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Evolution du niveau de vie en France depuis 10 ans.

Publié : 17 juil. 2012, 19:06
par rico
S'il fut un temps où le catastrophisme était à la mode sur oléocène, aujourd'hui on sait bien, avec le recul qu'il n'a pas de sens et ne correspond à aucune réalité envisageable. Le retour au moyen-age oui assurément mais sur une échelle de temps qui ne nous concerne absolument pas. Va falloir s'y faire.

Re: [Crise] Du côté des bourses

Publié : 17 juil. 2012, 19:20
par phyvette
Rico a écrit :Sur une échelle de temps qui ne nous concerne absolument pas, et ne correspond à aucune réalité envisageable.
Que tu dis ...!

L'échelle de temps, c'est que si l'histoire de la vie c'était la Tour Eiffel, les bactéries seraient au premier étage.
La période humaine depuis Homo Habilis, 2 millions d’années, serait l'épaisseur de la peinture.

Alors à la vitesse on ça se casse la figure depuis 10 ans (Alcatel -99%), 50 ou 100 ans c'est rien du tout, surtout pour tes enfants et petits enfants.

Re: [Crise] Du côté des bourses

Publié : 17 juil. 2012, 19:26
par rico
50 ou 100 ans c'est rien du tout
C'est bien ce que je dis : nous on sera tous morts d'ici là. Nous c'est à dire les oléocéniens du forum.

Re: [Crise] Du côté des bourses

Publié : 17 juil. 2012, 19:46
par phyvette
Rico, c'est bien parce que tu dis "on sera tous morts", et "ne nous concerne pas", que je dis 50 ou 100 ans.
En réalité je ne le pense pas à si long terme le gros boxon bien dégueu.

1979 : pic pétrolier onshore et pic énergies per capita = 30 piteuses et tout les budgets et balances des payements occidentales déficitaires.

2006 : pic pétrole conventionnel = 2008/2*** crise inouïe, explosion de l'endettement.

2015/2020 : pic tout liquide, à ton avis Rico, ça va donner quoi ? Donc a moins d'avoir plus de 70 ans comme Denis Meadow ... (qui a dit d'aileurs qu'il s'en fichait) nous allons le voir, le vivre (enfin si nous survivons).
Comme la population suivra aussi la même pente décroissante que l'énergie, donc de 7/8 milliards, on va revenir a des populations plus soutenables (sans pétrole) de l'ordre de 1 à 2 milliard. Et ce en 1 ou 2 générations.

Évites de répondre par une pirouette comme à ton habitude, c'est la vie de tes gosses qui est en jeu rogntudjuuu...!

Re: [Crise] Du côté des bourses

Publié : 17 juil. 2012, 20:54
par rico
Eh bien non ce n'est pas mon avis. Je ne vois pas ce qui empêche une décroissance et une descente progressive étalée sur des décennies.

Par contre c'est sûr ça va être le cataclysme dans les médias, dans les chiffres, dans les perspectives de chiffres, dans les reportages, dans les articles de journaux, dans les forums, dans les esprits, dans les discussions de comptoir où on s'amuse à refaire le monde (le français est râleur voilà donc de la nourriture bénite) etc etc. Au final ou roulera toujours dans nos bagnoles et on mangera toujours les mêmes daubes pour les cinquantes prochaines années. Désolé mais au délà de 15/20 ans j'm'en tape un peu. C'est trop loin. C'est comme se figurer 1 million d'euros : c'est tellement trop qu'il est impossible de ressentir un quelconque intérêt.

Re: [Crise] Du côté des bourses

Publié : 17 juil. 2012, 22:04
par phyvette
rico a écrit :Désolé mais au délà de 15/20 ans j'm'en tape un peu.
Et ben on verra dans 3 ans.

Re: [Crise] Du côté des bourses

Publié : 17 juil. 2012, 22:07
par rico
Ca fait bientôt 10 ans qu'on dit ça régulièrement. Ah oui c'est sûr qu'un jour où l'autre on finira par avoir raison! :lol:

Re: [Crise] Du côté des bourses

Publié : 17 juil. 2012, 22:15
par phyvette
Vas dire ça aux Espagnoles et aux Grecs.
Dans un autre fil Théotrace2 a écrit :toi tu balayes tout avec de simples affirmations. j'ai honte pour toi.
Moi aussi j'ai honte pour toi, après 7 ans sur Oléocène.

Re: [Crise] Du côté des bourses

Publié : 17 juil. 2012, 22:20
par rico
En tout cas pour l'instant et contre toute attente aucun signe d'effondrement nulle part. Je prends le paris que ça va durer un certain temps comme ça....

Re: [Crise] Du côté des bourses

Publié : 17 juil. 2012, 22:30
par nemo
phyvette a écrit :Rico, c'est bien parce que tu dis "on sera tous morts", et "ne nous concerne pas", que je dis 50 ou 100 ans.
En réalité je ne le pense pas à si long terme le gros boxon bien dégueu.

1979 : pic pétrolier onshore et pic énergies per capita = 30 piteuses et tout les budgets et balances des payements occidentales déficitaires.

2006 : pic pétrole conventionnel = 2008/2*** crise inouïe, explosion de l'endettement.

2015/2020 : pic tout liquide, à ton avis Rico, ça va donner quoi ? Donc a moins d'avoir plus de 70 ans comme Denis Meadow ... (qui a dit d'aileurs qu'il s'en fichait) nous allons le voir, le vivre (enfin si nous survivons).
Comme la population suivra aussi la même pente décroissante que l'énergie, donc de 7/8 milliards, on va revenir a des populations plus soutenables (sans pétrole) de l'ordre de 1 à 2 milliard. Et ce en 1 ou 2 générations.

Évites de répondre par une pirouette comme à ton habitude, c'est la vie de tes gosses qui est en jeu rogntudjuuu...!
Nous sommes en 2012 donc bien avancé dans ton scénario déjà. On peut faire un petit sondage et demander qui sur le forum à connu une baisse de son niveau de vie, qui un niveau égal, qui une augmentation depuis disons 10 ans.
Restons à un niveau de vie "perçut" pour pas trop se compliquer la vie avec des chiffres.
Ceci pour d'abord relativiser l'impact actuel de la crise. Pour ma part j'ai connu une très légère amélioration.

Ensuite si nous européens connaissons une longue récession (ce qui me parait très probable) une des questions est quelle est notre marge de descente sans catastrophe sociale. Je pense qu'elle est très importante contrairement à ce que pense la plupart des gens. Et l'état s'y prépare. Par exemple je constate qu'un effort a été fait par les "pouvoirs publics" comme on dit en direction des populations les plus pauvres avec une aide contre la "précarité énergétique". C'est à dire que le pouvoir (en France) prépare des cases pour caser (logique ;-) ) les pauvres en cas de grande détresse énergétique de la façon qu'il fait toujours par l'assistanat. Il y a aussi tout un projet d'organisation d'aide par les associations pour tout ce qui concerne la nourriture.
Pas durable pensez-vous? Je n'en suis pas certain. Leur scénario n'est pas le notre en tout cas...
rico a écrit :En tout cas pour l'instant et contre toute attente aucun signe d'effondrement nulle part. Je prends le paris que ça va durer un certain temps comme ça....
Tout dépend de ce que tu appelles effondrement. Le cas grec ne peux pas se produire en France tu crois?

Re: [Crise] Du côté des bourses

Publié : 17 juil. 2012, 22:34
par rico
Ceci pour d'abord relativiser l'impact actuel de la crise. Pour ma part j'ai connu une très légère amélioration.
Idem pour moi : légère amélioration. Mon pouvoir d'achat n'a jamais été aussi bon alors même que je n'ai pas un salaire très élevé.

Re: [Crise] Du côté des bourses

Publié : 17 juil. 2012, 22:56
par phyvette
nemo a écrit : On peut faire un petit sondage et demander qui sur le forum à connu une baisse de son niveau de vie, qui un niveau égal, qui une augmentation depuis disons 10 ans.
Sondage ajouté.

Re: Evolution du niveau de vie en France depuis 10 ans.

Publié : 17 juil. 2012, 23:10
par nemo
J'ai finalement mis niveau égal car l'amélioration est très faible. Par contre ce n'est pas spécialement "avec du mal" .

Re: Evolution du niveau de vie en France depuis 10 ans.

Publié : 18 juil. 2012, 07:29
par GillesH38
notez qu'il est tout à fait possible que le niveau moyen d'une population baisse alors que celui des individus augmentent. Il suffit que les vieux qui meurent soit remplacés par des jeunes qui vivent moins bien (ce qui se produit toujours), et que la différence ne suffise pas à compenser l'enrichissement de chacun.
Ce qui se traduit par un appauvrissement "invisible" : chacun a l'impression de s'enrichir, mais ne s'aperçoit pas qu'il vit moins bien que la génération précédente. La décroissance n'est donc pas forcément catastrophique, les catastrophes se produisent en cas d'écroulement politique ou financier, mais ce n'est pas une fatalité. Heureusement d'ailleurs, ça veut dire qu'il y a surement des "bonnes" manières de gérer la décroissance.

Re: [Crise] Du côté des bourses

Publié : 18 juil. 2012, 07:50
par Alter Egaux
phyvette a écrit :Rico, c'est bien parce que tu dis "on sera tous morts", et "ne nous concerne pas", que je dis 50 ou 100 ans.
En réalité je ne le pense pas à si long terme le gros boxon bien dégueu.

1979 : pic pétrolier onshore et pic énergies per capita = 30 piteuses et tout les budgets et balances des payements occidentales déficitaires.

2006 : pic pétrole conventionnel = 2008/2*** crise inouïe, explosion de l'endettement.

2015/2020 : pic tout liquide, à ton avis Rico, ça va donner quoi ? Donc a moins d'avoir plus de 70 ans comme Denis Meadow ... (qui a dit d'aileurs qu'il s'en fichait) nous allons le voir, le vivre (enfin si nous survivons).
Comme la population suivra aussi la même pente décroissante que l'énergie, donc de 7/8 milliards, on va revenir a des populations plus soutenables (sans pétrole) de l'ordre de 1 à 2 milliard. Et ce en 1 ou 2 générations.

Évites de répondre par une pirouette comme à ton habitude, c'est la vie de tes gosses qui est en jeu rogntudjuuu...!
Rico, Phyvette a raison. Cela peut aller maintenant très vite.
On peut non seulement pas éviter de penser qu'il peut y avoir une rupture, et les exemples ne manquent pas (sortie de l'euro brutal et chaotique, guerre Iran, défaut des USA, effondrement bancaire, défauts en cascade en Europe, etc...), mais aussi juger de la proximité des "crises", qui s'enchainent à une vitesse vertigineuse.

Pour l'instant, aucune solution de moyen terme est trouvé : les politiques gagnent juste 3 mois sur la prochaine crise, parfois 6 mois, mais le plus souvent seulement 2 mois, en prenant une mesure concensuelle et molle. Le gros problème, c'est que la prochaine marche est toujours plus haute et scabreuse. Le temps ainsi gagné masque avantageusement au public naïf l'orage qui vient, toujours plus violent à chaque étape, mais ne leurre pas les autres, plus attentifs.

Nous allons bel et bien nous retrouver avec plusieurs crises systémiques à gérer, en même temps, et sans un sous. Et en Europe, ce sera encore le chacun pour soi et le sauve qui peut, y compris en mettant dans la balance la démocratie.

Le moindre mal est encore probablement les défauts des Etats, partiel et total pour certain, histoire de remettre (encore) une fois les compteurs virtuels à ZÉRO !

L'économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI), Kenneth Rogoff relève dans son livre co écrit avec Carmen Reinhart (Cette fois, c’est différent, éditions Les Temps changent, 2010) ceci :

« Entre 1500 et 1800, la France a répudié ses dettes en huit occasions, notent Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff. Comme les rois de France avaient pris l’habitude de mettre à mort les grands créanciers nationaux (une forme ancienne et radicale de “restructuration de la dette”), le peuple avait fini par appeler ces épisodes des “saignées”. » Ces deux économistes dédramatisent, en un sens, le défaut de paiement : ils en dénombrent « au moins 250 entre 1800 et 2009 ». Et surtout, d’après leurs statistiques, les économies se relèvent assez vite d’un « défaut sur la dette extérieure » : trois ans après la crise, il n’y paraît plus. Le recul du PIB est effacé.
(source)
Philippe Le Bel et les Templiers : défaut !
Louis XIV et son surintendant Nicolas Fouquet : défaut !
Talleyrand et sa motion auprès de l'Assemblée constituante, avec la nationalisation des biens de l'Église : défaut !

Face au PO, les Etats du monde s'apprêtent à faire défaut, mais cette fois ci en cascade.
Mais ironie de l'Histoire, la cause des causes passera presque inaperçue.

Ceci dit, un défaut généralisé des Etas (hors quelques états producteurs, mais potentiellement une cible de choix) devrait nous occuper. Cela va être sportif, pas de doute.

Rico, si tu as peur de ne pas voir cela, tu peux être rassuré. Tu y seras jusqu'au cou. :-D