L'Or et l'influence du cours du baril sur le cours de l'once

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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energy_isere
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Message par energy_isere » 04 déc. 2005, 15:17

L'augmentation du cout de l' Or ne vas pas arranger les problémes écologiques d' un de nos territoires Francais, la Guyane.

Dans la revue "Pour la Science" de Sept 2005 il y a un long article <<L' Or, fléau de la Guyane>>.

La Guyanne l'exploitation de l'Or est essentiellement celle de l 'Or alluvionaire. Le secteur légal (concession officielles) emploie environ un millier de personne,
et cette exploitation est déjà écologiquement douteuse. (Décapage des sols, eaux turbides, Mercure pas assez bien récupéré).
L' Or récuperé se monte officiellement à 3.2 tonnes ( chiffre 2002 ).

Le plus dramatique est l'orpaillage clandestin qui, selon la Gendarmerie, serait l'oeuvre de 10000 orpailleurs clandestins.
Ceux ci récupérent l'Or par fixation au Mercure, ensuite l'amalgame est chauffé, le Mercure s'évapore dans la nature et l'Or est récupéré.

Le mercure est ensuite ingéré dans la chaine alimentaire, concentré dans le poisson, et finalement mangé par les Indiens locaux.

Ils ont maintenant un taux de mercure dans le corps supérieur aux normes mondiale admisibles.
(12 Microgramme par gramme chez ces Indiens, limite OMS à10 Microgramme par gramme, et 4,4 Microgramme par gramme pour l'Autorité Européenne des aliments )

De plus les pompes draguent le fond des riviéres, et rejettent de la boue qui obscursit l'eau, (moins de photoshythése, et les ouies des poissons sont obstruées) ce qui tue la faune et la flore des riviéres.

Les moyens de la Gendarmerie sont notoirement insufisant pour combatre le probléme.

En comptant l' Or clandestin l' Or récuperé se monterait en réalité à 8 - 10 tonnes/an.

Pour en savoir plus : http://guyane.rfo.fr/imprimer.php3?id_article=11
on y lit
La Guyane a officiellement produit, en 2002, plus de 5 tonnes d’or. Elle en a exporté 10 tonnes. Le département exporte donc plus d’or qu’il n’en produit, ce qui est mathématiquement impossible, sauf si une partie de l’or extrait n’est pas déclaré par les exploitations clandestines.
Cela implique également que moins d’un tiers de la quantité d’or, dont la production n’a pas été autorisée, parvient tout de même à être commercialisé et vendu aux comptoirs aurifères.
aussi : http://guyane.lesverts.fr/article.php3?id_article=4

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l'Once d'or... un nouveau zénith depuis 23 ans

Message par alan » 05 déc. 2005, 19:13

le Dollar et le Yen décrochent, l'Or cote 508$.

l'Or poursuit son ascension et pulvérise un nouveau record annuel à 508$ l'Once...

un nouveau zénith depuis 23 ans, et le mouvement semble inexorable car l'ensemble des métaux, précieux ou non, font l'objet d'un ramassage appuyé qui n'est pas sans rappeler le début de la flambée du pétrole (ce dernier repasse au-dessus des 60$ le baril).

http://www.boursorama.com/international ... ws=3111559

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Message par Fish2 » 05 déc. 2005, 22:27

Le cours explose : 513 $ l'once sur Blomberg.com
« Sauf événements majeurs, la probabilité est forte que le prix du baril redescende vers 30 dollars l’an prochain. » Thierry Desmaret, Le Figaro, novembre 2004

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Message par energy_isere » 07 déc. 2005, 12:00

energy_isere a écrit :L' OR continue de monter.

Le 02 Dec 2005 à midi / London
l'once à 504 $ , et 431 euro.
toujours en hausse :

Le 07Dec 2005 à midi / London
l'once à 512 $ , et 436 euro.
Gold reached its highest level since April 1981 when it hit an intra-day peak of $510.30 a troy ounce yesterday in Asian trading. Japanese investors were particularly active as they looked to use the metal as a hedge against the declining yen.

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Message par Fish2 » 07 déc. 2005, 12:21

Etonnant, Blomberg affiche 516,70 $ pratiquement au même moment
« Sauf événements majeurs, la probabilité est forte que le prix du baril redescende vers 30 dollars l’an prochain. » Thierry Desmaret, Le Figaro, novembre 2004

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Message par phylippe » 07 déc. 2005, 12:35

Fish2 a écrit :Etonnant, Blomberg affiche 516,70 $ pratiquement au même moment
Tu as l'adresse STP?
«Lorsque le dernier arbre aura été abattu, le dernier fleuve pollué, le dernier poisson capturé, vous vous rendrez compte que l'argent ne se mange pas» - Proverbe Cree

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Message par Fish2 » 07 déc. 2005, 12:51

Bloomberg.com tout simplement, voir en bas de page
ça vient de passer à 517,40 $ !
Les variations intra-journalières sont un phénomène habituel, mais là j'ai vraiment le sentiment qu'il se passe quelque chose sur l'or depuis 1 semaine environ.
Je visite ce site quotidiennement depuis 4 mois pour relever le cours du pétrole et je n'avais pas encore vu de telles variations sur l'or.
Je pense que c'est à suivre, j'aimerais connaître les motifs d'une telle hausse et surtout la proportion relative due à :
- l'anticipation du décrochage des monnaies (dollar, euro...)
- la joaillerie (cadeaux de Noël des nouveaux super riches du pétrole)
- autres raisons ?
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Message par energy_isere » 07 déc. 2005, 13:03

Pour Fish2 :
ce site : http://www.thebulliondesk.com/
te donnera des analyses.

Ces derniers temps il y a de gros investissement financier sur l' Or en ASIE (rempart contre l'inflation).
Il y a aussi une grosse demande de joallerie en INDE.

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Message par energy_isere » 08 déc. 2005, 12:15

toujours en hausse :

Le 08 Dec 2005 à midi / London fixing
l'once à 514 $ , et 437 euro.

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Message par energy_isere » 08 déc. 2005, 12:19

cet article explique bien l'attrait des Hindous pour l' Or.

http://www.csmonitor.com/2005/1207/p07s02-wosc.html
India's costly love affair with gold

Money spent on the precious metal could be cutting the country's economic growth by 0.4 percentage points per year.

By Sunil Jagtiani | Correspondent of The Christian Science Monitor

BOMBAY – In India, nearly all that glitters is, in fact, gold. With a stockpile already worth $200 billion, Indian gold purchases jumped nearly 40 percent this year, making the country the world's leading consumer of the precious metal.
Gold may seem like a savvy investment as its value hits a 22-year high. But experts say it may actually be weighing down one of Asia's fastest rising economies. It would be better if the money locked up in the glistening yellow metal went instead to finance new start-ups or better roads, boosting the Indian economy over the long term, economists contend.

That could provide quite a boost, given that the amount Indians have saved in gold - mostly as jewelry - is worth 30 percent of the country's $690 billion economy. But Indians have a deep cultural soft spot for the soft metal - something that may hinder new efforts to introduce more modern investment strategies for India's burgeoning middle class.

"It's fair to say India's economic growth would be higher if the money tied up in gold was invested more productively," says Diana Farrell, director of the McKinsey Global Institute in San Francisco.

Chetan Ahya, a Morgan Stanley economist in Bombay, has put a number on how much higher growth - roughly 0.4 percent each year. This may sound like a small quantity of growth to forgo, but in reality it translates into billions of dollars in lost wealth annually. The cumulative amount lost year after year was "huge," Mr. Ahya wrote in a report earlier this year.

Despite this, there is no sign yet of a substantive cooling in Indians' longstanding ardor for gold. In fact, the precious metal occupies various important cultural roles in Indian society, which augment its function as an attractive repository.

For instance, gold features prominently in ancient Indian religious epics, such as the Ramayana and Mahabharata. In Hindu marriages, brides always wear a special gold necklace. When the marriage produces a child, the newborn has a golden ring placed upon its lips for luck. In some parts of India, the baby's ear is pricked with a golden pin. Many Indian prayer ceremonies often feature small gold objects, too.

Aside from its ceremonial uses, Indians typically view gold as a safe investment, particularly since it is portable and can be converted into cash easily. "It's one of the most secure forms of savings in rural areas, especially for women, since banking services aren't always extensive or secure," says Jill Leyland, a London-based economist at the World Gold Council, which promotes the metal.

"For example, earlier this year there was a mini gold rush in Tamil Nadu, where people affected by last year's tsunami put up to half the aid money they had received into gold jewelry," Ms. Leyland says. "They could wear it, keep it safe, and it was in a form where it couldn't be frittered away."


Worries over security aren't restricted to poorer or displaced Indians, however. The country's growing middle class is still skeptical of financial investments and even bank deposits, preferring physical assets like gold and property.

"Indians haven't had the same level of trust in India's financial system as they've had in gold," says Ms. Farrell, who in a recent report calculated that India's $900 billion stock of financial assets - which includes bank deposits, shares, and bonds - was just one-fifth the size of China's.

Since financial assets comprise a medium through which savers provide funds for investment in business, industry, and infrastructure, an underdeveloped financial sector acts as an impediment to economic growth, Farrell's report points out.

The Indian government has tried various plans since the 1960s to move India's gold mountain into the financial system, such as the issue of bonds in exchange for gold, but the initiatives were only modestly successful.

Nonetheless, there are hopes that Indians will increasingly invest in financial assets as they become wealthier. Analysts say building trust in the competence of those in charge of the rapidly growing Indian economy, together with financial reforms, are key.

"With increasing wealth and income growth, you would expect to see more depth in India's banking and financial sectors," says Farrell. "It's happening slowly, but serious financial reform is required to help the process along."

Even with reforms, however, Indians aren't going to exchange their gold for shares or bonds overnight. Like most changes in India, experts anticipate the process will take a while.

"It'll take a long time to break the gold habit," says Shiv Taneja, a former Bombay journalist who is now the Asia Pacific director of Cerulli Associates, a US financial services consultancy. "It's not going to happen in the next five or 10 years; rather, it may take one or two generations. But I'm confident it will happen eventually."

In Bombay's posh suburb of Bandra, a member of India's growing middle class bears witness to Taneja's point. "I suppose I might buy shares to invest in," says Shirley Bhavnani, who helps to manage a top-end limousine service. "But I'd definitely buy gold. It's secure - it's like ready cash - and I can sell it easily whenever I want to. And don't forget, it looks good, too."

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Message par MadMax » 08 déc. 2005, 18:44

En l'an 2000, la suppression de la parité-or du franc suisse a permis à la Banque nationale de vendre 1300 tonnes de métal jaune dont elle n'avait plus besoin, pour quelque 21 milliards de francs
La chute de l'Occident.

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Message par Fish2 » 09 déc. 2005, 01:01

La hausse s'accélère : 524 $ l'once sur Bloomberg.com
« Sauf événements majeurs, la probabilité est forte que le prix du baril redescende vers 30 dollars l’an prochain. » Thierry Desmaret, Le Figaro, novembre 2004

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Message par energy_isere » 09 déc. 2005, 12:10

Ahurissant, la hausse continue :

Le 09 Dec 2005 à midi / London fixing
l'once à 525 $ , et 445 euro.

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Message par phylippe » 09 déc. 2005, 16:34

530$!
«Lorsque le dernier arbre aura été abattu, le dernier fleuve pollué, le dernier poisson capturé, vous vous rendrez compte que l'argent ne se mange pas» - Proverbe Cree

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Message par Fish2 » 12 déc. 2005, 11:24

Publié dans La Tribune ce lundi 12 déc :

L'or au plus haut depuis 1981

L'once de métal jaune a atteint ce matin les 541 dollars à Londres, son record en 24 ans et demi. L'or bénéficie de la demande liée au besoin de protection contre le risque inflationniste et à l'engouement pour la joaillerie.

La ruée sur l'or se poursuit sans répit. Le prix de l'once a dépassé 541 dollars ce matin à Londres, son meilleur niveau depuis plus de 24 ans et demi. C'est un bond de 19% qu'a effectué le prix de l'or au comptant depuis le 4 novembre. Au fixage de ce matin sur le London Bullion Market, l'once reculait très légèrement par la suite à 540,83 dollars, à 7h48 GMT. Même phénomène à New York, où les spéculateurs ont plus que triplé leurs positions nettes longues sur le Comex depuis juillet.

L'or bénéficie de son statut de valeur refuge pour ceux qui cherchent à diversifier leurs portefeuilles d'actifs et à se protéger du risque d'inflation. "Investir sous la forme d'or de joaillerie est devenu en réalité de plus en plus prisé au cours des dernières années", indiquait Paul Walker, le directeur général de GFMS, un bureau de consultant qui fait référence sur le marché.

La demande mondiale d'or devrait ainsi atteindre 3.957 tonnes cette année contre 3.840 tonnes en 2004, en raison des besoins de l'Inde, premier consommateur mondial, et de la bonne tenue des achats au Moyen-Orient. De fait, l'argent métal profite également de cet engouement pour les métaux précieux. Vendredi après midi, l'once d'argent a atteint 9,05 dollars, dépassant le seuil de 9 dollars l'once pour la première fois depuis 18 ans et demi.

Egalement un autre article sur les raisons de la hausse :

"L'or pourra atteindre 550 dollars au premier semestre 2006"

Pour Jean-Bernard Guyon, gérant spécialiste de l'or chez Global Gestion, le prix du métal jaune va continuer de monter, alors que les banques centrales ont lancé des signaux favorables à l'appréciation de son cours.

latribune.fr- L'or a atteint un plus haut depuis 18 ans, dépassant les 500 dollars l'once. Comment peut-on expliquer cette forte progression?

Jean-Bernard Guyon- Cette accélération survient dans un contexte déjà très favorable... Elle répond surtout aux annonces qui ont été faites, il y a quelques semaines, à la réunion de l'association des "Bullion Dealers", à Johannesburg. A cette réunion, les représentants des banques centrales ont en effet indiqué qu'elles pouvaient, pour la plupart, rééquilibrer leurs réserves en or. Ce qui a nettement soutenu les cours...

A titre d'exemple, les réserves d'or de la Banque centrale de Russie ne représentent plus que 4% de ses réserves globales, en raison d'une hausse des réserves de changes. Or, elle vise un rééquilibrage de ses réserves d'or, vers 10% des réserves totales. Pour sa part, la Chine pourrait chercher à effectuer un certain rééquilibrage à terme. En revanche, les banque occidentales demeurent plutôt vendeuses.
Mais dans l'ensemble, les réserves d'or des banques centrales sont à des niveaux bas, et représentent 9% de leurs réserves aujourd'hui contre 15% il y a cinq ans.

Ces déclarations ne sont pas les seuls moteurs de la hausse...

Non. Elles sont un élément déclencheur d'une accélération des hausses du prix de l'or. Mais celui-ci est déjà soutenu par la croissance économique mondiale, qui est notamment favorable au marché des bijoux. Par ailleurs, les investissements en or sont plus représentés dans les portefeuilles. Avec la hausse des cours, le métal jaune est redevenu un placement intéressant.

La hausse peut-elle continuer?

La tendance restera haussière. Depuis le premier trimestre 2001, la croissance du cours de l'or est de 10% par an, en dollar américain. Cette tendance devrait se poursuivre. Le cours de l'or pourra ainsi monter entre 500 et 550 dollars l'once au premier semestre 2006, sous réserve que le dollar faiblisse à nouveau.

Qu'est ce qui pourrait arrêter cette tendance haussière?

La hausse du cours de l'or pourrait s'arrêter en cas de récession mondiale ou de fort ralentissement en Chine. Ou encore si l'on trouve une solution pour réduire le déficit extérieur américain. Autant de facteurs qui semblent peu probables.
« Sauf événements majeurs, la probabilité est forte que le prix du baril redescende vers 30 dollars l’an prochain. » Thierry Desmaret, Le Figaro, novembre 2004

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