 18 Oct 2022

Rio Tinto and Wright Prospecting have agreed to modify their joint venture to develop the Rhodes Ridge project in the East Pilbara, Western Australia.

The binding joint venture agreement expands an existing agreement between the two parties, signed back in 1972.

Under the expanded JV, the partners are enabled to advance the development of Rhodes Ridge deposits, using Rio Tinto’s rail, port and power infrastructure.

The updated JV framework also includes the installation of 1GW of renewable power assets in the Pilbara region.

Rio Tinto intends to work closely with the traditional owners, the people of Nyiyaparli and Ngarlawangga communities, to protect their cultural, environmental, and biodiversity values.

Under its revised approach for new operations, the company will adopt a co-management approach to any future mining activity in partnership with Traditional Owners.

Rio Tinto iron ore chief executive Simon Trott said: “Rhodes Ridge contains one of the biggest and best-undeveloped iron ore deposits on the planet with proximate access to existing infrastructure.

“We are very excited we have been able to strengthen our relationship with Wright Prospecting and have a pathway to bring this high-quality resource to market.

“With its significant resource base, the Rhodes Ridge project has the potential to underpin the production of the Pilbara Blend in the decades ahead.”

Located in East Pilbara’s west region, Rhodes Ridge hosts 5.8 billion tonnes of high-grade Mineral Resources at an average grade of 62.3% Fe.

East Pilbara west region is home to one of the world’s largest and highest quality undeveloped iron ore deposits, said Rio Tinto.


The project is estimated to contain a total resource of 6.7 billion tonnes at an average grade of 61.6% Fe, which is around one-third of Rio Tinto’s existing Resource base in the Pilbara.

Rio Tinto has commenced an Order of Magnitude study, which will consider the development of an operation subject to the receipt of relevant approvals.
https://www.nsenergybusiness.com/news/r ... n-project/

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 23 oct. 2022, 14:57

Le minerai de fer au plus bas depuis novembre 2021 en Chine.
Iron ore price lowest in 11 months on supply pressures, weakening demand

MINING.COM Staff Writer | October 19, 2022 |

Iron ore prices dipped on Wednesday after BHP reported higher quarterly output of the steelmaking ingredient, adding to supply-side pressures.

According to Fastmarkets MB, benchmark 62% Fe fines imported into Northern China were changing hands for $93.02 a tonne Wednesday morning, down 1.31%, and the lowest since November 2021.

The world’s biggest listed miner kept its full-year iron ore production guidance unchanged, while warning that global economic uncertainty was expected to continue affecting supply chains, energy costs, labour markets and equipment and materials availability.

On Tuesday, Vale reported a 1.1% increase in quarterly iron ore production, while Rio Tinto posted a 4% rise in shipments in the last quarter compared with the previous three months.

“Negative margins and weaker demand prospects are discouraging steel mills to increase production. On the other hand, the supply side has been strong,” ANZ commodities strategists said in a note.

“With global recession risks and China’s slowdown due to its zero-covid policy and property sector downturn, many steel mills have stopped production in advance for winter repairs”, analysts at Huatai Futures said in a note.
https://www.mining.com/iron-ore-price-l ... ng-demand/

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 30 oct. 2022, 10:56

Le cours du minerai de fer continue de descendre
Iron ore price hit lowest since 2020 on global steel demand concerns

MINING.COM Staff Writer | October 27, 2022

Iron ore extended its rout to the lowest level in more than two years on mounting concerns over global steel demand.

The steel-making ingredient hit $82.45 a ton in Singapore on Thursday, its lowest since May 2020. Prices have fallen more than 50% from a peak in March.

Image

......................
https://www.mining.com/iron-ore-price-h ... el-demand/

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 03 nov. 2022, 18:34

ArcelorMittal arrêtera un des hauts-fourneaux de Fos à partir de décembre

Publié le 03/11/2022 lemarin

Premier client du port de Marseille-Fos en tonnage, ArcelorMittal réduira son activité de moitié à partir de décembre en raison du ralentissement de la demande d’acier en Europe.

Image
Le site ArcelorMittal de Fos ne fonctionnera qu’avec un haut-fourneau sur deux. (Photo : ArcelorMittal)
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... rret-45185
Baisse de la demande, coût de l'énergie : ArcelorMittal va arrêter temporairement un de ses hauts-fourneaux de Fos-sur-Mer

AFP le 03 nov. 2022

Le deuxième sidérurgiste mondial ArcelorMittal a décidé de mettre à l'arrêt temporairement un des deux hauts-fourneaux de son site de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), "du fait du ralentissement de la demande d'acier et de l'impact des prix de l'énergie", a annoncé le groupe jeudi.

"Dès que les conditions de marché le permettront, nous relancerons une marche à deux hauts-fourneaux à Fos", a indiqué Bruno Ribo, directeur d'ArcelorMittal Méditerranée, cité dans le communiqué.

"Dans un contexte macro-économique fortement dégradé, couplé à un impact majeur de la flambée des prix de l'énergie et à une hausse des importations d'acier en Europe, le site de Fos-sur-Mer fait face à son tour au ralentissement de la demande d'acier", a ajouté le groupe, qui souligne que "les prévisions de commandes sont en baisse pour la fin 2022 et le début 2023".

En conséquence, "comme annoncé ce matin aux représentants du personnel réunis en CSE extraordinaire, le site se prépare à ralentir son activité pour adopter une marche à un haut-fourneau au lieu de deux", a indiqué le groupe.

La direction précise que "des mesures d'activité partielle seront mises en place à compter de début décembre 2022 pour adapter le temps de travail d'une partie du personnel, à hauteur d'un jour par semaine maximum", selon le groupe.

"C'est un peu un coup de tonnerre, même si la direction avait fait la demande en septembre déjà, car nous on pense que ce n'est pas justifié", a réagi Sandy Poletto, délégué syndical CGT chez ArcelorMittal à Fos.

"Oui il y a une baisse de commandes, mais c'est un mode de gestion qui fait qu'on refuse des commandes, parce qu'elles ne sont pas jugées rentables, donc voilà, la direction préfère recourir au chômage partiel et à l'argent public", a déploré M. Poletto.

Le site de Fos-sur-Mer emploie à lui seul quelque 2.500 salariés sur les 15.350 qui travaillent en France.

Deux usines françaises comportent des hauts-fourneaux : à Dunkerque (Nord), le plus important site du groupe en Europe, un des trois hauts-fourneaux est actuellement à l'arrêt pour des opérations de maintenance, a indiqué la direction.

Outre ses quelques 2.500 salariés, le site de Fos-sur-Mer fait également travailler 2.500 sous-traitants selon la CGT. Ses hauts-fourneaux, équipements industriels pouvant coûter des centaines de millions d'euros, ne peuvent jamais être totalement refroidis sous peine d'être définitivement inutilisables.

Le groupe avait déjà décidé début septembre de mettre à l'arrêt deux de ses hauts-fourneaux en Europe, à Brême (nord-ouest de l'Allemagne) et dans les Asturies (nord de l'Espagne), afin de faire face à la baisse de la demande et à la flambée des prix de l'énergie.
https://www.connaissancedesenergies.org ... mer-221103

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