L'acier, le fer

[phyvette]

Dans l'émission de Denis Cheissoux Tout s'explique ce jour , Jean-Luc Rémy : directeur du musée du fer de Jarville, explique que le "pic acier " n'est pas a craindre , il déclare " le fer représente 5% de la croûte terrestre". Il est possible de réécouter durant 5 jours.

Phyvette

[MadMax]

Fusion ? http://www.oleocene.org/phpBB2/viewtopi ... 5069#35069

[echazare]

Dans l'émission de Denis Cheissoux Tout s'explique ce jour , Jean-Luc Rémy : directeur du musée du fer de Jarville, explique que le "pic acier " n'est pas a craindre , il déclare " le fer représente 5% de la croûte terrestre". Il est possible de réécouter durant 5 jours.

Phyvette

La pour le coût sans connaître les détails du sujet, il fait une grosse erreur conceptuelle le Rémy, le pic n'a rien a voir avec les ressources. On peut très bien avoir des quantités phénoménale de quelques chose sans pour autant arriver a en extraire plus d'un certain volume annuel (pic de production).
La question des ressources naturelles est donc, qu'elle sera la quantité max extractible en continu....

[Environnement2100]

L'acier fait appel à deux sources et deux marchés.

Les sources sont :
- les ferrailles recyclées, essentiellement par four électrique, donc peu polluant s'il est nucléaire
- le minerai, fort abondant à la surface de la planète, mais qui exige du charbon en grandes quantités, et génère du CO2 en grandes quantités.

Les marchés sont :
- les produits plats, qui servent essentiellement à "emballer" au sens large : de la canette de boisson aux protections diverses jusqu'à l'"emballage" d'automobiliste, c'est-à-dire la carrosserie. Ces produits sont à durée de vie courte à moyenne, et alimentent donc la première source
- les produits longs, qui servent essentiellement de structure : ponts, bâtiments. Ces produits sont à durée de vie très longue (50-100 ans) et ne peuvent donc alimenter la première source ; ils exigent donc de consommer du charbon, et donc de produire du CO2.

Les pays en voie de développement sont en cours d'équipement ; ce sont donc eux qui sont majoritairement responsables de la deuxième filière, hautement polluante.

Générateurs ponctuels de très grandes quantités de CO2, il serait "facile" de leur adjoindre des installations de piégeage et de séquestration de CO2. Comme il s'agit d'industrie lourde, les bénéfices sont faibles en pourcentage, et le coût du piégeage excède largement les marges.

Cette décision ne pourrait donc être applicable que si :
- tous les pays producteurs l'acceptent en même temps, peu crédible
- on rétablit des mesures douanières à l'égard des pays qui ne le font pas, peu crédible également
- on invente quelque chose d'adapté, du type bourse du CO2.

Les aciéristes sont, avec les cimentiers, la première source industrielle de CO2 dans le monde, responsables de 5 % de la totalité de sa production. Paradoxalement, ils ont obtenu d'être exclus du PNAQ.

On peut espérer qu'avec la prise de contrôle par Mittal, cette position soit revue. 74.28

[MadMax]

Et un de plus :

Le britannique Corus accepte l'offre du sidérugiste indien Tata Steel


Le plus gros producteur d'acier de Grande-Bretagne va être racheté par Tata Steel, pour 6,4 milliards d'euros. Après la reprise d'Arcelor par Mittal, c'est la deuxième fois en 6 mois que des capitaux indiens prennent le contrôle d'un grand sidérurgiste européen.


C'est confirmé: le groupe sidérurgiste anglo-néerlandais Corus a annoncé ce vendredi matin que son conseil d'administration va recommander aux actionnaires d'accepter l'offre formulée sur le groupe par le sidérurgiste indien Tata Steel. D'un montant de 455 pence par action, cette offre valorise Corus 4,3 milliards de livres soit 6,4 milliards d'euros.

Avec cette opération, ce sera la deuxième fois en quelques mois qu'un groupe à capitaux indiens prend le contrôle d'un sidérurgiste occidental de premier plan. Au printemps dernier, le groupe Mittal, contrôlé par la famille du milliardaire d'origine indienne Lakshmi Mittal, s'est emparé de l'européen Arcelor au terme d'un combat homérique, donnant naissance au premier acteur mondial du secteur et de loin.

C'est donc aujourd'hui Tata Steel qui passe à l'action. Il s'agit de la filiale sidérurgique du groupe familial Tata, l'une des plus anciennes dynasties industrielles d'Inde, présente aussi bien dans l'automobile que dans le thé ou les services informatiques. Selon Tata Steel, l'acquisition de Corus présente "un intérêt stratégique irréfutable" et va créer le cinquième producteur d'acier mondial avec une production de 23,5 millions de tonnes en 2005.

Parmi les conditions de l'offre figurent le versement par le groupe indien d'une somme de 126 millions de livres dans le fonds de pension de Corus et une augmentation du pourcentage de contribution du groupe aux retraites du personnel. Tata Steel prévoit de conserver pour le moment la direction de Corus et ses différentes usines. Le groupe anglo-néerlandais s'est engagé à dédommager Tata dans l'hypothèse où il renoncerait à l'opération.

Une telle hypothèse n'a rien d'impossible tant Corus a suscité d'intérêt ces derniers temps. Le fait que le groupe soit à la recherche d'un partenaire était de notoriété publique. Du coup, nombre de grands groupes sidérurgiques ont manifesté leur intérêt, dont les russes Evraz, NLMK et Severstal (ce dernier ayant été candidat malheureux à la reprise d'Arcelor) et les brésiliens Gerdau et CNS. Dès lors, la possibilité d'une contre-offre sur Corus ne peut être écartée.

Le groupe anglo-néerlandais était confronté à un problème de coûts de production excessifs. Il voulait donc expressément s'allier à un producteur issu de pays en développement, afin, selon les propres termes du patron français du groupe, Philippe Varin, dans une interview à La Tribune en mars dernier, de pouvoir "accéder aux plates-formes de production à bas coût et aux marchés en forte croissance que constituent les pays émergents".

L'intérêt foisonnant suscité par Corus avait provoqué une envolée du titre, qui cotait ces derniers temps nettement au-dessus des 455 pence offerts par Tata Steeel. Dans ces conditions, l'action baisse aujourd'hui à l'annonce de l'acceptation de l'offre. En fin de séance, elle cède 1,37% à 471,94 pence à la Bourse de Londres.

[jimfells]

SJMSB, l'ensemble Mittal-Arcelor pèse 80 millions de tonnes, et recycle 50% de ferrailes ; il produit donc environ 35 millions de tonnes de CO2, ce qui en fait probablement le premier producteur de CO2 au monde.

Je n'ai pas compris ton le calcul.

Sachant que :

« deux tonnes de CO2 sont émises pour une tonne d'acier produite », précisait récemment Guy Dollé, président d’Arcelor

http://www.alterbusinessnews.be/fr/edito.php?num=79
et

Émissions de CO2

Les émissions de CO2 rapportées au tableau de synthèse couvrent l’ensemble des sites de production d’acier (11 usines intégrées, Acesita y compris, et 21 aciéries électriques ayant produit 46 millions de tonnes d’acier brut en 2005) ainsi que tous les sites de laminage à froid et de revêtement. L’émission spécifique rapportée correspond à une émission totale de 72 millions de tonnes de CO2 qui inclut :
- Les émissions directes de CO2 (émissions des cheminées du Groupe) ;
- Les émissions découlant de la combustion des gaz sidérurgiques exportés vers des centrales ou d’autres utilisateurs afin de bien évaluer l’impact global de notre activité ;
- Les émissions liées aux achats d’électricité sur les réseaux en considérant l’équivalent CO2 du kWh dans chaque pays.

http://www.arcelor.com/subsite/2005Annu ... p?page=4_7


Donc à la louche : 80*2 = 160Mt de CO2 par an pour notre futur géant de l'acier... et du CO2

.

[energy_isere]

La production d'acier prévue en hausse de 10% en Chine en 2007

PEKIN (Reuters) - La production chinoise d'acier brut devrait augmenter de 10% en 2007 à 462 millions de tonnes, a déclaré mercredi Luo Bingsheng, vice-président de l'Association chinoise du fer et de l'acier (CISA).

La production de 2006 est estimée à 420 millions de tonnes et celle de 2005 a été récemment révisée à 355,79 millions, au lieu de 349 millions.

Les exportations de produits d'acier devraient baisser de 17,5% en 2007 à 33 millions de tonnes, et les importations de 5% à 17,6 millions de tonnes, a poursuivi Luo.

Il a estimé la croissance de la demande à 10% en 2007, soit pratiquement le même niveau qu'en 2006.

Boursorama

[franck1968]

La concentration continue :

Les grandes manoeuvres se poursuivent toujours dans l'acier, soulignent les Echos et le Financial Times. Alors que l'indien Tata Steel et le brésilien CSN (Companhia Siderúrgica Nacional) ont engagé un bras de fer pour mettre la main sur le groupe anglo-néerlandais Corus, numéro deux européen, la consolidation reprend de l'autre côté de l'Atlantique. Le sidérurgiste américain Nucor a annoncé hier l'acquisition du canadien Harris Steel, pour 1,2 milliard de dollars américains (y compris une dette d'un peu plus de 100 millions de dollars). La famille Harris qui détient encore plus de 50 % du capital recommande l'opération. Cette dernière va permettre à Nucor, septième sidérurgiste mondial d'augmenter son chiffre d'affaires de 1,2 milliard, lui permettant d'atteindre quasiment 14 milliards de dollars au total. Les effectifs vont passer à 14 300 avec les 3 000 salariés de Harris Steel. Le secteur est toujours en fusion sur fond de demande chinoise record et de capacités insuffisantes.

[MadMax]

Acier : l'indien Tata Steel emporte Corus avec une offre à plus de 10 milliards d'euros

[ 31/01/2007 - 08H46 - lesechos.fr ]

La bataille entre Tata Steel et le brésilien CSN pour le rachat de la société anglo-néerlandaise et la constitution du cinquième sidérurgiste mondial durait depuis l'automne.

[energy_isere]

La Chine porte la production mondiale de l'acier à des niveaux record
C'est la cinquième année de hausse supérieure à 7% pour la production mondiale d'acier. Et, en atteignant 1,343 milliard de tonnes en 2007, elle n'a jamais été aussi élevée. La Chine, dont la production est en hausse de 15,7%, consolide sa place de leader sur le marché.


La production d'acier a atteint le niveau record de 1,343 milliard de tonnes en 2007, "le plus haut niveau de production atteint dans l'histoire", selon les chiffres publiés ce mercredi par l'International iron and steel institute (IISI). La hausse atteint ainsi 7,5% l'an dernier, ce qui fait de 2007 la cinquième année consécutive de hausse supérieure à 7%. Cependant, elle est en léger ralentissement par rapport au taux de 9% observé en 2006.

"Ce ralentissement dans la croissance a été observé dans presque tous les grands pays et régions de production, dont la Chine, l'Union Européenne, la CEI (ex-URSS, ndlr) et les Etats-Unis. L'exception a été le Moyen-Orient où la croissance de la production a connu une accélération durant le deuxième semestre", constate l'institut.

La Chine reste le principal moteur de cette progression, avec une hausse de 15,7% à 489 millions de tonnes. Le géant asiatique porte sa part de marché à 36,4%, contre 33,8% en 2006, et surtout 17,7% en 2001. Sans la Chine, la croissance de la production mondiale d'acier n'aurait été que de 3,3%.

Les autres pays émergents suivent avec des hausses de 9,3% pour le Brésil, 7,3% pour l'Inde, et seulement 2% pour la Russie. L'Inde est le seul de ces pays à gagner des parts de marché.

L'Union européenne augmente légèrement sa production, avec une hausse de 1,7%, et sa part de marché baisse à 15,7% contre 16,5% en 2006. Les Etats-Unis sont en retrait, avec une production en baisse de 1,4%.

latribune.fr

[energy_isere]

attention ca va saigner :

Nippon Steel viserait une hausse de 40% de ses prix

TOKYO (Reuters) - Nippon Steel va viser une hausse de prix de près de 40% de ses principaux produits sidérurgiques, destinés aux constructeurs automobiles et à d'autres clients, pour compenser la flambée des matières premières, rapporte le quotidien japonais Nikkei.

Le japonais Nippon Steel, deuxième sidérurgiste mondial, a déclaré de son côté qu'il n'allait pas révéler les détails des discussions sur les prix avec ses clients.

De telles hausses de prix seraient cependant cohérentes avec de précédentes déclarations du groupe sur le sujet.

Nippon Steel avait affirmé précédemment que les récentes hausses des prix du minerai de fer, du charbon et d'autres matières premières allaient lui coûter 1.000 milliards de yens (6 milliards d'euros) de plus pour l'exercice en cours, ce qui correspond à une hausse de coûts de 38%, soit 30.000 yens par tonne.

Les sidérurgistes japonais sont confrontés à une pression croissante pour augmenter leurs prix après avoir accepté de payer 300 dollars (188 euros) par tonne de charbon à coke cette année, plus qu'attendu et le triple du prix de 2007.

Boursoram^

surveillez votre plaque d' égout.

[rico]

Toutes ces hausses de prix : vraiment que des bonnes nouvelles!!

[energy_isere]

dans l' Usine Nouvelle :

[energy_isere]

Pour faire l' acier, ca demande du fer, et Rio Tinto qui est un géant minier dit avoir trouvé un gisement de 2.25 milliard de tonnes de fer en Guinée

Rio Tinto: prévoit un doublement de la demande d'ici 2022

CercleFinance.com) - Rio Tinto déclare être 'exceptionnellement bien positionné' pour profiter d'un doublement attendu de la demande mondiale de métaux et de mineraux à horizon 2022. Le géant minier anglo-australien prévoit un taux de croissance annuel moyen de sa production compris de 8,6% jusqu'en 2015. Le groupe rappelle notamment qu'il a récemment annoncé la découverte d'un gisement additionnel de 2,25 milliards de tonne de fer dans la région de Simandou, en Guinée, et le renforcement de sa présence en Indonésie avec des ressources de 162 millions de tonnes de nickel pour son projet Sulawesi Nickel.

[energy_isere]

Rio Tinto: investit 371 M$ en Australie.

CercleFinance.com) - Rio Tinto annonce qu'il va investir 371 millions de dollars pour automatiser sa ligne de chemin de fer dans la région de Pilbara dans l'ouest de l'Australie, après le succès de plusieurs tests.

' Dans cinq ans, des trains sans conducteur seront opérationnels sur la majeure partie des 1 300 kilomètres de voies, ce qui aidera Rio Tinto à atteindre son objectif de porter sa production de minerai de fer à 320 millions de tonnes en 2012 ' indique le groupe.

Plus généralement, cette automatisation de la ligne fait partie d'un projet plus vaste de rénovation des installations ferroviaires, qui prévoit notamment l'achat de 40 locomotives de nouvelle génération...


Boursoram^