L'Or et l'influence du cours du baril sur le cours de l'once

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: L'Or et l'influence du cours du baril sur le cours de l'once

Message par energy_isere » 11 nov. 2023, 10:37

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Agence Ecofin 6 nov 2023

Parmi les raisons qui ont contribué à la baisse de performance de l’industrie minière sud-africaine, le rapport Ecofin Pro « Comment le Ghana a ravi à l’Afrique du Sud le titre de producteur d’or africain N°1 » mentionne les difficultés d’extraction. Les mines d’or sud-africaines sont vieillissantes et il faut creuser de plus en plus profondément pour récupérer le précieux minerai, ce qui entraine des coûts plus élevés. À cela il faut ajouter les problèmes de logistique et d’électricité qui touchent l’ensemble du secteur minier local.

https://www.agenceecofin.com/mines/0611 ... 990-a-2022

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Message par energy_isere » 13 nov. 2023, 08:10

Reportage au coeur de la filière de l'or ''propre'' du Pérou

Extraire le métal précieux sans mercure – ultratoxique – ni travail forcé ? Dans ce pays, septième producteur mondial, certaines mines artisanales, associées avec des industriels, ont accepté de changer leurs pratiques et de respecter des critères plus éthiques que d’ordinaire. Notre reporter a enquêté sur cette filière. Un reportage paru dans le magazine GEO Népal, de novembre 2023.

FRANCK VOGEL , VOLKER SAUX geo le 12/11/2023
..........................
long article : https://www.geo.fr/environnement/report ... les-217466

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Message par energy_isere » 19 nov. 2023, 11:39

Une mine d'Or à 1 milliard de dollars d'investissement démarre le mois prochain au Chili.
Gold Fields eyes Chile expansion as new $1bn mine starts up

Reuters | November 16, 2023

Gold Fields hopes to expand its footprint in Chile, where its much delayed $1 billion Salares Norte mine will start production in December, acting CEO Martin Preece said on Thursday.


The Salares Norte project, which had been held back by Covid-19 and severe weather, is expected produce its first 1,000 ounces next month and 400,000-430,000 ounces in 2024, the Johannesburg-based miner said in a quarterly update.

The project is key to achieving Gold Fields’ aim of raising its output to about 2.8 million ounces by 2025 from some 2.3 million ounces currently.
................................
https://www.mining.com/web/gold-fields- ... starts-up/

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Message par energy_isere » 19 nov. 2023, 11:44

La Russie qui commerçait l'Or avec Dubai suite à la mise à l'ecart de la place de Londres à cause de la guerre en Ukraine, dirige maintenant son Or vers Hong Kong.
Hong Kong ousts Dubai as biggest hub for Russian gold trade
Bloomberg News | November 15, 2023
https://www.mining.com/web/hong-kong-ou ... old-trade/

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Message par energy_isere » 25 nov. 2023, 12:11

La première raffinerie d’or du Burkina Faso entrera en service fin 2024

Agence Ecofin 24 nov 2023

Porté par l’exploitation de l’or, le secteur minier burkinabé représente 16 % du PIB et 80 % des exportations, selon les plus récentes données de l’ITIE. Pour accroitre la contribution de ce secteur à l’économie, le gouvernement a décidé de construire une raffinerie pour traiter localement l’or.

Au Burkina Faso, le chef de l’État Ibrahim Traoré a posé jeudi 23 novembre la première pierre d’une raffinerie nationale d’or. D’une capacité de raffinage annuelle de 150 tonnes, l’installation dont le coût total n’a pas été dévoilé livrera ses premiers lingots d’or dans 11 mois, soit fin 2024. Le projet est mené en partenariat avec la société malienne Marena Gold qui se présente sur son site web comme « la seule raffinerie d’or opérationnelle au Mali ».

La première raffinerie burkinabé d’or sera un complexe abritant notamment une bijouterie et le futur siège de la Société nationale des substances précieuses qui supervise le projet au nom de l’État. L’installation devrait créer à terme 100 emplois directs et plus de 5 000 emplois indirects, ont ajouté les autorités.

« Il ne s’agira plus pour nous d’amener notre or à l’extérieur pour raffiner, nous le raffinons sur place et nous savons quelle est la teneur réelle de l’or brut qui sort de nos mines », a ajouté le chef de l’État, dans un discours lu en son nom par le ministre des Mines Simon Pierre Boussim.

Pour rappel, le métal jaune est le premier produit d’exportation au Burkina Faso, contribuant au rôle prépondérant que joue le secteur minier dans l’économie nationale. En 2022, le pays a enregistré une production d’or de 57,6 tonnes, en baisse de 14 % en glissement annuel.

La transformation locale s’impose progressivement comme une priorité pour plusieurs pays miniers africains, qui ont longtemps exporté leur production à l’état brut. Dans le secteur de l’or en particulier, la plupart des producteurs du continent font traiter l’or dans des raffineries en Afrique du Sud, en Suisse ou en Chine. Troisième producteur africain d’or en 2022, le Mali pourrait suivre les traces de son voisin burkinabé, après la signature annoncée cette semaine d’un protocole d’accord avec la Russie pour la construction d’une raffinerie d’or.
https://www.agenceecofin.com/gestion-pu ... e-fin-2024

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Message par energy_isere » 25 nov. 2023, 12:22

Le Mali s’associe à la Russie pour la construction d’une raffinerie d’or

Agence Ecofin 23 nov 2023

Deuxième producteur d’or en Afrique de l’Ouest, le Mali cherche à maximiser les revenus générés par l’exploitation du métal jaune. Après la révision du code minier cette année pour augmenter la participation nationale dans les projets miniers, le gouvernement s’attaque à la transformation locale.

Le Mali a signé un protocole d’accord avec la Russie pour la construction d’une raffinerie locale d’or. D’une capacité de 200 tonnes par an, elle serait la plus grande de la sous-région ouest-africaine et permettrait au pays d’accroitre les revenus générés par l’exploitation de l’or.

Selon les détails rapportés le 22 novembre par Reuters qui cite une intervention du ministre de l’Économie et des Finances Alousséni Sanou à la télévision nationale, le protocole d’accord est valable quatre ans. Un calendrier de construction n’a pas été donné, mais on peut envisager que cette période servira à négocier les termes d’un accord contraignant, notamment le financement d’un tel projet.

Selon les données officielles, le Mali a été le deuxième producteur ouest-africain d’or et le 3ème sur le continent en 2022, derrière le Ghana et l’Afrique du Sud. La production industrielle a atteint 66,2 tonnes l’année dernière, soit 72,2 tonnes au total avec l’ajout des estimations de la production artisanale d’or. Quant aux recettes publiques générées par le secteur, elles ont atteint le chiffre record de 763,7 milliards FCFA.

Notons que le projet de construction d’une raffinerie d’or par le gouvernement s’inscrit dans une stratégie plus large visant à accroitre la contribution du secteur minier à l’économie. C’est pour atteindre cet objectif qu’un nouveau code minier a été adopté cette année, puis promulgué par le président Assimi Goïta. Il prévoit notamment une participation maximale de 35 % pour l’État et les investisseurs locaux dans les mines, contre un maximum de 20 % précédemment.

Pour rappel, l’essentiel de la production malienne et africaine d’or est raffiné en dehors du continent, notamment en Suisse, au Canada et en Chine. Des pays du continent disposent néanmoins de raffineries d’or, à l’instar de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe, et des projets de construction sont mis en œuvre au Ghana et en RDC.
https://www.agenceecofin.com/or/2311-11 ... nerie-d-or

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Message par energy_isere » 25 nov. 2023, 12:31

suite de ce post du 11 mars 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 4#p2364464
Platine : la demande industrielle établit un record historique, contribuant au déficit de plus d’un million d’onces en 2023
Agence Ecofin 22 novembre 2023

L’Afrique du Sud est le premier producteur mondial de platine. Le métal utilisé dans l’industrie chimique, dans l’industrie automobile et à des fins d’investissement, a enregistré une demande de 6,46 millions d’onces en 2022, contre une offre de 7,26 millions, soit un excédent de 800 000 onces.

Dans son dernier rapport sur les tendances du marché publié le 21 novembre, le World Platinum Investment Council (WPIC) a confirmé un déficit de plus d’un million d’onces en 2023. L’institution précise que cette situation est en partie liée à une demande industrielle en hausse de 14 % en glissement annuel, à 2,65 millions d’onces, soit le niveau le plus élevé jamais enregistré.

Cette croissance de la demande industrielle s’explique, selon le WPIC par « d’importantes extensions de capacité dans les secteurs du verre et de la chimie, qui ont compensé la baisse de la demande sur les marchés de l’électricité et du pétrole ». Du côté de la demande mondiale de bijoux, une baisse de 3 % est attendue à 1,85 million d’onces, alors que l’investissement devrait enregistrer un solde positif de 385 000 onces cette année, contre un solde négatif de 640 000 onces en 2022.

Au total, la demande mondiale de platine devrait s’établir à 8,15 millions d’onces cette année, en hausse de 26 % en glissement annuel. Elle chutera ensuite à 7,6 millions d’onces l’année prochaine. Quant à l’offre, elle passera à 7,3 millions d’onces en 2024, après avoir connu une baisse de 3 % à 7,07 millions d’onces cette année.

Le palladium, grand perdant de la hausse de la demande automobile

Les estimations du WPIC font également état d’une hausse de la demande de platine dans l’automobile en 2023, pour la troisième année consécutive. La demande devrait bondir de 14 % cette année, atteignant son plus haut niveau en six ans à 3,26 millions d’onces. Une quatrième année consécutive de hausse est même attendue l’année prochaine.

En cause, une augmentation de la production de véhicules, mais surtout la poursuite de la substitution du palladium par le platine dans les pots catalytiques des véhicules diesel et essence. L’institution estime qu’environ 620 000 onces de palladium seront ainsi remplacées par du platine cette année, contre 385 000 onces en 2022. Une tendance qui se poursuivra en 2024 pour atteindre environ 700 000 onces.

Cette substitution a déjà d’importantes conséquences sur le marché du palladium, puisque les convertisseurs catalytiques représentent l’essentiel de la demande du métal. Cette année, le prix du palladium a déjà baissé de 60 %, atteignant début novembre un creux à moins de 1 000 dollars l’once, une première depuis cinq ans. Ce niveau est bien loin du pic historique à plus de 3 000 dollars l’once atteint en mars 2022, peu après le début de la guerre en Ukraine.

Pour les deux principaux producteurs mondiaux de palladium que sont la Russie et l’Afrique du Sud, la baisse de la demande et des prix risque d’affecter les revenus attendus de ce secteur. Premier producteur mondial de platine, la nation arc-en-ciel pourra néanmoins compter sur celui-ci.
https://www.agenceecofin.com/platine/22 ... es-en-2023

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Re: L'Or et l'influence du cours du baril sur le cours de l'once

Message par phyvette » 25 nov. 2023, 13:34

GillesH38 a écrit :
18 mars 2020, 14:10
moi c'est des 20 $ américains que j'ai achetés, mais en 2006 , à 500 € pièce, et là ils valent ...1600€ ! Ceci dit je me demande jusqu'où ils peuvent encore monter ...
http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 2#p2297582
Cours du 20 us $ or
au 24/11/2023 14:05

1 950,00 €
https://www.bdor.fr/produits-d-investis ... dollars-or
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: L'Or et l'influence du cours du baril sur le cours de l'once

Message par energy_isere » 03 déc. 2023, 10:52

Gold price hits new all-time high

December 1, 2023

Gold jumped to a new all-time high on Friday after three straight weeks of gains on bets that US interest rates could soon be cut — and safe haven buying amid turmoil in the Middle East and elsewhere.


Gold futures trading in New York shot up 1.6% on Friday closing at $2,089.70 per ounce, surpassing the previous high set on August 6, 2020. Earlier on Friday, the precious metal hit an intra-day high of $2,095.70.

Image

...............................
https://www.mining.com/gold-price-en-ro ... ectations/

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Message par energy_isere » 17 déc. 2023, 15:04

Un beau prospect d'Or en Serbie avec une concentration élevée.
Dundee reports maiden resource for Serbia project

12th December 2023

Toronto-listed Dundee Precious Metals has announced a maiden mineral resource estimate (MRE) of 1.78-million ounces for its Čoka Rakita gold project in eastern Serbia, where it made a high-grade discovery in January.

The inferred MRE includes 9.79-million tonnes at a grade of 5.67 g/t gold.


The estimate contains a significant portion of gold ounces within a continuous high-grade core of mineralisation that amounts to 2.81-million tonnes at a grade of 10.12 g/t gold for 0.914-million ounces of gold.

“The initial MRE marks a significant milestone for DPM’s future growth and confirms Čoka Rakita’s potential as an attractive, high-quality gold project,” said president and CEO David Rae.


“Since we announced the initial discovery only 11 months ago, Čoka Rakita has rapidly grown into a 1.8-million-ounce deposit, a remarkable achievement over such a short period of time, and we plan to continue aggressively exploring at Čoka Rakita and the surrounding licences to generate new discoveries.”

Dundee is accelerating the project through its development pipeline, including advancing a preliminary economic assessment (PEA), which is targeted for completion in the second quarter of next year.

The company has already started certain scoping level activities for the PEA, targeting a throughput rate of 850 000 t/y.

“We are excited by Čoka Rakita’s potential in a region where we have had a presence for many years and where we have developed strong relationships with local stakeholders,” said Rae.
https://www.miningweekly.com/article/du ... 2023-12-12

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Re: L'Or et l'influence du cours du baril sur le cours de l'once

Message par energy_isere » 13 janv. 2024, 12:10

Contrairement aux prévisions, la production d’or du Zimbabwe a baissé de 15 % en 2023

Agence Ecofin 8janvier 2024

En 2022, le Zimbabwe a enregistré une production record de 35 tonnes. Pour l’année suivante, les autorités ont placé la barre plus haut et visaient 40 tonnes. Un objectif qui n’a pu être atteint en raison de différents facteurs.

Au Zimbabwe, la production d’or a chuté de 15 % en glissement annuel à 30,1 tonnes en 2023. C’est du moins ce que rapporte lundi 8 janvier l’agence de presse Reuters, citant les chiffres de Fidelity Gold Refinery, la société publique chargée de raffiner la production nationale d’or.

Cette baisse constitue un échec pour Harare qui visait une production de 40 tonnes l’année dernière, après le pic à 35 tonnes en 2022. Fin novembre 2023, le ministre des Mines Soda Zhemu assurait même que l’objectif restait atteignable, après une production de 26,2 tonnes au cours des 10 premiers mois de l’année.

Pour l’heure, les raisons officielles de cette contre-performance ne sont pas connues, mais la situation peut s’expliquer par l’impact des coupures persistantes sur la production des mines industrielles. Le paiement en monnaie locale d’une partie des achats d’or auprès des mineurs artisanaux a aussi pu encourager le développement de circuits d’exportation informels.

Au-delà de l’objectif du gouvernement qui n’a pas été atteint, la baisse de la production d’or devrait affecter les prévisions de revenus en 2023. Selon un plan annoncé en 2019, le secteur minier devrait générer 12 milliards de dollars de revenus annuels dès 2023, avec une contribution de 4 milliards de dollars pour le secteur de l’or.

Pour rappel, le sous-sol du Zimbabwe est très riche en or et le pays a même longtemps fait partie des leaders africains de la production d’or. En raison de la crise économique prolongée qu’il traverse depuis plus d’une décennie et des inquiétudes liées à la réglementation, le Zimbabwe n’est cependant plus en mesure d’attirer autant d’investisseurs pour ses ressources aurifères. Dans les deux derniers classements annuels du Fraser Institute sur l’attractivité des juridictions minières, le pays est ainsi considéré comme la pire juridiction minière au monde.
https://www.agenceecofin.com/or/0801-11 ... 15-en-2023

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Message par energy_isere » 20 janv. 2024, 15:17

Égypte : les revenus des ventes d’or à la mine Sukari ont grimpé de 13 % à près de 900 millions $ en 2023

Agence Ecofin 18 janv 2024

Plus grande mine d’or d’Égypte, Sukari a généré 788 millions de dollars de revenus en 2022, grâce à la vente de 438 600 onces d’or. Avec la hausse du prix de l’or en 2023, le propriétaire de la mine, Centamin, a pu faire mieux.

Les ventes d’or en provenance de la mine égyptienne Sukari ont atteint 456 625 onces en 2023, en hausse de 4 % en glissement annuel. C’est ce que révèle le bilan opérationnel et financier du dernier trimestre 2023 publié le 18 janvier par Centamin qui précise que les revenus générés ont progressé encore davantage (13 %) pour atteindre 891 millions de dollars.

Au-delà de l’augmentation du volume vendu, cette hausse de 13 % est surtout à lier à l’amélioration du prix moyen de vente l’année dernière, en l’occurrence 1 948 dollars l’once contre 1 794 dollars l’once en 2022. Quant à la production d’or, elle a seulement progressé de 2 % pour atteindre 450 058 onces, soit à peine au-dessus de la limite inférieure des prévisions de Centamin pour l’année (450 à 480 000 onces).

Pour 2024, la compagnie s’attend cependant à produire 470 à 500 000 onces d’or, conformément au nouveau plan minier dévoilé en octobre 2023. Selon ce dernier, la mine d’or Sukari peut livrer en moyenne 506 000 onces (14,34 tonnes) par an, de 2024 à 2032.

« Nous attendons avec impatience 2024, en prévoyant une nouvelle augmentation de la production annuelle d’or. Combiné à notre approche disciplinée de la gestion des coûts d’exploitation, Centamin est extrêmement bien positionné pour bénéficier de l’environnement actuel de prix élevés de l’or », conclut Martin Horgan, PDG de la compagnie.

Pour rappel, la mine de Sukari est la plus grande mine industrielle d’or en Égypte et à ce titre, ses performances influent sur les revenus que tirent les autorités du secteur minier local. Selon la convention minière conclue avec le gouvernement, 50 % des bénéfices d’exploitation de la mine sont versés à l’Autorité égyptienne des ressources minérales, en plus d’une redevance de 3 %.
https://www.agenceecofin.com/or/1801-11 ... ns-en-2023

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Message par energy_isere » 20 janv. 2024, 15:19

suite de ce post du 22fev 2020 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 4#p2296204
Égypte : Aton obtient un permis d’exploitation minière pour l’or d’Abu Marawat

Agence Ecofin 18 janvier 2024

L’assouplissement des règles d’investissement dans le secteur minier égyptien depuis quelques années devrait permettre de décupler la contribution de ce secteur au PIB. Pour y arriver, la mise en service de nouvelles mines d’or, principale ressource du pays, est indispensable.

En Égypte, Aton Resources a annoncé le 17 janvier l’obtention d’un bail d’exploitation minière pour l’or et les minéraux associés à sa concession minière Abu Marawat. Le permis a une durée initiale de 20 ans, renouvelable pour une période supplémentaire de 10 ans, et oblige Aton à lancer la production commerciale d’or dans un délai de quatre ans.

À sa mise en service, notons que la concession Abu Marawat devrait être la deuxième mine d’or industrielle en Égypte, après la mine d’or Sukari exploitée par Centamin. Une société commune et à parts égales sera créée entre Aton et l’Autorité égyptienne des ressources minérales (EMRA) en vue de gérer la future mine d’or.

« Il s’agit véritablement d’un événement marquant pour Aton et pour tous ses actionnaires et parties prenantes, ainsi que pour l’EMRA et le ministère du Pétrole et des Ressources minérales, et surtout pour l’Égypte, pour son peuple et pour le développement de son industrie minière », a commenté Tonno Vahk, PDG par intérim d’Aton.

Pour rappel, la contribution du secteur minier égyptien au PIB est inférieure à 1 %, mais la stratégie des autorités en place depuis 2020 pourrait permettre d’atteindre 5 % d’ici 2025, selon une estimation du cabinet de recherche britannique Oxford Business Group. Même si cette prévision ne se concrétise pas dès l’année prochaine, les investissements croissants de compagnies minières dans le pays montrent que le pays est sur le chemin.
https://www.agenceecofin.com/or/1801-11 ... bu-marawat

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Re: L'Or et l'influence du cours du baril sur le cours de l'once

Message par energy_isere » 26 janv. 2024, 00:21

Plus de 70 morts au Mali dans l'effondrement d'une mine d'or

Par Le Figaro avec AFP 25 janvier 2024

Plus de 70 personnes ont été tuées dans l'effondrement vendredi d'une galerie sur un site d'orpaillage dans le sud-ouest du Mali, un drame d'une rare ampleur dans une région sahélienne régulièrement sujette aux accidents dans les mines. «Ça a commencé par un bruit. La terre a commencé à trembler. On était plus de 200 chercheurs d'or sur le terrain. Les recherches sont terminées maintenant. Nous sommes à 73 corps trouvés», a déclaré à l'AFP Oumar Sidibé, un responsable des orpailleurs de Kangaba. Le nombre de victimes a été confirmé par un élu de la commune.

Dans un communiqué publié mardi, le ministère des mines avait évoqué la mort de plusieurs orpailleurs, sans donner de chiffres précis. Le gouvernement y présentait «ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées et au peuple malien». Il invitait «les communautés vivant près des sites miniers et les orpailleurs à un respect scrupuleux des exigences de sécurité et à travailler dans les seuls périmètres dédiés à l'orpaillage». Le Mali, parmi les pays les plus pauvres au monde, est l'un des premiers producteurs d'or en Afrique.

Accidents fréquents
Les sites d'orpaillage sont régulièrement le théâtre d'éboulements meurtriers, l'activité étant dangereuse et les autorités peinant à contrôler l'exploitation artisanale du métal. En février 2022, l'explosion d'un stock de dynamite sur un site d'or artisanal avait tué au moins 59 personnes dans la région du sud-ouest du Burkina Faso. Des accidents sont également régulièrement signalés en Guinée, au Sénégal, dans des régions frontalières de l'ouest malien.

Avec 72,2 tonnes produites en 2022 (dont 6 tonnes par l'orpaillage artisanal), l'or à lui seul contribuait au Mali à 25% du budget national, 75% des recettes d'exportation et 10% du PIB, avait dit en mars 2023 le ministre des Mines d'alors, Lamine Seydou Traoré.

Des milliers d’orpailleurs en quête de richesse
Comme d'autres gouvernements en Afrique, la junte malienne qui a fait du rétablissement de la souveraineté un de ses mantras après avoir pris le pouvoir par la force en 2020 a exprimé sa volonté de faire profiter le pays de ses richesses. Il a adopté en août 2023 un nouveau code minier permettant à l'Etat de prendre jusqu'à 30% de participation dans les nouveaux projets. Il devrait rapporter au minimum 500 milliards de francs CFA (762 millions d'euros) au budget annuel de l'Etat, selon le gouvernement.

Le secteur minier malien est dominé par les groupes étrangers, comme les Canadiens Barrick Gold et B2Gold, l'Australien Resolute Mining ou le Britannique Hummingbird Resources, qui opèrent malgré l'expansion djihadiste et l'instabilité politique auxquelles le pays est livré depuis des années. Mais les mines artisanales continuent également de prospérer et attirent des milliers d'orpailleurs de toute la sous-région en quête de richesses.
https://www.lefigaro.fr/international/p ... r-20240124

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Re: L'Or et l'influence du cours du baril sur le cours de l'once

Message par energy_isere » 31 janv. 2024, 08:54

La demande d'or ternie en 2023, entre taux élevés et prix record

BOURSORAMA AVEC AFP•31/01/2024

La demande d'or s'est ternie en 2023, entre taux d'intérêt élevés et prix record, mais pourrait bénéficier cette année des tensions géopolitiques qui maintiennent l'attrait pour cette valeur refuge.

La demande mondiale a reculé de 5% l'an dernier, à 4.448,4 tonnes, lestée par un quatrième trimestre plus faible (-12% en glissement annuel), d'après le rapport trimestriel du Conseil mondial de l'or (CMO) publié mercredi.

Des sorties d'ETF, ces titres financiers cotés indexés sur le cours du métal jaune, ainsi qu'une légère baisse de la demande de lingots et pièces ont fait chuter le total de l'investissement en or de 15% en 2023, à 945,1 tonnes, soit son plus bas niveau depuis 10 ans, selon le rapport du CMO.

"Les investisseurs ont réagi à l'environnement de politique monétaire", avec "la hausse des taux d'intérêt" de la Réserve fédérale américaine (Fed) et "les conséquences que cela a eu sur les rendements obligataires", a expliqué à l'AFP Louise Street, analyste du CMO.

A partir de mars 2022, la banque centrale américaine a procédé à onze hausses de taux, le principal taux directeur de la Fed se situant depuis juillet 2023 dans une fourchette de 5,25 à 5,50%, son niveau le plus élevé depuis janvier 2001.

Or, les hausses de taux de la Fed ont tendance à soutenir le dollar et les rendement des taux obligataires américains. Tous les deux sont considérés comme des valeurs refuges concurrentes de l'or.

Pour l'analyste du CMO, les investisseurs "considèrent que cela a un effet négatif sur le coût d'opportunité de l'or, ce qui peut nuire à leur vision de l'investissement".

- Les bijoux "très résilients" -

Fin 2023, la tendance s'est inversée, et les attentes chez les investisseurs de baisses à venir des taux d'intérêts américains pèsent sur le billet vert comme sur les rendements des obligations d'Etat.

L'or a quant à lui été poussé jusqu'à son record historique en décembre 2023, atteignant 2.135,39 dollars l'once, sur fond de tensions géopolitiques.

Côté lingots et pièces uniquement, la demande a baissé de 3% l'année dernière, à 1.189,5 tonnes.

La consommation annuelle de bijoux est, elle, restée à quelques tonnes près stable en 2023 par rapport à l'année précédente, s'établissant à 2.092,6 tonnes.

La demande en bijoux "s'est montrée très résiliente" compte tenu du fort prix de l'or, a souligné Mme Street.

D'autant que pour certaines devises, en Inde ou en Chine, "nous avons constaté une augmentation encore plus forte du prix local (de l'or) que du prix en dollars américains", a signalé l'analyste.

Selon Mme Street, les achats de bijoux ont repris en Chine, après les années de pandémie de Covid-19 marquées par une demande de bijoux en berne, en l'absence de mariages et célébrations où ils sont traditionnellement offerts. Sans ces prix si élevés, "nous aurions probablement constaté une augmentation encore plus forte", a estimé l'analyste.

Les banques centrales ont quant à elles acheté 1.037,4 tonnes d'or en 2023, soit 4% de moins qu'en 2022, année qui avait été marquée par une demande des institutions monétaires au plus haut depuis 55 ans.

- Récession contre géopolitique -

L'or a, en effet, été particulièrement prisé par les banques centrales au cours des deux dernières années, en raison de la performance du métal précieux "en tant que protection contre l'inflation, de sa performance en temps de crise et de son rôle de valeur refuge", a relevé Mme Street.

Enfin, sur l'année 2023, l'utilisation de l'or dans le secteur technologique a fléchi de 4%, à 297,8 tonnes, car la demande d'électronique a souffert.

En 2024, la perspective d’un atterrissage en douceur de l’économie américaine devrait soutenir l’or avec des taux d'intérêts légèrement plus bas, selon le rapport.

Les risques de récession mondiale ainsi que la baisse de l’inflation pourraient cependant plomber la demande d'or, valeur refuge contre la hausse des prix. Mais, à l'inverse, le risque géopolitique élevé devrait soutenir le métal précieux, prisé en temps de crise, note le CMO dans ses perspectives pour cette année.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 60205df08c

l'once d'or à 2036 dollars ce matin.

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