L'acier, le fer

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: L'acier, le fer

Message par kercoz » 05 mars 2022, 11:21

energy_isere a écrit :
05 mars 2022, 10:36
suite de ce post du 8 mai 2021 viewtopic.php?p=2318726#p2318726
Le conflit Russie-Ukraine offre à la Mauritanie l’opportunité de profiter de la hausse des prix du minerai de fer
Kercoz he say:
Ca rejoint ce que je dis sur un autre fil.
Un retour au morcellement par une forme de guerre froide permet une redistribution des cartes et de libérer des potentiels économiques, des dynamiques bloqués. Cette redistribution pourrait aussi shunter les blocages qui empèchent actuellement les changements nécessaires qu'impliquent les problèmes de réchauffement et de pénurie d'abondance.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: L'acier, le fer

Message par mobar » 05 mars 2022, 15:47

La Mauritanie c'est une république islamique, tomber de Charybde en Scylla, ça s'appelle!
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 10 mars 2022, 00:27

Espagne: des sites sidérurgiques à l'arrêt à cause de la flambée des prix de l'énergie

AFPparue le 09 mars 2022

Plusieurs sites sidérurgiques ont été mis à l'arrêt en Espagne, notamment par le groupe ArcelorMittal, en raison de la flambée des prix de l'énergie provoquée par la guerre en Ukraine, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

Deux usines du géant mondial de la sidérurgie ArcelorMittal, situées l'une comme l'autre au Pays basque (nord), sont concernées par ces interruptions, a indiqué à l'AFP un porte-parole du groupe.

La première, implantée à Olaberria, où travaillent 400 personnes, a été mise à l'arrêt durant 15 heures mardi en raison "des prix élevés de l'électricité", qui pèsent sur les coûts de production.

Mercredi, la production a repris "mais de manière intermittente", en se concentrant "sur les heures où les prix sont un peu moins élevés", a précisé le porte-parole d'ArcelorMittal.

Le groupe a décidé, pour les mêmes raisons de ne pas redémarrer l'activité dans une seconde usine, basée à Sestao, où le travail devait reprendre dimanche après quatre jours de pause. Ce site accueille 200 salariés.

"Nous suivons quotidiennement l'évolution des prix" pour voir quand relancer l'activité, "mais nous n'avons pas encore de visibilité sur le fait de savoir combien de temps cette situation va durer", a expliqué le porte-parole.

Selon une source du secteur, "d'autres entreprises" sidérurgiques ont décidé de mettre à l'arrêt certaines de leurs usines ces derniers jours, à l'image du groupe espagnol Megasa.

Ces décisions ont été prises alors que les prix de l'électricité ont battu des records ces derniers jours sur le marché de gros espagnol, qui suit en partie celui du gaz, en raison des règles de marché européennes.

Madrid réclame depuis des mois à ses partenaires européens une modification de ce mécanisme, mais n'a pas obtenu jusqu'à présent gain de cause, malgré le soutien de Paris.

Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les positions au sein de l'UE ont néanmoins évolué. Le sujet des prix de l'électricité doit d'ailleurs être abordé jeudi et vendredi lors d'un sommet européen à Versailles, en France.

Dans un communiqué, le directeur général de l'Association nationale des grands consommateurs d'énergie électrique (AEGE), Fernando Soto, a appelé mercredi le gouvernement espagnol à des "mesures d'urgence".

"Les industries électro-intensives espagnoles souffrent de l'augmentation du coût de leur approvisionnement en électricité", qui a atteint un niveau "jamais vu", a souligné M. Soto, pour qui l'activité de ce secteur est "sérieusement menacée".
https://www.connaissancedesenergies.org ... gie-220309

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Message par energy_isere » 12 mars 2022, 11:23

suite de ce post du 9 octobre 2021 viewtopic.php?p=2328219#p2328219
Guinée : le colonel Mamadi Doumbouya suspend les activités liées à l’exploitation du fer de Simandou

Agence Ecofin 11 mars 2022

Le gisement de fer Simandou a la capacité de propulser la Guinée dans le rang des principaux producteurs mondiaux, avec ses réserves estimées à plusieurs milliards de tonnes. Si pendant longtemps son développement a été reporté, les travaux en cours depuis deux ans incitent à l’espoir.

En Guinée, le gouvernement de Transition issu du récent coup d’Etat du colonel Mamadi Doumbouya (photo) a ordonné jeudi 10 mars 2022 « la cessation de toute activité sur le terrain » par les sociétés actives sur le gisement géant de fer Simandou. Les compagnies concernées sont l’anglo-australien Rio Tinto et son partenaire chinois Chinalco, propriétaires des blocs 3 et 4 du projet, et le consortium SMB-Winning qui détient depuis novembre 2019 les blocs 1 et 2.

Selon les détails présentés par le porte-parole du gouvernement Ousmane Gaoual Diallo dans son compte rendu du Conseil des ministres, c’est la non-prise en compte par ces compagnies des « intérêts de la Guinée » qui justifie cette décision. Les divers acteurs n’auraient pas donné suite à cette requête et doivent désormais répondre à des « questions » pour que le gouvernement puisse « clarifier le mode opératoire dans lequel les intérêts de la Guinée seront préservés ».

Si aucun autre détail n’a été donné sur ces « intérêts nationaux » menacés, une source au ministère guinéen des Mines, citée par Reuters, précise que les autorités souhaitent voir les propriétaires des quatre blocs « travailler ensemble ». Cette coopération pourrait concerner la construction du « Transguinéen », une voie ferrée de 650 km qui doit permettre l’acheminement de la production vers un port en eau profonde sur les côtes du pays.

Actuellement, seul le consortium SMB-Winning a pris la responsabilité de construire cette voie ferrée sous cinq ans et il n’y a pas encore d’accord sur un possible partage de cette voie de transport avec les autres compagnies.

S’il est encore trop tôt pour dire que le rêve de voir se concrétiser l’exploitation de ce gisement s’éloigne à nouveau, il faut tout de même noter que ce coup d’arrêt pourrait retarder le calendrier de développement du projet. Néanmoins, le cours élevé du minerai de fer et l’importance des revenus attendus par la Guinée devraient inciter les parties concernées à parvenir rapidement à un accord pour relancer les travaux.
https://www.agenceecofin.com/gestion-pu ... e-simandou

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Message par energy_isere » 17 mars 2022, 19:51

Sidérurgie/Automobile: ArcelorMittal investit 300 millions d'euros à Mardyck (Nord)

AFPparue le 17 mars 2022

Le sidérurgiste ArcelorMittal a annoncé jeudi un investissement de 300 millions d'euros à Mardyck, à côté de Dunkerque, grâce au soutien de l'État, afin de créer une nouvelle unité de production d'aciers, dits "électriques", destinés aux moteurs de véhicules électriques.

Le démarrage de la nouvelle unité industrielle de Mardyck qui devrait générer "plus de 100 emplois directs" est prévu en 2024, avec une capacité de production de 200.000 tonnes d'acier par an, a indiqué ArcelorMittal dans un communiqué diffusé jeudi.

Cette nouvelle unité complète celle de l'usine ArcelorMittal de Saint-Chély d'Apcher (Lozère) qui a une capacité de production annuelle de 100.000 tonnes: tous les aciers électriques d'ArcelorMittal en Europe seront désormais produits en France.

Ces aciers sont utilisés dans les moteurs sous forme d'empilements de couche très fines (de 0,2 à 0,35 millimètre) et se caractérisent par leurs propriétés magnétiques et mécaniques destinées à maximiser la performance des moteurs.

Le montant de l'aide d'État pour ce projet n'a pas été divulgué. Elle est issue du plan d'investissement France 2030 destiné à développer des technologies de rupture ou à décarboner certaines activités.

ArcelorMittal avait reçu 6,5 millions d'euros dans le cadre du plan de relance en 2020, qui ont servi à moderniser le site de Saint-Chély d'Apcher en 2021 (investissement total de 30 millions d'euros).

"Conserver en Europe et en France la capacité de produire les aciers du futur est un élément indispensable de notre souveraineté économique", a salué Eric Nieziela, président d'ArcelorMittal France.

"Ce projet contribuera à notre objectif de neutralité carbone en 2050, tout en permettant de renforcer nos capacités de production d'acier", a ajouté la ministre de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher, citée dans le communiqué, en rappelant que cette nouvelle intervenait "un mois après l'annonce du projet de décarbonation de l'acier à Dunkerque et Fos".
https://www.connaissancedesenergies.org ... ord-220317

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 25 mars 2022, 19:30

Acier: les prix s’envolent avec la guerre en Ukraine

Publié le : 25/03/2022 RFI Par : Marie-Pierre Olphand

Russie et Ukraine sont des fournisseurs importants d’acier, en particulier de produits semi-finis vendus aux sidérurgistes pour être laminés. Les ruptures d’approvisionnement touchent l’Europe et font grimper les prix mondiaux.


Dans le cadre des sanctions contre la Russie, l’Union européenne a interdit mi-mars l’importation d’acier russe. Des importations qui visent à priver la Russie de 3,3 milliards d’euros de revenu, selon le communiqué de la Commission européenne. Mais les prix n’ont pas attendu cette décision pour grimper. La tonne de bobine d’acier laminé est passée de 600 à 1 400 dollars, depuis les menaces d’intervention militaire, celles des tôles fortes de 650 à presque 2 000 dollars la tonne.

Une très mauvaise nouvelle pour le secteur de la construction. Mais aussi dans une moindre mesure pour le secteur automobile. Les délais à respecter font que les fabricants sont souvent prêts à payer le prix fort plutôt que de payer des indemnités de retard. Ce qui ne fait qu’entretenir la tension sur le marché.

L’Europe trop dépendante à certains types d’acier russe

Si les prix ont atteint de tels records, c’est que l’Ukraine et la Russie exportent des produits finis, mais aussi des produits semi-finis comme les brames et les billettes, des blocs d’acier non laminé, de plusieurs tonnes, qui sont vendus aux sidérurgistes. Ensemble les deux pays assurent 65% du commerce dans ce secteur et fournissent en Europe principalement la Belgique et l’Italie.

Pour ne rien arranger, la Russie produit aussi de la fonte solide et un fer transformé (DRI) Direct Reduced Iron, qui servent à fabriquer des aciers recyclés, en complément de la ferraille. Les restrictions d’approvisionnement se font donc sentir à tous les étapes.

Augmentation des quotas d’importation pour l’Inde et la Turquie

Mais des capacités de production existent ailleurs et pourraient être relancées en Europe. « Si le conflit ne s’élargit pas à d’autres pays, le monde pourrait se passer des exportations russes dans un délai de trois à six mois » selon Marcel Genet, président du cabinet de conseil en stratégie mines et métaux Laplace Conseil. Selon l’expert les prix resteront cependant à un niveau élevé, la Russie offrant jusque-là le double avantage de produire à faible coût et de ne pas être éloigné géographiquement.

En attendant l’augmentation de capacité de production de certains hauts fourneaux, l’Union européenne a alloué des quotas supplémentaires d’importation à d’autres pays tels que l’Inde et la Turquie afin de compenser l’offre russe et ukrainienne.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... en-ukraine

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 27 mars 2022, 12:25

ArcelorMittal se débarrasse de son charbon métallurgique venant de Russie.
ArcelorMittal removes Russian materials from steel supply chain

Bloomberg News | March 22, 2022

ArcelorMittal SA, Europe’s biggest steelmaker, has eliminated Russian commodities from its supply chain following the invasion of Ukraine.


Governments and companies across Europe are trying to curb their dependency on Russia, driving up prices of energy and commodities. The country has been a key supplier of iron ore and coal for the region’s blast furnaces and ArcelorMittal took three weeks to plan how to halt flows.

The steelmaker said it previously sourced about a fifth of the coal for its European mills from Russia. The company also bought iron ore from sanctioned billionaire Alisher Usmanov’s Metalloinvest, according to its annual report.

“We are independent now,” said Geert Van Poelvoorde, the steelmaker’s European chief executive officer, said in an interview from Ghent in Belgium. “For the third quarter, we need to buy a bit more from non-Russia. But this is not a big issue.”

The war in Ukraine will reshape global flows of raw materials, according to Van Poelvoorde. Within a few months, Russia will re-route exports of coal from Europe to China, which will in turn buy less of the fuel from Australia.

“Russians have always been very opportunistic,” Van Poelvoorde said. “There will be a world re-balancing.”

Steel prices have surged to fresh record in Europe after the European Union moved to curb Russia’s exports to the bloc. High energy prices have also forced some steel mills to curtail production, further hitting supply.

ArcelorMittal’s portfolio of iron ore and coal mines helped to ease the company’s pivot away from Russia, but other European steelmakers will find sourcing alternative supplies more challenging. About half of the coal consumed by Europe’s steel industry comes from Russia, according to Van Poelvoorde.
..........................
https://www.mining.com/web/arcelormitta ... ply-chain/

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Message par energy_isere » 27 mars 2022, 12:27

Feu vert du gouvernement Suédois pour la mine de fer northern Kallak.
Sweden gives go-ahead for northern Kallak iron ore mine

Reuters | March 22, 2022

Sweden’s government gave a qualified green light on Tuesday to Britain’s Beowulf Mining to proceed with plans for an iron ore mine in the far north that has been opposed by indigenous people over its environmental impact.


Beowulf can now start economic and environmental studies and apply to an environmental court to start processing ore, but it will have to meet a range of environmental and other conditions which the government attached to its approval.

Critics say the mine in Kallak, also know as Gallok, would endanger a protected ecosystem and block reindeer migration.

“I think there will be a mine here,” Enterprise Minister Karl-Petter Thorwaldsson told reporters. “I would say the biggest obstacle is the environmental study, because that is quite complicated in Sweden.”

Thorwaldsson said there were a range of regulatory steps for the company to pass before the mine could start operations.

Plans for the mine have been opposed by the indigenous Sami people, who have the backing of UN rights experts and the UN cultural organization UNESCO, as well as climate-change activist Greta Thunberg.

“Sweden pretends to be a leader for environment and human rights, but at home they violate indigenous rights and continue waging a war on nature,” Thunberg said on Twitter after the government’s decision. “The world will remember this.”
https://www.mining.com/web/sweden-gives ... -ore-mine/

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Message par energy_isere » 27 mars 2022, 22:46

suite de ce post du 12 mars 2022 viewtopic.php?p=2339071#p2339071
Guinée: accord de 15 mds de dollars pour le gisement de fer de Simandou

AFP•27/03/2022

Un accord-cadre de 15 milliards de dollars a été signé entre l'Etat guinéen, Winning Consortium et Rio Tinto Simfer en vue de l'exploitation de l'immense gisement de fer de Simandou (sud-est), a annoncé la télévision publique guinéenne RTG.

L'accord tripartite, signé vendredi soir, d'une durée de 35 ans prévoit un co-développement entre Rio Tinto avec sa filiale Simfer (bloc 3 et 4) et Winning Consortium (bloc 1 et 2).

L'anglo-australien Rio Tinto est allié à Chinalco dans une joint venture pour l'exploitation du gisement et le singapourien Winning Shipping au producteur chinois d'aluminium Shandong Weiqiao, au groupe Yantaï Port et à la société guinéenne United Mining Supply.

Simandou est un des plus vastes gisements de fer au monde, mais aussi un serpent de mer.

Le contrat concerne "les infrastructures, le développement minier, le port", selon Fadi Wazni responsable de Winning Consortium s'exprimant à la RTG. Il prévoit la construction d'un chemin de fer d'environ 670 km pour relier le corridor minier à un port minéralier sur la côte guinéenne au sud de Conakry.

Le chemin de fer et le port en eaux profondes devraient être terminés en décembre 2024, selon les termes de l'accord annoncé à la RTG. Et la première production commerciale devrait voir le jour au plus tard le 31 mars 2025.

L'exploitation est entravée depuis des années par les litiges sur les droits miniers, les soupçons de corruption et l'ampleur des investissements à réaliser dans une région enclavée et un pays cruellement dépourvu d'infrastructures.

Le 10 mars, le chef de la junte guinéenne Mamady Doumbouya avait ordonné la cessation de toute activité sur le site de Simandou, pour réclamer que les intérêts de la Guinée soient "préservés" par les exploitants.

Le ministre guinéen des Mines et de la Géologie, Moussa Magassouba, a déclaré à la RTG que l'Etat guinéen avait "négocié" avec les sociétés minières. "Avant on avait 0% donc 0 francs. On a négocié et on a réussi a avoir 15% des rails, du port, des mines", a-t-il dit.

L'ensemble du projet représente plusieurs milliers d'emplois directs.

Selon des experts, la Guinée pourrait disposer des plus importantes réserves mondiales non exploitées de fer à haute teneur, parmi d'autres ressources naturelles et minières considérables (bauxite, or, diamants, capital hydrologique), mais celles-ci n'empêchent pas le pays d'être très pauvre.

Simandou est toutefois aussi affligé par la corruption réputée chronique en Guinée.

Le colonel Doumbouya, qui s'est fait investir président le 1er octobre, a fait de la lutte contre la corruption l'un de ses grands combats.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... fd7174acab

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Re: L'acier, le fer

Message par phyvette » 01 avr. 2022, 11:14

Après les accords de Paix UKR- RU, les cours mondiaux de l'acier vont s'effondrer après que l'Ukraine aura mi les milliers de tonnes de ferraille des matériels Russes détruits et capturés sur le marché spot.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 01 avr. 2022, 19:32

phyvette a écrit :
01 avr. 2022, 11:14
Après les accords de Paix UKR- RU, les cours mondiaux de l'acier vont s'effondrer après que l'Ukraine aura mi les milliers de tonnes de ferraille des matériels Russes détruits et capturés sur le marché spot.
Il y aura guère que les turcs pour s'intéresser à ca. C'est les as de la ferraille dans le coin.

Et encore, il faudra que Odessa ne soit pas prise par les Russes.

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Re: L'acier, le fer

Message par phyvette » 01 avr. 2022, 20:28

Les grillages formées de tiges en acier, en effet, se révèlent quasi-incontournables dans la réalisation de nombreux actes de maçonnerie : fondation au sol, murs, planchers en béton, etc.

D’après la FFB, avant le déclenchement de cette guerre, près de 50% des aciers utilisés pour fabriquer ces grillages étaient issues de fonderies ukrainiennes, russes ou biélorusses.
https://www.capital.fr/immobilier/immob ... rs-1430839
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 02 avr. 2022, 12:23

suite de ce post du 13 novembre 2021 viewtopic.php?p=2330368#p2330368
Guinée : HPX signe un accord-cadre avec le Liberia pour exporter le fer du mont Nimba via le port de Buchanan

Agence Ecofin 1 avril 2022

Selon une étude de préfaisabilité publiée en novembre 2021, le projet du mont Nimba nécessite un investissement estimé à 2,77 milliards $ pour produire annuellement 30 millions de tonnes de minerai de fer. Contrairement à Simandou, l’exportation ne devrait pas se faire à partir de la Guinée.

La compagnie minière High Power Exploration (HPX) a annoncé le jeudi 31 mars la conclusion d’un accord-cadre entre ses filiales guinéenne (Société des Mines de Fer de Guinée) et libérienne (Ivanhoe Liberia) d’une part, et l’Etat du Liberia d’autre part.

Le document réaffirme que HPX peut obtenir un accès aux infrastructures ferroviaires libériennes afin de transporter sa future production de minerai de fer du mont Nimba en Guinée vers le port libérien de Buchanan pour exportation. L’accord-cadre établit en outre un calendrier de négociations s’étalant jusqu’à la fin mars 2023 et portant notamment sur les conditions d’accès aux dites infrastructures.

Il s’agit notamment des paiements qui seront dus par HPX en contrepartie de l’accès aux infrastructures, le régime fiscal applicable à la société, ainsi que des dépenses au profit des communautés locales. Pour le moment, Monrovia s’est engagé à garantir l’accès aux infrastructures actuelles, afin de permettre à HPX de réaliser l’étude des impacts environnementaux et sociaux de son projet de construction d’une ligne ferroviaire reliant mont Nimba au réseau ferroviaire libérien.

« Le rail est essentiel pour que nous puissions exporter notre production minérale […]. Le fait que nous sachions maintenant que nous y aurons accès, renforce l’ensemble du projet », indique Guy de Selliers, président de la Société des Mines de Fer de Guinée.

Notons que les infrastructures ferroviaires et portuaires libériennes proposées à HPX sont en cours de modernisation par ArcelorMittal qui produit également du fer au Liberia. Le gouvernement s’efforce donc depuis quelques mois de parvenir à un accord avec la société pour le partage du chemin de fer et des infrastructures portuaires.

Pour rappel, HPX souhaite lancer les travaux de construction de sa mine de fer guinéenne du mont Nimba en 2023 pour une entrée en production en 2027. Le projet devrait produire environ 450 millions de tonnes de minerai fer à un rythme de production annuelle de 30 millions de tonnes. Avec les quatre blocs du gisement Simandou, le projet devrait, s’il est mené à son terme, faire de la Guinée l’un des principaux producteurs mondiaux de minerai de fer.
https://www.agenceecofin.com/fer/0104-9 ... e-buchanan

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 10 avr. 2022, 11:36

Vale to build $345 million ‘green’ pig iron plant in Brazil

Daniel Sekulich | April 6, 2022

Image
Tecnored’s low carbon pig iron pilot plant in Pindamonhangaba, Brazil. Credit: Tecnored

Mining giant Vale (NYSE: VALE) has signed an agreement with the government of the northern Brazilian state of Pará to build a “green” pig iron plant in the city of Marabá, near its Carajás iron ore mine.


The plant will use technology developed by Vale’s wholly-owned subsidiary Tecnored, which reduces the carbon footprint of traditional steelmaking production processes. This marks the first use in a commercial steelmaking operation of the Tecnored technology, and also represents another shift by Vale to increase the company’s green appeal for its multinational customers.


The Tecnored plant in Marabá will have an initial annual production capacity of 250,000 tonnes of pig iron, though the company believes output could eventually reach as much as 500,000 tonnes per year. Vale has committed about $345 million in capital for the plant, with start-up planned for 2025.

“The Tecnored project is of great importance for Vale and the region and will provide competitiveness, environmental sustainability, and development to the region,” said Vale’s CEO, Eduardo Bartolomeo, in a press release. He added that, “The implementation of Tecnored represents an important step in the transformation of mining, contributing towards an increasingly sustainable process chain.”

The patented Tecnored process enables the production of low carbon or “green” pig iron by replacing the use of metallurgical coal with biomass, which Vale says can reduce carbon emissions by up to 100%. As it involves fewer production stages, including the absence of sintering and coking stages, this makes the technology 10-15% less capital and operating cost-intensive than traditional blast furnace systems. Tecnored currently has a pilot plant in Pindamonhangaba, northeast of São Paolo, with a nominal capacity of 75,000 tonnes per year.

The company’s Carajás iron ore open pit mine is the largest in the world, and the company’s biggest operation. Its proximity to the new plant should make it the major source of iron ore to be processed.

For its steelmaking customers, the Tecnored plant is another part of Vale’s efforts to develop new technologies and offer technological solutions to help with decarbonization investments in the production processes. In line with the Paris Accords, Vale has committed to reduce Scope 1 and 2 emissions by 33% by 2030, net Scope 3 emissions by 15% by 2035 and achieve net zero by 2050.
https://www.mining.com/vale-to-build-34 ... in-brazil/

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 29 avr. 2022, 12:50

en rapport avec le post du 17 mars quelques posts au dessus.
L’acier magnétique, goulot d’étranglement méconnu du moteur électrique

L'acier magnétique, dopé au silicium et laminé en fines tôles, est indispensable pour fabriquer le cœur des moteurs électriques. Malgré la montée en puissance des capacités de production des sidérurgistes en Europe, la demande pourrait excéder l’offre. De quoi inquiéter les constructeurs automobiles et leurs sous-traitants.

Nathan Mann 29 Avril 2022 Usine Nouvelle


Produit sous forme de bobines ultra-fines et rendu plus dur par l'ajout de silicium, l'acier électrique met à rude épreuve les laminoirs existants.
Dans l'ombre des inquiétudes concernant le nickel et le cobalt, c'est un alliage bien plus discret qui pourrait ralentir l'essor de la voiture électrique... Et qui pousse les producteurs à adapter leurs capacités de toute urgence. Mi-mars, le géant sidérurgique ArcelorMittal a annoncé investir plus de 300 millions d’euros dans son site de Mardyck (Nord), afin d'y installer des capacités de laminage d’aciers électriques (ou magnétiques). Si cet alliage est méconnu du grand public, l’annonce était attendue du secteur. Depuis plusieurs années, les industriels s’inquiètent du potentiel goulot d’étranglement qu’il pourrait représenter pour l'électrification du monde.

Dans les rotors et les stators des moteurs électriques comme dans les transformateurs, cet acier dopé au silicium et empilé en fines tranches est indispensable pour optimiser la circulation du champ magnétique et garantir de bonnes performances aux machines. Et pourrait venir à manquer face à l’explosion de l’électromobilité, alors qu’une voiture nécessite en moyenne 30 kilos de ce métal !

Investissements rapides
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