L'acier, le fer

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 26 oct. 2023, 23:27

Projet d'expansion de la mine de fer de Gudai-Darri (en Australie) de 43 millions de tonne annuel à 50 millions de tonnes.
Rio Tinto plans to expand Gudai-Darri iron ore mine in Pilbara, Australia

By NS Energy Staff Writer 19 Oct 2023

The company aims to achieve capacity expansion through upgrades within the plant, including chutes and conveyor belts, and using an existing incremental crushing and screening facility, and would require an additional mining fleet

Rio Tinto is planning to enhance the capacity of its Gudai-Darri iron ore mine in Pilbara, Western Australia, to 50 million tonnes per annum (mtpa) by spending around $70m through incremental productivity gains.

The company aims to achieve capacity expansion through upgrades within the plant, including chutes and conveyor belts, and using an existing incremental crushing and screening facility.

The expanded operation would require an additional mining fleet, including haul trucks and diggers, along with a small expansion of the product stockyards.

The Gudai-Darri capacity expansion, subject to environmental, heritage and other relevant approvals, is expected to have a capital intensity of around $10 per tonne.

Rio Tinto Pilbara mines iron ore managing director Matthew Holcz said: “What we have learnt during the rapid ramp-up of Gudai-Darri has given us the confidence to find better ways to increase capacity at our newest and most technologically advanced mine.

“Rather than taking a capital-intensive approach to replicate existing infrastructure, we have now identified a low-capital pathway to creep capacity to 50 million tonnes a year.”

The Gudai-Darri mine started production last year and reached its planned capacity of 43 million tonnes within a year from the first ore production.

The mine is already equipped with autonomous trucks and drills, the world’s first autonomous water carts, autonomous trains (AutoHaul), bucketwheel reclaimer, ore sampling laboratory, paperless field mobility, digital assets, and a solar farm.

Gudai-Darri has 26 CAT 793F autonomous haul trucks, three CAT MD6310 and two MD6250 autonomous drills, and will be the world’s first mine to deploy Caterpillar 793 zero-emissions autonomous haul trucks.

In collaboration with engineering equipment manufacturer Caterpillar, Rio Tinto is developing zero-emissions autonomous haul trucks, and autonomous water carts.

The new vehicles will be primarily used for dust suppression, digitally tracking water consumption, reducing waste, and enhancing productivity.

AutoHaul was the world’s first fully autonomous long-distance, heavy-haul rail network, monitored remotely by operators from the company’s Operations Centre in Perth.

The Gudai-Darri has an ore sampling laboratory that receives production samples through a conveyor and transfers them to the automated production cell by a robot.

Furthermore, the mine will be supported by a 34MW solar farm, featuring around 83,000 photovoltaic panels to address about one-third of the mine’s average electricity demand.
https://www.nsenergybusiness.com/news/r ... -ore-mine/

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Message par energy_isere » 28 oct. 2023, 10:47

en relation avec ce post du 19 aout 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 7#p2375357
Gabon : le géant chinois de l’acier Baowu s’intéresse au minerai de fer de Baniaka

Agence Ecofin 26 oct 2023

Le Gabon veut devenir l’un des plus grands producteurs africains de minerai de fer, grâce à l’exploitation des gisements de Baniaka et Belinga. Hébergeant plusieurs centaines de millions de tonnes de ressources, ces projets suscitent l’intérêt croissant de sidérurgistes chinois.

La compagnie minière australienne Genmin a annoncé le 26 octobre la signature d’un protocole d’accord non contraignant avec une filiale du géant chinois Baowu Resources. Il porte sur la vente annuelle de 2,1 millions de tonnes de produits de minerai de fer provenant de la mine Baniaka au Gabon, sur une période de deux ans.

Baowu Resources est le plus grand producteur mondial d’acier et l’approvisionnement en minerai de fer à Baniaka viendrait alimenter ses aciéries. Un accord définitif doit encore être cependant signé avec Genmin, et les deux parties s’efforceront d’atteindre cette étape d’ici le 31 décembre 2024.

Notons que le protocole d’accord avec Baowu est le quatrième conclu en quelques mois par Genmin, pour un volume total de 16,9 millions de tonnes de produits de minerai de fer. Trois des potentiels acheteurs figurent parmi les 15 plus grands sidérurgistes mondiaux, en l’occurrence les chinois Jianlong, Hunan Valin et désormais Baowu.

L’intérêt des sidérurgistes pour la production de Baniaka est un signal positif pour les investisseurs et pourrait constituer une raison supplémentaire d’accélérer le développement du projet. Selon une étude de faisabilité publiée en 2022, il faut 200 millions $ de capital initial pour lancer la production à Baniaka, avec la livraison annuelle de 5 millions de tonnes de minerai de fer sur 10 ans.
https://www.agenceecofin.com/fer/2610-1 ... de-baniaka

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Message par energy_isere » 02 nov. 2023, 23:58

Porsche va utiliser de l'acier à base d'hydrogène dans ses voitures

01.11.2023 18:02 JEAN-LUC PONCIN h2-mobile

Image

Porsche s’est associé à la start-up suédoise H2 Green Steel, spécialisée dans la production d’acier vert. Objectif pour le constructeur allemand : améliorer le bilan carbone de ses véhicules pour atteindre la neutralité d'ici à 2030. Dès 2026, l’acier produit par l’entreprise suédoise, à partir d’hydrogène, permettra au promoteur du Flat6 de franchir une étape significative dans cette perspective.

En 2022, 220 000 tonnes d'acier ont été utilisées pour la construction des Porsche vendues à travers le monde. Or, parmi les industries, les aciéries (avec les cimenteries) sont celles qui ont un impact environnemental des plus négatifs.

Précocement engagé dans la réduction de son empreinte sur l’environnement - Porsche a déjà réduit ses émissions de CO2 de 75 % depuis 2014 - le constructeur automobile souhaite aller plus loin. Comme le souligne Barbara Frenkel, membre du conseil d'administration des achats chez Porsche AG, « Porsche s'efforce d'atteindre un bilan neutre en carbone tout au long de la chaîne de valeur de ses voitures d'ici 2030. L'énergie, les processus et les matériaux représentent une part importante des émissions de CO₂ dans la chaîne d'approvisionnement. C'est pourquoi nous souhaitons augmenter l'utilisation de matériaux recyclés et d'électricité verte dans les processus de production des fournisseurs directs dans le cadre de nos efforts de décarbonation ».

Dans ce cadre, compte tenu de sa part importante dans la chaîne de fabrication d’une voiture, l’acier à faible empreinte CO2 (dit « acier vert ») est le maillon le plus immédiatement impactant. Grâce à l’accord signé avec H2 Green Steel, Porsche prévoit d’approvisionner, à partir de fin 2025 (directement ou via ses sous-traitants), près de 35 000 tonnes d'acier à faibles émissions produites en Suède. Grâce à sa technologie, H2 Green Steel, qui combine hydrogène et électricité (issue de sources d’énergies renouvelables), produit de l’acier dont les émissions en CO2 sont réduites de 95 % par rapport à une production conventionnelle avec du charbon à coke.

Après avoir remplacé une part non négligeable de l’acier par de l’aluminium, pour réduire la masse de matière première consommée et alléger ses voitures, Porche engage désormais une nouvelle étape : intégrer dans son process des matériaux plus éco-environnementaux. L’acier est le premier concerné mais ne sera probablement pas le seul.
https://www.h2-mobile.fr/actus/porsche- ... -voitures/

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Message par energy_isere » 12 nov. 2023, 10:47

suite de ce post du 23 sept 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 9#p2377129
Takraf to deliver processing equipment for Rio Tinto’s Simandou project

By NS Energy Staff Writer 08 Nov 2023

Takraf will be responsible for the design, fabrication and delivery of an advanced and integrated IPCC and material handling system and will deliver two primary IPCC systems, a secondary In-Pit Secondary Crushing and Conveying (IPSCC) system, and other equipment

Image
The overall layout of the 60mtpa system at Simandou project. (Credit: TAKRAF GmbH)

.....................
https://www.nsenergybusiness.com/news/t ... -simandou/

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Message par energy_isere » 18 nov. 2023, 14:53

La Chine s'insurge contre la hausse des prix «déraisonnables» du minerai de fer

RFI le : 13/11/2023
Par : Marie-Pierre Olphand

Depuis l'été on assiste à une remontée spectaculaire des cours du minerai de fer. Une hausse qualifiée de « déraisonnables » en Chine.


Les cours du fer n'atteignent pas les niveaux records de juin 2021, mais les niveaux actuels, proches des 127 dollars la tonne de minerai, sont jugés trop élevés, et même « déraisonnables » par la société publique chinoise China Mineral Resources Group (CMRG). Un expert français du secteur préfère parler de cours « artificiellement » hauts. Des cours alimentés par une relance chinoise elle-même soutenue par les aides financières de l'État, relance donc incertaine sur le long terme puisque tributaire de la politique de Pékin.

L'acier, un marché en retrait

Ce qui fait à peu près consensus, c'est que la demande actuelle en minerai ne justifie pas une telle augmentation des prix. D'ailleurs, le simple fait qu'ils remontent par paliers depuis le mois d'août n'illustre pas une consommation frénétique. La demande en minerai de fer est étroitement conditionnée au marché de l'acier, qui n'est pas au plus haut de sa forme.

Le secteur automobile, pour ne citer qu'un exemple, est de moins en moins porteur : la fabrication de véhicules électriques va s'accompagner d'un allègement du poids des tôles utilisées pour compenser la lourdeur des nouveaux moteurs, ce qui veut dire plus de tôles en aluminium et moins en acier. La disparition même du moteur thermique impliquera une chute des besoins en acier. Illustration du retrait constaté sur ce marché, le prix de certains produits en acier a baissé d'un tiers en un an.

Production revue à la baisse au Brésil et en Australie

Plus que la demande en minerai de fer, c'est l'état des stocks, en Chine notamment, et des incertitudes sur l'approvisionnement de cette fin d'année qui expliquent les prix actuels, selon une récente note de Goldman Sachs. La banque d'investissement a revu à la baisse les estimations de production de minerai en Australie et au Brésil. Pour 2024, elle anticipe un prix moyen en hausse de plus de 20 % par rapport à ses prévisions initiales.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... rai-de-fer

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Message par energy_isere » 02 déc. 2023, 10:37

Fer : Fitch Solutions relève ses prévisions de prix pour 2024, dans un contexte de hausse des cours

Agence Ecofin 25 novembre 202

Le minerai de fer est l’un des principaux produits d’exportation de plusieurs pays africains, notamment la Mauritanie, le Liberia et l’Afrique du Sud. L’évolution de ses cours affecte donc leurs revenus miniers.

BMI, firme de recherche appartenant au groupe Fitch Solutions, a relevé de 20 dollars ses prévisions de prix du minerai de fer pour 2024. Dans son dernier rapport relayé par Mining Weekly, elle indique ainsi que le prix moyen de la tonne de minerai de fer en 2024 devrait être de 120 dollars, contre 100 dollars précédemment.

BMI attribue cette amélioration des perspectives aux espoirs de relance de l’économie chinoise, principal consommateur mondial. Ces derniers mois, Pékin a pris plusieurs mesures pour relancer son secteur immobilier, où le minerai de fer est principalement utilisé dans la production d’acier. Combinée à la baisse des stocks portuaires, cette situation favorise une hausse des prix.

Vendredi 24 novembre, cet optimisme a d’ailleurs conduit les contrats à terme sur le minerai de fer à enregistrer leur cinquième gain hebdomadaire d’affilé. Pour le contrat le plus échangé à la bourse des matières premières de Dalian, le prix du minerai a atteint 136,80 dollars la tonne métrique, rapporte Reuters.

BMI indique cependant que cette hausse des prix devrait s’essouffler à long terme, en raison d’une croissance de la production minière. D’importants gisements de fer devraient entrer en production, notamment en Afrique avec Belinga au Gabon et Simandou en Guinée. À cela, il faut ajouter la réglementation des marchés à terme décidée ce mois par le gouvernement chinois, afin de lutter contre les manipulations.

L’unité de Fitch Solutions s’attend donc à une moyenne annuelle de 103 dollars la tonne entre 2023 et 2027. Cette prévision est similaire à celle des analystes de la Banque mondiale qui, dans le dernier Commodity Market Outlook de l’institution, s’attendent à des prix de 105 dollars la tonne en moyenne l’année prochaine et 100 dollars la tonne en 2025.

Notons que la situation des cours affecte plusieurs pays miniers africains où le minerai de fer est un important produit d’exportation. C’est notamment le cas de la Mauritanie où ce minerai a perdu en 2022 son rang de premier produit d’exportation au profit de l’or, à cause de la baisse des cours du fer sur le marché international.

Les autres principaux producteurs africains de minerai de fer sont entre autres, le Liberia, l’Afrique du Sud et la Sierra Leone.
https://www.agenceecofin.com/fer/2511-1 ... -des-cours

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Message par energy_isere » 09 déc. 2023, 10:40

suite de ce post du 12 nov 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 2#p2380032
Guinée : Rio Tinto estime à 6,2 milliards $ sa part des dépenses pour amener le projet Simandou en production d’ici 2025

Agence Ecofin 6 dec 2023

En Guinée, l’État fait pression pour l’entrée en production d’ici 2025 des gisements de fer de Simandou. Une nouvelle sortie de Rio Tinto, l’une des compagnies présentes sur le projet, laisse penser que cette échéance pourrait être respectée, même si l’histoire de Simandou appelle à la prudence.

La compagnie minière Rio Tinto a annoncé mercredi 6 décembre qu’elle devra investir un capital initial de 6,2 milliards de dollars pour le développement des blocs 3 et 4 du projet Simandou, en Guinée, avec comme objectif de livrer les premières tonnes de minerai de fer en 2025. Il s’agit de sa première estimation de coûts depuis plusieurs années pour ce projet qu’il détient par le biais d’une coentreprise (Rio Tinto Simfer) avec le gouvernement guinéen et le consortium chinois Chalco Iron-ore Holdings.

Alors qu’il présentait un plan d’investissement de 30 milliards de dollars pour l’ensemble des opérations du groupe sur les trois prochaines années (2024 à 2026), le PDG de Rio, Jakob Stausholm (photo), a indiqué que la majeure partie des dépenses ira vers Simandou. La compagnie réduit en effet progressivement ses importantes dépenses à la mine de cuivre d’Oyu Tolgoi en Mongolie. Le reste des fonds sera consacré, apprend-on, à d’autres projets de cuivre et de lithium.

« Il est bien sûr coûteux de construire une nouvelle mine de minerai de fer, car il faut également construire l’infrastructure, mais il s’agit de minerai de fer d’une qualité exceptionnelle, probablement la plus élevée sur la planète », a déclaré M. Stausholm, selon des propos rapportés par Bloomberg.

Approbation chinoise en attente

Si l’annonce de l’investissement de Rio Tinto a de quoi susciter de l’enthousiasme du côté de la Guinée, il est important de préciser qu’il n’implique pas automatiquement que le calendrier prévu à Simandou sera respecté. En septembre dernier, la presse internationale rapportait en effet que les partenaires chinois du groupe minier anglo-britannique n’ont pas encore obtenu l’approbation de Pékin pour débloquer l’autre partie des fonds nécessaires aux travaux, en raison de la lenteur administrative de la Chine.

« L’inquiétude est que si les partenaires [de Rio] n’obtiennent pas l’approbation de la Chine pour leur financement, l’argent s’épuisera », rapportait Agence Ecofin, citant un article de Reuters.

Toutefois, selon le PDG Jakob Stausholm, l’approbation des partenaires chinois devrait intervenir bientôt. « Je pense que nous sommes assez proches d’obtenir l’approbation des autorités chinoises, elle est imminente », a-t-il indiqué.

Enfin le bout du tunnel pour Simandou ?

Rio Tinto a indiqué mercredi que la coentreprise active sur les blocs 3 et 4 livrera ses premières tonnes de minerai de fer en 2025 et augmenterait ses exportations à environ 60 millions de tonnes vers 2028 ou 2029. L’échéance de 2025 confirmée par la compagnie est en ligne avec celle fixée par le président guinéen Mamadi Doumbouya aux partenaires du projet Simandou pour l’entrée en production de la mine.

Depuis son arrivée au pouvoir à la faveur d’un coup d’État, le président Doumbouya semble avoir impulsé une nouvelle dynamique dans le développement des quatre blocs du projet. Une convention a ainsi été signée pour la construction conjointe des infrastructures ferroviaires et portuaires du TransGuinéen, censées faciliter l’exportation du minerai de fer. Un chemin de fer de plus de 600 km sera notamment construit pour acheminer le minerai depuis Simandou jusqu’au port de Morebaya (Forécariah). Les coûts des travaux des différentes infrastructures, estimés à au moins 15 milliards de dollars, seront supportés par Rio Tinto Simfer et Winning Consortium Simandou (active sur les deux autres blocs de Simandou).
https://www.agenceecofin.com/fer/0612-1 ... d-ici-2025

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Message par energy_isere » 09 déc. 2023, 10:57

suite de ce post du 7 oct 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 2#p2377902
Gabon : Fortescue lance les expéditions de minerai de fer produit à Belinga

Agence Ecofin 4 dec 2023

Avec potentiellement plusieurs milliards de tonnes de réserves, le gisement Belinga est l’un des plus grands projets de minerai de fer au monde. Il entre en production sur fond de hausse des cours mondiaux du fer, et contribuera à renforcer le rôle du secteur minier dans l’économie gabonaise.

Fortescue Metals a expédié sa première production de minerai de fer en provenance de la mine Belinga au Gabon. C’est l’annonce faite le 4 décembre par Ivindo Iron, filiale locale contrôlée à 72 % par le géant australien, sans autres détails sur la quantité expédiée ou les prochaines expéditions.

« Cette phase initiale du projet fournit des informations majeures qui nous aideront à mettre ce projet sur la voie d’une réussite future. Une importante campagne de forage d’exploration est en cours et les résultats continuent de montrer que ce projet a un potentiel de grande envergure avec un minerai de haute teneur », a commenté Eric Epee, DG d’Ivindo Iron.

Notons que ce succès est conforme au calendrier de Fortescue qui prévoyait les premières expéditions pour fin 2023. Il intervient moins d’un an après la signature d’une convention minière (en février 2023) entre le gouvernement gabonais et Fortescue pour l’exploitation du gisement Belinga, qui hébergerait des milliards de tonnes de réserves de fer. Sur la période 2023-2024, au moins 200 millions $ devraient être investis dans le projet.

Pour rappel, le projet Belinga peut générer jusqu’à 5 000 emplois directs, selon l’actuel ministre gabonais des Mines, Hervé-Patrick Opiangah. D’après Ivindo Iron, plus de 400 Gabonais sont déjà impliqués dans le développement de ce projet qui contribuera à positionner le Gabon comme l’un des principaux producteurs africains de minerai de fer.
https://www.agenceecofin.com/fer/0412-1 ... -a-belinga

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https://fortescue.com/news-and-media/ne ... t-in-gabon

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 10 déc. 2023, 11:11

suite de ce post du 23 oct 2022 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 7#p2355997
Rio Tinto approves $77m PFS for Rhodes Ridge iron ore project in Australia

By NS Energy Staff Writer 05 Dec 2023

The PFS of the Western Australian iron ore project is scheduled to be completed by the end of 2025 and will be followed by a feasibility study

Rio Tinto has sanctioned a $77m pre-feasibility study (PFS) to advance the development of the Rhodes Ridge iron ore project in the East Pilbara region in Western Australia.

Located 40km north-west of Newman, the iron ore project is owned by a 50-50 joint venture (JV) between Rio Tinto and Wright Prospecting. It contains 6.8 billion tonnes of mineral resources at an average grade of 61.6% iron.

The launch of a PFS comes after the completion of an ‘order of magnitude’ study at the Rhodes Ridge project. The study considered the development of an operation with an initial capacity of up to 40 million tonnes per year, subject to relevant approvals.

The PFS of the Western Australian iron ore project is scheduled to be over by the end of 2025 and will be followed by a feasibility study.

First ore from the initial development of the Rhodes Ridge project is expected by the end of 2030.

According to Rio Tinto, it will spend over A$400m ($263m) on exploration over five years from 2024 to 2028 as part of the ongoing study phases of the iron ore project.

Rio Tinto iron ore chief executive Simon Trott said: “The size and quality of the resource base at Rhodes Ridge has the potential to underpin our iron ore business in the Pilbara for decades to come.

“Longer term, the resource could support a world-class mining hub with a potential capacity of more than 100 million tonnes of high-quality iron ore a year.

“We are committed to working closely with the Traditional Owners, the Nyiyaparli and Ngarlawangga People, as we progress this project.”

Last year, Rio Tinto and Wright Prospecting agreed to modify their JV to develop the Rhodes Ridge project.

Under the expanded JV, the partners were enabled to advance the development of Rhodes Ridge deposits, using Rio Tinto’s rail, port, and power infrastructure.
https://www.nsenergybusiness.com/news/r ... australia/

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 21 déc. 2023, 00:46

Industrie : le numéro un de l'acier japonais va mettre la main sur l'américain US Steel
Le montant total de cette transaction devrait atteindre un total de 14,9 milliards de dollars, selon un communiqué conjoint des deux aciéristes. Une fusion avec l'américain Cleveland-Cliffs avait été initialement envisagée, mais US Steel a préféré l'offre de son concurrent japonais Nippon Steel, plus avantageuse.

latribune.fr 18 Déc 2023,

Une opération d'envergure dans le monde de l'industrie de l'acier. Nippon Steel, plus important groupe sidérurgique japonais, va racheter l'aciériste américain US Steel, pour environ 14,1 milliards de dollars (hors reprise de la dette). Une annonce faite ce lundi par les deux groupes, dans un communiqué conjoint.

Cette acquisition sera réalisée en totalité en espèces au prix de 55 dollars par action, soit une prime de 40% par rapport au cours de clôture de l'action de US Steel vendredi dernier. Nippon Steel reprendra également la dette du groupe américain, ce qui portera le montant total de la transaction à 14,9 milliards de dollars.

Un premier projet de fusion abandonné
US Steel avait lancé une revue stratégique en août dernier après avoir reçu plusieurs offres non sollicitées pour un rachat partiel ou total. L'aciériste a rejeté une offre de son principal concurrent américain Cleveland-Cliffs, qui valorisait la fusion à environ 10 milliards de dollars.

Le syndicat des métallurgistes USW a indiqué qu'il soutenait l'accord proposé par Cleveland-Cliffs. Reste qu'avec le rachat par Nippon Steel, tous les accords conclus entre US Steel et le syndicat USW seront respectés, ont indiqué les entreprises.

Accroître la production et opérer la décarbonation
Cette acquisition augmentera considérablement la production actuelle de Nippon Steel aux Etats-Unis. « Grâce à l'acquisition de US Steel par NSC (Nippon Steel Corporation), sa capacité annuelle totale prévue d'acier brut atteindra 86 millions de tonnes, accélérant ainsi les progrès vers l'objectif stratégique de NSC de 100 millions de tonnes de capacité mondiale d'acier brut par an », indique le communiqué.

« Notre objectif commun en matière de décarbonation devrait améliorer et accélérer notre capacité à fournir à nos clients des solutions en acier innovantes pour atteindre les objectifs de développement durable », ont-elles assuré.

Selon les analystes et les acteurs du secteur, l'attrait de US Steel vient du fait qu'elle est sur le point de finaliser un plan d'investissement coûteux, comprenant l'installation de fours à arc électrique au lieu de hauts fourneaux au charbon, afin de réduire son empreinte carbone. Les deux conseils d'administration ont approuvé à l'unanimité l'accord, qui est soumis à l'approbation des actionnaires de US Steel, ont indiqué les sociétés.
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 86096.html

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 27 déc. 2023, 16:32

Centenaire ce 27 decembre de la mort de Gustave Eiffel grand créateur d'oeuvres métalliques.

https://www.lefigaro.fr/culture/cinq-ch ... s-20231227

Image

et selon Bing :
Gustave Eiffel a choisi d’utiliser du fer puddlé pour la construction de la tour Eiffel, plutôt que de l’acier, un matériau similaire mais plus résistant 12. Le fer puddlé est un matériau plus léger que l’acier, mais qui est également plus résistant que le fer ordinaire 1. Eiffel avait davantage confiance dans le fer, qu’il avait employé dans toutes ses constructions antérieures 12. Le fer puddlé était également plus facile à travailler que l’acier, ce qui a permis de construire la tour Eiffel en un temps record de deux ans 1.
et
https://fr.wikipedia.org/wiki/Puddlage
Le puddlage supplante les procédés antérieurs au charbon de bois car, en ne consommant que de la houille, il permet la fabrication de fer en grande quantité. Les arches de la gare de l'Est et la tour Eiffel à Paris sont ainsi réalisées en fer puddlé produit par la Société des Aciéries de Pompey. Après avoir été largement employé tout au long du xixe siècle, le fer puddlé s'efface progressivement devant l'acier, plus performant et plus compétitif dès que les convertisseurs sont mis au point.

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 27 déc. 2023, 22:15

4000 tonnes de fontes pour le Crystal Palace de l' exposition unniverselle de 1851 à Londres

Le CRYSTAL PALACE ou le TEMPLE du CAPITALISME

ARCHITEKTON - histoires d'architectures vidéo 23 mn https://www.youtube.com/watch?v=UDpQgrajxLY
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11 956 vues 24 nov. 2022 HYDE PARK
Le Crystal Palace est le monument d'architecture qui a sidéré le XIXè siècle, et continue d'enflammer l'imaginaire #steampunk . Il a été la prise de conscience que l'humanité allait changer d'ère : l'ère du capitalisme, de la mondialisation et de la société du spectacle. Mais pour accueillir la première Exposition universelle en 1851 dans ce gigantesque palais de fer et de verre, comment la couronne anglaise s'y est-elle prise pour le bâtir en seulement quatre mois ?

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 30 déc. 2023, 14:49

En fer et contre tous, Eiffel monte dans les tours podcast 50 mn https://www.radiofrance.fr/francecultur ... rs-5743586
Jeudi 21 décembre 2023
Provenant du podcast
Le Cours de l'histoire

Du pont de Bordeaux à la tour qui porte son nom, l'ingénieur Gustave Eiffel s’inscrit durablement dans l’histoire de la construction. En quoi ses réalisations et ses chantiers permettent-ils de décrire sa vie ? Quelles autres constructions, qui ont rendu possible la tour Eiffel, a-t-il supervisées ?
Avec
Myriam Larnaudie-Eiffel Arrière-arrière-petite-fille de Gustave Eiffel, présidente de l’Association des Descendants de Gustave Eiffel
Bertrand Lemoine Historien, ingénieur et architecte, directeur de recherche honoraire au CNRS-Centre André Chastel
Valérie Hannin Directrice de la rédaction du magazine L'Histoire

Image
Construction des quatre pieds de la tour Eiffel, 1888 ©Getty - DeAgostini

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L'utilisation du fer puddlé plutôt que la fonte est mentionnée dans l'émission.

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 13 janv. 2024, 12:01

suite de ce post du 28 octobre 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... a#p2379023
Gabon : le président de la Transition Oligui Nguema signe le permis d’exploitation minière pour le fer de Baniaka


Agence Ecofin 09 janvier 2024

Au Gabon, le secteur minier est dominé par l’exploitation du manganèse. Le pays dispose cependant d’autres ressources minérales inexploitées, susceptibles d’accélérer la diversification du secteur, notamment le minerai de fer, dont l’exploitation a démarré depuis quelques mois avec le projet Belinga.

Au Gabon, le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a signé un décret portant octroi d’un permis minier à l’australien Genmin. C’est l’annonce faite par la compagnie minière le 9 janvier, précisant que le décret lui donne le droit d’exploiter le minerai de fer de Baniaka sur une durée de 20 ans.

Le titre minier a été remis le lundi 8 janvier 2024 à Joe Ariti, PDG de Genmin, au cours d’une cérémonie au cabinet du ministre des Mines à Libreville. Avec le permis désormais sécurisé, Genmin pourra poursuivre plus sereinement, au cours des deux prochains trimestres, les discussions visant à mobiliser les fonds pour construire la mine.

« Aujourd’hui est un moment important pour Genmin, puisque le ministre des Mines nous a remis le décret présidentiel signé, autorisant la production de minerai de fer à Baniaka pour une durée initiale de 20 ans. Cela nous permet de fixer une date cible pour le début de la production à la fin du deuxième trimestre 2025 », a commenté M. Ariti.

Pour rappel, un capital de 200 millions $ est nécessaire, selon l’étude de faisabilité, afin de lancer la production à Baniaka. La mine ainsi construite devrait être en mesure de livrer annuellement 5 millions de tonnes de minerai de fer sur une durée de vie initiale de 10 ans. Plusieurs sociétés chinoises, dont le géant de l’acier Baowu, ont déjà signé des protocoles d’accord en vue d’acheter la future production, qui sera exportée via le port d’Owendo.

Avec le début des exportations de minerai de fer à partir de la mine de Belinga en 2023, et l’entrée en production prochaine du gisement Baniaka, il faut souligner que le Gabon est bien placé pour devenir un important producteur africain de minerai de fer. Le pays pourra ainsi diversifier un secteur minier reposant actuellement sur le manganèse et atteindre l’objectif d’une contribution des Mines au PIB de 10 %, contre environ 6 % ces dernières années.
https://www.agenceecofin.com/gestion-pu ... de-baniaka

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 14 janv. 2024, 12:06

La Chine a importé 1.18 milliards de tonnes de minerai de fer en 2023 :
China’s 2023 iron ore imports hit a record high on rising demand

Reuters | January 12, 2024

China’s iron ore imports in 2023 hit a record high, up 6.6% from a year before, customs data showed on Friday, thanks to stronger demand amid a lack of government-mandated steel output caps and higher-than-expected steel exports.


The world’s largest iron ore consumer brought in a total of about 1.18 billion metric tons in the past year, data from the country’s General Administration of Customs showed.

The 2023 total also marked the first rise since 2020 as Beijing introduced a cap on its annual steel output in 2021 and 2022 to help curb carbon emissions, reducing demand for the key steelmaking ingredient in those years.

China’s iron ore imports in 2021 and 2022 fell 3.9% and 1.5% year-on-year, respectively.

There were no caps on steel output in 2023, however, with the world’s second-largest economy struggling to recover from the Covid-era in part because of debt woes in the property sector.

Crude steel output in the first 11 months of 2023 rose 1.5% from the same period a year earlier to 952.14 million tons, official data showed, stoking demand for feedstock over the year.

In December, China imported 100.86 million tons of iron ore, down 1.83% from 102.74 million tons in November, as more mills started maintenance in blast furnaces as steel profit margins contracted.

The December volume compares to 90.86 million tons in the same month in 2022.

Steel trade

China’s exports of steel products in December 2023 rose 43.2% on the year to 7.73 million tons, bringing the annual total shipments to a seven-year high of 90.26 million tons, a rise of 36.2%, customs data showed, beating market expectations.

The world’s largest steel producer also imported 665,000 tons of steel products last month, bring the 2023 total to 7.65 million tons, a decline of 27.6% from 2022.
https://www.mining.com/web/chinas-2023- ... ng-demand/

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